D A Y S - 08/11/12
jeudi 25 octobre 2012
Franchir la barrière ne devrait pas être nécessairement inconscient. Ce
qui est généré doit pouvoir être analysé, et jugé digne d'intérêt ou
non, par une réflexion consciente, éventuellement partiellement
automatique. Il y a peut-être un poste de travail, et donc un bureau,
dédié à la création. On a un bassin d'éléments pertinents. A partir de
ce bassin et de la situation, des choses divergentes sont générées,
jugées pertinentes ou non, et mises au bassin ou ignorées.
samedi 20 octobre 2012
Intelligence divergente. Ce n'est pas devant la proposition d'un bureau
qu'on peut inventer des choses nouvelles. C'est en amont, dans un
processus indépendant et parallèle au travail de bureau, hors des
interprétations automatisées.
mercredi 17 octobre 2012
La matière, c'est des percepts, des micro-souvenirs de choses perçues en
externe ou en interne. On fabrique très rapidement des agencements
divers de ces éléments, jusqu'à ce qu'une configuration franchisse la
barrière.
samedi 13 octobre 2012
J'aime bien l'ébullition. En arrivant à un bureau, l'improvisateur se
voit proposer un élément entrant et des réactions possibles. Ca se
traduirait par l'absorption directe d'une structure correspondant à une
certaine action. Seulement il n'y a pas que cette structure d'action
proposée qui est téléchargée, il y a aussi l'élément entrant et le
contexte local. La structure totale qui est donc téléchargée est alors
soit stable, et l'action correspondante sera rapidement choisie, soit
déséquilibrée en quelque sorte, auquel cas une ébullition aura lieu
jusqu'à obtenir une structure d'action stable. Et en plus il faut
pouvoir sédimenter. La génération de pensée étant une action possible.
On sent que c'est à peu près ça.
samedi 13 octobre 2012
Pour les impulsions, je pense à des accumulateurs. Un accu correspond à
une action. Il se charge progressivement, puis se décharge d'un coup
quand il atteint son seuil, en déclenchant l'action correspondante. Si
on le laisse tranquille un moment, il finit par se décharger petit à
petit. Mais peut-être que la charge n'est pas liée à la nature de
l'action. Un déclenchement a tendance à décharger tout le monde.
Quoique, les accus sont typiquement un truc à réactions. Il faut plus
d'histoire personnelle. Il faut plus de jeu de la vie, il faut de la
production, de l'ébullition. Peut-être qu'il faut faire de l'ébullition
jusqu'au moment où une structure connue apparait, une structure qui
correspond à une certaine action.
samedi 13 octobre 2012
Ce cerveau droit, cet improvisateur, il doit avant tout agir. Il est
dans l'initiative. Il y a une persistance longue des infos manipulées,
dans le sens où des infos manipulées il y a longtemps, quelques minutes,
peuvent influencer les initiatives. Je pense qu'il n'est pas tellement
dans la réaction, il est plutôt du genre à tracer son chemin, il a de
l'inertie. Il fonctionne aussi par impulsions. Il baigne dans son
environnement, il s'en imprègne. Et puis il y a l'attention.
jeudi 11 octobre 2012
Manifestement, il nous manque un morceau du système. On a du mal à
comprendre ce qui se passe "en haut", dans cette improvisation, et donc
on fait entrer en jeu le hasard, ce qui est bien entendu inacceptable.
Je crois que ce qui nous manque, c'est le cerveau droit. Créativité,
émotions, vision holistique, synthèse, pulsions, analogie, intuition. Un
autre type d'organisation, capable d'absorber les choses et de les
mélanger, et donnant des choses intéressantes en sortie.
lundi 8 octobre 2012
En tout cas visuellement, on pointe l'attention sur une zone
géographique et avec un bureau qui va interpréter ce qui est regardé. Je
m'attendais à voir une voiture à la télé, et donc j'ai vu une voiture,
alors que c'était autre chose.
dimanche 7 octobre 2012
Le hasard intervient de deux façons dans le système. D'abord, à force
d'avoir des bureaux qui travaillent sur des bureaux qui travaillent sur
des bureaux, on en vient à un point où on doit finir par faire un petit
choix, qui va consister à faire d'autres choix, qui vont consister à
faire d'autres choix, qui vont aboutir à des prises de décision. Le
petit choix tout en haut, il se fait au hasard, sur une proposition de
réactions pondérées, de sorte que les réactions ayant le meilleur score
de vertu auront les meilleures chances de sortir. La deuxième façon dont
le hasard intervient, c'est dans l'improvisation à proprement parler.
Il s'agit là d'inventer une nouvelle réponse à un élément entrant, et
quand je dis nouvelle, j'entends par là une réponse qui soit en dehors
du champs de ce qu'il est logiquement envisageable de faire. Une
improvisation, c'est avant tout quelque chose d'a priori inapproprié,
quelque chose qui n'a rien à voir avec le problème, mais qui a tout de
même de l'intérêt. C'est comme tirer une fusée dans une direction
approximative. Ca fait appel aux associations d'idées, avec la capacité
de mélanger des choses qui n'ont aucun rapport entre elles, pour trouver
l'inspiration, et obtenir finalement de la créativité. Il faudra sans
doute un réservoir spécifiquement dédié à cette capacité.
L'improvisation telle qu'on vient de la décrire entrera sûrement en jeu
dans le petit choix dont on parlait.
dimanche 7 octobre 2012
Pour une même situation, on peut avoir plusieurs bureaux qui offrent des
interprétations différentes, et donc des réactions différemment
pondérées voire différentes, en même temps. Ces diverses interprétations
devraient pouvoir se mélanger en une seule proposition. On ne sait pas
si ce mélange devrait être automatique ou supervisé, mais un bureau
devrait pouvoir gérer le mélange et faire une proposition consistant à
tenir compte des divers aspects de la situation.
dimanche 7 octobre 2012
On va pas tarder à en venir au rôle du hasard dans l'improvisation, mais
avant ça il faut intégrer l'évaluation des conséquences des choix.
Après tout on ne va pas bêtement sédimenter vers un bureau si le choix
s'avère être mauvais. Donc. L'improvisateur arrive au bureau. Il se voit
proposer un élément nouveau, et un panel de réponses à apporter. De là
il entre dans un processus dit de réflexion, mais qui peut s'avérer
rapide, par lequel d'autres bureaux vont mouliner sur cette proposition,
et faire d'autres propositions. Peu importe, à la fin du processus de
réflexion, l'improvisateur revient à ce bureau et prend une décision. A
ce moment, on va sédimenter, mais la sédimentation restera ouverte au
jugement des vertus de la décision prise, de sorte qu'au final, on
pourra avoir des sédimentations positives, de choses à faire, et des
sédimentations négatives, de choses à ne pas faire. Chaque réaction aura
donc un score de vertu. Même mieux que ça : chaque proposition devrait
sans doute mener vers l'évocation de ses conséquences. Les conséquences
seraient prises en compte et pourraient être considérées lors d'une
prise de décision.
dimanche 7 octobre 2012
C'est pas une pyramide. Divers bureaux peuvent avoir à s'occuper de la
proposition d'un même bureau selon la configuration de cette
proposition. Un même bureau peut être capable de s'occuper des
propositions de divers bureaux.
dimanche 7 octobre 2012
Maintenant, on l'appelle "l'improvisateur", mais finalement il
n'improvise pas toujours. Quand il arrive à un bureau A, il peut décider
de suivre une procédure proposée, ou de se lancer dans un processus de
réflexion. Bien. Le processus de réflexion va sédimenter vers un autre
bureau, B. A force, on aura donc un bureau B dédié à la gestion des
propositions du bureau A. Le bureau B étant un bureau, il fait ce que
font tous les bureaux : il interprète les informations en entrée, et
lorsqu'il y a une nouveauté, ou plutôt une chose qui requiert la
présence de l'improvisateur, il lève son drapeau, et lui présente
l'élément nouveau et un panel d'une ou plusieurs réponses à apporter.
Mais je pense quand même que pour activer le bureau B, il faut déjà que
l'improvisateur arrive au bureau A et prenne connaissance de la
situation à gérer. Légitimement, on se demande s'il y a un bureau C.
Logiquement oui, et ça continue à monter en pyramide.
dimanche 7 octobre 2012
L'improvisateur ne se contente pas de donner son approbation aux
bureaux. En fait, c'est lui qui fait les choses. Le bureau lui présente
l'élément nouveau et une ou plusieurs réponses à apporter.
L'improvisateur arrive et fait le travail. Il peut suivre une des
procédures proposées ou entrer dans un processus de réflexion pour
vérifier le bien fondé d'une des propositions, pour faire le choix d'une
proposition, ou pour en inventer une, par exemple. Les bureaux ne font
rien.
samedi 6 octobre 2012
Ca va plus loin que ça. Le point important est la gestion optimale du
temps cpu. On veut surtout faire bosser le processeur là où il y en a
besoin. Pour chaque activité, il faut prendre en compte la complexité,
l'importance, et l'urgence.
samedi 6 octobre 2012
Il n'y a pas de décision prise sans l'accord de l'improvisateur. En fait
il fait des visites-éclair. Quand un bureau reçoit un nouvel élément
appelant une réponse, son drapeau se lève. Quand l'improvisateur arrive,
le bureau lui présente l'élément déclencheur et la ou les réponses
qu'il se propose de lui apporter. A partir de là, l'improvisateur peut
choisir de suivre une recommandation du bureau, ce qui peut être rapide,
ou bien de s'attarder pour inventer une réponse.
samedi 6 octobre 2012
Quand l'improvisateur est sur un sujet, un nouvel élément va bien sûr
provoquer une réaction, mais ce n'est pas une réaction immédiate et
automatique. L'arrivée de l'élément lance un processus de réflexion qui
va aboutir au choix d'une réaction. Dans la sédimentation vers un
bureau, on ne retiendra que l'arrivée de l'élément et la réponse
apportée à cette arrivée. La travail accompli forme un oméga : une
droite, une boucle, et la poursuite de la droite. L'improvisateur ouvre
un espace de travail pour mener une réflexion qui mènera au choix d'une
réponse appropriée, mais ce qui a été fait dans cet espace de travail
temporaire ne sera pas retenu dans la sédimentation vers le bureau.
samedi 6 octobre 2012
Il y a un improvisateur attentionnel. Il passe sans cesse de bureau en
bureau pour prendre le contrôle du bureau, en modifiant sa façon de
fonctionner, en lui attribuant des objectifs temporaires, presque en
faisant le travail à sa place. Il a sa propre mémoire, et un point de
vue global sur le système et son environnement. Les bureaux se
fabriquent petit à petit en le copiant, par une sorte de sédimentation
de l'improvisateur vers le bureau. Quand il fait une activité inconnue,
un nouveau type de bureau se créé. Il est dans l'initiative : il fixe
volontairement son attention quelque part, et invente une action en
fonction de ce que le système pense être. C'est un artiste, il peut y
avoir du hasard dans ce qu'il fait.
vendredi 5 octobre 2012
Il y a un bureau qui n'est pas comme les autres : son activité consiste à
piloter l'ensemble des autres bureaux. Son collecteur est tourné vers
l'intérieur, son champ lexical est celui des activités concurrentes et
des ressources à partager. Il s'occupe aussi d'évaluer l'importance
relative des différentes activités en cours et la façon dont elles
s'influencent. Contrairement aux autres, ce bureau est toujours ouvert,
parce qu'on est constamment en train de piloter son esprit.
vendredi 5 octobre 2012
Il y a plusieurs activités en cours, et donc plusieurs bureaux. Chaque
bureau "happe" les informations en entrée, par le biais de collecteurs
qui vont recruter les nouveautés en fonction du champs lexical dans
lequel ils travaillent : un piéton qui traverse sera naturellement
recruté par le bureau chargé de la conduite du véhicule. Les collecteurs
ont un certain nombre d'événements auxquels ils s'attendent, ils sont
des machines à interpréter en action, ils donnent du sens à ce qui est
perçu en fonction de la nature de l'activité de leur bureau. Chaque
nouveauté est ensuite confrontée au contexte local du bureau qui l'a
recruté, ce qui provoque une réaction par modification de la posture, si
c'est possible.
vendredi 5 octobre 2012
Pour la posture, on a besoin de zones d'exclusions mutuelles, mutex. Qui
dit posture dit corps, on a bien quelque chose qui prend cette posture.
Ca peut effectivement être une posture corporelle, au sens commun du
terme. Mais ça peut aussi être une posture mentale, mobilisant certaines
ressources. Quoi qu'il en soit, la posture est "tenue" en certains
endroits par certaines activités, et "disponible" dans d'autres, ce qui
limite la possibilité de lancer de nouvelles activités.
vendredi 5 octobre 2012
Le fait est que si les sensations doivent être capturées à intervals
réguliers, les mouvements de l'attention, eux, doivent pouvoir être
libres de tout rythme parce qu'ils sont liés à une activité improvisée.
D'autre part, le déroulement des automatismes ne doit pas être contrarié
par une réflexion qui peut s'avérer lourde. Enfin, le système doit être
capable de repérer des rythmes du monde extérieur et de s'y adapter,
une partie du système adoptant alors un rythme perçu.
vendredi 5 octobre 2012
Si on prend de la hauteur pour regarder le système dans son ensemble, on
sait qu'on veut qu'il y ait une capture sensitive à intervals
réguliers. Donc si on a une boucle, elle commence par la capture des
sensations, et se termine par quelque chose dont la longueur peut varier
sans problème pour obtenir une boucle temporellement régulière.
Globalement, l'algorithme pourrait donc être : collecte des sensations,
séance d'improvisation, exécution des automatismes en cours, et ensuite
on fait en quelque sorte du repérage, de la reconnaissance, comme du
rêve, de la fabrication de contenu, de présent, de futur,
d'explications, on sait pas trop quoi mais plus il y en a mieux c'est.
Faut sans doute arrêter les boucles.
vendredi 5 octobre 2012
D'abord il y a les deux choses auxquelles on pourrait être attentif, par
inattendu et par choix. On commence par l'inattendu : on prend la chose
la moins explicable du bassin de la situation actuelle, la plus
étonnante, et on calcule la portée du phénomène, c'est à dire
l'importance des conséquences possible de cette chose imprévisible. S'il
y a des événements en cours, et si cette chose étonnante peut modifier
le cours de ces événements, que ce soient des activités personnelles ou
des événements hors-soi, alors l'importance de cette chose étonnante est
forcément supérieure à l'importance de ces événements. Ensuite on
choisit la chose à laquelle on veut être attentif par choix, en fonction
des critères de sélection qui ont été choisis à la séance précédente,
et on calcule de la même manière l'importance de cette chose. Notons
qu'on choisit soi-même l'importance de notre activité actuelle. A partir
de là, selon les importances calculées, soit on continue notre
activité, soit on l'abandonne ou on la met entre parenthèses pour
s'occuper de la chose inattendue. Si on s'occupe de la chose inattendue,
on pousse notre contexte personnel sur la pile si on veut maintenir
cette activité, et on créé un nouveau contexte personnel vierge pour
gérer la nouvelle activité. Ensuite un contexte universel est créé à
partir du bassin de la situation actuelle. Contexte personnel actuel et
contexte universel actuel sont additionnés pour donner le contexte
global actuel. Ensuite on va confronter la chose à laquelle on est
actuellement attentif au contexte global actuel, par la mémoire, ce qui
va nous mener vers une modification de la posture. C'est pas encore ça.
vendredi 5 octobre 2012
On se croit en train de définir une chose, et en fait on parle d'autre
chose. Les procédures sont des procédures, et les objectifs sont des
objectifs. Parfois les procédures mentionnent des objectifs à atteindre.
Et quand la marche à suivre est connue, un objectif mène presque
automatiquement à la procédure qui permet de l'atteindre. Mais ce sont
deux choses différentes. Disons qu'un des actes possibles au sein d'une
procédure est d'atteindre ou de maintenir une situation.
jeudi 4 octobre 2012
Il y a quelque part une configuration à atteindre. Quand on met le
couvert, l'ordre dans lequel on place les assiettes les fourchettes le
sel et le poivre n'a pas d'importance. Mais pour que la procédure soit
considérée comme accomplie, un certain nombre d'objets doivent être sur
la table, et il faut avoir passé un coup d'éponge avant d'avoir posé les
objets sur la table. Donc pour qu'une procédure soit accomplie, un
ensemble d'autres procédures doivent être considérées comme accomplies,
avec parfois des contraintes d'ordre dans lequel se font les choses, et
parfois non. Ce ne sont donc pas à proprement parler des procédures. Il y
a des configurations désirées, et là on retrouve le protocole du chat.
jeudi 4 octobre 2012
Sur wikipedia "Pile d'exécution".
Étant donné que la pile d'exécution est une pile, l'appelant pousse
l'adresse de retour sur la pile, et la fonction appelée, quand elle se
termine, récupère l'adresse de retour au sommet de la pile d'exécution
(et y transfère le contrôle). Si une fonction appelée appelle une autre
fonction, elle poussera son adresse de retour sur la pile d'exécution.
Les adresses de retour s'accumulent donc sur la pile d’exécution et sont
récupérées une à une lors de la fin de l’exécution des fonctions. En
plus d’emmagasiner des adresses de retour, la pile d’exécution
emmagasine aussi d’autres valeurs associées comme les variables locales
de la fonction, les paramètres de la fonction, ...etc.
jeudi 4 octobre 2012
On a des piles de contextes personnels.
jeudi 4 octobre 2012
Au centre, un groupe de files d'attente des choses que je vais faire. Ce
sont des listes improvisées, on peut les modifier en cours de route en
ajoutant des choses au début ou à la fin. On créé des listes au sein de
listes, en fonction de ce qu'on trouve en mémoire procédurale. Ce sont
des piles d'exécution. Ce qu'on fait le plus souvent, c'est mettre entre
parenthèses la file courante, pour créer une nouvelle file qu'on
remplit et qu'on se met à exécuter. Ou inversement on arrive en fin de
file, donc on ferme la file courante et on reprend la file précédemment
mise entre parenthèses. On a donc une pile de files de postures. Sauf
que c'est pas des files. Le contexte "je suis en train de faire telle
chose" rencontrant la pensée "je viens de faire telle chose" fait surgir
la posture suivante. Parce que ces procédures, on peut faire autre
chose que les exécuter, on peut les critiquer, les envisager, ...etc.
Garder le protocole du chat.
mercredi 3 octobre 2012
Lorsqu'il y a dégradation de l'information, on se rend compte que dans
la ré-utilisation des résultats, les identités sont transmises
indirectement par caractéristiques : j'ai confondu clefs et briquet
parce qu'ils sont petits, en métal, et souvent dans la poche. A chaque
fois, le mécanisme de capture attentionnelle est mis en jeu. Il
fonctionne grâce à une pré-orientation géographique associée à une liste
de caractéristiques à retrouver, et renvoie comme résultat 1 item.
mardi 2 octobre 2012
Ce qui est vrai en revanche, c'est qu'un caractère n'est pas constitué
que de questions, il contient aussi des réponses fixes et des plages de
réponses possibles. Un chien aura toujours quatre pattes, mais ne fera
jamais deux mètres de haut.
mardi 2 octobre 2012
Non c'est faux. Certaines variables n'ont pas de nom, si bien que pour
en parler on est obligé de citer les diférentes valeurs possibles.
Quoique, peut-être que les valeurs possibles ont toujours des noms.
lundi 1 octobre 2012
Dans la nécessité d'avoir un contrôle transversal des concepts, on se
dit que peut-être savoir théorique et savoir expérimental sont les
lanières horizontales et verticales de la mémoire, un classement de l'un
par l'autre, et de l'autre par l'un.
lundi 1 octobre 2012
Quelque part, c'est le même mot de "concept" parce que c'est, dans les
deux cas, le même jeu de questions-réponses associées à une identité.
Seulement quand on a un savoir expérimental d'une chose, les réponses
sont de type "fragment de vie" : évocation de sensations, de percepts,
de mini-scènes représentant un savoir. Tandis qu'avec un savoir
théorique d'une chose, les réponses sont de type "pensée" : phrase
prononçable, nom, nombre, et ainsi de suite. En fait, la différence
entre les deux, c'est que le savoir expérimental est mémorisé
directement tel quel, comme un enregistrement analogique, alors que le
savoir théorique est mémorisé indirectement par le biais de symboles,
comme un enregistrement numérique. Le savoir expérimental est un
enregistrement fidèle de ce qui a été perçu lors de la mémorisation. Le
savoir théorique est un enregistrement fabriqué de la description de
quelque chose qui n'a pas été perçu. Les descriptions se font toujours
en langage parlé, qu'elles soient entendues, lues, déchiffrées, c'est
toujours prononçable. Mais le savoir théorique a cette particularité que
même si on ne se souvient pas forcément exactement des mots de la
description, on se souvient de son sens, de sa signification. Point
commun entre savoir théorique et savoir expérimental : on se souvient
toujours de ce qui importe, on se souvient de la chose à laquelle on a
été attentif.
lundi 1 octobre 2012
Accroché au contexte personnel, un visage en 3D qui peut bouger, sans
doute un visage de bébé. Il faut aussi un analyseur de mimiques branché
sur les caméras, et qui fonctionne dans le même langage que le visage
3D, pour l'imitation.
mercredi 26 septembre 2012
Le même mot de "concept" sert à décrire deux choses différentes : le
savoir expérimental qu'on a d'une chose , et le savoir théorique qu'on a
d'une chose. On sait que ce sont deux choses différentes, qui
mériteraient deux noms différents. Le savoir expérimental, on a parfois
du mal à le décrire avec des mots, comme faire l'amour. Le savoir
théorique, on a parfois du mal à imaginer ce que ça représente, comme la
distance terre-lune. Parfois les deux sont mélangés.
mercredi 26 septembre 2012
On disait qu'il faudrait peut-être représenter chaque caractère par une
identité, pour pouvoir le manipuler en tant que concept. Mais un concept
n'est-il pas plutôt un même souvenir maintes et maintes fois
ré-enregistré, avec de légères variations. Par exemple, le souvenir
mélangé de tous les chiens qu'on a vu dans notre vie. Evidemment, si on
peut en parler, si on peut mettre le doigt dessus, c'est forcément
représenté par une identité. Mais on devrait quand même réfléchir à
cette sédimentation de la mémoire épisodique vers la mémoire sémantique,
à ce mode de formation naturelle automatique des concepts. Sans exclure
qu'il y a aussi une autre façon de les former, manuelle, par la
théorie.
lundi 24 septembre 2012
Je pense vraiment que c'est le même contexte que celui qui fait surgir
une pensée ou plus généralement une procédure lors de la confrontation
d'une chose à laquelle on est attentif avec le contexte. C'est un
contexte personnel, subjectif et intime. C'est la situation mentale et
environnementale dans laquelle je me trouve actuellement. On aura
peut-être un agent inconscient chargé de maintenir le contexte personnel
actualisé et de le proposer aux agents qui en ont besoin.
lundi 24 septembre 2012
Pour savoir le nom d'une personne : si on est en face d'elle on va lui
demander, si on a son CV sous les yeux on va regarder en haut à gauche.
Peu importe la raison pour laquelle on veut savoir son nom : la
procédure dépend du contexte.
lundi 24 septembre 2012
Toutes les identités ont au minimum un caractère : celui qui donne la
liste des caractères de cette identité. Il faudra sans doute avoir pour
chaque caractère une identité qui le représente, pour pouvoir le
manipuler en tant que concept.
lundi 24 septembre 2012
La mémoire sémantique est une liste de sujet-question-réponse. La
question est un caractère. Ou plutôt, un caractère est soit un ensemble
de caractères, soit une question. Le sujet est une identité. La réponse
est une information multimédia : images, sons, identité ou liste
d'identités, caractère ou liste de caractères, mots ou phrases, dates,
nombres, taux, formules, procédures, percepts, pensées, ...etc. A peu
près tout ce que l'esprit peut manipuler.
lundi 24 septembre 2012
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_07/a_07_p/a_07_p_tra/a_07_p_tra.html
La mémoire sémantique peut être considérée comme le résidu des
expériences emmagasinées dans la mémoire épisodique. Elle met en exergue
des traits communs aux divers épisodes et les détache de leur contexte.
Une transition progressive s'effectue donc de la mémoire épisodique à
la mémoire sémantique. À ce moment, la mémoire épisodique atténue sa
sensibilité vis-à- vis d'un événement particulier afin de procéder à une
généralisation de l'information. À l'inverse, la compréhension de nos
expériences personnelles est nécessairement due aux concepts et aux
connaissances de la mémoire sémantique. On voit donc que ces deux types
de mémoire ne sont pas des entités isolées mais interagissent
constamment l'une avec l'autre.
dimanche 23 septembre 2012
Chaque caractère contient plusieurs questions. Donc pour une identité,
il y a un certain nombre de réponses correspondant à toutes les
questions de tous les caractères de cette identité. Les réponses peuvent
être connues, inconnues, supposées, ...etc. A chaque question
correspond un certain nombre de procédures qui permettent de trouver une
réponse, ou au moins d'en chercher une. Mais pas de référence directe à
un automatisme dans la définition d'une question.
dimanche 23 septembre 2012
La mémoire de travail est directement liée aux procédures exécutées.
Elle n'a pas vraiment de limite, ce sont les procédures qui en ont. Le
contenu d'une procédure spécifie l'appel à d'autres procédures,
éventuellement dans certaines conditions, éventuellement dans un certain
calendrier, mais il spécifie aussi l'existence des résultats de ces
procédures, et leur ré-utilisation par les autres procédures appelées.
C'est dans le nombre de résultats gérés au sein d'une procédure que le
cerveau humain a ses limites, mais d'une manière générale on peut
encastrer une quasi-infinité de procédures actives, et donc conserver
une quasi-infinité de données temporaires dans la mémoire de travail.
dimanche 23 septembre 2012
La mémoire sémantique est peut-être une série de questions-réponses. Un
sujet, une question, et une réponse. On peut poser la même question sur
différents sujets, mais il n'y a pas toujours de réponse. Un pays a une
capitale, mais un animal n'a pas de capitale. Le type de sujet détermine
quelles questions ont du sens, et quelles questions n'ont aucun sens.
Un type de sujet est donc une liste de questions qui ont du sens, les
autres questions n'en ayant aucun.
samedi 22 septembre 2012
On va commencer à construire une population d'agents, de programmes
indépendants ayant chacun son rôle et son mode de fonctionnement, et le
travail commun de cette population sera l'esprit du système Solipsoth.
On essaiera d'éviter les données inertes partagées par plusieurs agents.
Au pire, chaque pack de donnée aura un agent gestionnaire. Au mieux,
chaque agent aura simplement ses propres données de travail. Tout se
fera par messages entre agents. Il pourra y avoir des créations ou des
destructions d'agents en cours de route. Chaque agent pourra avoir son
propre rythme de travail, sa priorité par rapport aux autres agents.
Rythme et priorité d'un agent pourront évoluer au besoin.
samedi 22 septembre 2012
Sur la mémoire il y a une certaine distance, mais sur l'attention on
était sans le savoir assez proche du Norman&Shallice avec nos Canaux
Parallèles Principal et Primaire, tout en allant plus loin avec la
notion de posture. Mais rappelons que si ces lectures sont
intéressantes, ici on n'essaye pas de copier l'esprit humain : on
fabrique un programme conscient. Même si globalement on veut s'y
reconnaitre, on n'a pas forcément les mêmes contraintes, ni les mêmes
ressources.
samedi 22 septembre 2012
Sybille ASLOUN, sur http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/16/18/33/PDF/2006_Asloun.pdf
La théorie du filtre de Broadbent (Broadbent, 1958) veut expliquer
comment le
cerveau traite l’excès d’information qu’il reçoit simultanément des
différents
organes sensoriels. Broadbent est l’un des premiers auteurs à suggérer
que le
système cognitif soit structuré en plusieurs étapes de traitement. La
première est
représentée par les différents canaux sensitifs fonctionnant en
parallèle et
simultanément. La seconde étape est représentée par un canal unique
possédant
une faible vitesse de traitement de l’information et une capacité
limitée. Ce canal
ne pourrait sélectionner qu’un seul canal sensoriel à la fois : accepter
une
information d’un canal sensoriel équivaudrait à y engager son attention,
les
informations des autres canaux d’entrée étant maintenues temporairement
en
Mémoire à Court Terme (MCT) et renouvelées de façon active pour ne pas
disparaître, effacées par les nouvelles informations entrantes. Les
informations
traitées par le canal central étant stockées dans la Mémoire à Long
Terme (MLT).
Broadbent suggérait que l’attention soit un mécanisme filtrant situé
entre les
canaux d’entrée et le canal central (Camus, 1998). La donnée
expérimentale la plus directe, parmi l’ensemble des expériences
réalisées par Broadbent, est celle dite de «l’empan divisé». Il s’agit
de présenter deux séries de trois lettres, une à chaque oreille, de
sorte que le sujet les reçoivent de façon synchrone (par exemple A-C-E à
une oreille et B-D-F à l’autre). Lors du rappel, le sujet répétera les
séquences telles qu ’elles ont été produite, c’est-à-dire «A-C-E» et
«B-D-F» (ou B-D-F et A-C-E en fonction de l’orientation de l’attention
vers l’une ou l’autre oreille), et non «A-B-C» ou «D-E-F». Broadbent
interpréta ce résultat ainsi : le sujet prêterait attention à une
première oreille, puis irait rechercher la trace mnésique du matériel
présenté à l’autre oreille (Leclercq, 2002). Ce modèle est également
qualifié de filtre ‘précoce’ ou ‘périphérique’, la sélection s’opérant
dans les premières étapes du traitement de l’information et étant basée
principalement sur les caractéristiques physiques du signal (intensité,
fréquence, …) (Leclercq, 2002). De ce fait, ce modèle a rapidement était
remis en cause, la sélection de l’information ne pouvant pas uniquement
se faire sur des caractéristiques physiques. Différentes expériences
(cf. (Leclercq, 2002) pour revue) ont montré que la sélection et le
traitement des informations entrantes se faisaient également selon un
mode sémantique. Une autre critique concernant ce modèle est qu’il ne
prend pas suffisamment en compte la composante intensive de l’attention,
c’est-à-dire la quantité d’effort investie dans la focalisation de
l’attention. C’est pour cela que Kahneman proposa un autre modèle.
Kahneman (Kahneman, 1973) proposa le premier modèle attentionnel
intégrant la
notion d’effort, qu’il identifia comme étant la composante intensive et
volontaire
de l’attention. Dans ce modèle, le système cognitif disposerait de
‘ressources
attentionnelles’, de quantité limitée (comme pour Broadbent),
déterminant la
qualité, l’efficience et la profondeur du traitement cognitif effectué :
plus la
quantité investie est grande, meilleur sera le traitement effectué. Si
deux
informations arrivent en même temps, l’aspect limité des ressources ne
permet pas
d’attribuer la même quantité aux deux tâches simultanément. Si
l’attention se
focalise sur l’une des deux tâches, celle-ci sera mieux traitée, l’autre
tâche ne l’étant
que si les ressources résiduelles le permettent. En revanche, en
situation d’attention
partagée, les deux tâches seront traitées avec un certain niveau de
performance
(diminué par rapport au traitement d’une tâche à la fois), les
ressources étant
partagées entre ces deux tâches. Ce modèle permet d’expliquer notre
capacité à
effectuer deux choses à la fois, à condition que l’effort attentionnel
requis par les
deux tâches n’excède pas la capacité totale du réservoir attentionnel
(Camus, 1998).
Kahneman proposa que la quantité de ressources disponibles, et donc
leurs
répartitions pour le traitement cognitif, dépenderaient de facteurs tels
que le degré
d’éveil (arousal), les intentions et dispositions du sujet, la quantité
de ressources
demandées et les réserves disponibles. Ces informations seraient
intégrées par un
mécanisme de gestion des ressources, qui attribuera une priorité de
ressources à tel
ou tel processus (Camus, 1998). Dans ce modèle se dégage la composante
intensive de l’attention. Chaque information possède une composante
spécifique, correspondant aux caractéristiques propres de l’information
(taille, couleur, forme, …) et qui sera traitée par des processus
spécifiques. Chaque information comprend également une composante non
spécifique, c’est-à-dire des informations stimulantes qui détermineront
l’intensité du traitement de la cible. L’attention est donc considérée
comme un réservoir de capacités (ressources attentionnelles) qui seront
investies en certaines quantités (intensité) dans les différents
processus du traitement de l’information. Plus l’investissement est
important, plus le système sera efficace, et inversement. Ainsi, selon
le modèle de Kahneman, un même mécanisme de traitement peut posséder
différents niveaux d’efficience, en fonction de la quantité de
ressources attentionnelles engagées dans le processus (Camus, 1998).
La notion d’effort attentionnel, également comprise dans ce modèle,
permet
d’expliquer la différence entre une réaction d’alerte ou d’éveil à un
stimulus
saillant, et un traitement attentionnel délibéré : un stimulus saillant
n’est pas
nécessairement pertinent. L’attention permet de sélectionner les stimuli
pertinents,
indépendamment de leur caractère éveillant (Camus, 1998). Ainsi, toutes
les étapes
de traitement de l’information ne demanderaient pas la même quantité de
ressources : les étapes ‘périphériques’ permettant d’encoder le stimulus
et de
produire une réponse seraient moins coûteuses que les étapes ‘centrales’
qui
analyseront en profondeur le stimulus (élaboration d’une représentation,
choix de
la réponse et prise de décision). La notion d’effort correspond ainsi à
la quantité de
ressources attentionnelles assignées au traitement complet des stimuli.
Sur le même principe de ressources attentionnelles, Wickens apporta une
modification en proposant l’existence de réservoirs attentionnels multiples et
indépendants, spécialisés dans des traitements particuliers et fonctionnant sans
interférence. Ce modèle permet d’expliquer certaines observations comme
l’indépendance ou l’interférence entre deux tâches et deux modalités d’entrée.
Dans ce modèle, il existerait plusieurs réservoirs de ressources définis par le
croisement de quatre facteurs représentés par quatre arêtes d’un cube :
les modalités d’entrée (visuelle ou auditive), les modalités de sortie (manuelle ou
verbale), les niveaux de traitements (encodage, traitement central et sélection des
réponses) et les codes utilisés (verbal ou visuel). Le croisement de ces facteurs
détermine des ‘cellules’ définissant les réservoirs indépendants des ressources
attentionnelles. Selon ce modèle, si le trajet cognitif de deux tâches différentes
emprunte des cellules différentes, la fonction de partage attentionnel sera proche
du point d’indépendance, ce qui signifie que les deux tâches ne partageraient
aucune ressource commune et ne consommeraient que des ressources spécifiques,
pouvant être réparties en parallèle. Il n’y aurait donc aucune interférence entre ces
deux tâches. A l’inverse, si les trajets cognitifs des deux tâches empruntent des
cellules identiques, alors les réservoirs concernés ne pourraient pas assurer le
traitement efficient de ces deux tâches et l’exécution de l’une s’effectuera au
détriment de l’autre (Camus, 1998, Leclercq, 2002).
Shiffrin et Schneider présentaient un modèle de traitement de
l’information à deux processus, l’un automatique et l’autre conscient,
modifiant ainsi la représentation structurale du système de traitement
de l’information (Shiffrin and Schneider, 1977).
Les processus automatiques, définis dans ce modèle, présenteraient certaines caractéristiques :
- L’exécution des processus est parallèle à d’autres tâches, sans que celles-ci
interfèrent sur leur réalisation permettant ainsi d’échapper à l’aspect limité
des ressources attentionnelles. Ces processus ont une capacité de traitement
supposée illimitée ;
- Leur fonctionnement est non conscient et non délibéré : ils ne consomment
pas d’attention ;
- Ils sont inévitables et irrépressibles : dès que les conditions de mise en oeuvre
sont présentes, les processus automatiques se déclenchent et ils sont difficiles
à interrompre ;
- Ils sont rapides.
Ces processus automatiques permettraient l’exécution de tâches routinières innées
ou sur-apprises. L’aspect automatique implique cependant certaines limites :
- L’existence d’une liaison nécessaire entre cause et conséquence, puisqu’ils ne
se déclenchent qu’en présence des facteurs environnementaux adéquats. De
plus on ne peut empêcher leur déroulement une fois les facteurs réunis ;
- La rigidité de l’exécution : ils sont stéréotypés, et nécessitent donc une
certaine stabilité de l’environnement (Camus, 1998), ils ne sont donc pas
adaptables à de nouvelles situations.
Le deuxième type de processus du modèle de Shiffrin et Schneider (Shiffrin and
Schneider, 1977) est défini comme processus contrôlés. Ces processus se mettraient
en place lors de tâches nouvelles ou non familières ou en situation de double tâche :
- L’exécution est séquentielle ou sérielle : il y a donc des interférences qui se
créent avec la réalisation d’autres tâches se déroulant en simultané, ils ont
une capacité de traitement limitée. Ces processus ne peuvent donc pas être
exécutés en même temps qu’une autre activité contrôlée ;
- Leur fonctionnement consomme beaucoup de ressources attentionnelles :
ces processus sont contrôlés de façon consciente, leur déroulement peut à
tout moment être modifié en fonction des influences environnementales ;
- Leur fonctionnement peut être interrompu ;
- Ils sont lents : la durée du traitement contrôlé dépend de la difficulté de la
tâche ;
- Ils peuvent être perturbé par la pression du temps.
Ces processus contrôlés se mettraient donc en place lors de nouvelles tâches. La
répétition de la tâche pourrait transformer les processus contrôlés en processus
automatiques.
Ces deux processus représenteraient deux étapes différentes du traitement de
l’information. Les auteurs précisaient, par ailleurs, l’existence d’un module de
contrôle permettant de ‘diriger’ les ressources attentionnelles. Ce ‘directeur
attentionnel’ serait capable de sélectionner dans le traitement automatique toute
information entre la source et la réponse, pour un traitement conscient de cette
information, introduisant ici la notion de focalisation de l’attention (Van Zomeren
and Brouwer, 1994b). Cette notion de directeur attentionnel introduit également le
concept de Système Attentionnel Superviseur (SAS) du modèle de Norman et
Shallice (1980).
Une nuance est apportée au modèle de Shiffrin et Schneider qui permet de
distinguer de façon plus importante les processus automatiques des processus
contrôlés, en insistant particulièrement sur la notion de contrôle et en précisant à
quel niveaux des processus il peut intervenir. Les auteurs (Norman and Shallice,
1980, Shallice, 1988, Shallice and Burgess, 1996) suggéraient un modèle de
traitement de l’information organisé en trois niveaux de contrôle
attentionnel (Eustache and Faure, 1996b, Turner et al., 1997, Dubois et al., 1998) :
1. Un répertoire de schéma d’action déclenché automatiquement lors de
situations routinières et ne demandant qu’un niveau de contrôle attentionnel
minimal. Il comprendrait ainsi toutes les actions qui ont fait l’objet d’un
apprentissage et qui caractérisent le savoir-faire (aspect procédural). Comme
dans le modèle de Shiffrin et Schneider, les routines comprises dans ce
répertoire se déclencheraient dès que les conditions environnementales sont
présentes, elles se dérouleraient de façon non volontaire et sans attention
manifeste ;
2. Un système de résolution de conflits, dit gestionnaire de priorité ou
contention scheduling, qui interviendrait de façon semi-automatique et qui
permettrait de sélectionner le schéma le plus approprié à la situation parmi
plusieurs en compétition. Chaque action présente un certain degré
d’activation et, le plus souvent, les actions automatiques ne sont pas sensibles
à l’interférence. Or, il arrive que deux actions routinières entrent en
compétition (comme lire et épeler en même temps). Dans ces conditions, le
gestionnaire de priorité entrerait en jeu en attribuant la priorité à l’une ou
l’autre des activités, a priori, celle qui aura le plus haut niveau d’activation.
Ce gestionnaire pourrait intervenir à n’importe quel moment et donner une
priorité à un schéma en conflit, en fonction des objectifs et de
l’environnement. Il permettrait notamment de faciliter les schémas
compatibles et d’inhiber les schémas incompatibles (diminution de la
probabilité de sélection) ;
3. Un SAS qui interviendrait lorsque les conflits entre schémas ne peuvent être
résolus, ou lors de l’élaboration d’une activité nouvelle ou complexe
nécessitant l’initiative du sujet, c’est-à-dire une planification de l’action
et/ou une prise de décision. C’est un système attentionnel qui serait
responsable de la gestion de la stratégie de sélection des schémas et qui
coordonnerait les processus impliqués dans l’exécution de tâches simples ou
complexes. Il serait capable de modifier le déroulement des actions en cours
en stoppant de façon délibérée un processus ou une routine en cours
d’exécution. Toutes les situations impliquant une prise de décision, la gestion
d’erreurs ou d’imprévus, une difficulté particulière (danger), l’inhibition
d’un comportement inhabituel et la nouveauté feraient intervenir le SAS
(Camus, 1996). Il permettrait, lors de conflit entre tâche, d’accorder la
priorité à l’une ou l’autre, en général, celle qui demande le plus de ressources
attentionnelles. Il interviendrait également lorsqu’un nouveau stimulus,
hautement prioritaire, exige la modification du comportement en cours. Le
dysfonctionnement du SAS retentirait lors d’activités complexes non
routinières qui nécessitent l’élaboration de stratégies et la planification
d’actions. Le SAS serait sous la dépendance des lobes frontaux, ce qui
permettrait d’expliquer les dysfonctionnements attentionnels des patients
souffrant d’un syndrome frontal (Shallice, 1982).
Dans ce modèle s’opère donc une distinction entre les routines, correspondant aux
automatismes, et les processus de contrôle de l’exécution des routines, qui intègrent
la nécessité d’élaborer un plan et de contrôler son déroulement. La notion de
volonté est également introduite grâce à ce modèle.
Etudiant en particulier l’attention visuelle, Laberge (Laberge, 1995)
proposa un
modèle stipulant que l’attention se manifesterait sous forme d’un
rehaussement de
traitement des informations. L’observation et l’analyse d’un stimulus
feraient
ressortir les différents éléments qui le caractérisent. Ces informations
convergeraient vers un noeud mnésique qui permettrait d’encoder ce
stimulus. En
fonction de l’importance et de l’utilisation de ce stimulus, un ‘centre
attentionnel’
pourra activer ce noeud mnésique et procéder à son traitement.
L’attention, selon
Laberge, serait donc un mécanisme tardif qui agirait au niveau des
noeuds
mnésiques d’encodage des stimuli : les informations encodées sur
lesquelles
l’attention se focaliserait bénéficieraient d’un ‘rehaussement’ qui
permettrait de les
distinguer du ‘bruit neuronal’ ambiant. Ce rehaussement correspondrait à
une
‘fenêtre attentionnelle’ d’une certaine durée, pouvant être brève
(environ 100 ms)
ou longue. Laberge distinguait ainsi l’attention sélective (fenêtre
brève) permettant
la focalisation de l’attention sur un stimulus, et l’attention
préparatoire (fenêtre
longue). Ainsi, selon lui, la mise en jeu de l’attention ne dépenderait
pas des
processus perceptifs, mais de la décision d’utiliser ou non les stimuli
précédemment
encodés automatiquement. Dans le cadre de l’attention visuelle, Laberge
identifia également les structures cérébrales qui seraient impliquées
dans ces processus attentionnels. Il proposa que le traitement des
informations visuelles s’effectuerait selon deux voies anatomiques
différentes :
- Une voie ventrale : incluant les aires visuelles occipitales, le cortex inférotemporal
et le cortex préfrontal. Elle serait spécialisée dans le traitement des
formes, leur discrimination et leur identification ;
- Une voie dorsale : incluant les aires visuelles occipitale, le cortex pariétal
postérieur et le cortex préfrontal. Elle serait spécialisée dans les opérations
de localisation et d’orientation dans l’espace.
D’autres structures sous-corticales, notamment les tubercules quadrijumeaux
supérieurs et le thalamus (noyau pulvinar) joueraient un rôle important dans ces
processus attentionnels : les tubercules permettant d’orienter l’attention, le
thalamus jouant un rôle de filtre sélectionnant les informations à rehausser grâce
aux connexions avec le cortex préfrontal.
Ainsi exposé dans le chapitre concernant la MdT, dans le modèle de
Baddeley de la MdT, la composante administrateur central serait proche
du concept de SAS de Norman et Shallice. De fait, Baddeley proposa que
la Mémoire de Travail
(MdT) et l’attention soient deux fonctions étroitement liées (Baddeley,
1992,
Baddeley, 2000). En effet, l’AC serait un système attentionnel, de
capacité limitée,
qui sélectionnerait de façon stratégique les actions les plus efficaces,
qui intègrerait
les informations provenant d’autres sources et qui permettrait de
contrôler la
répartition des ressources attentionnelles entre les tâches. La MdT
serait donc un
processus de gestion temporaire des différentes représentations de
l’information
traitée. Elle pourrait être considérée comme un gestionnaire de
ressources :
- Elle permettrait le maintien actif des informations pertinentes pour l’action
en cours et des objectifs à long terme de cette action ;
- Elle serait capable d’analyser et d’enclencher les modifications nécessaires au
fur et à mesure de la réalisation de l’action ;
- Elle permettrait la mise à jour des représentations pendant le déroulement
de l’action et la vérification du résultat obtenu par rapport au résultat
attendu.
Cet aspect actif de la MdT serait coûteux en ressources attentionnelles qui doivent
être partagées entre les informations multiples arrivant dans la MdT. La nécessité
de maintenir toujours disponibles les différentes représentations de l’information
fait que les processus attentionnels et la MdT seraient liés : une attention
maintenue permet un niveau élevé d’activation cognitive des représentations
pertinentes à la tâche (Camus, 1996).
En se basant sur l’observation de patients cérébro-lésés et sur des
études neuroanatomiques de primates, Mesulam (Mesulam, 1990) proposa un
modèle de
traitement de l’information prenant en compte un réseau cortical qui
inclut : le
cortex pariétal supérieur, le cortex cingulaire et l’aire oculogyre
(région appelée
Frontal Eye Field (FEF), BA 8). Toutes ces régions sont connectées les
unes aux
autres, ainsi qu’à différentes structures sous-corticales (par exemple,
le striatum, le
thalamus, …). Ainsi, dans ce modèle, le traitement de l’information
serait
distribué : les différentes composantes attentionnelles ne seraient pas
exclusivement assurées par un site cérébral. L’élaboration des
représentations serait
assurée par l’ensemble du réseau impliqué. L’ensemble du réseau serait
sous l’influence du système réticulaire activateur ascendant qui fournit
un degré d’éveil suffisant. Dans ce modèle, la région pariétale
contiendrait une représentation interne du monde extérieur, le gyrus
cingulaire serait responsable de la distribution spatiale de
l’attention, et la région frontale coordonnerait l’exploration motrice,
l’atteinte et la fixation du stimulus.
Partisans de la théorie modulaire, qui reste la plus populaire, Posner et al. (Posner
and Petersen, 1990, Posner and Rothbart, 1991) postulaient l’existence de trois
réseaux ayant chacun une fonction spécifique :
- Un système attentionnel postérieur : comprenant les aires pariétales
postérieures et thalamiques, il aurait pour fonction de porter l’attention dans
une direction de l’espace ;
- Un système attentionnel antérieur : comprenant les aires préfrontales
médiales, le gyrus cingulaire et la SMA, il aurait pour fonction la prise de
conscience et le contrôle de l’attention ;
- Un système de vigilance : système le plus ‘basique’ empruntant les voies
noradrénergiques du locus coeruleus. Il agirait sur les deux autres systèmes
en inhibant le système antérieur et en activant le système postérieur. Ceci
suppose l’existence de connections avec les aires cérébrales correspondantes.
Les deux systèmes antérieur et postérieur seraient interconnectés tout en gardant
une certaine indépendance fonctionnelle. Le système postérieur correspondrait à
l’attention spontanée, mentionnée par Ribot, et le système antérieur à l’attention
volontaire. Le système de vigilance serait un système d’alerte à deux composantes :
l’une continue permettant le maintien de l’état d’éveil ; l’autre phasique se
manifestant lors d’événements imprévus ou nouveaux.
Van Zomeren and Brouwer distinguaient deux dimensions
attentionnelles, la sélectivité et l’intensité, dont le fonctionnement
serait modulé par le SAS. Le Système Attentionnel Superviseur est un
mécanisme de contrôle de l’attention, pouvant moduler l’activité des
différents types d’attention. Comme défini dans le modèle de Shallice,
le SAS permettrait la mise au point de stratégies pour les tâches
nonroutinères, il permettrait également une flexibilité dans la
réalisation de la tâche
quand le maximum des ressources attentionnelles est atteint et qu’une
décision doit
être prise.
La notion d’intensité renvoie à l’état de vigilance, comprenant
elle-même deux
dimensions : une tonique et une phasique. La dimension phasique de la
vigilance ferait référence aux changements rapides et soudains de la
vigilance, comme en réponse à un signal d’alerte. Cette alerte englobe
les mécanismes d’éveil général de l’organisme et les capacités de
mobilisation rapide des ressources attentionnelles en vue de répondre au
signal avertisseur. La dimension tonique de la vigilance, ou attention
soutenue, correspondrait à des variations plus lentes et plus soutenues
de la vigilance : c’est la capacité à maintenir volontairement son
attention, de façon consciente et durable, dans l’attente d’un éventuel
événement rare (la surveillance radar par exemple).
La notion de sélectivité correspondrait au nombre limité d’informations
que le sujet peut traiter. On y distingue deux composantes
attentionnelles : l’attention focalisée et l’Attention Divisée.
L’attention focalisée correspond à la capacité de concentrer son
attention afin de sélectionner un stimulus pertinent prédéterminé (qui
sera traité) parmi des distracteurs ou des stimuli non pertinents (qui
doivent être ignorés). Ceci implique une capacité active d’inhibition
qui permet de résister aux interférences. Le fait de changer son foyer
attentionnel vers une autre cible devenue pertinente correspond à la
flexibilité. L’AD (ou l’attention partagée) correspond aux capacités de
partager ses ressources attentionnelles entre plusieurs stimuli
simultanés et pertinents. C’est une fonction impliquée dans diverses
activités de la vie quotidienne. De cette composante va dépendre la
capacité d’effectuer deux choses en même temps, comme conduire et
écouter le passager à sa droite. La répartition des ressources entre
plusieurs sources d’informations sera contrainte par l’aspect limité des
réservoirs de ressources attentionnelles. Nous développons cette
fonction en particulier dans la partie suivante. La sélectivité comprend
plusieurs aspects :
- La stratégie de répartition des ressources : l’investissement cognitif sera
différent d’une tâche à l’autre, en fonction de la demande attentionnelle des
tâches ;
- La stratégie de traitement : elle sera élaborée en fonction des performances
du sujet à chaque sous-tâche. Elle dépend donc du niveau de difficulté de
chacune de ces sous-tâches ;
- La vitesse de mise en oeuvre des processus cognitifs qui permettront
l’exécution des stratégies ;
- La capacité de changement d’orientation attentionnelle, ou flexibilité,
représentée par le temps mis pour déplacer son foyer attentionnel d’une
information à une autre lorsqu’elles ne peuvent pas être traitées en même
temps ;
- Le partage du temps entre les différents systèmes cognitifs impliqués dans la
réalisation des différentes tâches.
La fonction d'attention divisée, composante de la sélectivité,
dépendrait d’au moins deux mécanismes distincts : la vitesse de
traitement de l’information et les stratégies employées pour ce
traitement (Shallice, 1988, Van Zomeren and Brouwer, 1994c). En effet,
concernant le premier facteur (vitesse), le nombre d’informations que le
sujet est capable de traiter par unité de temps conditionne directement
sa capacité à traiter simultanément plusieurs tâches complexes. Le
deuxième facteur se
rapproche du concept des fonctions exécutives. Il correspond aux
différentes
opérations stratégiques, de traitement ou de contrôle, qui permettent au
sujet de
répartir ses ressources attentionnelles entre plusieurs tâches, en
fonction de leurs
demandes propres. Parmi les processus impliqués, la flexibilité
(shifting) et la
gestion du temps accordé à chaque tâche (time-sharing) sont des exemples
de
fonctions cognitives permettant la réalisation d’une double tâche. Ces
fonctions
sont fortement liées aux concept de MdT et de fonctions exécutives
(Shallice,
1988). Des troubles de l’AD peuvent être observés suite à un
ralentissement cognitif
global, à une diminution des capacités de traitement attentionnel en
particulier à
une lenteur cognitive, à la limitation du ‘time-sharing’.
Des différents modèles décrits ici, deux postulats se dégagent quant
aux processus de traitement de l’information. Le premier concerne la
dichotomie entre des processus automatiques, dont le déroulement
nécessite pas ou peu de ressources
attentionnelles, et des processus contrôlés qui ont un coût cognitif et
nécessitent
beaucoup de ressources attentionnelles (Barouillet, 1996). Le deuxième
postulat
concerne l’aspect limité des ressources attentionnelles et donc des
capacités de
traitement : quand la demande cognitive de la tâche dépasse les
ressources
disponibles, il y a surcharge cognitive. Plusieurs conséquences
découlent de ces postulats :
- La performance est fonction des ressources disponibles pour la tâche : plus il
y a des ressources attribuées à l’exécution d’une tâche, meilleure sera la
performance ;
- La performance est fonction de la charge cognitive : plus le traitement d’une
tâche nécessite de processus, plus la performance décroît ;
- Notion de trade off : si deux tâches X et Y sont effectuées simultanément, et
que les ressources sont transférées de X vers Y, alors la performance de X
diminue.
samedi 22 septembre 2012
Francis EUSTACHE et Béatrice DESGRANGES, sur http://www.neur-one.fr/mémoireunifiée.pdf
La mémoire perceptive est la mémoire du percept avant même qu'il ait
une signification. Par exemple, dans le cadre de la perception visuelle,
on perçoit parfois une forme avant de l'identifier. Déjà à ce stade, le
cerveau garde une première trace de ce qu'il a perçu. L'existence de
cette trace peut être constatée expérimentalement : un sujet perçoit une
forme et si, ultérieurement, on lui montre un fragment de cette forme,
il l'identifie plus rapidement que s'il n'a pas été exposé préalablement
à la forme entière. Il s'est produit un effet qualifié d'amorçage
perceptif, où la présentation initiale de la forme entière, sans accès
au sens de cette forme, a amorcé la reconnaissance ultérieure d'un
fragment de cette forme. En voyant le fragment d'un motif visuel, le
cerveau réactive la trace mnésique de la forme entière.
La mémoire sémantique nous est familière : lorsque nous apprenons que
Moscou est la capitale de la Russie, nous ne mémorisons pas un percept,
mais un sens, une connaissance. Ce type de mémorisation repose sur la
mémoire sémantique. Toutes les connaissances générales que nous
accumulons, y compris sur nous-mêmes sont du ressort de ce type de
mémoire, qui ne suppose pas de se remémorer un événement précis, ni un
percept.
La mémoire épisodique concerne le souvenir d'instants uniques, bien
localisés dans le temps et dans l'espace. Tout souvenir épisodique est
associé à un instant et à un lieu, ce qui n'est pas le cas de la mémoire
sémantique. Se souvenir du moment où l'on a appris la nouvelle des
attentats du 11 Septembre, par exemple, fait appel à la mémoire
épisodique : on se rappelle un instant, un lieu ou un environnement
précis.
La mémoire de travail est à l'oeuvre à tout instant de notre vie
consciente. C'est elle qui maintient présentes à l'esprit les
informations dont nous avons besoin en temps réel pour parler, imaginer,
réfléchir, calculer. Prenez l'exemple très simple d'un ami qui vous
appelle au téléphone pour vous donner rendez-vous. Il vous indique le
lieu du rendez-vous et vous précise comment y aller. Vous avez retenu le
mode de transport à emprunter, et le questionnez sur l'arrêt où il faut
descendre. Ce faisant, vous avez maintenu présente à votre esprit,
durant la conversation, une information (le mode de transport) et avez
réfléchi à partir de cette donnée. Cette opération nécessite de
maintenir l'information présente à la conscience, ce qui est du ressort
de la mémoire de travail. Sans doute cette information sera-t-elle
oubliée le lendemain, mais elle doit être maintenue en mémoire durant
l'opération. La mémoire de travail participe ainsi activement à la
création d'une conscience du présent. De même, lorsque vous réalisez
l'opération mentale 4x12-5, vous réalisez d'abord la multiplication 4x
12 = 48, et vous retenez ce résultat mentalement, le temps d'en
retrancher 5. C'est la mémoire de travail qui mémorise le nombre 48
pendant quelques instants, avant de le lâcher. Là encore, la mémoire de
travail est une composante à part entière de la mémoire, puisque
certains amnésiques ont une mémoire de travail intacte, alors que leur
mémoire épisodique, par exemple, peut être déficiente.
Enfin, la mémoire procédurale concerne l'apprentissage et le stockage
des compétences : apprendre à skier, à faire du vélo, à jouer d'un
instrument, à marcher même. La mémoire procédurale est indépendante des
autres types de mémoire. Un exemple simple l'illustre : lorsque vous
arrivez dans un nouveau logement, vous apprenez le code de l'immeuble.
Au début, vous mémorisez mentalement la séquence de chiffres ou de
lettres. Vous activez votre mémoire épisodique et votre mémoire
sémantique (car il s'agit d'une connaissance). Mais à force de pianoter
les touches du digicode, vous adoptez progressivement une séquence de
gestes machinaux. Cette séquence s'automatise, et un jour, lorsqu'un ami
vous demande le code au téléphone, vous vous apercevez que vous avez du
mal à vous rappeler le code sous forme de chiffres. Votre souvenir du
code a disparu, faisant place à une trace procédurale : vous savez faire
le code avec vos doigts, mais vous avez oublié les chiffres.
Toutes ces mémoires ont leur logique propre, leur existence
individuelle, et la mémoire est une entité composite formée de
différents modules. Comment ces différents modules interagissent-ils ?
Pour E. Tulving, les mémoires perceptive, sémantique et épisodique
forment une chaîne conduisant à la formation (on dit aussi encodage) du
souvenir. Au sein de ce modèle, l'encodage est dit sériel, c'est-à-dire
qu'il commence par la mémoire perceptive, se poursuit par la mémoire
sémantique et se termine par la mémoire épisodique. En d'autres termes,
le souvenir commence par la perception pour accéder au sens et enfin à
l'événement. Concrètement, comment se déroule cette séquence ? Lorsque
vous avez vu les images des attentats du 11 Septembre 2001 à la
télévision, votre cerveau a d'abord mémorisé des percepts : l'image d'un
avion, d'une tour, d'une explosion. Cet encodage dit perceptif est très
rapide et se concentre sur des motifs visuels, sans que l'on puisse
associer un sens aux éléments de la scène. Puis, ces percepts acquièrent
un sens : on prend conscience que la scène représente un avion qui
s'écrase contre une tour, provoquant une explosion. Enfin se crée la
mémoire de l'événement, à savoir l'attentat du 11 Septembre en tant que
scène se déroulant à New York à une date précise, mais aussi en tant que
scène vue sur le téléviseur dans l'appartement de son meilleur camarade
alors qu'on était en train de regarder un film, mais que le programme a
été interrompu pour annoncer la nouvelle. L'événement a définitivement
pris forme, et vous vous en souviendrez sous cette forme unifiée, datée
et localisée. Nous formons régulièrement des souvenirs épisodiques plus
personnels et plus "banals" que ceux du 11 Septembre, mais ils ne sont
pas tous mémorisés de façon aussi durable. Finalement, nous ne retenons
qu'une quantité assez faible de souvenirs épisodiques de nos vies : il
s'agit d'événements marquants, de rencontres avec des personnes
importantes, de fêtes pleines d'émotion, de moments de transition. Voilà
ce que recouvre le modèle dit « sériel » de E. Tulving. En dépit de
l'avancée qu'il représente, nous pensons aujourd'hui que cette vision
doit être complétée, pour aboutir à une conception plus globale des
interactions entre les différentes formes de mémoire. Au Laboratoire de
Caen, nous avons élaboré un cadre conceptuel nommé MNESIS (pour Modèle
NÉoStructural InterSystémique de la mémoire humaine) qui représente
l'ensemble des interactions aujourd'hui répertoriées entre les
différentes mémoires. En quoi consiste ce modèle ?
Par rapport à celui de E. Tulving, ce nouveau cadre intègre notamment
des connexions directes entre les mémoires perceptive et épisodique.
Cette relation a été mise en évidence par une expérience réalisée dans
notre équipe : on faisait écouter certains mots à des volontaires, un
nombre variable de fois. Puis les volontaires devaient entendre des
enregistrements "dégradés" (au milieu d'un bruit d'applaudissement ou de
course automobile) d'une série de mots - dont ceux qu'ils avaient
entendus préalablement. Nous avons constaté que, plus un mot avait été
entendu de fois, mieux les volontaires l'identifiaient dans sa version
"dégradée". Cet effet est dû à la mémoire perceptive du mot, qui fait
que sa trace affleure à la conscience et que même des indices partiels
de ce mot suffisent à réactiver cette trace. Il s'agit là de
mémorisation perceptive. Nous avons ensuite constaté que, plus la
mémorisation perceptive était forte, plus les volontaires avaient
également mémorisé ces mots de façon épisodique. Pour cela, nous leur
avons fait écouter un certain nombre de mots, parmi lesquels se
trouvaient ceux qu'ils avaient entendus initialement. Pour chaque mot
entendu, on leur demandait s'ils l'avaient déjà entendu auparavant. De
plus, ils devaient préciser "s'ils savaient qu'ils avaient entendu ce
mot", ou "s'ils se souvenaient réellement de l'avoir entendu, et se
rappelaient le contexte où ils l'avaient entendu" (applaudissements ou
course automobile). Dans ce dernier cas seulement, on pouvait considérer
qu'ils avaient formé un souvenir épisodique du moment où ils avaient
entendu ce mot. Nous avons constaté que la tendance à former un souvenir
épisodique dans ces conditions est liée à la force de la mémoire
perceptive préalablement évaluée. Ainsi, ces deux types de mémoire sont
liés. Les effets d'amorçage perceptif, qui reflètent l'activité de la
mémoire perceptive, renforcent la création de souvenirs épisodiques.
L'amorçage perceptif correspond au fait d'avoir été en contact perceptif
avec un objet, ce qui facilite le traitement perceptif ultérieur de cet
objet, à l'insu du sujet.
Néanmoins, toutes les informations contenues dans ces mémoires
perceptives n'accèdent pas au statut de souvenir épisodique. Le modèle
de E. Tulving postule que certains souvenirs passent de la mémoire
perceptive à la mémoire sémantique sans accéder à la mémoire épisodique.
Dans ce cas, il y a formation de connaissances (sur le monde comme sur
soi) sans recours à la mémoire épisodique, c'est-à-dire sans la
formation de souvenirs. Par exemple, des patients amnésiques peuvent
apprendre une méthode de programmation informatique ou une nouvelle
langue, tout en oubliant les circonstances où ils ont appris ces
nouvelles connaissances. Cette proposition théorique est issue de
l'étude de cas pathologiques, et rend compte de certaines capacités
résiduelles de patients amnésiques. Elle s'applique sans doute à un
autre degré aux capacités d'acquisition des connaissances sémantiques de
l'enfant chez qui la mémoire épisodique n'a pas atteint son
fonctionnement optimal. Ainsi, des enfants peuvent apprendre la
signification d'une multitude d'objets, par exemple, tout en gardant
très peu de souvenirs épisodiques avant l'âge de trois ans
Tout en reconnaissant la formation de connaissances sans souvenirs,
notre modèle considère également des liens descendants qui vont de la
mémoire épisodique à la mémoire sémantique et aux mémoires perceptives,
c'est-à-dire à contresens du modèle de E. Tulving. Ainsi, certaines de
nos connaissances générales sur le monde (mémoire sémantique) se forment
à partir de souvenirs épisodiques. C'est le cas lors des fêtes
d'anniversaire. Enfants, nous mémorisons d'abord le souvenir d'un
anniversaire particulier, ce qui mobilise la mémoire épisodique. Mais à
mesure que les anniversaires se répètent, la plupart de ces souvenirs
épisodiques perdent leur spécificité et se fondent dans une connaissance
plus générale appartenant au registre de la mémoire sémantique, pour
donner lieu au "concept d'anniversaire". La plupart de ces anniversaires
seront oubliés en tant qu'événements, à l'exception de certains qui se
distinguent par un détail inhabituel. On parle alors de sémantisation
des souvenirs épisodiques. Cela amène une remarque importante : nous
n'avons pas autant de souvenirs épisodiques qu'on pourrait le croire.
L'immense majorité des souvenirs formés est oubliée. Si toutes les
situations que nous vivons étaient enregistrées en tant qu'événements
uniques, nous n'aurions sans doute pas l'opportunité de dégager des
points communs entre ces épisodes, et nous n'aurions peut-être pas accès
au sens des choses. La plupart des jours de notre vie ne sont pas
mémorisés comme souvenirs épisodiques ; en revanche, nous n'oublions pas
ce qu'ils nous ont appris. Ainsi, les journées sur notre lieu de
travail ne laisseront aucune trace dans notre mémoire épisodique, même
si nous y apprenons le sens de certains concepts ou l'usage de certains
savoir-faire. Ce que nous gardons en termes de mémoire épisodique, ce
sont des moments emblématiques, des ruptures dans les différentes phases
de la vie, des événements ayant un statut particulier, des situations
de danger ou de bonheur intense.
Un autre aspect des relations entre différents types de mémoire est
représenté par les liens "descendants" entre mémoire épisodique et
mémoire perceptive. Ces derniers renvoient aux phénomènes de
reviviscence : il arrive qu'en se rappelant un événement marquant,
surtout les premières fois, on se représente la scène avec son cortège
d'émotions, de façon concrète en revoyant certains détails et en ayant
l'impression de revivre l'événement. Cette reconstitution ranime les
souvenirs perceptifs de l'événement et cette "reviviscence" participe à
la consolidation du souvenir. Il semble en effet que le cerveau réactive
les perceptions liées à un événement pour mieux mémoriser cet
événement. C'est ce que laissent penser les expériences réalisées par
Pierre Maquet, de l'Université de Liège. Lorsqu'une personne a été
soumise à des apprentissages intensifs pendant la journée (par exemple,
apprendre à distinguer certains motifs visuels complexes), son cerveau
se réactive de la même façon pendant le sommeil, comme s'il réactivait
les perceptions visuelles liées à l'apprentissage. Cette "répétition
pendant le sommeil" permet à la personne de tirer les bénéfices de son
apprentissage, car elle réalise plus efficacement les mêmes tâches le
lendemain. Ce processus de consolidation ne constitue pas un simple
renforcement du souvenir, mais implique nécessairement sa modification.
En effet, lorsque l'on se souvient d'un épisode, des mémoires
perceptives sont réactivées, mais certaines le sont davantage que
d'autres. Dès lors, le souvenir est "réécrit". L'événement est perçu
dans une version où ces détails auront été rendus plus saillants. Les
reviviscences conduisent à exagérer certains détails, et de réécriture
en réécriture, le souvenir atteint le statut d'un tableau dont vous
aurez été l'artisan, souvent bien involontaire. Ce souvenir se sera
éloigné de la réalité. Une telle consolidation semble intervenir en
grande partie durant le sommeil. Des recherches menées au sein de notre
équipe montrent que le sommeil profond permet la consolidation des
représentations épisodiques et sémantiques, alors que le sommeil
paradoxal renforcerait davantage la mémoire procédurale.
Pour parvenir à une vision unifiée de la mémoire, nous avons
jusqu'ici précisé les relations existant entre les trois mémoires de
représentation à long terme (mémoire perceptive, mémoire sémantique et
mémoire épisodique). Abordons à présent les liens de ces trois mémoires
avec la mémoire de travail et la mémoire procédurale. Selon A. Baddeley,
la mémoire de travail se présente comme un système formé de différentes
composantes : d'une part, ce qu'il nomme un administrateur central, qui
oriente l'attention vers différents aspects de l'information à
mémoriser et, d'autre part, des « systèmes satellites » qui maintiennent
les informations présentes à la conscience. Ces systèmes satellites
sont notamment la boucle phonologique qui maintient présentes les
informations verbales, et le calepin visuo-spatial qui forme et
maintient des images mentales.
Dans la première catégorie de mémoire, les mémoires de représentation
à long terme (mémoires perceptive, sémantique et épisodique), on
distingue une voie ascendante et des voies descendantes. Dans la voie
ascendante, les mémoires perceptives nourrissent la mémoire sémantique,
qui alimente la mémoire épisodique -on mémorise d'abord des images et
des sons, puis le sens de ces impressions- enfin, le sens des divers
éléments d'un événement entraîne la mémorisation de l'événement en soi,
associé à un lieu et une date. Dans la voie descendante, le fait de se
remémorer un événement (mémoire épisodique) va changer le sens attribué à
cet événement (étant adulte, on n'attribue plus le même sens à ses
actes d'adolescents lorsqu'on y repense). De même, la mémoire d'un
événement réactive des éléments perceptifs (images, sons, odeurs) qui
sont modifiés par leur propre réactivation.
Dans la deuxième catégorie (mémoire de travail), on distingue trois
facultés : d'une part, celle de garder présents à l'esprit, à tout
instant, un certain nombre de mots lorsque quelqu'un parle, ou de
chiffres lorsqu'on nous dicte un numéro de téléphone - c'est ce que l'on
nomme la boucle phonologique. D'autre part, la faculté de se
représenter une scène visuelle (par exemple, l'habitacle d'une
automobile) et de la visiter par l'esprit, de se concentrer visuellement
sur le levier de vitesses, l'autoradio... Enfin, l'administrateur
central donne la capacité de choisir où va se fixer la mémoire de
travail, notamment dans une tâche complexe. Si l'on doit faire une
recette de cuisine et que l'on pense "prendre le beurre, puis les oeufs"
tout en cherchant les ingrédients dans le placard, on passe de la
boucle phonologique au calepin visuo-spatial. En outre, le relais
(buffer) épisodique permet de relier cette mémoire de travail aux
systèmes de mémoire à long terme : si l'on fait le gâteau pour
l'anniversaire d'un ami, on se rappelle un événement passé, vécu avec
cet ami, ce qui fait appel à la mémoire épisodique, et influe sur
l'exécution.
Dernière catégorie de mémoire: la mémoire procédurale. La mémoire
procédurale cognitive permet d'apprendre des méthodes de résolution de
tâches cognitives, par exemple résoudre des équations mathématiques, et
le faire de façon de plus en plus routinière. La mémoire
perceptivo-verbale permet d'apprendre un poème : on mémorise des
enchaînements de gestes buccaux qui restituent le poème. La mémoire
procédurale perceptivo-motrice permet d'apprendre mille activités
physiques complexes, du vélo au ski en passant par la couture. La
mémoire procédurale interagit avec la mémoire de travail (il faut dans
un premier temps maintenir à la conscience les gestes à apprendre, avant
de pouvoir automatiser la procédure). Des expériences ont aussi montré
que la mémoire procédurale interagit avec les mémoires de représentation
à long terme. Explicitons ces notions par un exemple. Si quelqu'un vous
dit : "Imaginez un crocodile rosé à pois verts, ayant une serviette
autour du cou", vous êtes en mesure de vous représenter ce drôle
d'animal, bien qu'il n'existe pas. et la mémoire de travail joue un rôle
déterminant dans cette représentation. Dans cet exemple,
l'administrateur central commence par exhumer de la mémoire l'image d'un
crocodile, puis la couleur rosé, puis des pois verts. Il crée ensuite
l'image composite d'un crocodile rosé à pois verts. Simultanément, il
active la boucle phonologique, un système de mémoire verbale qui permet
de maintenir à la conscience le contenu de la phrase pendant que se
constitue l'image du crocodile, si bien que l'on peut ensuite se
concentrer sur les mots de la fin de la phrase. Dès lors, la serviette
est nouée autour du cou de ce crocodile. C'est le calepin visuo-spatial
qui focalise l'attention sur le cou du crocodile pour mettre une
serviette.
On considère aujourd'hui que ce système de mémoire de travail, en
interaction avec la mémoire épisodique, est le socle du présent
psychologique, c'est-à-dire la sensation de percevoir le présent.
Lorsque nous avons l'impression que l'instant vécu se déroule
maintenant, et non dans le passé ou dans l'avenir, nous percevons des
scènes réelles se déroulant sous nos yeux, mais nous maintenons
également cette perception en mémoire de travail pendant quelques
secondes. Lorsque je saisis un stylo pour écrire une phrase, je commence
par saisir le stylo, puis je pense à ce que je vais écrire, mais ma
mémoire de travail maintient la perception consciente du stylo dans ma
main pendant que je prépare mes idées. Ainsi se constitue une continuité
entre le stylo et la pensée, réunis dans un temps présent qui est celui
de la mémoire de travail, de l'ordre de quelques secondes. En outre, je
ne me place pas du point de vue de n'importe quelle personne tenant le
stylo et préparant une phrase. La façon dont je prépare mes mots dépend
de données antérieures, liées à un problème posé, à un désir personnel
ou à des épisodes passés de ma vie. En ce sens, la mémoire de travail
est en contact avec la mémoire épisodique. A. Baddeley postule
l'existence d'un "relais épisodique" dans la mémoire de travail. Ce
relais permet à la mémoire épisodique d'être présente en filigrane dans
la mémoire de travail, si bien que le présent psychologique diffère
d'une personne à l'autre. La mémoire de travail est sans doute l'un des
mécanismes fondamentaux de la conscience, comme le souligne le
biologiste Gerald Edelman, de l'Institut de neurosciences de San Diego,
pour qui la conscience est un "présent remémoré". En effet, lorsque nous
percevons un objet, une scène, un visage, ou un son, la perception que
nous avons de cet objet ou de ce visage subsiste quelques instants en
mémoire de travail. Nous nous remémorons ainsi un passé proche, qui nous
donne l'impression d'une durée présente. Si nous ne percevions que
l'instant, nous ne pourrions en avoir conscience, comme le laissent
penser des expériences sur la perception subliminale, où des stimulus
projetés trop brièvement ne sont pas perçus consciemment.
Dans notre vision globale des différentes formes de mémoire (le
modèle MNESIS), des relations existent aussi entre la mémoire
procédurale et les autres systèmes de mémoire. Ces interactions se
manifestent notamment tout au long de l'apprentissage de nouvelles
compétences, de séquences gestuelles par exemple. On sous-estime parfois
l'importance que revêt la mémoire procédurale pour notre vie
quotidienne. Mais c'est elle qui nous permet de conduire, d'écrire, de
nous déplacer à vélo, de jouer au tennis, de jouer d'un instrument. La
liste serait quasi infinie. Dans notre équipe, nous avons établi que la
mémoire de travail et la mémoire épisodique jouent un rôle de premier
plan dans l'apprentissage de nouvelles procédures : elles "nourrissent"
la mémoire procédurale. Ainsi, Hélène Beaunieux a fait passer à des
centaines de sujets un test connu sous le nom de tour de Hanoi (en
réalité, il s'agissait d'une variante de ce test classique, la tour de
Toronto). Ce test est constitué d'une tige de bois sur laquelle sont
enfilés trois anneaux de taille croissante. L'anneau le plus large est
placé au-dessous, et le plus étroit, au-dessus. Le sujet dispose de deux
autres tiges sur lesquelles il peut transférer les anneaux de la
première tige. Son but est de reconstituer une tour sur une autre tige
en plaçant les anneaux dans le même ordre (le plus large en bas, le plus
étroit en haut), sans jamais poser un anneau plus large sur un anneau
plus étroit. Cette tâche requiert un effort mental initial, mais à
mesure que les participants la pratiquent, ils découvrent les bonnes
séquences pour réussir. Ils les réalisent de plus en plus vite, de façon
toujours plus automatique. En leur faisant passer ce test de façon
répétée, H. Beaunieux a constaté que les sujets présentaient des profils
d'apprentissage différents. Certains trouvent la méthode plus vite au
début, et progressent plus rapidement lors des premiers essais. D'autres
progressent moins vite lors des premiers essais, mais finissent par
réaliser le test aussi rapidement que les autres si on leur accorde
suffisamment d'essais. En leur faisant passer d'autres tests évaluant
leur mémoire de travail et leur mémoire épisodique, H. Beaunieux a
constaté que les personnes ayant la mémoire de travail la plus efficace
étaient celles qui progressaient le plus vite lors des premiers essais.
Les sujets ayant une bonne mémoire épisodique connaissaient aussi une
progression rapide lors des premières phases du test. En effet, les
premiers essais constituent une phase plus cognitive de la tâche, où il
faut réfléchir et se souvenir de ce qu'on a fait, en investissant de
fortes ressources cognitives. Ces expériences soulignent l'implication
des mémoires épisodique et de travail dans la construction de la mémoire
procédurale.
Les différentes formes de mémoire interagissent, ce qui n'exclut pas
l'intervention d'autres facteurs qui modulent le fonctionnement de cet
édifice, ou qui sont influencés par elles. L'émotion est une dimension
essentielle de la vie affective, qui modifie l'ensemble des composantes
de la mémoire, notamment en augmentant la quantité de détails mémorisés
et le sentiment de réalité d'un souvenir. Inversement, les différents
types de mémoire participent à l'édification du soi et déterminent le
rapport à autrui. Sous le terme de Self, les psychologues désignent une
composante de la personnalité constituée de sensations, de souvenirs
conscients ou inconscients à partir desquels l'individu se construit,
vit sa relation à l'autre, structure sa personnalité. Ainsi, pour le
psychologue américain John Kihlstrom, le Self est une représentation
mentale de sa propre personnalité ou identité, formée à partir
d'expériences vécues, de pensées encodées en mémoire. Tout ce que notre
mémoire épisodique a emmagasiné d'expériences, de relations avec
d'autres personnes, de succès ou d'échecs, forme une représentation -
souvent infraconsciente - de ce que notre soi a vécu et de la façon dont
il l'a vécue. En ce sens, la mémoire épisodique, et plus
particulièrement la mémoire autobiographique, est un ingrédient
essentiel de la constitution du Self. Toutefois, la mémoire sémantique
participe aussi à son élaboration. On parle alors de sémantique
personnelle pour désigner les renseignements généraux qui nous
caractérisent, et à l'aide desquels nous nous décrivons. Nous utilisons
notre mémoire sémantique pour parler de nos goûts, des études que nous
avons réalisées, de notre famille. Ainsi, mémoire épisodique et mémoire
sémantique interviennent au même titre dans la construction du Self.
Mais la mémoire se forme également, en grande partie, en relation avec
l'autre. Notre capacité de distinguer nos propres pensées de celles
d'autrui se développe au même moment que nous apprenons à nous remémorer
consciemment certains épisodes du passé ou à imaginer des épisodes
futurs. Par exemple, vers l'âge de cinq ans, l'enfant commence à
comprendre que les adultes ne savent pas forcément à quoi il pense, et
réciproquement, que ces mêmes adultes ont également des pensées que
lui-même ignore. L'enfant acquiert alors ce que l'on nomme une théorie
de l'esprit. C'est aussi à cet âge que les enfants peuvent se projeter
par la pensée un an en arrière, pendant leurs vacances d'été, ou
imaginer un événement qu'on leur annonce pour le mois suivant, par
exemple Noël. En comprenant que certaines pensées leur appartiennent en
propre, ils peuvent commencer à classer des souvenirs comme étant leurs
souvenirs privés, et se constituer une mémoire autobiographique, un
registre de la mémoire qui participera à l'édification d'un soi
clairement démarqué de l'autre. C'est en découvrant que l'autre a un
ensemble de pensées qui lui sont propres, qu'il apprend à se constituer
son monde secret. Ultérieurement, il semble que ces deux fonctions
(capacité à attribuer des pensées à autrui et mémoire autobiographique)
se séparent et soient allouées à des structures cérébrales distinctes.
S. Rosenbaum et ses collègues ont ainsi récemment montré que des
amnésiques adultes, dépourvus de la capacité de voyage mental dans le
temps qui caractérise la mémoire épisodique, étaient en revanche
capables de réaliser différentes tâches impliquant la théorie de
l'esprit. À l'inverse, les patients souffrant de démence
fronto-temporale peuvent présenter des troubles de la théorie de
l'esprit sans déficit mnésique majeur.
samedi 22 septembre 2012
Mémoire de la mémoire, caractérisée par le souvenir des variations de la mémoire.
vendredi 21 septembre 2012
Pour faire un plan de travail, des choses simples : l'imprévu attirant
l'attention et mettant donc des choses sur la table, et une période de
persistance d'une minute environ. L'idée, c'est de se passer du contrôle
de top-down de l'attention. On fait apparaitre des choses dans une
pouponnière, et l'attention bottom-up sélectionne comme d'habitude ce
qui est imprévu ou difficilement explicable, ce qui donne l'impression
d'un contrôle top-down de l'attention.
vendredi 21 septembre 2012
Le circuit de base, type chat, c'est : je suis mon protocole, puis
quelque chose d'imprévu attire mon attention, j'envisage l'avenir et
éventuellement je choisis un nouveau protocole, pour m'éloigner ou
m'approcher de l'avenir envisagé.
vendredi 21 septembre 2012
Mettons sur un plateau tout ce qu'on sent. Il y a les capteurs externes :
substance, nature, et identité de ce qu'on voit. Il y a les capteurs
internes : substance, nature, et identité de ce qu'on pense. Il y a les
acteurs externes : substance, nature, et identité de ce qu'on fait. Il y
a les acteurs internes : substance, nature, et identité de ce qu'on
choisit. Non ça va pas. Il faut voir le système avant tout comme quelque
chose qui agit, qu'il agisse mentalement ou physiquement.
vendredi 21 septembre 2012
On peut imaginer deux cerveaux parallèles, chacun ayant une partie haute
dirigeant sa propre partie basse et étant dirigée par la partie basse
de l'autre cerveau, chacun avec ses activités actuelles, chacun avec son
point de vue. Brrrrrrr.
vendredi 21 septembre 2012
Biologiquement, les pensées ne sont pas une fin en soi. Ici, elles se
situent clairement "en bas", elles ne dirigent pas le parc d'activité
mais en sont un produit perceptible. D'autre part, les identités et les
caractères sont des entités perceptibles et manipulables. Une pensée
peut être une scène, par exemple telle personne qu'on imagine au
travail, ça peut être aussi une phrase qu'on prononce mentalement, ce
sont les produits d'une posture prise en réaction à la confrontation
d'une chose à laquelle on est attentif avec un contexte d'activité. Les
pensées, c'est de la substance, mais elles contiennent souvent des
identités.
jeudi 20 septembre 2012
Visite au 11 février. Une pensée est comme une phrase.
jeudi 20 septembre 2012
On reste attaché à la séparation en deux de l'esprit, selon le 1er juin.
Une partie haute, souvent dans l'improvisation, faite d'identités, de
pensées. Une partie basse, souvent dans le séquentiel, faite de
substances, de sensations. Le lien direct entre les deux serait la
posture, qui serait un cas particulier de nature, l'interprétation (au
sens musical) d'un caractère. Et il y aurait un second lien entre les
deux : les pensées seraient formulées par l'exécution de séquences.
jeudi 20 septembre 2012
Une identité est la représentation mentale d'une chose qui peut exister
dans le monde. Pour chaque chose il n'y a qu'une identité, et pour
chaque identité il n'y a qu'une seule chose. Parfois, on voit un homme
dans la rue, et comme on se met à penser à lui, on lui attribue une
identité. Puis comme on reconnait certains caractères, on se demande si
cet homme n'est pas telle personne qu'on connait. A ce moment-là, on est
en train de se poser la question de l'égalité de deux identités : celle
de l'homme dans la rue, et celle de l'homme qu'on connait. Si l'égalité
est reconnue, alors les deux identités fusionnent. Les caractères
composant ces deux identités se trouvent alors ajoutés. Par exemple, on
voyait que l'homme dans la rue fumait, mais on ne savait pas que telle
personne fumait. Maintenant que les deux identités on fusionné, on sait
que telle personne fume.
jeudi 20 septembre 2012
On ne dira plus "une définition de nature" mais "une définition de
caractère". Comme certains caractères impliquent d'autres caractères,
comme par exemple "être une femme libérée" qui implique d'être un
humain, il est normal que la définition d'un caractère reprenne la
définition d'autres caractères. Ici ce n'est pas une implication au sens
logique, c'est pour dire que si un caractère existe dans un groupe
identitaire, d'autres doivent aussi y exister, ils sont impliqués.
mercredi 19 septembre 2012
Un groupe identitaire est la représentation mentale d'une chose qui peut
exister dans le monde. C'est un ensemble de caractères qui définissent
les différents aspects d'une même chose. Par exemple une soeur, qui est
aussi une mère, qui est aussi une femme libérée, qui est aussi une
avocate, qui est aussi une française, ...etc. Chaque caractère peut être
supposé avec plus ou moins de conviction, et renvoie à une ou plusieurs
natures qui lui correspondent et à des valeurs de critères, connues ou
non, comme le nombre d'enfants. Certains caractères sont présents grâce à
d'autres caractères, dans notre exemple il est entendu que la chose
dont on parle est un être humain, un mammifère, un être vivant, une
chose mouvante, ...etc. Le groupe identitaire contient tous ces
caractères, aucun n'est là implicitement : être avocate et être une
femme libérée impliquent tous deux d'être avant tout un être humain, ce
qui implique d'être vivant, ...etc. Chaque caractère renvoie aussi à
tout un tas de natures d'action intime, qui sont des recettes de
manipulation mentale du groupe identitaire : c'est comment on pense ce
groupe identitaire, qu'est-ce qu'on en fait mentalement.
mercredi 19 septembre 2012
Une définition de nature s'appuie sur d'autres définitions de nature
qu'elle reprend, en rajoutant des détails fixes ou variables.
L'important, c'est de pouvoir décrire quelque chose en se basant sur ce
qu'on a déjà vu par le passé. On fabrique une nature parce qu'on voit
une même chose revenir souvent. C'est comme un mot de langage mental,
qui permettra par la suite de typer les éléments d'un groupe
identitaire. Un groupe identitaire, c'est le détail d'une identité.
mercredi 19 septembre 2012
Dans une nature, certains critères sont fixés, et d'autres sont
volontairement laissés variables. Par exemple pour une voiture, la
définition d'une 205 implique qu'elle soit d'une certaine couleur, mais
n'indique pas cette couleur. Un rendez-vous c'est forcément une date une
personne et un lieu, ce sont des critères variables : ils ne sont pas
fixés dans la définition, mais ils ont nécessairement une valeur dans un
cas particulier, une valeur qu'on ne connait pas forcément mais qui
existe parce que le cas particulier existe, comme la 205 qui est
forcément d'une certaine couleur.
mardi 18 septembre 2012
En reconnaissance, je vois quatre choses faisables. 1. On peut
électriser la substance, pour faire surgir les natures qui ont les
meilleurs taux de correspondance avec elle. 2. Si on dispose au
préalable d'une nature à tester, on peut essayer d'appliquer cette
nature à la substance pour connaitre son taux de correspondance. 3. On
peut aussi admettre la substance, c'est à dire créer une nouvelle nature
qui va lui correspondre. 4. Si on dispose au préalable d'une nature à
modifier, on peut admettre la substance dans cette nature, de sorte
qu'elle corresponde désormais aussi à cette substance. Les deux
dernières options servent à construire et à définir des natures, tout en
comprenant la scène.
mardi 18 septembre 2012
En repartant sur le plateau du 26 février. La nature, c'est comme une
coquille, qui peut être remplie de substance ou non. Par exemple, dans
la vision d'un cube, la nature ce serait un peu comme le patron du cube,
mais en 3D : c'est les surfaces, les différentes visions qu'on peut en
avoir. En reconnaissance, on a de la substance en forme de cube, et on
trouve que la coquille "cube" s'y adapte bien. En application, on a une
coquille, et on décide d'y injecter de la substance.
vendredi 7 septembre 2012
Une couche de Grand Theft Auto pour le destin, et une couche de Gran Turismo pour le temps réel !
jeudi 14 juin 2012
On fait de la fabrication de destin, et on se base sur du destin pour
fabriquer du destin. Donc au départ il y a forcément une production
automatique de destin à partir de ce qu'on sent. C'est là que la
véritable interprétation commence.
jeudi 14 juin 2012
Effectivement, c'est pas tellement le lien entre l'identité et la
substance, qui peut être sujet à supposition. C'est plutôt l'identité
elle-même. Pour une substance donnée, on pose une identité multiple,
dont certains fragments sont sûrs, et dont d'autres sont supposés avec
plus ou moins de conviction. Se pose la question de notre rapport à la
réalité, au-delà du réflexe. On part de quelque chose d'imperméable,
mais on est sûr de ce qu'on sent, et la certitude va se répandre.
mercredi 13 juin 2012
L'identité, c'est toujours un choix, on pose l'acte d'attribuer à telle
fraction de substance telle identité. Par exemple visuellement, du
moment qu'on a deux formes à peu près similaires côte à côte, on peut
facilement décider de les voir comme des yeux. Mais le lien entre une
identité et une substance peut être le sujet d'une supposition. Ou
plutôt, on a une identité "je vois telle forme" dont on est sûr, et une
identité "je regarde bel et bien tel objet" sujette à supposition.
mercredi 13 juin 2012
La substance, c'est des formes connues agencées les unes par rapport aux
autres. Lui appliquer un champ de nature, c'est comme lui poser une
question, la passer par un filtre pour en extraire de l'information. On
obtient de la substance. Dans le cas de la vision, typiquement on peut
choisir un type d'objet à repérer, et on va obtenir un rendu indiquant
la présence et la position relative de chaque occurence de cette image.
Ce rendu sera ajouté et lié à la substance traitée.
mercredi 13 juin 2012
Retour au 26 février. La substance par elle-même est inerte. Pour
l'interpréter, il faut d'abord lui appliquer une volonté
d'interprétation, qui va passer par le choix d'un champ de nature, plus
ou moins large, plus ou moins précis, qui fournira une traduction de
cette substance en fonction des critères choisis. Ca ne peut pas fournir
directement de l'identité, parce qu'il n'y a pas eu de supposition
faite, même implicitement. Le résultat est donc encore de la substance.
lundi 11 juin 2012
On doit sans doute reprendre le membre virtuel du 10 septembre. La
description de ce qui se passe nous permet de replacer la gestion des
tâches, la réutilisation des résultats, les mouvements de l'attention,
la sensation de la posture. On utilise sans doute une organisation en
sacs. Un sac contient de la substance, cette substance provoque une
prise de posture, et cette posture alimente un autre sac. Une posture
est un lien entre deux sacs, un développé et un réduit, l'ensemble
développé-posture-réduit étant décrit dans un troisième sac dérivé, qui
est un sac développé. Je pense que c'est dans le développé que se forme
la réaction, mais l'activité vient du haut.
samedi 9 juin 2012
Peut-être que le choix de la nature et le choix de la zone éclairée par l'attention ne se font pas au même niveau.
samedi 9 juin 2012
La posture, c'est toujours prendre de la substance pour faire de la
substance, en utilisant la nature. La question, c'est où on prend la
substance. La posture, c'est un choix de nature. La prise de posture est
fonction de la substance à laquelle on est actuellement attentif. Les
contextes sont parallèles. Il y a une description de ce qui se passe en
termes de manipulation d'informations, et cette description est une
information manipulable.
samedi 9 juin 2012
Reste à placer l'attention, la gestion des tâches, les contextes, la
sensation de la posture, le tempo, la prise de posture, la réutilisation
des résultats, la traçabilité des pensées.
samedi 9 juin 2012
Rappelons que l'identité était inerte le 26 février. La posture
viendrait se placer entre la nature et l'identité. Ce serait le
véritable coeur de la volonté. En interprétation, elle fabriquerait de
l'identité en fonction de nature. Le destin serait dans l'identité. Mais
la posture doit aussi pouvoir manipuler la nature, que ce soit pour
interpréter ou pour agir. La nature c'est de la mémoire. L'identité
c'est de la substance, pour fabriquer de l'identité la posture utilise
de la nature.
jeudi 7 juin 2012
On "joue" les pensées comme on joue de la musique. La posture, c'est ce
qui provoque l'apparition du phénomène sensible pensée. Une posture est
une recette de fabrication de pensée. Ca fabrique du destin, du
raisonnement, de l'action physique. Pour fabriquer des pensées, la
synchronisation est aussi importante que pour inventer de la musique,
dans le sens où plusieurs pensées viennent s'imbriquer les unes dans les
autres pour n'en former qu'une, elles viennent s'imbriquer au bon
moment dans la formulation, au bon endroit.
jeudi 7 juin 2012
Le destin semble être une posture. On prend la posture en fonction de ce
qui est perçu. La posture c'est ce qu'on fait exister actuellement.
Non.
mardi 5 juin 2012
La posture peut mener des opérations physiques et des opérations mentales.
mardi 5 juin 2012
La posture et le destin sont un peu les deux côtés d'une même pièce. Ce
sont des états. Il y a un lien entre la substance et le couple
posture/destin, et ce lien est une activité, puisque interpréter et
appliquer sont des actions. Faux-ami.
lundi 4 juin 2012
En fait il y aurait plutôt trois parties, correspondant à substance,
nature, et identité. La partie substance doit être multimédia, elle doit
pouvoir contenir des valeurs numériques, des tableaux, des matrices,
des flux. La partie nature contient des entonnoirs d'interprétation et
d'action, elle permet de réduire l'information en reconnaissance, de la
substance vers l'identité, ou au contraire de développer l'information
en application, de l'identité vers la substance. La partie identité est
une machine à réagir, qui peut créer une nouvelle pensée en fonction
d'un contexte et d'une pensée de premier plan. On se demande où placer
la posture, où placer le destin, où placer l'attention. C'est à
modifier.
vendredi 1 juin 2012
Quand on "joue" une musique dans sa tête, on sent bien la distinction
entre la partie inférieure et la partie supérieure de l'esprit. La
partie inférieure fonctionne par séquences cinématiques, par
enchainements chronométrés d'événements qui apparaissent au bon moment
selon une partition musicale connue. Une séquence actuellement active
fabrique ses événements au bon moment, selon un tempo donné. La partie
supérieure de l'esprit est au contraire en constante improvisation. Elle
dirige la partie inférieure en gérant les séquences qu'elle joue. Elle
peut activer ou stopper des séquences, elle peut les synchroniser, les
mettre en pause, les lancer en partant d'ailleurs que du début. Elle le
fait en prenant des "postures", une posture étant dans ce cas un tempo
et un ensemble de têtes de lecture, avec séquence lue et position
actuelle. Elle peut se souvenir de ces postures, et elle peut mettre une
posture de côté pour en prendre d'autres, avant de revenir à celle qui a
été mise de côté, pour reprendre là où elle en était. Les postures sont
prises directement en fonction de la situation actuelle, c'est à dire
en fonction des événements qui existent actuellement, à cause de
séquences actives, ou à cause de choses perçues. Dans le cas d'une
musique qu'on joue dans sa tête, ça peut parfois provoquer des sauts en
avant, parce que la situation actuelle fait penser à la situation
suivante, ce qui fait que la partie supérieure saute directement en
avant dans le temps, en court-circuitant le déroulement temporisé des
séquences jouées par la partie inférieure, et alors on bouffe une partie
de la musique. A une posture correspond un unique tempo, l'esprit ne
peut pas en gérer plusieurs en même temps. Il y a comme un tempo
"central", modifiable volontairement, qui a tendance à s'adapter aux
événements perçus auxquels on est attentif, et qui alimente la posture
actuelle.
lundi 27 février 2012
Il y a des symboles. Un symbole est une identité qui renvoie à une autre
identité. Les symboles les plus courants sont les mots. Un mot est une
identité qui correspond à plusieurs natures, auditive, visuelle, et
motrices puisqu'on peut le dire ou l'écrire. Un mot est une identité,
symbolisante, qui renvoie à une autre identité, symbolisée. Ce "renvoi"
est un calcul puisque l'identité symbolisée n'est pas forcément une
constante, mais peut dépendre du contexte.
lundi 27 février 2012
Les actions sont également senties. Comme pour tout ce qu'on sent, il y a
la substance de ce qu'on fait, la nature de ce qu'on fait, et
l'identité de ce qu'on fait. La substance de ce qu'on fait, c'est
l'information brute fournie aux moteurs physiques ou mentaux selon que
l'action est physique ou mentale. La nature de ce qu'on fait, c'est un
ensemble d'automatismes par lesquels on peut agir, et qui peuvent
produire de la substance, en fonction de ce qu'on a déjà fait par le
passé. L'identité de ce qu'on fait, c'est un acte réel ou imaginaire,
physique ou mental, prenant place à un certain moment, et dans un
certain contexte. Une action mentale c'est par exemple le calcul mental
d'une multiplication.
lundi 27 février 2012
Une identité est une liste de choses qu'une chose est supposée être. Ca
dépend du contexte, et de la précision de la nature de ce qu'on voit,
c'est à dire du nombre de critères auxquels répond la substance de ce
qu'on voit. Avec un petit nombre de critères, on suppose que c'est un
objet concret. Avec un peu plus de critères, on suppose que c'est un
objet concret et une voiture. Encore un peu plus de critères, et on
suppose que c'est un objet concret, une voiture, et de telle marque. Si
on y ajoute le contexte, on peut supposer que c'est un objet concret,
une voiture, de telle marque, et appartenant à telle personne. Bon, le
contexte intervient à tous les niveaux et joue toujours dans une
supposition.
lundi 27 février 2012
Continuons avec notre plateau de sensations. On sent nos pensées. Une
pensée c'est l'évocation (souvent par le haut) d'une identité, et
éventuellement de natures qui lui correspondent. Quand on raisonne on
évoque souvent les identités (et natures) de phrases entendues et
prononcées (les actions sont également senties) par soi, mais on peut
aussi évoquer des identités de choses vues, ou senties par d'autres
canaux sensoriels, comme par exemple une posture corporelle, être assis
en tailleur. D'ailleurs, une identité peut correspondre en même temps à
des natures de plusieurs canaux sensoriels, comme ma voiture qui a un
aspect visuel, un son, et une odeur reconnaissables, ou ne correspondre à
aucune nature.
dimanche 26 février 2012
Mettons sur un plateau tout ce qu'on sent. Quand on regarde un objet on
sent trois choses superposées : la substance de ce qu'on voit, la nature
de ce qu'on voit, et l'identité de ce qu'on voit. La substance de ce
qu'on voit c'est l'information brute fournie par la caméra et passée au
compresseur, c'est à dire des zones colorées plus ou moins grandes
agencées spatialement les unes par rapport aux autres. La nature de ce
qu'on voit, c'est un ensemble de critères auxquels la substance de ce
qu'on voit répond ou ne répond pas, ce qui permet de définir non pas
l'objet regardé mais ce qu'on voit quand on regarde cet objet, en
fonction de ce qu'on a déjà vu par le passé. L'identité de ce qu'on
voit, c'est une supposition qu'on fait en se basant sur la nature de ce
qu'on voit et sur le contexte, quant à ce qu'est l'objet regardé, pour
répondre à la fois à une question comme "est-ce bien une voiture" et à
une question comme "est-ce bien ma voiture".
dimanche 26 février 2012
Si le destin est fait de chemins temporaires, alors ça descend jusqu'à
nos sens. Ca va du sensoriel jusqu'aux descriptions de haut-niveau, tout
est fait de chemins temporaires.
vendredi 24 février 2012
On a des chemins qui permettent d'accoupler un contexte avec des pensées
de premier plan pour donner une pensée de premier plan. Il nous
faudrait un truc qui nous permettrait, à partir d'une pensée de premier
plan et de chemins existants, de créer un chemin temporaire. Le destin
est fait d'instances de choses qu'on connait.
vendredi 24 février 2012
Quand on voit un chien, il n'y a pas que nos comportements mentaux face
au chien qui sont déjà connus. Quand on interprète ce qu'on voit comme
un chien, cette interprétation est elle aussi déjà connue. C'est des
automatismes sous forme de chemins. On a dit qu'on passait du spécifique
au général grâce à un chemin. Sans doute en est-il de même quand il
s'agit de passer de l'instance à la collection.
vendredi 24 février 2012
Pour le confort, on a envie de revenir vers les structures qu'on connait
déjà. Les Canaux Parallèles pour les automatismes, le Canal Subjectif
avec son destin, et le Canal Principal avec le système de pensées qu'on
traite en ce moment.
mercredi 22 février 2012
Déjà j'aime pas l'idée d'avoir des collections d'idées. Que les idées
prennent des arguments je veux bien, mais que ces arguments soient
typés, ça me plait pas. Et puis créer des chemins réels en partant de
chemins conceptuels, alors qu'on a déjà tous ces chemins disponibles et
qui demandent qu'à être utilisés, je sais pas.
mardi 21 février 2012
Un chemin, c'est pas forcément l'accouplement d'un contexte avec une
seule pensée de premier plan, ça peut prendre plusieurs pensées de
premier plan. On sait toujours pas clairement ce qu'est un contexte.
mardi 21 février 2012
On doit faire une distinction entre collections et instances. On doit
pouvoir avoir un chemin conceptuel qui dans sa définition cite soit des
emplacements soit des collections dont les idées doivent être des
instances. Ce chemin conceptuel ne sert pas à provoquer l'apparition de
pensées, il sert de modèle pour fabriquer un chemin réel, ayant dans sa
définition soit des emplacements soit des idées. C'est à peu près ça.
Dans un chemin conceptuel, on dit que le contexte "quelle couleur ?"
accouplé à une pensée instance de la collection "objetconcret" provoque
l'apparition d'une pensée instance de la collection "couleur". Après
l'arrivée d'une pensée "EstDeCouleur("la maison de Jeannot", "vert")",
dans un chemin réel tiré de ce chemin conceptuel, on dit que le contexte
"quelle couleur ?" accouplé à la pensée "la maison de Jeannot" provoque
l'apparition d'une pensée "vert". Quand une nouvelle information arrive
sous forme de pensée et vient s'inscrire dans le destin, l'idée c'est
de produire un chemin réel pour chaque chemin conceptuel citant des
collections dont des parties de cette pensée sont des instances, mais en
remplaçant les références aux collections par les parties de pensée
correspondantes. Si on suit cette logique, un chemin conceptuel disant
que le contexte "quelle taille ?" accouplé à une pensée instance de la
collection "objetconcret" provoque l'apparition d'une pensée instance de
la collection "taille" pourrait après l'arrivée de la même pensée
pondre un chemin réel disant que le contexte "quelle taille ?" accouplé à
la pensée "la maison de Jeannot" provoque l'apparition d'une pensée
instance de la collection "taille". C'est trop lourd et c'est pas ça. Je
suis pas sûr que remplacer "instancede("couleur")" par "vert" partout
donne des choses valables à tous les coups. Il faut mieux cibler les
chemins réels qu'on va créer. D'autre part, on se demande vers quoi mène
un chemin réel quand sa pensée cible n'est renseignée que comme
instance de quelque chose. Peut-être que tout est faux, en partant des
chemins conceptuels.
mardi 21 février 2012
Une pensée doit pouvoir créer des chemins temporaires. Que ça vienne du
monde extérieur ou de raisonnements, une nouvelle information qui vient
s'inscrire dans le destin va arriver sous forme de pensée. Au moment où
elle arrive, cette pensée doit laisser une empreinte dans le destin, une
empreinte faite de chemins temporaires. Ces chemins temporaires doivent
pouvoir mener à la formulation de cette pensée, mais ils doivent aussi
pouvoir être utilisés dans d'autres opérations de formulation.
lundi 20 février 2012
Peut-être qu'une pensée de premier plan n'a pas besoin de créer à elle
seule tout un vaste réseau de chemins temporaires pour assimiler la
situation actuelle. Elle se contente sans doute de créer quelques ponts
vers tout un réseau existant déjà dans la mémoire à long terme. Les
chemins temporaires viennent se connecter aux chemins long-terme
existant déjà, de sorte que le savoir-faire de la mémoire long-terme
permet de réfléchir à la situation actuelle. Putain.
lundi 20 février 2012
Si le destin est fait de chemins temporaires, on ne les sent pas.
Finalement ce serait logique que le destin soit fait de chemins
temporaires, mémoire instantanée et mémoire à long terme sont un peu de
même nature : c'est de la mémoire, c'est des chemins pour la pensée. En
plus, ça facilite le mélange des deux, le mélange de choses qui sont
actuellement sur le feu et de choses peut-être plus générales qu'on a
mémorisé de longue date. Et bien sûr ça facilite la mémorisation à long
terme, on n'a qu'à copier les chemins. Les chemins temporaires, ça
explique mieux les choses qu'un destin fait de pensées, mais ça nous
complique la tâche. Une pensée de premier plan doit pouvoir créer des
chemins temporaires.
lundi 20 février 2012
Au départ il y a ce qu'on sent. Les oreilles ne sélectionnent pas ce
qu'elles entendent. De même, les capteurs internes ne sélectionnent pas
ce qu'ils sentent. A l'aide de ce qu'on sent, on fabrique le destin.
Mais on ne sent qu'une partie du destin. Où s'arrête ce qu'on sent, où
commence ce qu'on ne sent pas, c'est injouable.
lundi 20 février 2012
Sentir une pensée, c'est comme entendre un son.
lundi 20 février 2012
Le destin est fait de pensées. Ca va du sensoriel jusqu'aux descriptions
de haut-niveau. Mais on ne perçoit qu'une partie de tout ça. La partie
perçue forme le halo contextuel. C'est faux.
lundi 20 février 2012
C'est comme si le destin était fait de chemins temporaires menant à la
formulation de pensées décrivant l'état actuel supposé du monde.
lundi 20 février 2012
Ca bouscule complètement notre organisation en canaux. On doit forcément
garder une partie du Canal Subjectif. Ce qu'on doit garder, c'est la
partie descriptive, le destin. On jette à la poubelle la partie qui
contient le savoir de comment fonctionnent les choses, parce que c'est
le système de pensées qui va construire le destin. En effet, c'était
fait par les automatismes, or les automatismes sont en train de se
fondre dans le système de pensées. Il faut bien identifier qui fait
quoi.
samedi 18 février 2012
Une autre chose qu'on peut dire, c'est qu'au moment de la création du
chemin, même si un élément est présent à la fois dans la pensée cible et
ailleurs, on peut se trouver dans une situation où on doit mémoriser
son identité et non son emplacement, parce que l'opération n'est valable
que pour cet élément, et non pour n'importe quel élément qui prendrait
sa place.
samedi 18 février 2012
Une première chose qu'on peut dire, c'est qu'avant la création du
chemin, au moment où la pensée cible arrive, la pensée de départ devrait
logiquement déjà avoir été intégrée dans le contexte. D'autre part,
peut-être que la pensée cible n'arrive pas immédiatement après la pensée
de départ, mais trois ou quatre pensées plus tard. Pour créer un chemin
il faut donc sélectionner la pensée de départ dans le contexte, ou
alors avoir marqué la pensée de départ au moment où elle est arrivée.
samedi 18 février 2012
Apprendre par la création d'un nouveau chemin, c'est peut-être toujours
la création d'un raccourci. Ce qu'on doit créer, c'est un chemin par
lequel s'accouplent un contexte et une pensée de premier plan, pour
donner une nouvelle pensée de premier plan. Pour faire ça, on doit déjà
avoir trois choses : un contexte, et deux pensées de premier plan qui
viennent s'y confronter successivement, qu'on appellera pensée de départ
et pensée cible. On va relier les trois, de sorte que l'accouplement du
contexte et de la pensée de départ mènent à la formulation de la pensée
cible. Mais comme on l'a dit, c'est un jeu de construction. Pour créer
le chemin, il y a des éléments qu'on trouve uniquement dans la pensée
cible : ces éléments seront les éléments nouveaux qu'on va chercher en
connaissant leur identité, dans ce cas ce qu'on mémorise dans le chemin
c'est leur identité. Ensuite il y a des éléments qu'on trouve à la fois
dans la pensée cible et dans la pensée de départ ou dans le contexte :
ces éléments seront ceux qu'on va chercher en connaissant leur
emplacement dans la pensée de départ ou dans le contexte, dans ce cas ce
qu'on mémorise dans le chemin c'est un emplacement.
samedi 18 février 2012
Il y a deux façons d'apprendre. Il y a apprendre par la création d'un
nouveau chemin, et il y a apprendre par la création d'un nouvel objet
mental. Dorénavant on appellera "idées" les objets mentaux.
vendredi 17 février 2012
Il doit y avoir une interpénétration de ce système de pensée et du
système des automatismes. Quelque part, les deux sont une seule et même
chose. Dans le cas d'une réflexion, à chaque instant une nouvelle pensée
vient se confronter au contexte, ce qui provoque l'émergence d'une
nouvelle pensée, qui vient se confronter au contexte, ...etc. Dans le
cas de la conduite, le système est stable, et c'est le monde extérieur
qui, quand il se passe quelque chose, fournit une pensée descriptive qui
vient se confronter au contexte de conduite, provoquant l'émergence
d'une nouvelle pensée de réaction à ce qui se passe. Dans les deux cas
il se passe la même chose, on a un contexte, et une pensée de premier
plan qui vient s'accoupler avec ce contexte pour provoquer l'émergence
d'une ou de plusieurs autres pensées nouvelles. Ce qui est remarquable,
c'est qu'en ayant plusieurs casseroles sur le feu, plusieurs contextes
gérés parallèlement, une pensée de premier plan va se confronter à "son"
contexte. Cela dit, peut-être qu'elle se confronte à tous les contextes
en même temps, et que seul l'accouplement avec "son" contexte donne des
fruits. Ainsi, l'instant d'après, quand cette pensée de premier plan
est intégrée dans le contexte, puisqu'on garde en mémoire l'origine
d'une pensée, elle est reliée à l'opération qui a provoqué son
apparition, donc elle est reliée aux pensées de "son" contexte puisque
c'est lui qui a réagi, ce qui contribue à former des familles distinctes
de pensées : les pensées s'agrègent en contextes. Ca rend bien compte
de ce qui se passe quand on conduit et qu'on réfléchit à la direction à
prendre, les deux contextes se mélangent un peu.
jeudi 16 février 2012
On peut gérer plusieurs contextes en même temps. Quand on conduit une
voiture et qu'on parle en même temps, on a deux contextes bien
distincts, et on passe de l'un à l'autre sans arrêt.
mercredi 15 février 2012
Dans cette formulation de la pensée, le contexte est fait de pensées
agencées les unes par rapport aux autres. Ce "rapport" des unes aux
autres, c'est la façon dont on les a obtenu. Dans un contexte, on garde
l'origine de chaque pensée, on garde sous le coude l'opération dont
provient une pensée, parce que cette information nous permet de
connaitre la place de cette pensée dans ce contexte, par rapport aux
autres pensées de ce contexte. Compliqué.
lundi 13 février 2012
Pour la formulation de la nouvelle pensée, ou peut-être des nouvelles
pensées, c'est un jeu de construction. Parlons d'une seule pensée créée.
Chaque partie de la pensée créée est soit un élément dont on n'avait
pas encore entendu parler, soit un élément qu'on reprend des pensées
précédentes ou du contexte. Si c'est un élément qu'on reprend, ce qu'on
connait c'est : son emplacement dans le contexte ou dans les pensées
précédentes, et son emplacement dans la nouvelle pensée. Si c'est un
élément nouveau, ce qu'on connait c'est : son identité, et son
emplacement dans la nouvelle pensée. En d'autres termes, le produit de
la pensée actuelle et du contexte, c'est un ensemble de mouvements
permettant de construire une pensée, à partir d'éléments présents dans
le contexte qu'on va chercher en connaissant leur emplacement, et à
partir de nouveaux éléments qu'on va chercher en connaissant leur
identité, éléments dont on connait l'emplacement-destination dans la
pensée créée.
lundi 13 février 2012
On se sent penser. Penser, ça passe par la perception sensorielle. Donc,
comme toujours avec la perception sensorielle, il y a une sélection de
l'information, on s'intéresse plus particulièrement à une partie de ce
qu'on perçoit. Le produit de la pensée actuelle et du contexte est en
concurrence directe avec par exemple ce que l'on perçoit du monde
extérieur, ou encore avec ce que font les automatismes actuellement en
action. Tout est exprimé dans le même langage. Ca nous invite à imaginer
que, peut-être, le produit de la pensée actuelle et du contexte n'est
pas une unique pensée nouvelle mais plusieurs, et que le filtre de la
perception sensorielle ne garde ensuite qu'une seule pensée parmi toutes
celles proposées, d'où qu'elles proviennent. Et peut-être que ce filtre
sélectionne non seulement la pensée de premier plan, mais aussi une
partie du contexte de l'instant prochain. Pour l'instant on ne sait pas.
dimanche 12 février 2012
Un autre truc qui cloche, c'est que ce qui a poussé à descendre d'un
étage devrait repousser à descendre, quand on ferme l'étage d'en dessous
et qu'on remonte, puisque rien n'a changé.
dimanche 12 février 2012
Le truc qui cloche, c'est que si quelque chose attire notre attention,
quelque chose qui n'a rien à voir avec le fil actuel de nos pensées et
qui demande qu'on s'en occupe un instant, on va bien ouvrir un nouvel
étage, mais le contexte ne sera pas ce qu'il y a dans les étages
supérieurs, puisque ça n'a rien à voir. Pourtant on pourra y revenir. On
peut donc changer d'immeuble en quelque sorte, et ensuite revenir à
l'immeuble précédent.
dimanche 12 février 2012
Essayons. Il y a des pensées qui restent en arrière-plan. A chaque
nouvelle pensée qui arrive, soit elle remplace la pensée précédente au
même étage, soit on descend d'un étage pour y mettre la nouvelle pensée
tandis que la pensée précédente reste en place à l'étage au-dessus, en
attente. Le plus souvent une nouvelle pensée prend la place de la
précédente au même étage. D'une certaine façon au bout d'un moment le
raisonnement de l'étage actuel est terminé, et dans ce cas on ferme
l'étage et on reprend à l'étage au-dessus là où on en était. Le
contexte, ce serait tout ce qu'il y a dans les étages supérieurs. La
pensée actuelle et le contexte donnent non seulement la nouvelle pensée
mais aussi indiquent si elle prendra place à l'étage actuel ou à l'étage
en dessous.
samedi 11 février 2012
Le contexte c'est peut-être tout simplement les quelques dernières
pensées, mais organisées d'une certaine façon les unes par rapport aux
autres.
samedi 11 février 2012
Le contexte c'est plus coquin. Il y a cette notion de revenir là où on
en était, c'est à dire qu'on ouvre un espace de travail, on y travaille,
on le referme et on reprend le fil de ses pensées, là où on s'était
arrêté. Peut-être que le contexte c'est juste une autre pensée. C'est
peut-être un arbre de pensées. On a 1 contexte qui mène d'une pensée A à
une pensée B. C'est peut-être juste un vecteur, à prendre pour ce qu'il
est. Quoi que ce soit, ça peut être utilisé "tel quel" dans la
formulation d'une pensée, par exemple on peut mettre
"C'estQuoi(Pingouin)" à la place de "Obj2", ou encore "couleur(truc)" à
la place de "Obj1", et avoir une pensée du genre "il faut que la couleur
du truc plaise à telle personne", sans connaitre la couleur en
question. D'autre part ça peut être considéré comme une action, et ça
représente une séquence d'actions, qui consiste par exemple à faire ce
qu'il faut pour connaitre la couleur du truc. Non, tout ça c'est faux.
samedi 11 février 2012
La forme d'une pensée, c'est sans doute une phrase exprimant une
relation entre plusieurs objets, ou plutôt une phrase exprimant une idée
appliquée à d'autres idées, un objet mental (éventuellement) appliqué à
d'autres objets mentaux. Un truc à parenthèses du style Obj0(Obj1,
Obj2, Obj3) avec une arité donnée, chaque emplacement entre parenthèses
correspondant à une fonction (un rôle) dans l'idée exprimée, et chaque
emplacement pouvant contenir une pensée. On peut y mettre des
probabilités si on veut, même des probas conditionnelles. L'arité peut
être nulle, on voit pas bien ce qu'on peut donner comme argument à
"pingouin". On peut y mettre des désirs. On peut sans doute y mettre des
questions.
samedi 11 février 2012
Pour revenir à ce qu'on disait le 4 février, ce qu'on mémorise c'est une
opération mentale. Imaginons que "animal" est juste un objet mental,
une chose à laquelle on peut penser. Physiquement, on ne mémorise pas
"pingouin" comme étant une spécialisation de "animal". Ces deux objets
mentaux sont uniquement reliés par des chemins menant l'attention du
penseur de l'un à l'autre, dans le sens : à quoi je pense à un instant
t, et à quoi je pense à un instant t+1. Un point de départ, un vecteur,
un point d'arrivée. Si j'applique la question "c'est quoi ?" à
"pingouin", je tombe sur "animal" l'instant d'après, il suffit de
demander à un enfant. Mais si j'applique "c'est quoi ?" à "oiseau" je
tomberai sans doute aussi sur "animal". Pour résumer c'est le bordel,
tout n'est pas bien rangé comme dans Cyc, mais ça fonctionne comme ça.
L'objet "pingouin" est relié à l'objet "animal" par une question, ou
plus généralement par un contexte : quand on pense à "pingouin" dans un
certain contexte, l'instant d'après on se retrouve automatiquement en
train de penser à "animal". On ne mémorise pas le fait "les pingouins
sont des oiseaux", ce qu'on mémorise ce sont des chemins qui, dans
certains contextes et en partant de certaines pensées, mènent le penseur
à formuler cette pensée que les pingouins sont des oiseaux, à dessein.
On se pose tout de suite deux questions : de quoi est fait le contexte,
et quelle est la forme d'une pensée.
samedi 11 février 2012
Contact avec la Programmation Logique Inductive, PLI.
vendredi 10 février 2012
Quand on apprend que chien est une spécialisation de mammifère, tout ce
qu'on sait sur mammifère se trouve copié/collé sur chien, et bien sûr à
chaque fois qu'on apprendra quelque chose sur mammifère, ce sera copié
aussi sur chien. Ce que je veux dire par "copié", c'est copié, c'est à
dire que l'information existe en plusieurs exemplaires. Quand on a une
instance de chien, on n'a pas besoin de remonter tout l'arbre pour aller
chercher l'information qui serait disséminée, non on a tout sous la
main. De la redondance utile. Mais ça se fait pas automatiquement, cette
copie est un acte volontaire. L'enfant peut demander "ah bon les chiens
sont des mammifères ? alors ça veut dire qu'ils allaitent leurs petits
?". On n'a pas de problème avec les exceptions, on ne fait pas toute une
histoire parce que les pingouins sont des oiseaux qui ne volent pas,
simplement leur définition indique qu'ils ne volent pas, ce qui ne les
empêche pas d'être des oiseaux.
vendredi 10 février 2012
Contact avec les Bayesian Logic Programs, BLP.
jeudi 9 février 2012
L'apprentissage des paramètres et l'apprentissage de la structure d'un
réseau bayésien sont des activités coûteuses, qui permettent à un
programme de faire des choses que le cerveau humain n'est pas capable de
faire. On va dire qu'on n'aura pas besoin de l'apprentissage
automatique de structure tel qu'il se pratique actuellement, parce que
sinon on est foutu : nous on peut pas se permettre de faire une pause
pour faire ce genre de gros calcul, on n'a pas le temps, la conscience
doit être continue dans le temps. Et puis comme je l'ai dit, il me
semble que le cerveau humain n'est pas capable de faire ça, regarder en
même temps un grand nombre de variables dans un grand nombre de
situations et sentir directement les influences précises que certaines
ont sur d'autres. On peut le faire localement, quand notre attention est
attirée dessus, mais pas comme ces programmes en travaillant sur une
vision d'ensemble. Par contre en cherchant bien j'ai trouvé les modèles
probabilistes du premier ordre MPPO, comme les réseaux bayésiens
orientés objet OOBN, les réseaux bayésiens multi-entité MEBN, et les
modèles probabilistiques relationnels PRM. Là ça devient intéressant, ça
ressemble bien à nos Sujets ayant une façon de fonctionner,
éventuellement avec l'idée de collections de Sujets. Idéalement,
faudrait aller vers un mix de Cyc et de mini réseaux bayésiens.
lundi 6 février 2012
Contact avec Jaynes95, avec le théorème de Bayes et les réseaux bayésiens.
samedi 4 février 2012
On sait que ça va pas se faire avec les Sujets dans leur configuration
actuelle. Le truc du Sujet ayant une façon de fonctionner et étant la
source d'événements perçus, c'est plutôt un stade par lequel le
programme est censé passer, en partant de la simple constatation de ce
qui se passe au niveau sensoriel, avec des prédictions simples, et en
allant jusqu'à ce qu'on peut trouver dans Cyc. Mais Cyc ça reste un gros
sac de noeuds tant que ça n'est relié à aucune expérience de la
réalité. Moi je voudrais que ça grandisse par contact avec une
perception sensorielle du monde, et de ce qui se passe dans notre tête.
Une "règle" n'est pas mémorisée comme dans Cyc, pour tout X tel que
blabla alors on peut dire blabla, non ce qu'on mémorise c'est plutôt une
façon d'appliquer la règle, ce qu'on mémorise c'est une opération
mentale, un chemin direct menant d'une pensée d'avant application de la
règle à une pensée d'après application de la règle.
jeudi 2 février 2012
Un Sujet est une chose qui reçoit et émet des influences. Je veux bien
avoir des collections de Sujets, une collection étant caractérisée par
une façon de fonctionner. On peut peut-être retrouver l'idée de relation
en formant des associations, des Sujets étant des associations de
Sujets.
jeudi 2 février 2012
C'est vraiment pas naturel la façon dont les informations sont
mémorisées dans Cyc. On reste attaché à l'idée de Sujets ayant une façon
de fonctionner et étant la source d'événements perçus.
mercredi 1 février 2012
On ne sait pas si on doit inclure les relations dans les choses, avoir
des collections de relations, avec tout ce que ça implique. Il est
évident qu'il y a plein de choses à dire sur une relation comme le
mariage de deux personnes.
mercredi 1 février 2012
L'élément de base est la Chose. Tout est une chose. #Chose est la
collection qui contient tous les éléments avec lesquels on va
travailler. #Chose se décompose en #Collection et en #Individu. Le
savoir est une somme de phrases déclarant soit des propriétés de choses
soit des relations entre les choses. On rattache les choses aux
collections dont elles sont des instances par la relation InstanceDe. On
rattache les collections aux collections qui les contiennent par la
relation GeneralisationDe. On peut utiliser des variables dans les
phrases. On a aussi des connecteurs Et Ou Non Implique, pour former des
phrases plus complexes.
samedi 28 janvier 2012
Faut se rapprocher un peu de Cyc, instances collections spécialisations
généralisations. Les collections étant elles-mêmes des instances.
jeudi 26 janvier 2012
Il n'y a pas que des Sujets dans le monde des Sujets. On pourrait décrire le monde à l'aide de phrases.
dimanche 22 janvier 2012
Le lundi 23 mai 2011. A propos de la surprise, je crois que je tiens
quelque chose. Si on a tout un tas d'Evénements qui débarquent par les
Canaux Sensoriels, au départ ils sont sans source. C'est au programme de
leur attribuer des sources, et de maintenir les Sujets en cohérence
avec ce qui est constaté par les sens. La surprise survient quand on ne
peut pas facilement attribuer de source à des Evénements, ou quand le
fonctionnement des sources ne permet pas d'expliquer ce qui a été
constaté. Quand ça arrive, ça veut dire qu'on a besoin de mettre à jour
le parc des Agents, ce qui demande un travail de conception d'une
explication. Tout un art.
samedi 21 janvier 2012
Le membre virtuel pointe sur un Sujet en particulier. C'est le centre du
halo contextuel. Ce Sujet prévient certains Automatismes qu'ils peuvent
travailler. Ces Automatismes sont ceux qui sont là pour fabriquer les
Sujets qui touchent directement ce Sujet. Ainsi on a le Sujet qui est au
centre du halo contextuel et tous les Sujets qui lui sont adjacents,
c'est à dire tous ceux qui sont liés à lui d'une façon ou d'une autre.
Le mercredi 31 août 2011. On doit inventer une opération ou un groupe
d'opérations modifiant le destin. Ensuite on invente un système de
déclenchement automatique de ces opérations. Ces opérations doivent
aussi pouvoir être plannifiées par le destin. Certains Sujets
représentent des Automatismes, et certains de ces Automatismes sont des
opérations de base modifiant le destin. Le destin est donc représenté
dans le destin par des Sujets que ces opérations manipulent. Il y a des
Sujets représentant des Contextes, des Sujets représentant des Sujets,
...etc.
samedi 21 janvier 2012
Il y a un problème dans le truc du 10 septembre. Imaginons que le membre
virtuel vienne se poser sur la partie du destin qui représente
justement ce qu'il voit. Alors il verrait qu'il verrait qu'il verrait
qu'il verrait ...etc. Il faut deux membres virtuels. Un premier qui ne
peut pas atteindre la partie du destin qui représente ce qu'il voit, et
un second qui peut atteindre n'importe quelle partie du destin. Les
choix du module d'action séquentiel se font en fonction de ce que voit
le second membre virtuel. Le problème c'est qu'on ne saurait pas quoi
faire du premier membre quand le second membre serait ailleurs que dans
la partie qui décrit ce que voit le premier membre. A ce moment, il ne
servirait à rien. On n'a pas trop envie d'avoir un membre virtuel qui
pendouille comme ça sans rien faire. L'autre solution c'est de faire une
description du destin qui ne serait pas subjective. C'est à dire que le
destin serait entièrement et automatiquement doublé d'une deuxième
couche de destin qui décrirait la première. Dans ce cas, on pourrait se
poser la question d'une troisième couche, mais je pense qu'elle
n'existerait pas. Le problème de cette seconde solution, c'est que je ne
pense pas que la deuxième couche existe tout le temps. On peut s'y
intéresser, mais ce n'est que temporaire.
samedi 21 janvier 2012
Le lundi 8 août 2011. Le calendrier des choses à faire est peut-être
simplement construit quand on construit les différents destins dans le
Canal Subjectif, au moment où on fabrique des Contextes contenant des
Sujets représentant des Automatismes en fonctionnement. Peut-être que la
seule chose dont on doit s'occuper, c'est de la manipulation du destin :
en fonction des situations à atteindre ou à éviter, on utilise les
Sujets représentant des Automatismes comme des passerelles pour
construire les chemins qui nous conviennent. Ensuite, les Automatismes
correspondant sont automatiquement activés au bon moment. En fait, s'il
suffit de dire dans le Canal Subjectif qu'un Automatisme est
actuellement actif pour qu'il le soit, alors gérer le parc d'activités
et construire le destin sont une seule et même chose.
samedi 21 janvier 2012
Le samedi 17 septembre 2011. Le destin n'est pas une chose figée :
n'existent actuellement que les Sujets qui sont présents dans le halo
contextuel, on les fabrique et on les détruit à mesure que l'Attention
se déplace. La question est : quels Sujets et quels Contextes
fabrique-t-on maintenant dans le halo contextuel en fonction de ce qui
existe déjà dans ce halo. Sujets et Contextes sont fabriqués par des
Automatismes qui sont lancés en fonction de ce qui existe dans le halo,
et sont détruits quand ils sont les plus anciens d'une liste trop longue
et ne sont pas maintenus en vie par un Automatisme. Les Sujets sont ce
sur quoi peut pointer l'attention. Les Sujets sont présents à un
emplacement dans le halo, et pour en créer de nouveaux on peut se baser
sur des références directes vers un Sujet donné ou sur des références
indirectes vers ce que contient un emplacement donné.
samedi 21 janvier 2012
Le mercredi 13 juillet 2011. Résultat des courses, le Canal Principal ne
fait que travailler sur le Canal Subjectif, grâce à des Sujets
modifiables, comme une activité, un bras, tout ce qui est moi. D'autres
Sujets ne sont pas modifiables directement. Les Sujets ont donc un
fonctionnement stable et descriptible, et à côté de ça une partie
"commandable", qui est relié à des statistiques quand ce n'est pas moi,
et à un panneau de commande quand c'est moi. Encore que, on peut aussi
faire des statistiques sur soi. Mais peut-être aussi que ça fonctionne
par envie de faire apparaitre quelque chose. Par exemple l'envie de
faire apparaitre l'intéraction "dire bonjour" entre moi et untel, ou
envie de faire apparaitre l'heure ou la date. Et là ça tombe bien, on
est dans l'envie, dans le désir. Les désirs se décomposent en petits
désirs composants, jusqu'à arriver à des désirs directement
transposables en action, parce que ce sont des désirs de faire ceci ou
cela à telle activité. Mais par exemple, l'envie de faire apparaitre
l'intéraction "dire bonjour" entre moi et untel peut mener directement à
une action automatisée de grande envergure, puisqu'on sait le faire. On
ne navigue pas dans les activités, mais dans les désirs.
samedi 21 janvier 2012
Le samedi 10 septembre 2011. En fait il pourrait y avoir deux systèmes
différents. Le premier système est un module d'action séquentiel, qui
fait des actions les unes après les autres. Ces actions consistent à
manipuler le parc d'activité en déclenchant ou suspendant un
Automatisme, en modifiant le mode de fonctionnement d'un autre, ...etc.
Ces Automatismes permettent au programme d'agir et de sentir, par
exemple en faisant bouger un bras ou en interprétant les infos fournies
par une caméra. Le second système est un membre virtuel interne, capable
de sentir et d'agir sur le destin. Le premier système contrôle ce
membre virtuel comme il contrôle un bras. Ce membre virtuel, qui
représente l'attention du programme, est là pour manipuler le destin, il
voit le destin de l'extérieur comme un objet posé devant lui, il est
focalisé sur un point précis du destin et peut se déplacer vers d'autres
endroits du destin, soit sur ordre du module d'action séquentiel, soit
pour d'autres raisons. Puisque ce membre virtuel peut sentir, il
correspond à un Canal Sensoriel interne qui alimente dans le destin une
représentation du destin faite de Sujets représentant des Sujets ou des
Contextes, une représentation subjective vue depuis l'endroit du destin
où se trouve actuellement le membre virtuel. Le module d'action
séquentiel fait ses choix en fonction de ce qui se trouve à cet endroit.
samedi 21 janvier 2012
La fabrication des Automatismes. Le Canal Principal, qui est dans
l'improvisation perpétuelle, ne peut pas prendre directement le contrôle
des muscles. Il passe par le contrôle de micro-Automatismes qui se
contentent par exemple de faire bouger un muscle sans condition.
samedi 21 janvier 2012
Chaque Automatisme doit présenter un plan d'occupation des ressources.
Certaines ressources sont laissées libres, c'est à dire qu'elles ne sont
pas du tout concernées, d'autres ressources sont occupées de façon
modifiable, c'est à dire qu'un autre Automatisme peut reprendre à son
compte le contrôle de ces ressources, et certaines ressources sont
occupées de façon absolue, c'est à dire qu'aucun autre Automatisme ne
peut en prendre le contrôle tant que l'Automatisme qui les gère est
actif. Seulement on sait pas fabriquer des Automatismes comme ça. On
devrait sans doute s'intéresser plus à la fabrication des Automatismes
pour découvrir leur forme.
samedi 21 janvier 2012
Un Canal Parallèle pour chaque Automatisme de grande envergure. Quand on
lance un nouvel Automatisme, on fait le tour des Canaux Parallèles pour
vérifier que les ressources ne sont pas déjà occupées. Mieux que ça, il
faudrait carrément partir des ressources. C'est peut-être dans le Canal
Subjectif que se trouve la réponse. On construirait le calendrier des
choses à faire. Les Automatismes redeviennent quelque chose de
complètement interne, invisible. Cela dit, il faut pouvoir s'adapter à
la situation en temps réel. En tout cas, si on a un calendrier des
choses à faire dans la tête, on ne le sent pas directement. On pourrait
avoir pleins de petits calendriers, un pour chaque ressource.
samedi 21 janvier 2012
Je crois pas qu'on puisse les créer à la demande, et avoir des Canaux
Parallèles qui se décomposent en d'autres, c'est trop compliqué et ça
sert à rien. On passerait un temps fou à déterminer où placer tel ou tel
Automatisme. Maintenant si on a des Canaux Parallèles qui ne se
décomposent pas, ça va pas non plus, parce qu'on ne sait pas où placer
les limites d'un membre. Pourtant il y a bien une question de ressources
qui est là. Une ressource ne peut être utilisée pour deux choses en
même temps. Encore que, dans la course à pied, l'Automatisme implique le
corps tout entier, et pourtant on peut détourner une partie du corps
pour un autre Automatisme, pour boire à la bouteille. Le bras qui reste
libre continue le mouvement de balancier, mais de façon légèrement
modifiée. Je pense que le bras libre ne reçoit pas une autre
programmation, simplement son mouvement de balancier est fait pour
s'adapter à ce que fait le reste du corps, et puisqu'une partie du corps
fait quelque chose de différent, boire, ça modifie automatiquement son
mouvement. Le simple fait de rester debout est un Automatisme. On peut
boire à la bouteille en étant assis, debout, ou même en conduisant.
L'Automatisme de boire reste le même. Il vient se greffer sur d'autres
Automatismes plus amples.
samedi 21 janvier 2012
On se demande dans quel Canal placer un Automatisme de changement de
vitesses, étant donné que ça utilise 2 membres, le pied gauche et le
bras droit. Il y a peut-être un Canal Parallèle qui ne représente aucune
ressource. Ou plutôt, peut-être qu'on peut créer à la demande ce genre
de Canal ne représentant aucune ressource. Parce que dans un Canal
Parallèle, depuis qu'ils représentent des ressources, il ne peut y avoir
qu'une activité en même temps. En fait les Canaux Parallèles se
décomposent peut-être en plusieurs Canaux Parallèles. Courir utilise
tous le corps, mais on peut boire en même temps. Changer une vitesse
prend tout le bras droit, mais on peut tenir une clope en même temps. A
chaque fois, on divise une ressource en plusieurs pour pouvoir faire des
choses différentes avec des parties différentes de la ressource
d'origine.
vendredi 20 janvier 2012
Le fait qu'il y ait des membres fait disparaitre la question de savoir
si les Evénements doivent être temporaires et rester liés à
l'Automatisme qui les a créé. En effet, au sein d'un membre, une
séquence doit pouvoir se dérouler jusqu'au bout sans être perturbée par
une autre séquence qui n'aurait rien à voir avec la première. Donc que
ce soit temporaire ou non ne change rien à l'affaire. Cela dit, pour
construire le destin dans le Canal Subjectif, il vaut mieux faire du
permanent. Avec l'histoire du passage de vitesse, on est proche des
Scripts. Le point de départ, c'est la ressource. On a bien plusieurs
Canaux Parallèles, mais on n'a que deux bras. Pour l'action sur
l'esprit, on a peut-être un nombre limité de membres ayant chacun un
rôle particulier, par exemple on aurait un membre pour la fabrication du
destin. Peut-être qu'on a un Canal Parallèle pour chaque membre, pour
chaque ressource, ce serait logique.
vendredi 20 janvier 2012
Il y a une question de ressources dans l'affaire des Automatismes. Je
peux pas passer une vitesse et en même temps me curer le nez avec la
même main, c'est soit l'un soit l'autre. Ca fait penser qu'il y a des
membres, et que chaque membre peut être utilisé pour une chose à la
fois. Mais bien sûr c'est un peu plus compliqué parce qu'on peut passer
les vitesses tout en tenant une cigarette avec la même main, et là on
fait deux choses en même temps avec le même membre. Quoique, c'est pas
exactement le même membre. Il n'y a que deux doigts impliqués dans la
gestion de la clope. L'Automatisme qui consiste à passer les vitesses
n'indique pas comment on doit tenir le pommeau de vitesse, il indique
juste qu'on se sert de sa main pour lui faire faire un certain
mouvement. Au-delà de ça, on voit qu'il y a des Automatismes qui se
contentent d'appliquer une séquence sans condition, comme passer de la
3ème à la 4ème, et d'autres Automatismes qui ont des conditions, comme
celui qui repère un régime moteur suffisamment élevé pour déclencher un
passage de vitesse, ou celui qui choisit la vitesse à passer en fonction
de la vitesse actuellement enclenchée.
mercredi 18 janvier 2012
On peut refaire la même chose façon "Script". Et on peut refaire la même chose façon "permanente".
mercredi 18 janvier 2012
Si les Automatismes crééent des Evénéments de façon temporaire, alors
chaque Sujet a un Automatisme qui le maintient en vie, y compris les
Sujets qui représentent des Automatismes. Ca se mord la queue. A moins
que les Sujets ne soient créés autrement.
mercredi 18 janvier 2012
Les Automatismes et le Canal Principal peuvent faire les mêmes choses.
Les Automatismes peuvent contrôler d'autres Automatismes. Les
Automatismes n'ont plus besoin de "contenir" d'autres Automatismes.
Quand on en branche un, il branche à son tour ceux dont il a besoin,
soit tout de suite, soit quand une situation est repérée. Chaque
Automatisme contient une situation à repérer et des actions à faire
quand elle est repérée. Les actions à faire peuvent être la création
temporaire d'Evénements, ou le branchement d'Automatismes. Quand on
branche un Automatisme, on peut lui indiquer un certain nombre
d'Evénements qui feront partie de sa situation à repérer. Un Automatisme
doit pouvoir brancher un autre Automatisme en lui indiquant ces
Evénements qui feront partie de sa situation à repérer. Ils seront
piochés soit dans la situation à repérer de l'Automatisme branchant,
soit dans les Evénements qu'il créé temporairement.
mardi 17 janvier 2012
On peut voir l'Automatisme autrement, comme un moyen d'atteindre ou de
maintenir une situation décrite par les Sujets, ou au contraire d'éviter
une telle situation. Le truc des Tensions était intéressant. Il y a
sans doute plusieurs types de mécanismes là où on ne veut en voir qu'un.
mardi 17 janvier 2012
Le 20 juillet. On dit que le Canal Principal peut prendre la place d'un
Automatisme. Mais finalement, c'est bien ce qui se passe avant que
l'Automatisme existe : c'est le Canal Principal qui fait des choses,
dans un contexte donné. Ce n'est qu'après qu'on fabrique l'Automatisme,
pour faire facilement une tâche qui ne mérite plus de réflexion. On
oublie les raisons pour lesquelles on fait les choses, on ne garde que
les actions temporisées et les conditions de déclenchement. Et qu'est-ce
qu'il fait le Canal Principal : il agit sur des Automatismes. Donc que
fait un Automatisme : il agit sur des Automatismes. Sauf qu'on fait des
raccourcis. Quand c'est le Canal Principal qui travaille, il passe par
toute une série de réflexions qui ne se retrouveront pas dans
l'Automatisme fabriqué.
mardi 17 janvier 2012
Prenons les Evénéments sans leur dates d'apparition et de disparition.
Déjà il y a un Territoire qui maintient en vie des Evénements qui
existent tant que l'Automatisme est branché. C'est le squelette de
l'Automatisme. Là-dessus, il n'y a rien à sentir. Ensuite il y a des
Territoires recruteurs. On sent leur taux de remplissage.
mardi 17 janvier 2012
Sur les Automatismes, on peut agir et sentir. On sent si un Territoire
se complète. Un Automatisme, c'est un mécanisme tout entier, un ensemble
de choses qui fonctionnent ensemble. Ca doit être capable de maintenir
en vie un Sujet quand on ne voit qu'une partie d'un objet en 3D. Les
différentes faces de l'objet appartiennent à des Territoires qui
s'excluent mais qui appartiennent à la même entité. Quand on est en
situation de prendre un virage, on tourne le volant temporairement, tout
est temporaire. Et on n'est que dans une situation à la fois. Il y a
peut-être plusieurs personnes dans la pièce, mais on les prend en tant
que groupe, un seul groupe, puis on s'intéresse à une personne. Il n'y a
pas d'instance d'Automatisme. Parce qu'il n'y a qu'un seul observateur.
lundi 16 janvier 2012
Chaque Territoire a une façon de fonctionner bien précise. La question
est : que se passe-t-il quand l'Automatisme est branché. Quand il est
pas branché, il ne se passe rien. Chaque Automatisme contient d'autres
Automatismes, qu'on peut tous brancher ou débrancher, disons allumer ou
éteindre. Quand on éteint un Automatisme, on tous les Automatismes qu'il
contient sont considérés comme éteints. Que se passe-t-il quand
l'Automatisme est branché. Y a-t-il vraiment des instances
d'Automatisme. Si on veut deux fois le même Automatisme, en fait c'est
pas réellement deux fois le même, c'est plutôt un autre type
d'Automatisme qui gère les deux occurences de ce que peut gérer le
premier Automatisme, et qui prend le pas sur le premier Automatisme.
Quand un Automatisme est branché, un de ses Territoires essaye de se
compléter en recrutant les Evénements attendus. Quand il y a un doublon,
on est dans la panade. Non, on est obligé d'avoir les instances
d'Automatisme. A moins que. Pour chaque Evénement attendu, on indique
s'il peut y en avoir plusieurs ou s'il ne doit n'y en avoir qu'un, ou
deux ou un certain nombre. On indique aussi des Evénements qui ne
doivent pas être présents. Un Territoire essaye de se compléter en
recrutant les Evénements attendus. Un autre Territoire se complète
automatiquement en créant les Evénements attendus.
lundi 16 janvier 2012
Il peut être intéressant de creuser l'idée d'Automatismes comme
mécanismes persistants. Il faudrait un nom pour l'instance
d'Automatisme. En tout cas cette instance est constituée de Territoires.
Mais une question se pose : si chaque Evénement reste lié aux causes de
son existence, comment créer de nouveaux Automatismes, de nouvelles
structures permanentes. Il faudrait qu'on stipule à la main quelle est
la cause de l'existence d'un Evénement, pour pouvoir attribuer un
Evénement à une instance d'Automatisme spéciale "persistant" indiquant
que l'Evénement est lui-même la cause de son existence. Ca fait
rafistolage. Ou alors on créé un autre type de mécanisme dynamique pour
créer des Automatismes.
dimanche 15 janvier 2012
Ca se pilote, mais c'est un Automatisme, c'est un mécanisme dynamique
qui agit de lui-même à partir du moment où il est configuré pour le
faire. On fera peut-être d'autres types de mécanismes dynamiques, mais
là on doit se concentrer sur la raison d'être des Automatismes :
conduire une voiture tout en faisant autre chose. Soit les modifications
faites restent liées à la cause de leur existence, soit elles sont
faites puis oubliées.
samedi 14 janvier 2012
On voit une ressemblance entre le lien qu'il y a entre un Automatisme et
les Evénements qu'il maintient présent, et le lien qu'il y a entre un
Sujet et les Evénements dont il est supposé être la cause. N'oublions
pas que chaque Automatisme est représenté par un Sujet. Un Automatisme,
c'est pas seulement une condition entrainant une réaction. C'est un
mécanisme tout entier, un ensemble de choses qui fonctionnent ensemble.
Ca se rapproche d'un Script. Quand on en a une partie on peut être tenté
de le compléter. La décision de compléter vient peut-être d'en haut, ça
se pilote. Il peut y avoir plusieurs façons de compléter, il y aurait
des parties fonctionnant ensemble ou pas, des parties s'excluant
mutuellement, des parties présentes seulement si une condition est
remplie, des parties groupées dont une seule doit être présente à un
instant donné. L'unité de base devrait peut-être être justement la
"partie".
samedi 14 janvier 2012
D'une façon générale, un Automatisme est une réaction, un réflexe. On a
toujours une situation à repérer, et des modifications à faire. La
situation à repérer peut être un Script, indiquant des apparitions et
des disparitions d'événements, datés les uns par rapport aux autres de
manière plus ou moins précise. Dans la partie "action", on peut avoir
d'autres Scripts à repérer, des calculs à faire avec des résultats à
maintenir juste, et des modifications de carte à faire. Les calculs à
faire, ça revient à mettre en place une structure d'Evénements
particuliers dédiés à ça. Il faut un Automatisme pour mettre en place
une structure, et un autre Automatisme pour enlever cette structure
quand quelque chose n'est plus vrai. Ou alors, les modifications mises
en places ne sont valables que tant que la situation conditionnelle est
vérifiée, ce qui voudrait dire que chaque Evénement reste lié à
l'instance d'Automatisme qui est la cause de sa présence. Il y aurait
une instance d'Automatisme spéciale "sensation", qui indique que les
Evénements sont présents pour des causes extérieures au noyau, et une
instance d'Automatisme spéciale "persistant", indiquant que la présence
de l'Evénement est justement la cause de sa présence. Mais alors
certains Automatismes pourraient vouloir effacer des Evénements dont ils
ne sont pas la cause, à moins qu'on ne fonctionne que par ajouts et par
inhibitions. On aurait de gros problèmes de concurrence d'Automatismes.
Les Automatismes seraient rangés comme un arbre, quand on est dans une
branche on n'est pas dans une autre, chaque Automatisme peut modifier
les choses qui ont été mises en place plus haut dans la branche. Mais ça
va pas, ça remet en cause l'existence d'autres branches qui pourraient
se mettre à clignoter. Il faudrait ne fonctionner que par ajouts, et par
un réseau d'inhibitions entre Automatismes. Certains Automatismes
peuvent en inhiber d'autres, tant qu'une situation est vérifiée certains
Automatismes sont inhibés. Par exemple, parmi les Automatismes
déclenchables au sein d'un Automatisme, certains sont regroupés de sorte
qu'un seul Automatisme du groupe peut s'allumer à la fois.
samedi 14 janvier 2012
L'autre façon de faire, c'est d'avoir les fichiers et les répertoires
représentés sous forme de Sujets, idem pour les processus.
vendredi 13 janvier 2012
Les événements pourraient être stockés sous forme de fichiers. Un
événement pourrait être une réunion de plusieurs fichiers, au lieu
d'être une réunion de plusieurs événements.
samedi 17 septembre 2011
Le destin n'est pas une chose figée : n'existent actuellement que les
Sujets qui sont présents dans le halo contextuel, on les fabrique et on
les détruit à mesure que l'Attention se déplace. La question est : quels
Sujets et quels Contextes fabrique-t-on maintenant dans le halo
contextuel en fonction de ce qui existe déjà dans ce halo. Sujets et
Contextes sont fabriqués par des Automatismes qui sont lancés en
fonction de ce qui existe dans le halo, et sont détruits quand ils sont
les plus anciens d'une liste trop longue et ne sont pas maintenus en vie
par un Automatisme. Les Sujets sont ce sur quoi peut pointer
l'attention. Les Sujets sont présents à un emplacement dans le halo, et
pour en créer de nouveaux on peut se baser sur des références directes
vers un Sujet donné ou sur des références indirectes vers ce que
contient un emplacement donné.
samedi 17 septembre 2011
Le destin n'est pas riche partout, il s'enrichit là où se pose ce membre
virtuel qui représente l'attention. Il y a un certain nombre de choses
auxquelles on peut être attentif. Quand on devient attentif à une
nouvelle chose, la plus ancienne chose à laquelle on était attentif se
retrouve expulsée du halo contextuel. Là où le destin s'est enrichi, les
infos restent disponibles et sont datées.
samedi 10 septembre 2011
En fait il pourrait y avoir deux systèmes différents. Le premier système
est un module d'action séquentiel, qui fait des actions les unes après
les autres. Ces actions consistent à manipuler le parc d'activité en
déclenchant ou suspendant un Automatisme, en modifiant le mode de
fonctionnement d'un autre, ...etc. Ces Automatismes permettent au
programme d'agir et de sentir, par exemple en faisant bouger un bras ou
en interprétant les infos fournies par une caméra. Le second système est
un membre virtuel interne, capable de sentir et d'agir sur le destin.
Le premier système contrôle ce membre virtuel comme il contrôle un bras.
Ce membre virtuel, qui représente l'attention du programme, est là pour
manipuler le destin, il voit le destin de l'extérieur comme un objet
posé devant lui, il est focalisé sur un point précis du destin et peut
se déplacer vers d'autres endroits du destin, soit sur ordre du module
d'action séquentiel, soit pour d'autres raisons. Puisque ce membre
virtuel peut sentir, il correspond à un Canal Sensoriel interne qui
alimente dans le destin une représentation du destin faite de Sujets
représentant des Sujets ou des Contextes, une représentation subjective
vue depuis l'endroit du destin où se trouve actuellement le membre
virtuel. Le module d'action séquentiel fait ses choix en fonction de ce
qui se trouve à cet endroit.
vendredi 9 septembre 2011
Travailler sur le destin est une activité comme une autre, c'est de l'Automatisme, comme conduire un véhicule.
mercredi 31 août 2011
On doit inventer une opération ou un groupe d'opérations modifiant le
destin. Ensuite on invente un système de déclenchement automatique de
ces opérations. Ces opérations doivent aussi pouvoir être plannifiées
par le destin. Certains Sujets représentent des Automatismes, et
certains de ces Automatismes sont des opérations de base modifiant le
destin. Le destin est donc représenté dans le destin par des Sujets que
ces opérations manipulent. Il y a des Sujets représentant des Contextes,
des Sujets représentant des Sujets, ...etc.
lundi 29 août 2011
Les modifications, le travail et l'enrichissement du destin doivent
pouvoir se faire automatiquement, et en même temps de façon plannifiée.
lundi 8 août 2011
Le calendrier des choses à faire est peut-être simplement construit
quand on construit les différents destins dans le Canal Subjectif, au
moment où on fabrique des Contextes contenant des Sujets représentant
des Automatismes en fonctionnement. Peut-être que la seule chose dont on
doit s'occuper, c'est de la manipulation du destin : en fonction des
situations à atteindre ou à éviter, on utilise les Sujets représentant
des Automatismes comme des passerelles pour construire les chemins qui
nous conviennent. Ensuite, les Automatismes correspondant sont
automatiquement activés au bon moment. En fait, s'il suffit de dire dans
le Canal Subjectif qu'un Automatisme est actuellement actif pour qu'il
le soit, alors gérer le parc d'activités et construire le destin sont
une seule et même chose.
lundi 8 août 2011
Une idée, ce serait de fabriquer des points de tension selon le 15
juillet, et de les accumuler jusqu'à ce que le groupe soit cohérent et
déclenche une action adaptée. Dans ce cas on aurait les Tensions, les
Tendeurs et un troisième type d'objet décrivant une situation pointée
par le groupe de tension et une action correspondante.
lundi 8 août 2011
Cette idée d'un "focus" qui se déplacerait et cliquerait à certains
endroits, c'est en fait l'idée que le Canal Principal fait des choses,
et qu'il les fait une par une. Les choses qu'il fait, c'est peut-être
brancher un Automatisme, en débrancher un autre, en mettre un en pause,
en synchroniser plusieurs, ...etc. Il gère son parc d'activités en
faisant des choses les unes après les autres.
lundi 8 août 2011
Il y a comme un pianiste, chaque note jouée étant un Automatisme en
exécution. Le pianiste dispose d'un certain nombre de doigts, d'une
quantité d'énergie qu'il distribue dans divers Automatismes.
dimanche 31 juillet 2011
Chaque Sujet a un fonctionnement interne qui est décrit par d'autres Sujets. Les Sujets contiennent des Sujets.
dimanche 31 juillet 2011
Si on arrive à fabriquer des Sujets représentant des Automatismes, c'est
gagné, on pourra faire des Sujets représentant n'importe quoi. Parce
que ce que font les Automatismes, c'est ce que font toutes les choses du
monde : elles font apparaitre et disparaitre des Evénements. La
fabrication de Sujets est différente selon qu'il s'agit de Sujets
représentant des Automatismes ou de Sujets représentant des choses du
monde. Pour fabriquer un Sujet représentant un Automatisme, on fait
juste une traduction du fonctionnement de l'Automatisme. Par contre
quand il s'agit d'un Sujet représentant une chose du monde, on fabrique
un fonctionnement pouvant expliquer ce qui est constaté.
dimanche 31 juillet 2011
Les automatismes ont un mode de fonctionnement par défaut, mais ils ont
aussi un tableau de bord qui permet au Canal Principal de les contrôler.
On a besoin d'une passerelle entre les situations sous tension qu'on
veut atteindre ou éviter, maintenir vraies ou fausses, et les
Automatismes qu'on utilise d'une certaine façon. Cette passerelle c'est
une recherche d'enchainement basée sur le savoir qu'on a du
fonctionnement des Sujets, les causes entrainant les conséquences,
sachant que chaque Automatisme est aussi représenté par un Sujet. Les
Sujets représentant des Automatismes sont en quelque sorte des Sujets
spéciaux sur lesquels on peut agir, ce sont d'ailleurs les seuls sur
lesquels on peut agir.
jeudi 28 juillet 2011
Tout compte fait, le Canal Principal ne fait que se promener dans le
Canal Subjectif en fabriquant des Contextes et des Situations. Quand il
porte son attention sur un Contexte où il agit, alors il agit. Si c'est
un Contexte où il bouge le bras, il bouge le bras. Si c'est un Contexte
où il dit bonjour à quelqu'un, il dit bonjour. En fait il peut se
déplacer et il peut cliquer. Quand il clique, il fait. Il y a un halo
contextuel, une zone éclairée par l'attention, un ensemble de choses que
le système a à l'esprit. Et puis il y a ce qu'il convient d'appeler un
focus, un centre de l'attention, comme une souris qui se déplace et qui
peut cliquer là où il y a des actions faisables. Mais c'est pas un
clique ponctuel, c'est un clique permanent qu'on peut allumer puis
éteindre. Ca nécessite de voir qu'il y a plusieurs niveaux de
description dans le Canal Subjectif. Par exemple on peut décrire la
situation de loin en disant juste "telle et telle personne sont en train
de se saluer", ou alors on peut rentrer dans le détail de ce que font
ces deux personnes, se serrer la main, prononcer des mots, ...etc. Ce
sont des niveaux d'interprétation, un niveau interprétant l'autre.
jeudi 28 juillet 2011
On peut construire différentes architectures pour expliquer des choses
perçues, on appelle ça voir les choses autrement. On peut décider en
cours de route de voir les choses autrement. La construction est donc
volontaire.
jeudi 28 juillet 2011
Il faut quand même trouver un moyen de fabriquer de nouveaux Sujets.
Peut-être un système de copie/mutation à partir des Sujets de base
représentant de simples perceptions.
jeudi 28 juillet 2011
Note. Le canal subjectif fonctionne comme un jeu vidéo. A la gta4. Une
somme grandissante de règles et de Sujets. Avec modification et abandon
progressif des anciennes versions. Note. Pour inventer un modèle de
fonctionnement pour un Sujet, on fabrique aléatoirement des choses
remarquées de plusieurs types. On fabrique ce qu'on trouve dans le
champs de l'attention. Ca peut être des scripts, des conditions, des
choix multiples, ...etc. Après ils marchent par prévenance pour faire
apparaitre les situations et les contextes qui mettent en scène les
Sujets, par rapport à ce qu'il y a dans le champs de l'attention.
samedi 23 juillet 2011
Le Canal Principal utilise des Automatismes. C'est sa façon de
fonctionner, il utilise des outils. Les Automatismes sont des outils qui
peuvent être utilisés soit par d'autres Automatismes soit par le Canal
Principal. Automatismes Automates Scripts et Séquences, sont faits pour
faire apparaitre ou disparaitre des Evénements, à certains moments, et
en fonction de certaines conditions. Voilà ce que font ces outils.
vendredi 22 juillet 2011
Il faut une "place". Un poste de travail.
vendredi 22 juillet 2011
Construire un Automatisme, c'est construire les conditions d'une prise
de décision rapide, en vase clos. C'est faire en sorte qu'on puisse
prendre la bonne décision avec peu d'informations. Sur un Automatisme en
mode automatique, il y a un petit groupe indépendant de points de
tension. Ce petit groupe est capable de prendre la bonne décision parce
qu'il travaille dans des chemins qui ont été conçus pour ça. Quand on
construit un Automatisme, on construit des Tendeurs dont le détecteur
est de petite surface. Quand on veut chapeauter ou diriger cet
Automatisme, on en fabrique une autre version, avec des Tendeurs ayant
des détecteurs de plus grande surface. Dans ce cas ils viendront
travailler à la place de.
mercredi 20 juillet 2011
Ce qui serait naturel, ce serait que des points de tension apparaissent quand on a du temps de calcul disponible.
mercredi 20 juillet 2011
On dit que le Canal Principal peut prendre la place d'un Automatisme.
Mais finalement, c'est bien ce qui se passe avant que l'Automatisme
existe : c'est le Canal Principal qui fait des choses, dans un contexte
donné. Ce n'est qu'après qu'on fabrique l'Automatisme, pour faire
facilement une tâche qui ne mérite plus de réflexion. On oublie les
raisons pour lesquelles on fait les choses, on ne garde que les actions
temporisées et les conditions de déclenchement. Il y a une chose qu'il
ne faut pas oublier, c'est que certains Automatismes sont atomiques,
indécomposables, des briques de base built-in, dont le fonctionnement
est interne au système. Le Canal Principal utilise des Automatismes.
lundi 18 juillet 2011
Ca c'était la version romantique. Maintenant il faut faire la vraie
version. D'abord il faut concevoir dans le bon sens, c'est à dire en
partant de ce qu'on sait faire et en allant vers ce qu'on veut obtenir.
Ensuite, je pense que les points de tension ne sont pas créés un par un
indépendament. J'ai l'impression que si on fait un arrêt sur image, les
points de tension actuels forment toujours un groupe cohérent qui a du
sens, comme si le groupe était créé en une fois. Ca nous mènerait vers
un autre type de mécanisme qui celui décrit dans le paragraphe
précédent, quelque chose où un Tendeur pourrait créer plusieurs
Tensions. J'ai aussi remarqué que le Canal Principal peut fonctionner en
prenant la place d'un Automatisme. Par exemple quand on est essouflé,
on peut respirer volontairement lentement, mais dès que notre attention
est attirée ailleurs, l'Automatisme reprend la main et la respiration
revient à son rythme naturel. Peut-être que le Canal Principal
fonctionne uniquement en prenant la place d'Automatismes. Pour
comprendre le fonctionnement du Canal Principal, on doit comprendre en
quoi un Automatisme est un mini Canal Principal simplifié. Il y a
peut-être deux parties, une partie commune aux deux, un genre de tableau
de bord permettant de sentir et de faire, et une partie qui est
différente dans chaque cas, contrôleur volontaire dans le cas du Canal
Principal et contrôleur automatique dans le cas de l'Automatisme. Ca
forme des postes de travail, qu'on pilote soi-même ou qu'on laisse en
pilote automatique. Ca colle bien avec l'idée d'un Canal Principal
gérant des activités en choisissant la granularité de son action.
Maintenant au-delà de ça, il n'y a sans doute pas de pilote automatique.
Peut-être des valeurs par défaut. Dans le cas de l'Automatisme, les
décisions sont prises rapidement, sur la base d'informations rares,
tandis que dans le cas de l'action volontaire les décisions sont prises
en fonction de plus nombreux paramètres, mais j'ai l'impression que dans
les deux cas le mécanisme est le même. Sur un Automatisme, finalement
il y aurait un petit groupe indépendant de points de tension.
vendredi 15 juillet 2011
Un Tendeur est fait pour créer des Tensions en collaboration avec
d'autres Tendeurs, par un calcul d'intensité. Le calcul se fait par
rapport aux éléments sur lesquels pointent les Tensions déjà existantes.
Tous les Tendeurs contiennent un Schéma déclencheur. Les éléments
pointés vont alimenter tous les Tendeurs par prévenance. Chaque Tendeur
aura donc un taux d'alimentation. Chaque Tendeur contient une cible,
c'est à dire un endroit où créer une Tension. La cible est décrite en
fonction du Schéma recherché par le Tendeur, et elle mène à un lieu de
déchargement dont le score se trouve à son tour alimenté. Le calcul
d'intensité se fait quand plusieurs Tendeurs ont des cibles qui mènent
actuellement au même lieu de déchargement, le score de ce lieu augmente.
Pour créer des Tensions, on choisira le lieu qui obtient le meilleur
score. Après il y a un réglage à faire, il y aura peut-être une mise au
carré sur le taux de remplissage de Schéma. Chaque Tendeur et a sa
propre puissance multiplicative ainsi qu'une polarité positive ou
négative, idem pour les Tensions. Pour le calcul, je pense que les
effets inverses ne s'annulent pas mais s'ajoutent : on prend la valeur
absolue.
vendredi 15 juillet 2011
Les Interrogations sont en quelque sorte des "Sujets vierges", des
jokers destinés à être remplacés par de vrais Sujets. Par exemple, quand
on se demande l'heure qu'il est, on sait que la réponse existe mais
qu'on ne l'a pas, donc la réponse est décrite sous forme
d'Interrogations. Une Interrogation dans un Contexte réel peut être liée
à des Sujets dans des Contextes supposés, quand on suppose la réponse à
une question qu'on se pose.
vendredi 15 juillet 2011
Une Tension n'a pas de type, c'est juste un pointeur sur certains
éléments du Canal Subjectif, associé à une charge attractive ou
répulsive plus ou moins forte. Ca peut pointer sur des Sujets dans un
Contexte réel ou supposé, ou alors sur des Interrogations. Il faut que
ça puisse pointer sur des Interrogations, pour qu'on puisse vouloir
trouver la réponse, ou vouloir ne pas la trouver, ou y être indifférent.
vendredi 15 juillet 2011
Parenthèse : peut-être que les Ports devraient pouvoir pointer sur une liste de types d'Evénements.
vendredi 15 juillet 2011
Puisqu'on veut pouvoir décomposer une tension, on doit avoir sous la
main le savoir des conséquences des Automatismes dont on dispose. Mais
pas exactement, ce qu'on doit avoir sous la main c'est plutôt le
fonctionnement de tous les Sujets qu'on connait, y compris les Sujets
représentant des Automatismes. A un moment donné, on doit forcément
pouvoir faire le bond depuis un Sujet représentant un Automatisme vers
cet Automatisme. Justement c'est ça une tension, c'est le lien entre une
situation voulue, c'est à dire un agencement de Sujets représentant les
conséquences du fonctionnement d'un Automatisme, et cet Automatisme. Ca
va pas, il faut formaliser tout ça.
vendredi 15 juillet 2011
A une tension correspond une activité. Quand c'est du déjà vu, c'est
automatique, la tension mène directement à l'activité correspondante.
Maintenant quand c'est nouveau, l'activité vers laquelle on est mené
consiste à trouver comment satisfaire la tension. On se retrouve alors
dans une activité plus ou moins automatique de recherche d'enchainement,
dont le but est de décomposer la tension en plusieurs tensions, qu'on
va elles-mêmes décomposer jusqu'à arriver à des tensions qu'on sait
satisfaire. Une fois qu'on a construit une pyramide de tensions qui sont
toutes accessibles, on peut construire un automatisme qu'on pourra
brancher à la tension originelle.
vendredi 15 juillet 2011
Il y a peut-être deux objets distincts. Un objet qui reconnait une
situation et qui en créé un autre, ou en déplace un autre. L'autre en
question, c'est une tension. Une tension c'est à la fois un pôle
d'attention et une situation qu'on veut ou qu'on ne veut pas. L'objet
qui agit, c'est un tendeur, il reconnait une situation et place une
tension à tel ou tel endroit.
vendredi 15 juillet 2011
Si c'est par intérêt qu'on apprend à penser aux choses et à déplacer
notre attention, tendre à penser à une chose et tendre à faire en sorte
que cette chose apparaisse sont deux choses différentes. C'est le cas.
Parfois on pense à des choses parce qu'on ne veut pas qu'elles
deviennent vraies, parfois on veut qu'elles le deviennent. Il n'y a donc
pas que l'intérêt, il y a bien une récompense positive ou négative
associée à une situation et à un déplacement. Le déplacement lui-même
est porteur d'une polarité : on se met à penser à quelque chose soit en
voulant cette chose soit en ne la voulant pas. Pourtant voilà, c'est
bien une situation qu'on veut ou qu'on ne veut pas, ce n'est pas un
déplacement.
vendredi 15 juillet 2011
Ca explique tout bien. Ce dont on a besoin maintenant, c'est de pouvoir
créer de nouveaux désirs. Un trio situation/désir/récompense serait bon,
sauf qu'il faut avoir un désir à l'origine. En fait on dispose plutôt
de situations à l'origine. Une situation, puis une autre. On a un
souvenir de ce qui s'est passé, et ce souvenir fonctionne directement :
on a une situation1, on se souvient qu'après avoir été attentif à cette
situation1 on a été attentif à une situation2, et ce souvenir fait qu'on
se retrouve immédiatement attentif à la situation2. Il faut pouvoir
délimiter les situations. Ou disons plutôt : c'est pas une deuxième
situation qu'on a en main, c'est un déplacement. On dispose de
déplacements d'attention. C'est situation/déplacement/récompense. Je
sais pas si ici la récompense peut-être positive ou négative, on ne peut
pas apprendre à ne pas penser à un éléphant. Ce serait de l'intérêt
plutôt qu'une récompense, l'intérêt étant la valeur absolue de la
récompense.
mercredi 13 juillet 2011
Pour le déplacement des mains, on peut peut-être résoudre le problème en
disant que le désir n'est pas seulement un désir de faire apparaitre un
agencement de Sujets, que c'est avant tout un désir de porter son
attention sur un agencement de Sujets, ce qui inclut la création de cet
agencement s'il n'existe pas.
mercredi 13 juillet 2011
Les mains sont posées sur des Sujets. Ca forme un halo contextuel, une
attention. Les désirs naissent de ce qu'il y a dans le halo contextuel.
C'est peut-être pas un trio situation/action/plaisir, mais plutôt
situation/désir/plaisir. On apprend à avoir envie de telle chose dans
telle situation. Par exemple, on apprend à avoir envie de dire bonjour
quand on rencontre quelqu'un.
mercredi 13 juillet 2011
Il y a d'un côté les envies qu'on a, et de l'autre les actions de grande
envergure qu'on peut lancer et le savoir des conséquences qu'elles ont,
grâce auquel on peut fabriquer des chemins entre les désirs. Une
activité, c'est un désir en train de s'accomplir, une activité est liée à
une volonté de voir présent un certain agencement de Sujets, comme par
exemple "je suis sur la route en train de conduire, tout se passe bien".
mercredi 13 juillet 2011
Résultat des courses, le Canal Principal ne fait que travailler sur le
Canal Subjectif, grâce à des Sujets modifiables, comme une activité, un
bras, tout ce qui est moi. D'autres Sujets ne sont pas modifiables
directement. Les Sujets ont donc un fonctionnement stable et
descriptible, et à côté de ça une partie "commandable", qui est relié à
des statistiques quand ce n'est pas moi, et à un panneau de commande
quand c'est moi. Encore que, on peut aussi faire des statistiques sur
soi. Mais peut-être aussi que ça fonctionne par envie de faire
apparaitre quelque chose. Par exemple l'envie de faire apparaitre
l'intéraction "dire bonjour" entre moi et untel, ou envie de faire
apparaitre l'heure ou la date. Et là ça tombe bien, on est dans l'envie,
dans le désir. Les désirs se décomposent en petits désirs composants,
jusqu'à arriver à des désirs directement transposables en action, parce
que ce sont des désirs de faire ceci ou cela à telle activité. Mais par
exemple, l'envie de faire apparaitre l'intéraction "dire bonjour" entre
moi et untel peut mener directement à une action automatisée de grande
envergure, puisqu'on sait le faire. On ne navigue pas dans les
activités, mais dans les désirs.
mercredi 13 juillet 2011
Ce que fait le Canal Principal, c'est gérer un parc d'activités en
cours. Il navigue dans ce parc, s'intéresse à une activité, en manipule
les Automates, passe à une autre activité. Parfois il a envie d'obtenir
une certaine info, il veut faire apparaitre dans le Canal Subjectif une
info particulière. Si les activités sont représentées par des Sujets, il
est possible que toutes les choses senties par le Canal Principal
proviennent du Canal Subjectif. Agir et sentir seraient alors deux
choses différentes, puisque les actions porteraient directement sur les
activités. A moins qu'elles ne portent effectivement sur les Sujets.
C'est en contrôlant les Sujets qu'on contrôlerait les activités. On
n'aurait qu'à mettre en relation les Sujets moi et untel par un lien "en
train de dire bonjour", et hop ça se ferait tout seul. Il y aurait
alors une vraie synchronisation entre les activités et leur
représentation dans le Canal Subjectif.
lundi 11 juillet 2011
Par rapport aux déplacements de mains, certains sont faits en bottom-up,
et d'autres sont faits sur place, c'est à dire qu'ils sont peut-être
une action.
dimanche 10 juillet 2011
Agir, c'est sentir volontairement.
dimanche 10 juillet 2011
Parenthèse. Je peux très bien savoir quel jour on est, si on me pose un
nouveau problème, comme "qu'est-ce qu'il y a ce soir à la télé ?", je
demande "quel jour on est ?". Je dois retrouver la date du jour pour ce
problème spécifique. Le jour qu'on est n'est pas une info accessible par
toutes les activités en cours ou à venir, on doit reconnecter à chaque
fois toutes les infos dont on a besoin.
dimanche 10 juillet 2011
Par un certain mécanisme, certains Evénements sortent du lot. Ce qu'on
reconnait dans cette situation, c'est les liens qu'ont ces Evénements
entre eux, par exemple une chose et le propriétaire de cette chose. Ces
liens forment un réseau particulier, et on va essayer de trouver à quel
type de réseau ressemble ce réseau particulier. A ce type de réseau
correspond une action. On utilise toujours des calculs d'intensité pour
faire sortir du lot des Evénements.
samedi 9 juillet 2011
C'est dans le Canal Principal qu'on pourrait avoir des calculs
d'intensité. Chaque réponse possible a un score, les éléments en main
font grimper certains score, la réponse qui a le score le plus haut est
exécutée. Un truc dans le genre.
vendredi 8 juillet 2011
Les Automates, ça va bien pour les Canaux Parallèles. A chaque situation
trouvée on applique un Evénement. Pour le Canal Principal, il faudrait
autre chose, une façon de réagir qui rassemble tout en un, qui prend
tout en compte et donne une unique réponse. En plus il faudrait que
cette réponse soit aussi liée aux désirs. Et c'est sans doute cette
chose unique qui a des mains, et qui réagit en fonction de ce qu'elle a
dans les mains. Ces mains se déplacent. Mais elles peuvent revenir là où
elles étaient. Les mains sont comme des variables, peu importe ce qu'il
y a dedans, on le traite toujours de la même manière, en fonction des
liens que ça a avec ce qu'il y a dans les autres mains. Ce qu'on gère,
ce sont des activités. Les actions portent spécifiquement sur des
activités, et les sensations concernent d'une façon plus générale des
Evénements. Pour en revenir aux mains, elles sont des emplacements qui
sont caractérisés par les liens qu'ont entre elles les choses qu'elles
tiennent. Comme quand on dit "si on vole un objet, le propriétaire de
cet objet sera mécontent". On peut avoir dans une main un objet et dans
une autre le propriétaire de cet objet.
vendredi 8 juillet 2011
Le Canal Principal choisit les désirs du système, et les Canaux
Parallèles travaillent à l'élaboration des enchainements de buts, sous
la direction du Canal Principal, et en collaboration avec le Canal
Subjectif. Peut-être qu'on n'a qu'un seul désir actuel. Apparemment oui,
après un petit coup d'oeil, l'homme ne pourrait avoir que deux buts en
même temps, un pour chaque moitié de cerveau, et uniquement en traitant
l'un pendant que l'autre est suspendu, en switchant. Donc il n'y a qu'un
seul but actif à un moment donné. Peut-être qu'il faut faire la
distinction entre le but qu'on essaye actuellement d'atteindre, et les
diverses situations dans le calendrier par lesquelles il est agréable ou
désagréable de passer. Peut-être aussi que ces deux buts sont à voir
comme un but "tâche de fond" plutôt permanent, et un but "maintenant"
plutôt changeant, pour coller un peu à Canal Principal / Canaux
Parallèles.
vendredi 8 juillet 2011
Le Canal Principal est là pour gérer les activités des Canaux
Parallèles. On veut que le Canal Principal puisse "choisir la
granularité de son action", qu'il puisse lancer des actions automatisées
de grande envergure, comme monter dans le véhicule et commencer à
rouler, mais aussi qu'il puisse modifier en cours de route les
procédures actuellement exécutées, pour les adapter avec plus de
précision à la situation actuelle. Si on regarde le Canal Principal, il
reçoit les informations des différentes activités en cours, et réagit en
fonction de ça. Mais il travaille dans une direction, puisque le
système a des désirs positifs et négatifs.
vendredi 8 juillet 2011
Le Canal Primaire modifie la façon de réagir du Canal Principal. Il
modifie sa façon de gérer les activités. C'est sans doute à rapprocher
des pans de personnalité. Selon qu'on est avec son patron ou sa
compagne, on ne va pas réagir pareil.
vendredi 8 juillet 2011
Quand je regarde CORE10,
j'aime pas trop les nouvelles fonctions des Canaux Parallèles. A
l'origine, ils étaient là pour faire le travail, conduire une voiture,
parler, ...etc. Ils étaient qualifiés de parallèles parce qu'on pouvait
faire plusieurs choses en même temps. C'est vrai que l'interprétation
des Evénements perçus est une activité digne d'être faite par eux, au
même titre que conduire une voiture. Ils sont là pour faire toute
activité physique ou mentale automatisée.
vendredi 8 juillet 2011
Quant à l'Action de base qui consiste à faire pointer un Port
successivement sur tous les Evénements sur lesquels un autre Port
pointe, ça devient une Action qui consiste à pointer sur un Evénement
pointé/numéroté par un Port. Ou mieux, on recherche l'Evénement dans la
liste des Evénements pointés par un Port, et on pointe sur le suivant.
Ca peut coûter cher mais bon.
vendredi 8 juillet 2011
On pourrait faire un mélange. Un Evénement est une coquille avec des
Ports, qui contient une donnée. Cette donnée, c'est une variable comme
celles qu'on trouve dans les langages impératifs. On se demande s'il
faut autoriser les Ports à pointer sur des données, s'il faut autoriser
les données-pointeurs à pointer sur des Evénements, et même s'il faut
autoriser les données à être des Evénements. Pour ce dernier point, je
pense qu'on peut dire non tout de suite. Je pense qu'il faut dire non
aux trois points. Mais c'est quand même bien compliqué. Par contre c'est
bien carré. C'est moins compliqué si on ne fait pas de structure et pas
de pointeur, et là on revient où on en était.
jeudi 7 juillet 2011
On pourrait éliminer les Ports externes. Un Evénement serait un
assemblage d'Evénements. On accède aux composants par leur numéros.
jeudi 7 juillet 2011
Tous les Evénements sont des structures. Chaque type d'Evénement est un
assemblage de plusieurs types de données. On accède à ces données par
leur numéro.
jeudi 7 juillet 2011
La forme faisceau est attirante, mais on se demande où on mettrait les
données si tous les objets étaient des faisceaux. Et puis il faudrait
qu'il soit possible de partir de plusieurs points de départ.
jeudi 7 juillet 2011
Ce qui me semble naturel, c'est qu'au départ les éléments d'une
structure sont identifés par leur type. Et s'il y a plusieurs éléments
de même type, là on les numérote, on parle du deuxième pointeur, du
troisième booléen, ...etc. Mais en informatique, ça revient au même de
numéroter tout de suite, c'est même mieux. Tant qu'on y est on pourrait
aller carrément dans le bas-niveau, dans la gestion de mémoire à la
Matrix, ce serait plus rapide, et plus joli. Et plus chiant.
jeudi 7 juillet 2011
Des Evénements structures, qui contiennent d'autres Evénements
numérotés. Des Evénements pointeurs, qui peuvent pointer sur plusieurs
Evénements de n'importe quel type. Des Evénements automates qui repèrent
des situations. On est revenu au point de départ. Un Evénement, un
type, des Ports numérotés. Pour l'Action de base qui consiste à faire
pointer un Port successivement sur tous les Evénements sur lesquels
pointe un autre Port, yaka donner le numéro du Port.
jeudi 7 juillet 2011
Mais pour revenir à quelque chose de plus proche de ce qu'on connait, on
pourrait éliminer les Ports externes. Puisque les Ports étaient
numérotés, on dirait qu'un Evénement peut pointer sur un ou plusieurs
Evénements, et qu'il contient des Evénements qui sont numérotés. Le type
d'un Evénement contiendrait le type d'Evénement sur lequel peut pointer
cet Evénement, s'il peut pointer sur un seul ou sur plusieurs
Evénements, et les Evénements qu'il contient, numérotés. La création
d'un nouvel Evénement implique automatiquement la création des
Evénements qu'il contient : un Evénement ne peut exister sans les
Evénements qu'il contient. On appelle ça une famille d'Evénements, et
tous les Evénements de cette famille sont reliés à l'Evénement père. On
ne peut détruire que les Evénements pères. On est encore très proche des
langages impératifs, avec les Evénements pères qui sont des structures
numérotées.
jeudi 7 juillet 2011
Une des Actions de base pourrait être de faire pointer un Port
successivement sur tous les Evénements sur lesquels pointe un autre
Port. Ca nécessite une gestion des Ports qu'on a pas pour l'instant.
Pour ça il faudrait que les Ports soient des Evénements. La forme des
Evénements serait complètement différente. Un Evénement pourrait pointer
sur un ou plusieurs Evénements, et contiendrait des Evénements. On en
est pas loin, les Evénements contiennent déjà des Evénements. Sinon on
pourrait se rapprocher sans complexe des langages impératifs. On fait
des objets ayant des types : des structures, des pointeurs, des
booléens, des fonctions, ...etc. On en est vraiment pas loin, et faut
reconnaitre que j'aime pas trop la forme actuelle des Evénements, avec
des Ports internes et des Ports externes, c'est pas propre. Sinon il
existe aussi une forme assez pure qu'on pourrait appeler le faisceau :
un objet point de départ, un objet vecteur, plusieurs objets de
destination. Ca correspond par exemple à Evénement pointant, Port,
Evénements pointés.
jeudi 7 juillet 2011
Chaque activité aurait sa sélection d'Evénements, son historique
d'Actions, et ses doses de plaisir et de douleur. Ou alors un seul
couple plaisir/douleur, dans la mesure où notre attention est fixée sur
une chose à la fois.
dimanche 3 juillet 2011
On gardera quand même un historique des Actions, parce que dans le Canal
Subjectif, rien ne différencie une Action d'une modification dûe à
quelque chose d'extérieur. On veut prendre les Actions directement à la
sortie de l'exécuteur.
dimanche 3 juillet 2011
Dans un premier temps, quand le programme vient juste de naitre, les
Sujets correspondent directement aux Evénements dont ils sont la source.
C'est le premier stade de l'existence d'un Sujet. Ensuite peu à peu,
ils évoluent pour rendre compte de la façon de bouger des Evénements,
jusqu'à représenter les objets réels du monde.
dimanche 3 juillet 2011
Il y a peut-être pas besoin de garder un historique des Actions et des
Evénements, parce qu'on pourrait travailler avec les calendriers, qui
gardent en mémoire le déroulement des événements et des opérations
effectuées.
dimanche 3 juillet 2011
La fabrication d'Automatismes devrait pouvoir se faire facilement. Il
faut que le système prépare automatiquement des groupes
situation-action, au cas où on voudrait en faire des Automatismes. Par
contre ça marche sans doute aussi avec autre chose que les Actions de
base, des activités de plus grande ampleur. Sauf qu'on veut les
décomposer pour pouvoir n'en prendre qu'une partie.
samedi 2 juillet 2011
Cette histoire de sélection fait penser que chaque activité possède sa
propre attention, fixée sur certains Evénements et certaines Actions.
Finalement une activité ressemble à un Evénement, avec ses Ports
externes qui pointent sur les Evénements de la situation qui sont à
traiter, et ses Ports internes qui pointent sur son état actuel.
samedi 2 juillet 2011
Puisqu'il y a du plaisir et de la douleur, curieusement il y aurait des
Automatismes positifs et des Automatismes négatifs. Les Automatismes
négatifs n'existent pas. On peut désapprendre un Automatisme existant,
mais étant donné que la non-action est l'état initial, un Automatisme
négatif ne s'apprend pas. Par contre en théorie ça devrait pouvoir
modifier des Automatismes existant, en tendant à supprimer certaines
Actions que cet Automatisme doit exécuter. Quand on veut créer un
Automatisme négatif, en fait on recherche le Schéma de l'Automatisme
négatif à créer dans les Schémas de tous les Automatismes existant, et
si on le trouve, on tend à supprimer les actions de l'Automatisme
négatif qui existent dans l'Automatisme positif trouvé.
samedi 2 juillet 2011
Quand on fait une sélection d'Actions effectuées et d'Evénements, on le
fait dans une zone temporelle. Je suppose que les Actions doivent être
situées après les Evénements, puisque le but de l'Automatisme sera
d'agir par rapport à une situation repérée : d'abord on repère la
situation, après on agit. La sélection se fera au sein d'une activité,
ce sont des Evénements et des Actions qui sont en rapport. D'ailleurs,
le plaisir et la douleur sont eux-aussi liés à une activité. On peut
mener de front deux activités, dont une est source de plaisir et l'autre
source de douleur, sans qu'il y ait interférence entre les deux. On
apprendra ce qu'il est bien de faire dans un cas, et ce qu'il est mal de
faire dans l'autre.
samedi 2 juillet 2011
Les Evénements doivent garder la trace de ce qu'ils ont été. Quand on
les détruit, ils sont notés comme "morts", ce qui est un état définitif,
mais leur historique continue d'exister. Au cours de leur existence,
ils gardent un historique de ce qu'ils ont été. S'ils contiennent des
informations, chaque version de l'info est conservé avec ses dates. Les
endroits où ont pointé les Ports sont eux-aussi conservés avec leurs
dates.
samedi 2 juillet 2011
Par contre, ce qui nous intéresse là, ce sont des actions qui ont été
faites, donc il faudrait garder une trace de ce qui a été fait, un
historique des Actions de base effectuées. Chaque entrée de cet
historique contient la date de l'Action, le type d'Action, et les
Evénéments sur lesquels l'Action a été appliquée. Donc pour créer un
Automatisme, il faut disposer d'une sélection d'Actions effectuées et
une sélection d'Evénements.
samedi 2 juillet 2011
On devrait peut-être faire un nouveau type qui serait l'action.
L'Action, c'est une modification de la carte. Je dis ça parce que un
Automatisme, qui relie donc un Schéma à une Action, serait fabriqué à
partir d'une Situation dont on pense que certains termes doivent être
généralisés, et d'une série d'Actions qu'on va regrouper en une seule.
Au passage, peut-être que les termes qui doivent être généralisés sont
ceux qui ne sont pas modifiés par l'Action. Mais c'est peut-être pas
simplement plusieurs Actions regroupées en une seule, il y a peut-être
aussi une sélection. Il faudrait donc des Actions atomiques, l'élément
de base de l'action. Peut-être quatre Actions de base, créer un
Evénement, détruire un Evénement, créer un lien, détruire un lien, plus
toutes les Actions de base pré-conçues pour s'appliquer à certains types
d'Evénements.
samedi 2 juillet 2011
Wikipedia. Il y a l'affectif, c'est à dire le fait de ressentir
effectivement du plaisir ou du déplaisir quand on est réellement dans la
situation. Il y a le motivationnel, c'est à dire le choix d'un désir
d'une situation plus ou moins proche dans le Canal Subjectif. Il y a le
cognitif, c'est à dire l'apprentissage qui permet l'association entre la
situation et la réaction. On relierait directement la situation à une
réaction. Ca veut dire que pour fabriquer un Automatisme, il faut déjà
disposer d'une situation et d'une action, et si à ce moment on est
plutôt dans le plaisir, alors on fabrique un Automatisme pour relier
cette situation à cette action. C'est ainsi qu'on dresse un chien : la
situation c'est la phrase "donne la papatte", l'action c'est donner la
patte, et plaisir vient de la petite friandise qu'on offre au chien
quand il fait ce qu'il faut. C'est aussi comme ça qu'on apprend à
s'intéresser à son avenir : la situation c'est d'avoir dans ses futurs
possibles des situations qu'on désire atteindre/éviter, l'action c'est
de choisir de travailler à l'accomplissement de ces désirs, et le
plaisir vient du fait qu'on a effectivement atteint/évité ces
situations.
samedi 2 juillet 2011
En fait, choisir un désir est un acte comme un autre. Le Canal Principal
met dans son calendrier "travailler à l'accomplissement de tel désir".
Quand il commence cette activité, il se met à travailler sur les chemins
qui peuvent lui permettre d'atteindre ou d'éviter la situation
concernée par ce désir. Mais au final, il réagit toujours aux désirs
uniques de ressentir du plaisir et d'éviter la douleur, et c'est pour ça
qu'il décide de s'intéresser à tel ou tel désir d'une situation proche.
Il sait qu'en travaillant à l'accomplissement de tel ou tel désir, ça
lui permettra de cotoyer ses deux désirs principaux. Peut-être qu'il
apprend à s'intéresser à certains désirs, parce qu'il a constaté que
s'il ne le faisait pas, il ressentait de la douleur ou ne ressentait pas
de plaisir. Il apprend qu'en s'intéressant aux avenirs possibles, on
peut choisir son chemin. C'est cet apprentissage qui serait automatique,
ce serait Pavlov. Pavlov, je crois que c'est ce qui relie une situation
à une sensation de plaisir ou de douleur. Il faudrait donc qu'il relie
l'action de s'intéresser à son avenir et de choisir son chemin à plus de
plaisir et moins de douleur, et la non-action à des doses aléatoires de
plaisir et de douleurs. Ca doit pouvoir se faire à la longue, si le
champs des situations reliées au plaisir et à la douleur est très large,
pour ne pas dire total, en tout cas suffisament large pour englober le
fait de s'intéresser à son avenir. Encore faut-il qu'il s'intéresse à
son avenir de temps en temps pour constater que ça lui fait du bien.
samedi 2 juillet 2011
Les désirs ont vocation à rester en place. L'ensemble des désirs est une
liste de situations à atteindre ou à éviter, et cette liste a tendance à
rester ce qu'elle est, elle n'évolue que lentement. Mais le programme
peut, pour certaines raisons, décider de s'intéresser à un de ces
désirs, sans doute à cause de la proximité de la situation à
atteindre/éviter. Dès lors qu'il s'intéresse à un désir, le prog peut
commencer à construire des chemins pour atteindre ou éviter la situation
que ce désir concerne. Dans le Canal Subjectif, dans les différents
futurs possibles qui se construisent, on trouve ces situations à
atteindre/éviter, et on s'intéressera aux désirs de situations proches
de la situation présente. Mais il faut que le choix d'un désir se fasse
de façon consciente, et non automatique. On peut décider de se punir, et
on peut décider de passer par des situations désagréables pour aboutir à
des situations agréables. On peut ignorer un désir.
samedi 2 juillet 2011
Il y aura sans doute deux réseaux de désirs : les désirs d'atteindre
certaines situations, et les désirs d'éviter certaines situations. Le
plaisir et la douleur sont deux échelles différentes.
samedi 2 juillet 2011
Certains désirs sont ponctuels, d'autres sont permanents. C'est à dire
que certains concernent une situation ponctuelle qu'on veut atteindre
une fois, tandis que d'autres concernent une situation qu'on souhaite
maintenir. Mais ce sont sans doute les deux facettes d'un même type de
désir. Tous les désirs sont permanents. Les désirs qu'on appelle
ponctuels sont en fait des désirs permanents d'avoir une situation
donnée placée dans le passé.
samedi 2 juillet 2011
Le programme peut créer volontairement de nouveaux désirs. Le problème
si on fait ça, c'est que le programme n'aura jamais envie de détruire un
désir, puisque détruire un objectif empêche d'atteindre cet objectif.
Désirer quelque chose c'est aussi désirer continuer à désirer cette
chose. La seule chose qui peut fournir la motivation nécessaire à la
destruction d'un désir, c'est un autre désir, le désir de détruire un
désir, et ce désir de détruire un désir doit mener à une situation plus
satisfaisante que le désir qu'on veut détruire. Ca a tendance à faire
monter les enchères, mais c'est contrebalancé par le fait qu'un désir
qui aboutit peut disparaitre.
vendredi 1 juillet 2011
Le désir devient une situation voulue associée aux chemins qui peuvent y
mener. Peut-être que ces chemins sont des Séquences, ou des Scripts.
vendredi 1 juillet 2011
Le Canal Hédonique contiendrait des désirs. Un désir, c'est l'envie
qu'une situation soit vraie, la volonté d'obtenir un certain agencement
des Sujets. Les désirs se construisent grâce aux informations contenues
dans le Canal Subjectif concernant les chemins menant d'une situation à
l'autre, ou disons concernant le fonctionnement des Sujets. Quand on
désire une situation, on se met à désirer les situations qui peuvent
mener à cette situation. Jusqu'à désirer une situation directement
accessible. C'est le principe de la recherche d'enchainements. Mais
toute la chaine de désirs est en fait contenue dans un seul désir, celui
d'obtenir la situation finale.
vendredi 1 juillet 2011
Dans situation1/situation2, c'est pas que situation2 est plus
satisfaisante que situation1, c'est plutôt que situation2 est un pas sur
un chemin qui mène à une situation plus satisfaisante que situation1.
Le fait est qu'on est capable de passer par des situations désagréables
pour aboutir à des situations agréables. Mais plusieurs choses entrent
en jeu : le temps à attendre avant la satisfaction, la complexité du
chemin, la probabilité de réussite, la puissance de la satisfaction,
...etc.
vendredi 1 juillet 2011
On va peut-être faire un Canal Hédonique, pour cette recherche de satisfaction.
vendredi 1 juillet 2011
Pour la fabrication d'Automatismes, c'est plus compliqué. Un Automatisme
est un raccourci. Dans un premier temps, on fait la chose pas à pas,
après on prend l'habitude et on le fait automatiquement. Mais là on
parle d'une série d'actions à accomplir, donc on parle de Séquences.
Dans l'Automatisme, il y a une notion de volonté. Si on fabrique un
nouvel Automatisme, c'est parce qu'à l'avenir on veut réagir de telle
façon à telle situation. On se transforme soi-même, dans l'objectif de
devenir quelque chose qu'on décide d'être. Ca pose la question de ce que
veut le programme. Parce qu'une chose en entraine une autre, un désir
est créé à partir d'autres désirs et d'enchainements connus. Ainsi, à
partir du désir initial de ressentir de la satisfaction, en passant par
les situations qui permettent de ressentir cette satisfaction, on
fabrique toute une pyramide de désirs, jusqu'aux désirs d'être tel qu'on
peut atteindre ces situations. Je pense que les deux sources
principales de satisfaction, c'est 1 une bonne synchronisation entre le
Canal Subjectif et le reste du système, et 2 la source extérieure, quand
on caresse le touchpad sur la tête du robot en disant "c'est bien,
gooood boy". Atteindre les objectifs intermédiaires devrait aussi
pouvoir donner de la satisfaction. Donc au final, c'est pas
cause/conséquence qu'il faut distinguer, c'est plutôt
situation1/situation2, où situation2 est plus satisfaisante que
situation1.
vendredi 1 juillet 2011
Pour la fabrication de Scripts, on choisit des fragments de plusieurs
calendriers qu'on décide d'associer au sein d'une même entité. Si c'est
ça, il suffirait donc de sélectionner des éléments et de décider de les
mémoriser. Le Canal Subjectif s'en servira par la suite pour compléter
ses calendriers en construisant des avenirs possibles. Le Canaux
Parallèles peuvent aussi se servir de ces informations pour essayer de
comprendre le passé.
jeudi 30 juin 2011
Le programme a un peu deux façons d'agir. Au premier abord on pourrait
vouloir appeler ça activité publique et activité privée. L'activité
publique est temporisée et maitrisée, généralement elle concerne ce que
le programme fait avec son corps, mais pas seulement, c'est aussi ce
qu'il fait avec sa tête. C'est une activité dont le projet existe dans
un calendrier, le prog sait qu'il va le faire avant de le faire. A côté
de ça, il y a l'activité privée qui est une activité de raisonnement
direct, non préméditée, uniquement réactive. Le prog réagit dans
l'instant à la situation dans laquelle il est. L'activité privée a lieu
dans tous les Canaux, et l'activité publique est le résultat d'une
collaboration entre le Canal Subjectif et les Canaux
Parallèles+Primaire. Le travail des Canaux Parallèles est de maintenir
la synchronisation I/O entre les Canaux Sensoriels/Moteurs et le Canal
Subjectif. Le travail du Canal Primaire est de maintenir la
synchronisation I/O entre le Canal Principal et le Canal Subjectif. Le
travail du Canal Principal est de piloter les Canaux
Parallèles+Primaire. Le travail du Canal Subjectif est d'offrir au
système des calendriers à jour et capables de se compléter seuls.
CORE10
jeudi 30 juin 2011
Je penche plutôt pour la version Automatismes avec Localisateur intégré.
Pour inventer de nouveaux Scripts ou de nouveaux Automatismes, il faut
avoir une sélection sous la main. La Canal Principal gèrerait des bulles
contenant des Evénements. Ce serait comme avoir plusieurs casseroles
sur le feu. Une bulle est une sélection d'Evénements faite au sein d'une
bulle. C'est comme des sujets de réflexion, c'est intimement lié au
déroulement des divers processus lancés. On peut tout à fait imaginer
rassembler Automatismes et Scripts en un seul type d'objet. Si on le
faisait, pour créer un nouvel objet de ce type, il faudrait pouvoir voir
dans une situation une cause et une conséquence, ou plutôt un
déclencheur, une situation à repérer, et en face une série de choses à
faire. D'ailleurs c'est valable aussi bien pour les actions qu'on veut
inventer que pour l'interprétation du monde et la gestion des Sujets :
il y a toujours ces deux choses, cause et conséquence. Si on se prend
pour un Sujet et qu'on fabrique de la même façon le calendrier des
choses à faire et l'avenir de tel ou tel Sujet, on voit que la seule
raison d'être des automatismes et des Séquences est, en fin de compte,
de fabriquer et de modifier des calendriers, à partir des calendriers.
Fabriquer un Automatisme ou une Séquence revient donc, dans le cas d'un
Automatisme, à distinguer dans des calendriers un ensemble de causes et
un ensemble de conséquences, et dans le cas d'une Séquence, à choisir
dans des calendriers un ensemble d'Evénements qu'on va associer dans un
agencement temporel. Dans les deux cas, il y a une notion de
généralisation qui intervient.
mercredi 29 juin 2011
A un moment donné les objets qui représentent les situations, et qui ne
sont là que temporairement, doivent pouvoir se connecter les uns aux
autres par leurs Ports. Mais ça peut le faire dans les deux versions.
Les Séquences crééent les Evénements dans le temps. Les Automates
crééent les Evénements dans la raison.
lundi 27 juin 2011
Les bulles contiennent des Evénements. On ne sait pas encore si les
bulles sont simplement des Situations, ou si elles sont plus que cela.
Les Automatismes doivent réagir à ce qu'il y a dans les bulles dans
lesquelles ils sont branchés, mais leurs effets doivent pouvoir aller
au-delà de ces bulles. Mon instinct me dit que ça devrait aller dans la
bulle contenant la bulle où est branché l'Automatisme, mais c'est trop
simpliste. On devrait peut-être avoir un réseau de bulles et des flux
d'Evénements passant de bulles en bulles, par exemple par un système de
sélection. Mais il n'y a peut-être pas de bulle, on est peut-être tout
entier dans une situation.
lundi 27 juin 2011
Les Localisateurs seront intégrés aux Automatismes. Les Automatismes
actifs produiront un Automate pour chaque Situation correspondant au
Schéma recherché. La recherche se fera dans les bulles dans lesquelles
l'Automatisme est actif. L'idée derrière ce mécanisme, c'est que
l'Automatisme est fait pour fonctionner d'une certaine façon dans une
certaine situation. Je suis arrêté au feu rouge, donc j'attends que le
feu passe au vert, je ne surveille pas tous les feux mais celui qui me
concerne. L'Automatisme sait de lui-même à quoi il doit s'appliquer, à
condition qu'il fonctionne dans le cadre d'une situation bien délimitée.
Ce qu'on dit de façon naturelle, c'est "j'attends que LE feu passe au
vert", on sait de quel feu il s'agit, inutile de le préciser.
L'Automatisme consiste à surveiller le passage des feux au vert, mais la
bulle dans laquelle il fonctionne ne contient que le feu qui me
concerne.
lundi 27 juin 2011
Ce sont les Séquences qui devraient lancer des Séquences dans des
bulles. Les Automatismes fonctionneraient tout seuls, mais au sein d'une
bulle. C'est notre solution.
lundi 27 juin 2011
Déjà il faudrait faire la distinction entre type de situation et
Situation. On appellera "Schéma" un type de Situation, et "Situation" un
ensemble d'Evénements. Donc une Situation est désormais un Evénement
dont un des Ports Externes pointe sur un ensemble d'Evénements. Un
Schéma est un Evénement qui contient en lui le descriptif d'un type de
Situation, avec des types d'Evénements reliés par leurs Ports.
lundi 27 juin 2011
On appliquerait un Automatisme à une Situation. On pourrait inventer un
Sélectionneur, qui prendrait en entrée une ou plusieurs Situation et un
type de Situation à reconnaitre, et qui sortirait une Situation
résultat. Mais il faudrait mettre en place la Situation à reconnaitre.
Sinon, peut-être que les Automatismes pourraient placer les Evénements
dans des bulles, et gérer leurs déplacements.
lundi 27 juin 2011
On n'a pas à "donner" à la Séquence un Automatisme, elle l'a déjà en
elle. Mais on doit donner à la Séquence les endroits où brancher son
Automate. Les Séquences doivent aussi parler de paramètres. On en
revient toujours à la même chose : une Séquence doit non seulement
décrire les apparitions/disparitions d'Evénements, mais en plus il faut
parler de leurs liens. Pour éliminer ça, si jamais ça doit s'éliminer,
on pourrait avoir une piste du côté de la mémoire de travail. Il
faudrait des mains. Ou sinon, il faudrait que les paramètres puissent se
brancher tout seuls. L'Evénement arrive dans une situation. Les
éléments de cette situation ont des caractéristiques, ont des
emplacements, jouent des rôles qui font que les paramètres savent
d'eux-même où ils doivent se brancher. En fait ça ressemble à un genre
de Localisateur. On a un type de situation, et on se branche sur
certains emplacements de ce type de situation. C'est pour ça qu'on avait
eu cette idée de l'Automatisme avec Localisateur intégré, qu'il
suffisait de brancher pour que ça marche. Peut-être que la voie du
milieu, c'est la voie où on utilise des ensembles. Ca manque
d'ensembles, ça manque de Situations.
dimanche 26 juin 2011
Cette capacité de voir que "le schéma est toujours le même" est intéressante.
dimanche 26 juin 2011
Pour la version "Localisateur indépendant", on peut imaginer d'intégrer
l'Automatisme de synchronisation au Localisateur. En effet, le schéma
sera toujours le même : un type d'objet est lié à un Localisateur, un
objet sera créé pour chaque résultat de recherche, et cet objet sera lié
par ses Ports aux Evénements dans les résultats de recherche qui
correspondent à certains emplacements de la situation recherchée. Un
Localisateur est alors un Automate qu'on applique à un Automatisme ou à
n'importe quel type d'objet. Le travail d'une Séquence (en dehors du
lancement d'autres Séquences) serait alors de créer un Evénement, soit
un Localisateur branché sur un Automatisme, soit un autre type
d'Automate. Dans tous les cas l'Evénement créé par une Séquence est un
Automate, que ce soit un Localisateur ou autre chose. On devrait donc
donner à la Séquence un Automatisme et des endroits où brancher ses
paramètres. On appellerait ça un lanceur d'Automate, et chaque Séquence
pourrait en avoir plusieurs. Ca demande que les paramètres d'un
Automatisme puissent avoir des formes aussi compliquées que celles des
paramètres d'un Localisateur.
dimanche 26 juin 2011
Si on veut que les Automatismes soient de structure pyramidale,
l'Automatisme contenant aura un Localisateur vaste, et les Localisateurs
des Automatismes contenus travailleront sur les résultats de recherche
du Localisateur du contenant. Les Automatismes contenus seront donnés
dans l'ordre dans lequel ils seront appliqués. Au passage, c'est un
argument supplémentaire pour la version "Localisateur incorporé dans
l'Automatisme".
dimanche 26 juin 2011
Je ne sais pas si c'est une bonne idée de séparer le Localisateur de
l'Automate. Si ça se trouve, il faut l'incorporer dans l'Automatisme.
L'idée, c'est qu'une Séquence doit pouvoir facilement brancher un
Automatisme. Si le Localisateur est dans l'Automatisme, il suffit de
citer l'Automatisme dans un Script, et le tour est joué. Si on fait un
Localisateur indépendant, ça devient compliqué. D'autre part, vu ce
qu'on a à faire avec les Automatismes, c'est à dire créer des Evénements
et les maintenir à jour par rapport à des situations repérées, ça colle
peut-être mieux d'avoir les Localisateurs dans les Automatismes. Si on
décrit bien la localisation, il n'y a pas de problème.
samedi 25 juin 2011
Sinon, on pourrait brancher un Localisateur sur un Automatisme, et
l'Automatisme produirait un Automate pour chaque résultat de recherche.
Ce serait peut-être plus simple. En fait ce serait l'Automatisme de
synchronisation qui produirait pour chaque résultat de recherche un
Automate issu de l'Automatisme synchronisé.
samedi 25 juin 2011
Il y a un Automatisme qui consiste à synchroniser les Evénements sur
lesquels un Automate est appliqué avec les résultats d'un Localisateur.
On donne à l'Automate de synchronisation les arguments suivants : un
Automate, un Localisateur, certains éléments de la Situation que le
Localisateur recherche, et pour chacun de ces éléments un paramètre de
l'Automatisme dont cet Automate est issu. Tant que cette synchronisation
sera active, l'Automate synchronisé s'appliquera à tous les Evénements
situés à l'emplacement voulu de la Situation recherchée par ce
Localisateur.
samedi 25 juin 2011
Le localisateur, ce serait un objet avec d'un côté un type de situation à
trouver, et de l'autre les différentes occurences trouvées. On doit
aussi pouvoir brancher les localisateur les uns derrière les autres,
pour faire une recherche dans les résultats d'une recherche. Donc
l'ensemble des Evénements du système est considéré comme l'unique
résultat d'une recherche. Une recherche donne plusieurs résultats, et
chaque résultat a la forme du type de situation demandée. On peut se
demander si chaque élément d'un résultat est lié à l'élément de
définition de forme correspondant. Il y a un Automatisme qui consiste à
actualiser par prévenance le résultat d'une recherche. Un résultat de
recherche est un ensemble.
samedi 25 juin 2011
Parfois on aurait envie d'appliquer un Automate non pas à toutes les
situations dénichées par un localisateur donné, mais plutôt à certains
Evénements donnés. Il faut peut-être séparer le localisateur de
l'Automate. Le localisateur deviendrait un système à part entière,
capable de donner une liste d'Evénements ou de situations par rapport à
un type de situation donné. A partir de là, on applique un Automate à
une liste d'Evénements. C'est de la manipulation d'ensembles.
samedi 25 juin 2011
Parfois, certains Evénements contenus ne peuvent être modifiés. Les
Evénements devraient peut-être avoir deux compartiments lecture et
écriture. Ou pas. En tout cas, imaginons que le tableau de bord d'un
Evénement soit constitué de deux Evénements de même nature, il faut
pouvoir savoir qui est qui. Donc les Evénements contenus ont des places
numérotées, et sans doute typées, comme pour les Ports. On pourrait
appeler ça des Ports internes, et des Ports externes.
samedi 25 juin 2011
Non seulement on peut mettre en place un Automate, avec sa condition,
qu'on pourrait appeler localisateur, mais en plus on peut lui faire des
réglages. Il peut avoir un petit tableau de bord avec quelques manettes.
Quoique, son localisateur lui donne l'emplacement de ces manettes.
samedi 25 juin 2011
Un Automatisme s'applique à un ou plusieurs Evénements de type donné. La
condition sert aussi à localiser ces Evénements. Dans la condition, il
peut y avoir certains Evénements notés comme "à créer s'ils n'existent
pas encore". Les Automatismes ne sont peut-être plus ponctuels, ce sont
des "volontés de maintenir à jour", des calculs qui se font sans arrêt
pour maintenir à jour certaines structures, tant que l'Automatisme est
actif. En fait, l'Automatisme est un type de calcul, et le Réflexe est
une application de ce type de calcul à certains Evénements. Donc la
condition ne fait plus partie de la définition de l'Automatisme, elle
fait partie d'un Réflexe qu'on met en place temporairement, dans le
cadre d'une Séquence. Du coup le terme de "Réflexe" n'est plus tout à
fait adapté. Pour l'instant faute de mieux on va prendre Automate.
Désormais les Automatismes donnent des Automates.
samedi 25 juin 2011
Si on décide de permettre aux Evénements de contenir des Evénements, les
Evénements contenus auraient une signification particulière. Les
Evénements liés par Ports sont là pour construire des structures qui ont
du sens quand on en a une vue d'ensemble. Les Evénements contenus dans
un Evénement ont une autre signification : les contenus décrivent la
même chose que le contenant, ils sont des éléments constituant, on peut
s'en servir comme tableau de bord, soit pour lire soit pour écrire
l'Evénement. C'est différent des liens par Port, qui expriment les liens
entre l'Evénement et son environnement. Par contre, il n'y aurait
aucune obligation sur le type d'Evénements à contenir. Un Evénement peut
toujours contenir tout et n'importe quoi. Mais chaque type d'Evénement a
un constructeur et un destructeur. Il y a deux Automatismes de base
applicable à n'importe quel Evénement : lire et écrire. "Lire" va mettre
à jour le descriptif Evénementiel contenu dans l'Evénement en se basant
sur l'objet réel. "Ecrire" va mettre à jour l'objet l'objet réel en se
basant sur le descriptif Evénementiel contenu dans l'Evénement. Ou
sinon, on le fait automatiquement : quand on modifie le descriptif ça
modifie l'objet, et inversement quand on modifie l'objet ça modifie le
descriptif.
vendredi 24 juin 2011
Si les Evénements pouvaient contenir des Evénements, ce serait plus
facile de leur appliquer des Automatismes pré-conçus, et ce serait plus
facile de les actualiser, si on veut le faire. Par exemple, un Evénement
Séquence aurait en lui la description, traduite en Evénements, de
l'objet interne "séquence" que cet Evénement représente. D'autre part,
je remarque que ça ressemble un peu à la forme des Sujets. Remarque, on
peut considérer que les résumés sont "dans" l'Evénement. Au final, un
Automatisme qu'on applique à un Evénement va modifier ses résumés. Il
alors faut que toute la structure de l'objet soit accessible depuis
l'Evénement représentant l'objet, ce qui instinctivement était souvent
le cas.
vendredi 24 juin 2011
En fait si on regarde bien, on peut éviter tout ça en faisant des
Automatismes pyramidaux. Pour fabriquer une Séquence à partir d'un
Script, il y a une série de choses à faire. Les Automatismes doivent
pouvoir prendre des arguments. On peut faire des Automatismes
pré-conçus, mais on n'est pas obligé.
vendredi 24 juin 2011
On re-oublie les opérations et les actualisations qui vont avec. Ca
colle pas, parce que certains Evénements, comme les Automatismes, sont
inertes. Par contre, les Séquences pourraient faire de l'actualisation.
Pendant qu'une Séquence est active, elle met en service certains
Automatismes. Ces Automatismes, associés à une fréquence, font de
l'actualisation.
vendredi 24 juin 2011
Un Automatisme n'est pas forcément pyramidale, après tout. Un
Automatisme fait toujours la même chose, il provoque une modification de
la carte, parfois la création/destruction d'Evénements, ou la
modification de ce qu'ils contiennent. La condition serait un simple
Evénement contenant un booléen.
vendredi 24 juin 2011
Maintenant un Evénement contiendrait une info d'un certain type,
pointerait sur d'autres Evénements, et aurait une fréquence
d'actualisation.
vendredi 24 juin 2011
Ok, on sera peut-être obligé de faire du rafraichissement. Mais on
pourrait contrôler la fréquence de chaque rafraichissement. Appelons ça
actualiser, faire des actualisations. En plus, on n'actualiserait que si
on est dans la prévenance.
vendredi 24 juin 2011
On a des opérations, qui permettent de créer des informations à partir
d'autres informations. Il faut penser à une fonction qui prendrait des
choses en argument. On a deux Evénements A et B qui contiennent des
nombres. On peut créer un Evénement C de type "division", dont les Ports
pointent sur A et B, et qui contient le résultat de la division. Déjà,
on voit qu'ici le type de l'Evénement est une chose différente de ce que
contient l'Evénement. C'est un Evénement de type "division", mais il
contient un nombre. Un Evénement de type "soustraction" peut lui aussi
contenir un nombre. Si on fait comme ça, il y aura une notion de
rafraichissement qui entrera en jeu, et ça c'est pas cool. On oublie ces
opérations. Par contre on peut se servir de ces opérations si on fait
de l'émulé, par exemple pour tester une condition en vue de lancer un
Automatisme. Mais ça risque de coûter très cher. Non, la prévenance ça
revient à faire du rafraichissement.
vendredi 24 juin 2011
La première chose à dire, c'est que les Automatismes deviennent des
structures pyramidales. Les Automatismes sont constitués d'Automatismes,
et il y a des Automatismes spéciaux, atomiques, faisant référence à
traitement pré-conçu interne au noyau, ou faisant appel à un programme
périphérique. Un Automatisme devient peut-être une boite noire, un
espace de travail temporaire.
vendredi 24 juin 2011
Ce que je pense, là, c'est que les Evénements pourraient devenir des
coquilles pouvant contenir n'importe quel type de données. On a déjà les
Evénements de type Valeur, on a envie de faire ValeurFloue, on peut
aussi avoir Séquence, pourquoi pas. L'idée ce serait d'avoir pour chacun
un tableau de bord constitué d'autres Evénements, peut-être d'autres
Evénements-coquilles, peut-être dans l'Evénement ou peut-être émulés. On
pourrait appliquer à ces Evénements des traitements pré-conçus. Du coup
on pourrait avoir des sons, des images, et des traitements faisant
appel à des programmes externes, périphériques. Ce serait les
Automatismes qui lanceraient ces traitements. Il y aurait aussi des
conditionnels capables de dire si oui ou non l'information contenue dans
la coquille correspond à tel ou tel critère, et sans doute des
opérations, pour créer de nouvelles infos à partir d'infos existantes.
vendredi 24 juin 2011
Une Séquence lance d'autres Séquences, donc il faut que ça puisse se faire automatiquement.
vendredi 24 juin 2011
On a peut-être plus besoin des ElemSeq. Je les enlève des Séquences.
jeudi 23 juin 2011
On va avoir besoin d'un moyen de créer des Evénements de type Valeur.
jeudi 23 juin 2011
Un Automatisme devient plus simple. Un Automatisme rassemble six choses :
une condition sous la forme d'un agencement non-temporel d'Evénements
(1) et de liens entre ces Evénements (2), un groupe d'Evénements à créer
(3), un groupe de liens à créer (4), des pointeurs vers les Evénements
de la condition à détruire (5), et des pointeurs vers les liens de la
condition à détruire (6).
jeudi 23 juin 2011
On a aussi les vitesses à gérer. On doit pouvoir adapter la vitesse
d'une Séquence à quelque chose d'autres. il s'agit pas simplement de
figer une Séquence, un Automatisme doit pouvoir synchroniser des
Séquences, prendre deux dates dans la Séquence et les faire correspondre
à quelque chose pour obtenir la vitesse, ou bien aller chercher la
vitesse ailleurs et se baser sur une date pour synchroniser la Séquence.
Les Automatismes doivent pouvoir faire ça, et ils doivent pouvoir le
faire sur des Séquences qui ont été lancées par d'autres Automatismes ou
d'autres Séquences. Là on parle à l'exécuteur. D'ailleurs c'est bien
plus pratique de considérer qu'on parlait à l'exécuteur depuis le début.
jeudi 23 juin 2011
Un Automatisme rassemble deux choses : une condition sous la forme d'un
agencement non-temporel d'Evénements, de liens entre Evénements, et de
Séquences, et un ensemble d'Evénements à faire apparaitre/disparaitre et
de Séquences à faire apparaitre/figer/disparaitre.
jeudi 23 juin 2011
Un Script rassemble deux choses : un agencement temporel d'autres Scripts, et une liste d'Automatismes à mettre en service.
jeudi 23 juin 2011
Ca y est. Tant que la condition reste positive, le Réflexe veut que les
choses soient comme-ci comme-ça, et ces choses restent encadrées. Quand
la condition devient négative, les choses restent comme elles sont, mais
elles sont décadrées : ce Réflexe ne veut plus qu'elles soient comme-ci
comme-ça, on peut les changer sans calcul d'excitation/inhibition (avec
1 inhibition suffisante). C'est un poil compliqué, mais on a le beurre
et l'argent du beurre.
jeudi 23 juin 2011
On pense à une condition en deux phases : une phase existence, et une phase activité. Ou disons, deux conditions.
jeudi 23 juin 2011
Pour l'instant, on a envie de prendre la solution sans temps, où le
Réflexe n'est actif que tant que la condition est positive. Mais on
pourrait vouloir "figer" une Séquence, la mettre en pause en quelque
sorte. Par ailleurs, on veut pouvoir avoir des Réflexes qui veulent
qu'une Séquence disparaissent. Pour ces deux raisons, les conditions des
Réflexes doivent nécessairement pouvoir prendre en compte la présence
de Séquences, pour pouvoir les localiser.
jeudi 23 juin 2011
La solution, ça pourrait être de faire une condition en deux parties,
ponctuelle et continue. Une partie qui doit être là à un moment donné
pour déclencher la chose, mais qui ne doit pas nécessairement rester
présente pour que le Réflexe reste actif, et une partie qui doit être
présente de bout en bout pour que le Réflexe reste actif. Sinon, autre
solution, c'est la condition qui prend en compte le temps. La condition
devient un ensemble d'Evénements et de liens situés dans le temps. Ce
qui est fait est fait, donc le Réflexe reste actif.
jeudi 23 juin 2011
On aimerait avoir d'un côté le temporel, et de l'autre le conditionnel.
Si on enlève des Réflexes la notion de temps, ça donne quoi. On
construit toutes les combinaisons possibles par prévenance, et dès qu'on
a un Réflexe actif, ce Réflexe "veut" que certains Evénements / liens /
Séquences existent ou n'existent pas. Si un seul veut que la chose
n'existe pas, c'est suffisant pour qu'elle n'existe pas. L'autre
version, c'est : dès que la condition est réalisée, on lance le Réflexe,
c'est à dire qu'on fait apparaitre/disparaitre un
Evénement/lien/Séquence, et après on oublie. Mais au tour suivant, si la
condition est encore réalisée, on aura envie de relancer le même
Réflexe, et ça ça va pas.
jeudi 23 juin 2011
Donc. Deux couples d'objet, Automatismes donnant des Réflexes, et
Scripts donnant des Séquences. Les Automatismes sont ceux qu'on
décrivait hier, une condition, un point temporel, des
Evénements/liens/Séquences à faire apparaitre/disparaitre. On construit
par prévenance tous les combinaisons de Réflexes possibles, au départ
inactifs. Quand le Réflexe est actif, il fait apparaitre ou disparaitre
des Evénements, des liens entre Evénements, ou des Séquences. Mais ces
Automatismes doivent être mis en service, et ils le sont par des
Séquences. Une Séquence fait deux choses : elle peut décrire le
déroulement d'autres Séquences, et elle peut citer plusieurs
Automatismes qui seront considérés comme "en service" pendant toute la
durée de la Séquence. Faudrait voir si on peut pas y mixer le système
d'encadrement.
jeudi 23 juin 2011
L'élément de base à garder, c'est l'ensemble : point temporel +
Evénements/liens à faire apparaitre/disparaitre. C'est le chapeau
conditionnel qui va pas, on a besoin d'une structure pyramidale. On
lance quelque chose volontairement, et ce quelque chose maintient tant
qu'il est lancé des choses susceptibles de se lancer d'elles-mêmes. Dans
ce quelque chose qu'on lance, il y a deux facettes. Il y a le côté
réactif, c'est à dire que tant que cette chose est lancée, il y a un
certain nombre de réflexes qui sont en état de marche, prêts à réagir.
Et il y a le côté séquentiel, c'est à dire que cette chose lancée va
conduire une séquence de choses qui vont se dérouler les unes après les
autres, ou parfois les unes pendant les autres.
jeudi 23 juin 2011
Selon le dixième paragraphe du 14 mai, où on parlait de la conduite d'un
véhicule, on veut des Séquences qui "tournent", et on veut pouvoir
"enrichir la conduite par une gestion consciente des automatismes qui la
constituent". On veut pouvoir "piloter le pilote automatique". On a
besoin d'une structure pyramidale, pour que le Canal Principal puisse
"choisir la granularité de son action". On veut qu'il puisse lancer des
actions automatisées de grande envergure, comme monter dans le véhicule
et commencer à rouler, mais aussi qu'il puisse modifier en cours de
route les procédures actuellement exécutées, pour les adapter avec plus
de précision à la situation actuelle.
mercredi 22 juin 2011
Chaque entrée du calendrier des choses à faire serait constitué de : un
point temporel, des choses à faire apparaitre, des choses à faire
disparaitre. Remarque, si les choses à faire ne sont valables que tant
que la condition est bonne, le calendrier sera fait de Réflexes.
mercredi 22 juin 2011
Si on simplifie l'Automatisme, on a une condition, un point temporel,
des choses à faire apparaitre, des choses à faire disparaitre. Les
choses à faire apparaitre seront liées à des choses contenues dans la
condition. Les choses à faire disparaitre sont contenues dans la
condition. Le point temporel peut être lié à "maintenant" et à n'importe
quel autre point temporel. La condition doit peut-être pouvoir parler
de ce qui est prévu de faire et de ce qui s'est passé.
mercredi 22 juin 2011
Pour l'instant, il n'y a pas de datation à proprement parler dans les
Contextes, qui d'ailleurs s'appellent Situations en ce moment. Ca va
redevenir Contexte. On pourrait faire un système interne de dates, une
colonne vertébrale temporelle. Pour les points Avap, il faudrait trouver
un moyen de parler du temps. Le point Avap pourrait devenir un objet
plus important. Il représenterait une date qu'on ne connait pas
nécessairement avec certitude, et dont on parlerait de plusieurs façons
en même temps, pour la définir. La plus simple façon de définir un point
temporel, c'est de le préciser, de donner la date exacte qu'il
représente. De façon plus floue, on peut dire qu'il vient après telle
date précise, ou avant telle date précise. On peut aussi donner une date
exacte dont il a le plus de chances de se rapprocher. Tout ça, ce sont
des façons de le dater par rapport à la date "maintenant". On peut aussi
faire la même chose par rapport à d'autres points temporels,
parallèlement. Si on oublie la date exacte, on a quatre choses : le
point de référence (maintenant ou un autre point temporel), et
éventuellement la position minimum, la position maximum, et la position
idéale.
mercredi 22 juin 2011
Si on fait une condition sans question de temps, juste avec un
agencement d'Evénements, j'imagine que les choses à faire ne restent
valables que tant que la condition est vraie.
mercredi 22 juin 2011
On aurait donc une condition, sans question de temps, et des
compartiments, avec pour chacun une date et des choses à faire,
apparition/disparition d'Evénements ou de liens. Il y a un compartiment
spécial sans date, pour les choses à faire immédiatement. Pour les
autres compartiments, on doit pouvoir trouver la date dans la condition.
Chaque compartiment daté a donc un pointeur vers un Evénement de type
Valeur contenu dans la condition. Mais on voudrait aussi pouvoir faire
des calculs sur les dates.
mercredi 22 juin 2011
En réfléchissant bien, on a peut-être plus besoin des Séquences, des
films. Ce qu'on veut, c'est pouvoir faire apparaitre des Evénements à
certains moments précis. Mais le choix des dates se fait toujours en
fonction des Contextes, des Sujets, de l'évolution des situations. Ce
qu'on veut c'est une condition pour déclencher la chose, et puis des
Evénements qui apparaissent ou qui disparaissent soit immédiatement soit
à un moment qu'on connait grâce à une date écrite quelque part, sous la
forme d'un Evénement de type Valeur. On sent venir l'idée d'un
calendrier des choses à faire. Bon le calendrier on verra plus tard.
mercredi 22 juin 2011
Le système d'encadrement peut s'adapter aux Séquences simples, dont une
partie doit être présente pour déclencher le réflexe. Tous les éléments
de la Séquence sont alors encadrés.
mercredi 22 juin 2011
Zéro. Deux couples d'objet. Des Automatismes donnant des Réflexes, et
des Scripts donnant des Séquences. Les Automatismes fabriqueraient par
prévenance des Réflexes, inactifs jusqu'à ce que les éléments
nécessaires à leur activation soient présents. Les Automatismes
décriraient la présence de Séquences. Les Séquences seraient des objets
inertes manipulés par les Réflexes.
mercredi 22 juin 2011
Zéro. On pourrait faire des Automatismes dont la définition citerait des
Evénements, avec les liens qu'ils ont entre eux, et des Séquences.
Après pour faire bouger, on reprendrait le système des éléments qui
doivent être présents pour déclencher un réflexe de terminaison de la
Séquence. Ca voudrait dire qu'on pourrait activer par le haut des
Séquences prévues pour s'activer toutes seules. On ne sait pas si on
veut que ce soit possible.
mercredi 22 juin 2011
On reprend nos Automatismes conditionnels. Peut-être que les Evénements
cités dans la condition ne devraient pas être considérés comme encadrés.
Ca permettrait d'arrêter une Séquence pendant le déroulement du film
dès que la condition n'est plus remplie. Du coup on peut faire des films
cycliques, et pour sortir du cycle on casse la condition. Tant que la
condition est positive, le cycle tourne et les Automatismes cités sont
branchés.
mercredi 22 juin 2011
Parenthèse. Dans un Automatisme classique, un film, on peut déterminer
automatiquement quels éléments doivent être présents pour que tel
élément puisse être créé sans ambiguité. Ca permettrait de savoir, en
fonction des éléments déjà présents, si une Séquence peut être
complétée.
lundi 20 juin 2011
Ca voudrait dire que les Automatismes devraient être classés par
priorité, pour savoir quelle Séquence va s'activer si on a le choix
entre plusieurs. Mais d'ailleurs au sein du même Automatisme, on peut
avoir plusieurs Séquences susceptibles de s'allumer en même temps,
auquel cas il faudrait faire un choix. La solution, c'est de gérer le
cas ou plusieurs Séquences peuvent s'activer en même temps. C'est un cas
à part entière. C'est plusieurs fois la même chose.
lundi 20 juin 2011
Du coup on pourrait avoir une partie conditionnelle, avec une partie à
avoir et une partie à ne pas avoir, décrivant une situation à un moment
donné, sans question de temps, juste un agencement d'Evénements liés les
uns aux autres, mais uniquement des Evénements non-encadrés, en
construisant toutes les Séquences inactives possibles. Si la condition
est remplie, la Séquence est activée, c'est le coup de départ. Alors un
petit film se déroule. Tous les Evénements impliqués dans la condition
ou dans le film sont alors considérés comme encadrés. Le film peut se
résumer à une seule image, les changements sont alors fait immédiatement
faits, et les Evénements sont libérés de leur cadre. Ca permet de faire
des opérations les unes après les autres. Mais le film peut aussi
s'étirer dans le temps. A ce moment-là, tous les Evénements impliqués
restent encadrés jusqu'à la fin du film. Le film décrit dans le temps
les apparitions et les disparitions d'Evénements dans cette situation.
Peut-être que durant le film, on peut autoriser certains Automatismes à
fonctionner dans le cadre de cette Séquence.
lundi 20 juin 2011
Quand on a une situation, juste comme ça, quelques Evénements disposés
comme-ci comme-ça les uns par rapport aux autres, au départ ils ne sont
pas dans un cadre, ils sont libres. A partir du moment où on les met
dans une Séquence, ils ne sont plus libres, ils sont encadrés par cette
Séquence. Mais les Evénements ne peuvent pas être encadrés par plusieurs
Séquences, parce que des Séquences différentes peuvent donner des
suites différentes. Que les Evénements soient liés entre eux d'une
certaine façon, les uns composant les autres, je veux bien. Mais les
Séquences, c'est autre chose. Un Evénement ne peut être encadré que par
une seule Séquence. Les constructions de Séquences inactives par
prévenance ne peuvent se faire que sur des Evénements qui ne sont pas
actuellement encadrés par une Séquence active.
lundi 20 juin 2011
Autre système. Juste des réflexes. Automatismes donnant des Séquences.
Une partie conditionnelle, avec une situation à avoir et une situation à
ne pas avoir. On construit toutes les Séquences possibles, au départ
inactives. Si la condition est remplie, la Séquence s'active.
dimanche 19 juin 2011
On peut peut-être oublier la prévenance contrôlée, en faisant une
prévenance automatique sur les Scènes. Les Scènes constuisent toutes les
Séquences possibles.
samedi 18 juin 2011
Il y a autre chose qu'on peut envisager. C'est que ces Séquences dont on
s'occupe soient représentées par des Sujets. C'est peut-être ça. Tout
le système de prévenance serait représenté. C'est à rapprocher du
septième du 4 juin : on a des sensations, on décide de se les
représenter, non pas pour en supposer la cause mais pour les manipuler.
Il faudrait fabriquer des Agents représentant les Séquences, les
élémseqs, les prévenances, ...etc. Mais bon, des Sujets pour représenter
les Séquences, des Séquences pour faire bouger les Sujets, on va pas
s'en sortir.
samedi 18 juin 2011
Si on veut faire de la prévenance contrôlée, ce qu'on peut faire c'est
créer une sorte de file d'attente pour chaque Scène. Ces files
d'attentes reçoivent des prévenances automatiques, pour que chaque Scène
soit prévenu. A partir de là, un réflexe va orienter une prévenance
automatique vers le bon endroit de la bonne Séquence, ou peut-être même
créer une nouvelle Séquence.
samedi 18 juin 2011
Concernant l'excitation et l'inhibition, vu qu'on est dans le monde
merveilleux de l'informatique et qu'on veut quelque chose de simple et
de binaire, sans toucher à l'idée d'intensité, une façon de faire
pourrait être : l'Evénement existe si au moins un Réflexe veut son
existence et si aucun Réflexe ne veut son absence.
samedi 18 juin 2011
Le boulot principal des Réflexes, ça devrait être de remplir les
Séquences, en choisissant à quel endroit de quelle Séquence va aboutir
une prévenance, de travailler sur les trous à boucher dans les
Séquences, de lire ces Séquences en bouchant les trous au bon moment, ou
de les développer instantanément, ...etc. Le tout uniquement avec
sensation/réaction, une situation qui entraine l'excitation ou
l'inhibition de certains Evénements et de certains liens de parenté
entre Evénements. En somme, ce seraient les Réflexes qui feraient la
prévenance effective des Séquences, les attentes d'un trou à boucher, et
les exécutions des Séquences, peut-être en utilisant d'autres
Séquences.
samedi 18 juin 2011
Ou alors, on découpe ça en deux couples d'objets : les Automatismes à
l'origine des Réflexes, et les Scènes à l'origine des Séquences. Les
Automatismes se branchent ou se débranchent, quand ils sont branchés ils
reçoivent les prévenances et fabriquent des Réflexes qui sont au départ
inactif mais qui peuvent s'activer et créer ou détruire des Evénements.
A côté de ça, les Séquences seraient des objets inertes, qui seraient
manipulés par les Réflexes. Peut-être qu'un Réflexe pourrait "lire" ou
"exécuter" une Séquence. Ca voudrait dire aussi qu'un Réflexe pourrait
en quelque sorte maintenir en vie un Evénement, parce que tant que le
Réflexe est actif, il veut que cet Evénement soit présent. Ou absent
d'ailleurs : avec un Réflexe actif qui essaierait continuellement de
détruire un Evénement, on retrouve l'idée d'inhibition, ce qui est
plutôt encourageant. Et puis ça a le mérite de résoudre naturellement
les conflits.
samedi 18 juin 2011
On est dans un schéma où on a une sensation et une réaction, et on
devrait peut-être l'assumer. La sensation, c'est une situation qu'on
repère. La réaction, c'est soit de brancher ou de débrancher des façons
de réagir, soit de lancer une série d'actions. C'est ce qu'on veut
pouvoir faire. Mais on voudrait aussi pouvoir prendre la Séquence par
n'importe quel bout. On veut pouvoir en avoir une partie, déterminer ce
qui manque, travailler sur la question. Pour cette raison, une Séquence
ne devrait pas avoir une partie réflexe.
samedi 18 juin 2011
On reprend de zéro. Un Automatisme est une façon de réagir. Il peut être
débranché ou branché sur certains Canaux Parallèles (y compris le
primaire). S'il est branché, il reçoit les prévenances et fabrique
toutes les combinaisons possibles de Séquences. Ces Séquences sont
contenues dans des Canaux Parallèles, et sont au départ inactives. Si
certaines d'entre elles ont leur partie réflexe complète, alors elles
deviennent actives, et le reste de leur définition s'exécute.
samedi 18 juin 2011
On peut imaginer deux types de Séquences, une qui parle des Evénements,
une qui parle des Séquences. Séquences Evénementielles, et Séquences
Composées. Les Séquences Evénementielles décrivent les apparitions et
les disparitions d'Evénements. Les Séquences composées décrivent le
déroulement simultané de plusieurs Séquences, qu'elles soient composées
ou événementielles.
lundi 13 juin 2011
Par prévenance, un Automatisme construit petit à petit des Séquences qui
sont au départ inactives. Toutes les combinaisons possibles sont
fabriquées. Si une de ces Séquences a sa partie réflexe complète, la
Séquence est automatiquement activée. Sinon, c'est une autre Séquence
qui décide d'activer certaines de ces Séquences. Une fois la Séquence
active, le reste de sa définition s'exécute.
lundi 13 juin 2011
Le Canal Principal est le panneau de contrôle de l'exécuteur.
samedi 11 juin 2011
Il faut qu'il n'y ait aucun lien temporel entre l'Evénement représentant
une Séquence et les Evénements que cette Séquence orchestre. La
Séquence doit pouvoir exister longtemps avant et longtemps après le
déroulement des événements qu'elle raconte. Une Séquence est représentée
par un Evénement de type Séquence. Si on a besoin d'une ou deux dates
par exemple, on peut les mettre dans l'Association Séquence. Reste plus
qu'à choisir ce qu'on veut. On a besoin d'une date de référence et d'une
notion de vitesse. On veut aussi qu'une Séquence active puisse activer
une autre Séquence.
vendredi 10 juin 2011
Ajout des pages MODS pour les passages du système à une version
supérieure, BODY pour le corps physique, PERI pour les programmes
périphériques que le système utilise, et UNIX pour l'enracinement dans
Linux.
mercredi 8 juin 2011
A faire. Dans les Séquences, il faut que les liens de parenté aient des
dates d'apparition et de disparition comme les Evénements.
mercredi 8 juin 2011
Début de core. CORE7
mercredi 8 juin 2011
Dans un élément de définition d'Automatisme, quand la tolérance d'une
date est égale à -1, ça veut dire que la date est inconnue.
mardi 7 juin 2011
On est obligé de nommer les élémdefs d'une Association. On peut peut-être se contenter de les connaitre par leur numéro.
mardi 7 juin 2011
Le truc, c'est que ça me plait pas trop d'avoir des Situations et des
contextes. On voudrait un seul type de machin. Une autre façon de faire,
c'est de mettre les bifurcations "et" et "ou" dans les points Avap. Un
point Avap serait le point de départ d'un ou plusieurs Contextes. Des
Situations différentes auraient forcément des points Avap de départ
différents. Mais des Contextes différents auraient un même point Avap de
départ, ce qui indiquerait qu'on doit faire un choix entre l'un ou
l'autre. On peut synchroniser facilement des départ de Situations,
puisque les points Avap sont datés les uns par rapport aux autres. On
parlera de Contexte pour des Situations ayant le même point Avap de
départ.
mardi 7 juin 2011
Pour les Contextes et les Situations, il n'y en a pas spécialement un
qui contient l'autre. On peut tout à fait avoir une Situation dont on
est sûr, et parallèlement une autre Situation qui peut se passer de
différentes façons, et donc contenir différents Contextes. Les
Situations associent en "et" et les Contextes associent en "ou", mais
ils sont de même niveau, on peut les mélanger comme on veut. La réalité
est représentée d'abord par plusieurs Situations qui sont toutes vraies
en même temps, qui contiennent chacune des Contextes dont l'un seulement
est vrai, qui contiennent chacun des Situations, qui contiennent
chacune des Contextes, qui contiennent chacun des Situations, ...etc.
mardi 7 juin 2011
Par contre, du coup pour les vitesses des Séquences, on n'a plus aucune
référence. On doit donc pouvoir donner une indication de vitesse pour
chaque Séquence, en faisant référence à la vitesse d'une autre Séquence.
mardi 7 juin 2011
Pour faire un cycle, il suffit de faire une Séquence qui s'appelle
elle-même. De toute façon, les Séquences cycliques, c'est uniquement
pour les activités, les procédures exécutées par le programme, les
choses que le programme fait. Parce que pour les Sujets, les cycles sont
beaucoup plus simples à faire, on construit le destin avec des
répétitions, voilà tout.
mardi 7 juin 2011
Il y a une erreur. Les dates zéro et un d'une Séquence ne sont pas
représentés par les dates d'apparition et de disparition de l'Evénement
qui représente cette Séquence. La Séquence est peut-être un cycle, qui
tourne entre zéro et un. Le cycle est exécuté entre la date d'apparition
et la date de disparition de l'Evénement représentant la Séquence. Dans
une Séquence, pour chaque Evénement cité, on a une date d'apparition et
une date de disparition. On peut avoir une de ces dates inconnue, par
exemple on peut parler d'un Evénement qui était là depuis je sais pas
combien de temps, ou au contraire qui apparait et reste jusqu'à on sait
pas quand. C'est important pour pouvoir manipuler les Sujets.
lundi 6 juin 2011
Quel est le lien entre Séquence et Evénement. Prenons une Séquence. Elle
a une date "zéro" et une date "un", qui forment son référentiel
temporel. Elle existe depuis sa date de naissance jusqu'à sa date de
mort. Une Séquence est un calendrier qui décrit les apparitions et les
disparitions d'Evénements. Les dates "zéro" et "un" d'une Séquence
servent de référence pour dater les apparitions et les disparitions, qui
peuvent avoir lieu en dehors de ces dates. Chaque Séquence est
représentée par un Evénement. Si un des Evénements cités dans un
calendrier représente une Séquence, alors les dates d'apparition et de
disparition de cet Evénement représentent les dates 0 et 1 de cette
Séquence.
dimanche 5 juin 2011
Associations. Nouveau nom des Concepts. Les Associations donnent des Evénements.
samedi 4 juin 2011
A faire : finir la forme du destin, et créer la version développée des
Séquences et des Automatismes. Trouver un autre nom pour les Concepts,
et créer la version développée des Concepts.
samedi 4 juin 2011
Au point où on en est, on est tenté de ne pas faire de Mécanismes dans
les Sujets. C'est les Séquences qui fabriqueraient les chemins du
destin.
samedi 4 juin 2011
Les Canaux Parallèles et Primaire ne contiennent que des Evénements, et
ces Evénements représentent les Automatismes et les Séquences existant.
Ainsi, tous les Canaux contiennent exclusivement des Evénements.
samedi 4 juin 2011
On devrait pouvoir faire ça par le biais d'un Evénement spécial, comme
celui qui permet d'activer les Séquences en reliant l'Evénement qui les
représente à un Evénement spécial "actif". Là, ce serait un Evénement
spécial "représenté".
samedi 4 juin 2011
De toute façon, tout commence par là. On a des sensations, et on décide
d'en fabriquer une explication. Que les sensations viennent de
l'extérieur ou de l'intérieur, à un moment donné on décide de se les
représenter pour en supposer la cause. C'est le début du processus de
fabrication d'une explication. Or fabriquer une explication, ça se fait
avec des Séquences. Tout commence par le choix des Evénements qu'on veut
comprendre. Parmi toutes les activités qu'on peut avoir, il y a
celle-ci : choisir des sensations et essayer de construire diverses
explications de leur existence. C'est une activité permanente, et on
décide à chaque instant de ce sur quoi elle porte.
samedi 4 juin 2011
Ce qui est sûr, c'est que la sensation est automatique. Ce qu'on veut,
c'est pouvoir choisir de fabriquer une représentation de ce qu'on
ressent. C'est ce qu'on pourrait appeler passer au niveau au-dessus,
zoomer. C'est une action, c'est sans doute fait par les Canaux
Parallèles ou par le Canal Primaire. Par exemple il y aurait une forme
particulière dans le Canal Principal qui indiquerait que l'on veut que
telle sensation soit représentée.
samedi 4 juin 2011
Les objets qui peuplent le système sont donc en trois parties : l'objet
lui-même, la sensation de cet objet, et la représentation de la
sensation de cet objet. Mais si les représentations sont senties et si
les sensations sont représentées, on a un comme un petit problème. Non,
on n'est pas tout le temps en train de se représenter les choses,
parfois on se contente de les sentir et d'y réagir. Fabriquer une
représentation d'une sensation est donc bien un choix. En fait, on ne
s'intéresse pas à toutes les sensations qui sont disponibles, on en
sélectionne certaines auxquelles on va s'intéresser. L'idée ce serait de
ne fabriquer que les représentations des sensations auxquelles on
s'intéresse.
samedi 4 juin 2011
Cet Evénement collé au cul de chaque objet, et situé dans un Canal
Sensoriel Interne, est créé et détruit automatiquement pour exister
pendant l'existence de l'objet dont il est la sensation. En revanche, la
représentation que le programme se fait d'une information sensorielle
perçue devrait être suscitée volontairement, elle n'apparaitrait pas
automatiquement. Le programme devrait décider de faire apparaitre ces
poupées pour jouer avec. Mais on ne sait pas faire ça. Justement, ce ne
sont pas des poupées, ce ne sont pas des Sujets, ce sont des Evénements.
Donc pour l'instant on optera plutôt pour une création automatique des
représentations des sensations, en même temps que la création
automatique des sensations. Ces représentations créées automatiquement,
c'est le fil de la réalité qu'on devra relier à des suppositions qui
tiennent la route, et elles devront exister aussi dans les Situations
passées, puisqu'elle sont indicutables.
samedi 4 juin 2011
Ce qu'on perçoit avec nos sens est la seule chose qu'on peut se
représenter avec certitude. Tout le reste, c'est de la supposition. Tout
le fonctionnement interne du programme reste inconnu du programme. Il
peut faire des suppositions sur son propre fonctionnement, à partir de
ce que lui disent ses Canaux Sensoriels Internes, mais c'est tout. Cela
dit, les objets qui peuplent le système, Evénements, Séquences, Sujets,
Contextes, ...etc, ont tous un Evénement collé au cul, un Evénement
spécial qui les représente et qui est considéré comme étant situé dans
un Canal Sensoriel Interne, parce qu'on veut que le programme sente ce
qui se passe en lui. Le programme peut donc assister à son propre
fonctionnement.
samedi 4 juin 2011
Le Sujet qui représente le programme est formé de nombreux Sujets qui
représentent les différentes parties du programme. Ce sont eux qui sont
les Sources des Evénements produits par le programme. Le Sujet qui
représente le programme est inclus dans le Sujet qui représente le
monde. Il a des Entrées et Sorties qui représentent les influences que
le monde peut avoir sur lui et qu'il peut avoir sur le monde. Par
exemple une influence entrante va passer par plusieurs Entrées pour
aboutir à un Sujet représentant la partie "Canal Sensoriel" du
programme, et une fois là cette influence est représentée par des
Evénements contenus dans ce Sujet représentant le Canal Sensoriel. Ce
sont des Evénements représentant des Evénements, ils sont issus d'un
Concept spécial "Evénement" dont la définition est vide. C'est la
représentation que le programme se fait des informations qu'il reçoit de
ses sens. La représentation de l'info est différente de l'info
elle-même, donc c'est bien un Evénement qui représente un Evénement. Par
contre le lien entre l'Evénement représenté et l'Evénement qui le
représente est invisible, c'est à dire géré de façon interne par le
système.
samedi 4 juin 2011
Deux choses à faire : régler la question des Evénements produits par le
système, et inventer la forme précise du destin. Attention, les Sujets
doivent exister dans chaque Situation.
vendredi 3 juin 2011
Il y a deux grands Sujets : le Sujet qui représente le monde, et le
Sujet qui représente le programme. La question est de savoir lequel
contient l'autre :)
vendredi 3 juin 2011
Ce qui allait pas, c'est que les Entrées et Sorties d'un Sujet ne
pouvaient pas être simplement débranchées, il fallait qu'elles soient
liées aux Evénements dont le Sujet est la source ou qu'il perçoit. Donc
on reprend. Le lien entre un Sujet et des Evénements dont il est supposé
être la source est en fait un lien entre la sortie de ce Sujet branchée
sur des Evénements représentant les Evénements dont ce Sujet est
supposé être la Source. Les Evénéments dont le Sujet est censé être la
source peuvent être n'importe où dans le système. Par contre les
Evénements qui représentent ces Evénements sont placés dans le Canal
Subjectif, dans le Sujet qui représente le programme.
vendredi 3 juin 2011
Le lien entre un Sujet et des Evénements dont il est supposé être la
source est en fait un lien entre la sortie débranchée d'un Sujet et
certains Evénements contenus dans le Sujet représentant le monde, le
Sujet qui contient tout. Ca va pas. Tous les Evénements qui existent
dans le système global sont considérés comme perceptibles par le
système.
vendredi 3 juin 2011
On doit aussi pouvoir se représenter soi-même en train de se représenter des choses.
vendredi 3 juin 2011
On veut que les Sujets puissent avoir des représentations, donc il faut
que les Sujets puissent avoir un genre de Canal Subjectif.
Théoriquement, puisque les Sujets sont faits d'Evénements et puisque les
Sujets peuvent contenir des Evénements, on doit pouvoir permettre aux
Sujets de gérer des représentations. On doit pouvoir se représenter des
choses en train de se représenter des choses. Il faut que les Sujets
puissent aussi contenir des Agents et des Mondes. CORE6
vendredi 3 juin 2011
Ce qu'on peut faire, c'est éliminer la notion de source. On garde les
entrées et les sorties distinctes. On peut soit les brancher sur les
sorties ou les entrées d'autres Sujets contenus, soit les laisser libres
auquel cas ils aboutissent dans le milieu du Sujet contenant, soit les
brancher aux entrées et sorties du Sujet contenant. Quand on les laisse
libres, on retrouve l'idée de choses dont on est source et de choses
qu'on perçoit. En plus en faisant comme ça, on peut être source par
plusieurs sorties, donc de plusieurs façons.
mercredi 1 juin 2011
Le monde dans lequel on vit est lui-même représenté par un Sujet. Il y a
ce que les Sujets montrent, et il y a ce qu'ils perçoivent. Ce qu'un
Sujet montre est disponible dans le Sujet qui le contient pour les
autres Sujets contenus. Ca ne veut pas dire que ce sera nécessairement
perçu par d'autres Sujets. Par exemple, peut y avoir un pan de mur qui
gène la vue. Un Sujet peut donc empêcher la perception par un Sujet d'un
Evénement émis par un autre Sujet. Inversement, un Sujet peut permettre
la transmission au lieu de l'empêcher, comme un téléphone. Un Sujet
peut modifier la transmission, comme des lunettes de soleil. En tout
cas, une transmission peut traverser un ou plusieurs Sujets.
mercredi 1 juin 2011
A certains caractères reconnaissables du Sujet correspondent certaines
façons de fonctionner. Ca fait référence au fait que les Sujets sont des
assemblages de Sujets.
mercredi 1 juin 2011
On revient vers l'idée de Sujets qui reprendraient toute la structure en
Canaux du programme, mais en version supposée. Ou pas forcément toute
la structure, mais une bonne partie. En tout cas on doit avoir
l'activité actuelle, des variables internes, des entrées pour percevoir
des choses, des sorties pour être la source de choses, et un Canal
Subjectif, pour pouvoir supposer que telle personne suppose que telle
personne suppose que telle personne suppose ...etc. Encore que, un dé à
six faces n'a pas de Canal Subjectif. On devrait peut-être faire une
distinction entre les Sujets, disposant d'un Canal Subjectif et d'une
activité actuelle, et les Objets, qui ne seraient que réactifs. Ca me
plait pas. On aimerait plutôt : on a toujours un Canal Subjectif, mais
on ne s'en sert pas forcément.
mercredi 1 juin 2011
Les Evénements dont les Sujets sont les sources sont gérés comme les
Evénements contenus dans les Sujets. En fait, puisque le programme se
considère lui-même comme un Sujet, et puisqu'il perçoit ces Evénements
dont les Sujets sont les sources, on doit sûrement faire en sorte que
les Evénéments soient considérés comme perceptibles ou perçus par
n'importe quel Sujet. Les Evénéments qu'un Sujet contient, ce seraient
des Evénéments qui seraient un peu comme des variables internes du
Sujet, et qui ne seraient donc pas directement perceptibles par d'autres
Sujets. Ce sont des suppositions sur ce qui se passe à l'intérieur d'un
Sujet. Après on a d'un côté ce que le Sujet perçoit, et de l'autre ce
dont le Sujet est source. Finalement, on devra être capable de
reconstruire dans un Sujet tout le fonctionnement d'un Canal Subjectif,
si on veut pouvoir supposer que telle personne suppose telle chose.
mardi 31 mai 2011
Une façon de réagir, normalement ça se place sur un point avap. Ca
décrit aussi bien l'avant que l'après, c'est une transformation. On a
donc plusieurs Mécanismes ayant chacun pour centre un point avap. De
chaque côté, on a des expressions faites de ANDs et de ORs, les ANDs
pour les choses se déroulant en même temps, les ORs pour les Contextes
différents. L'élément de base de ces expressions c'est par exemple la
présence d'un Evénement ou d'un lien entre Evénements, soit dans le
Sujet dont c'est le Mécanisme, soit dans un des Sujets connectés aux
ports de ce Sujet. Si on veut pouvoir gérer le temps, on doit parler des
dates des points avap qui suivent et précèdent immédiatement le point
avap central. On donne pour chaque date une fourchette, dont les
extrémités peuvent être zéro, l'infini, inconnu, ou une valeur exprimée
en secondes. Mais on doit aussi parler des Evénements perceptibles dont
les Sujets sont les sources.
mardi 31 mai 2011
Ce sont des Sujets. Ils sont plusieurs. Ils contiennent des descriptions
de leur façon de réagir, qu'on consulte pour construire leur destin
commun.
lundi 30 mai 2011
J'aime pas l'idée d'avoir des Situations parallèles, je préfèrerais des
Situations qui se suivent à la queue-leu-leu comme les images d'un film.
On utilise des Situations parallèles parce qu'on veut plus de
flexibilité au niveau de la datation. Mais je pense qu'on doit pouvoir
se débrouiller en parlant uniquement des deux points avap qui encadrent à
la fois la Situation central et le Contexte central, puisque tout est
décrit de façon subjective.
lundi 30 mai 2011
Les mécanismes des Sujets parlent de la construction des Situations et
des Contextes. Un mécanisme parle de deux Situations ou plus, des points
avap qui les relient, et des Contextes. Si on s'intéresse aux
contextes, un Contexte peut mener à plusieurs Contextes, et plusieurs
Contextes peuvent mener à un même Contexte. On pourrait parler de
plusieurs Contextes pouvant mener à plusieurs Contextes, mais je trouve
pas ça très naturel ni très clair. Je préfère avoir un Contexte central,
les Contextes auxquels il peut mener, et les Contextes qui peuvent
mener à lui. Ca ce serait pour 1 Mécanisme, et un Sujet en aurait
plusieurs. Après dans un Mécanisme, on est pas obligé de sortir du
Contexte central. On retrouve le schéma du noeud papillon, mais cette
fois il ne s'agit plus de Contextes mais de Situations, il ne s'agit
plus de possibilités mais d'événements se déroulant en même temps : on a
la Situation centrale, on a des Situations parallèles qui, si elles
sont là toutes en même temps, peuvent mener à la Situation centrale, et
on a les Situations parallèles vers lesquelles mène nécessairement la
Situation centrale.
lundi 30 mai 2011
On veut pouvoir faire des suppositions "si tel Agent fonctionne de telle
manière", donc un Contexte peut se scinder en plusieurs Contextes
s'appuyant sur des Mondes différents : si ce Sujet est du genre à réagir
comme-ci, il se passera ceci, mais s'il est du genre à réagir comme-ça,
il se passera cela. D'autre part, on veut aussi pouvoir faire des
suppositions "si tel Sujet est la source de tel Evénement", donc ça
aussi ça doit concerner les Contextes.
lundi 30 mai 2011
On refait le truc des Contextes. Un Contexte est un ruban. Parfois le
ruban se scinde en plusieurs possibilités, parfois plusieurs morceaux de
rubans se rejoignent en une seule possibilité. Un Contexte est un
ensemble de Situations pouvant s'enchainer temporellement les unes
derrière les autres par des liens avant-après, ou pouvant aussi
représenter une même zone temporelle. Les Situations sont placées entre
des points avant-après. Un point avap peut être daté plus ou moins
précisément par rapport à d'autres points avap, ou non-daté. On peut
avoir dans un même Contexte avap1-[Sit1]-avap2-[Sit2]-avap3 et
avap1-[Sit3]-avap3. Les rubans Contexte se scindent ou se rejoignent sur
les points avap.
lundi 30 mai 2011
A côté des Contextes et des Situations et des Sujets, on a les Mondes et
les Agents. Un Monde est un ensemble de définitions d'Agents. Les
Mondes peuvent s'appuyer les uns sur les autres en pyramide. Un Monde 2
qui s'appuie sur un Monde 1 reprend toutes les définitions d'Agent du
Monde 1, mais ajoute des définitions supplémentaires, écrase certaines
définitions, et peut-être efface certaines définitions. Si un même Agent
est défini dans les Mondes 1 et 2, c'est la définition du Monde 2 qui
compte quand on utilise le Monde 2. Il y a un Monde Zéro qui correspond à
la réalité. On fabrique un Contexte dans un Monde, et on ne peut y
manipuler des Sujets que si les Agents correspondants existent dans ce
Monde.
lundi 30 mai 2011
Ce qu'on fabrique ici, c'est la forme du destin. Plusieurs situations
juxtaposées grâce à une Situation spéciale "AND" forment une situation.
Mais dans un Contexte on n'aura jamais deux Sujets chat représentant le
même chat dans la même tranche de temps. Les Contextes sont des versions
de la réalité. Les images du film, on peut appeler ça des Situations.
Une Situation peut mener à plusieurs Situations, à cause de l'aléatoire,
et à cause du libre-arbitre de certains Sujets, ce qui revient au même
vu de l'extérieur. Plusieurs Situations peuvent mener à une même
Situation, quand il y a plusieurs façons d'arriver au même résultat. A
un Contexte correspond une Situation toujours vraie qu'on appelle
Racine. Faux.
lundi 30 mai 2011
Faudra qu'on pense à retrouver la résolution de problème par recherche
d'enchainements, dans tout ce foutoir. Ca se fera avec les Sujets,
utilisés dans des contextes. On part de la situation à atteindre, on se
demande ce qui a pu la provoquer, on tombe sur un certain nombre de
couples situation/transformation. A partir de chacune de ces situations
on refait cette opération, et on recommence encore et encore jusqu'à
trouver la situation actuelle, et alors on obtient une liste des
transformations menant de la situation actuelle à la situation désirée.
C'est sans doute pas automatique, c'est une activité consciente qu'on
peut améliorer. N'empêche qu'il faut être capable de le faire. C'est
peut-être la forme des contextes : des chemins faits de contextes menant
les uns aux autres, chaque contexte étant la racine du contexte
suivant. Plusieurs contextes peuvent mener à un contexte, et un contexte
peut mener à plusieurs contextes. Nan, c'est peut-être pas des
contextes. Ce sont des chemins que l'on trouve à l'intérieur d'un
contexte. La racine du contexte, c'est quelque chose qu'on pré-suppose
vrai. Non ça va pas.
dimanche 29 mai 2011
Pour l'instant on peut rester sur l'idée de réflexes. Eventuellement on
pourrait faire évoluer ça par la suite, mais c'est suffisant pour une
première version. C'est comme les séquences simples, on peut toujours
faire mieux mais c'est déjà bien. Donc dans les Sujets, on aura juste
des situations à repérer, correspondant à des actions à faire, comme si
tout fonctionnait comme ça. En plus c'est pas impossible que ce soit la
solution, juste des conditions et des transformations. On repère la
présence simultanée de certains Sujets et de certains Evénements liés
d'une certaine façon, et de là on créé d'autres Evénements liés, au sein
du Sujet, ou au sein d'autres Sujets auxquels on accède par les ports.
C'est juste "ceci entraine cela". On peut peut-être retrouver le temps
et l'aléatoire avec des Evénements spéciaux utilisés d'une certaine
façon dans une situation. On peut aussi créer/détruire des Sujets ou
modifier la façon dont ils sont connectés.
samedi 28 mai 2011
Parmi les choses qu'on doit pouvoir décrire dans les mécanismes, on a la
création ou la destruction de Sujets, l'aléatoire, le temps, les choses
qui se font l'une après l'autre, les choses qui se font en même temps.
Mais ce sont des briques de base qu'on doit inventer. Le programme
devrait apprendre à construire des explications complexes à partir de
ces briques de base. Et faut faire gaffe parce que c'est grâce à ça
qu'il va comprendre son propre fonctionnement.
samedi 28 mai 2011
On pourrait quand même faire des fourchettes pour les dates de début et
fin événement. Ou plutôt un centre et une tolérance. Si on se contentait
de faire un panneau de contrôle des Séquences, fait d'Evénements, on
pourrait facilement faire évoluer les Séquences, plus tard, parce que
franchement les fourchettes ça me plait moyen. On peut aller très loin
dans la forme d'une Séquence. Ce qu'on doit faire, c'est inventer un
panneau de commande qui sera toujours valable, parce qu'il parlera de ce
que fait une Séquence, et de ce qu'on peut faire avec une Séquence. A
côté de ça, les Sujets sont décrits différemment. Les mécanismes, c'est
de la théorie, c'est l'explication d'un fonctionnement. C'est autre
chose.
jeudi 26 mai 2011
Donc on doit préciser l'idée de Séquence. A l'origine, une Séquence
parle des apparitions et disparitions d'autres Séquences, et de leur
éventuelle activité. Mais à l'apparition d'une Séquence correspond
maintenant l'apparition de l'Evénement qui la représente. Je sais plus
pourquoi j'étais parti dans l'idée de pouvoir faire apparaitre et
disparaitre plusieurs fois un même Evénement dans une Séquence, mais
j'en reviens. En fait deux Evénements correspondent à une Séquence. La
Séquence a une date de début Evénement et une date de fin Evénement, ça
c'est pour l'Evénement dont elle parle, il apparait et disparait à ces
dates. Mais il y a un second Evénement, celui qu'elle a collé au cul et
qui la représente, qui apparait quand elle apparait et qui disparait
quand elle disparait. Les dates de début et fin Evénement de la
résumante sont des bornes, elles représentent 0 et 1, et elles servent à
situer les dates des Séquences résumées. Pour l'emplacement temporel
d'une résumée, il y a trois valeurs, le début, la fin, la vitesse, et
bien sûr il faut connaitre au moins deux de ces trois valeurs pour
pouvoir placer correctement la résumée. Que ce soit pour la vitesse ou
pour une date, on fait toujours référence à une autre date ou une autre
vitesse. Il y a des dates spéciales 0 et 1, et une vitesse spéciale 1.
Bien sûr la vitesse réelle des résumées est héritée de la résumante. Il
est essentiel de pouvoir déduire la vitesse de la résumante de la
vitesse d'une résumée.
mercredi 25 mai 2011
L'Evénement qui représente un objet est collé au cul de cet objet. Lui
est réel, mais tous ses résumés sont émulés pour décrire l'objet.
mercredi 25 mai 2011
Ya pas à chier, c'est plus que simplement la présence simultanée
d'Evénements. Il faut carrément recréer les Séquences, c'est à dire
envisager toutes les possibilités, dans un calendrier, ...etc. Il faut
les recréer et en extraire des Evénements qui seront envoyés (avec un
agencement temporel) par un port. Après, le système aura deux opérations
permettant de développer ou réduire, pour passer de Séquence à
Description Evénementielle et vice-versa.
mercredi 25 mai 2011
Parenthèse. Si on a des Evénements ayant une valeur numérique, on doit
pouvoir utiliser un Evénement spécial qui prend la valeur du nombre
d'Evénements sur lequel il pointe, pour pouvoir compter.
mercredi 25 mai 2011
Ca colle pas le truc des mécanismes qui utiliseraient des Séquences,
parce que les actions à effectuer sont du genre "envoyer un Evénement
par telle sortie". Donc, boum. Par ailleurs, on va pas faire entrées et
sorties, on va juste faire des ports par lesquels les Evénements
pourront circuler dans les deux sens. Par rapport au repérage des
situations, on va repérer la présence actuelle simultanée de plusieurs
Evénements, liés les uns aux autres d'une certaine façon. Si la
situation est repérée, on lance un calendrier par lequel on peut copier
certains des Evénements repérés vers un port, et créer/effacer des
Evénements ou des liens au sein du Sujet.
mercredi 25 mai 2011
Parenthèse. Tous les objets qui sont représentés par un Evénement ont
cet Evénement collé au cul, à commencer par les Séquences. Ou alors,
autre version : chaque objet possède un port "représente" et un port
"est représenté par".
mercredi 25 mai 2011
On va essayer de dresser une carte des Sujets et des Agents, et voir de
quoi ils sont faits. Sachant que ce qui existe pour les entrées existe
aussi pour les sorties.
Un Evénement représentant un Sujet résume :
- 1 Evénement représentant son Agent
- n Evénements représentant ses entrées
- n Evénements représentant ses sorties
- n Evénements considérés comme actuellement "contenus" par le Sujet
- n Evénements dont le Sujet est la source
Un Evénement représentant une entrée résume :
- 1 Evénement représentant son modèle
- 1 Evénement représentant le Sujet auquel elle appartient
- n Evénements représentant les sorties sur lesquelles l'entrée est branchée
Un Evénement représentant un Agent résume :
- n Evénements représentant ses modèles d'entrées
- n Evénements représentant ses modèles de sorties
- n Evénements représentant des citations d'Agents
- n Evénements représentant des mécanismes
Un Evénement représentant une citation d'Agent résume :
- 1 Evénement représentant l'Agent cité
- 1 Evénement représentant l'Agent dans lequel cet Agent est cité
- n Evénements représentant ses citations d'entrées
- n Evénements représentant ses citations de sorties
Un Evénement représentant une citation d'entrée résume :
- 1 Evénement représentant son modèle
- 1 Evénement représentant la citation d'Agent auquel elle appartient
- n Evénements représentant les citations de sortie ou les modèles d'entrée sur lesquels la citation d'entrée est branchée
Un Evénement représentant un modèle d'entrée résume :
- 1 Evénement représentant l'Agent auquel il appartient
Un Evénement représentant un mécanisme résume :
- 1 Evénement représentant la Séquence à repérer
- 1 Evénement représentant la Séquence à fabriquer
Une question sur les mécanismes se pose. On peut soit utiliser, comme on
l'a fait ici, des Séquences pour représenter les choses à repérer et à
fabriquer, soit essayer de décrire ça à l'aide d'Evénements. Oven-ready,
ou en kit.
mercredi 25 mai 2011
Sinon on peut faire l'implémentation avec des Sujets au lieu de la faire
avec des Agents. C'est vrai après tout une implémentation ressemble à
un bout de situation, à ceci près que certaines sorties sont branchées
sur les sorties de l'Agent et certaines entrées sont branchées sur les
entrées de l'Agent. Ou sinon on invente ou nouvel objet "citation
d'Agent".
mardi 24 mai 2011
Le truc, c'est qu'on a besoin de plusieurs Evénements pour représenter
un même Agent. Un Agent peut être cité en tête de définition ou dans une
implémentation. Idem pour les entrées et les sorties, on doit les citer
dans la définition de l'Agent, mais aussi dans toutes les citations de
cet Agent dans d'autres définitions. En fait, un Evénement peut
représenter un paquet de trucs. Dans un Agent, on aura des pointeurs
vers tous les Evénements qui le représentent, et dans un Evénement, on
aura un pointeur vers la chose qu'il représente, Agent ou Entrée d'Agent
ou Sortie d'Agent ou Séquence ou autre, avec à côté le type de la chose
représentée.
lundi 23 mai 2011
Parenthèse. L'exécuteur fera une opération. Il construit une liste des
choses à changer dans la carte. Une fois l'opération terminée, il
travaille sur cette liste pour faire les changements, mais en faisant
attention aux éventuels conflits. Après seulement il passe à l'opération
suivante. Il peut même se signaler à lui-même les conflits, par un
Canal Sensoriel interne.
lundi 23 mai 2011
Est-ce qu'on pourrait pas plutôt manipuler les Agents un peu comme on manipule les chronos, c'est à dire de loin.
lundi 23 mai 2011
De quoi l'Agent est fait.
- 1 Evénement pour représenter l'Agent
- un certain nombre d'Evénements pour représenter les entrées de l'Agent
- un certain nombre d'Evénements pour représenter les sorties de l'Agent
- les Evénements "Agent" qui composent l'implémentation de cet Agent
- un certain nombre d'Evénements "lien" pour lier les sorties des uns aux entrées des autres
- ...
Bleurp.
lundi 23 mai 2011
J'ai bien l'impression que pour faire ça facilement, il faut deux
choses. 1 Une possibilité de brancher plusieurs Evénements sur un même
élémseq. Dans la définition d'un Evénement, on noterait pour chaque
élémdef s'il en faut un seul ou un nombre indéterminé. 2 Une possibilité
de mettre n'importe quel type d'Evénement au lieu d'un type donné. Du
coup plus besoin de la possibilité de les faire pointer sur un autre
Evénement. Bien sûr ça se retrouverait dans les Séquences.
lundi 23 mai 2011
La définition de l'Agent pourrait être faite par des Evénements, dans
des contextes. Ainsi, on peut se demander ce qui se passerait si telle
chose fonctionnait de telle ou telle manière.
lundi 23 mai 2011
Pour les Sujets, on peut s'inspirer du langage MI, Mécanismes & Influences.
Gardons le côté "boite noire". Il me semble que c'est quelque chose de
commun à tous les mécanismes qu'on peut inventer, et à toutes les façons
de créer.
On fait des propositions.
On peut proposer une interface de mécanisme, ou une implémentation de mécanisme.
Une interface décrit ce que fait un mécanisme. Une implémentation décrit comment il le fait.
Une interface peut correspondre à plusieurs implémentations possibles.
L'interface d'un mécanisme, c'est sa partie visible. L'interface du
mécanisme contient la description de son rôle, de sa raison d'être, et
de l'effet qu'il a sur son environnement. L'interface décrit ce que fait
le mécanisme, mais pas comment il le fait. L'interface du mécanisme
contient la description de ses entrées et de ses sorties. Les entrées du
mécanisme vont décrire les types d'influences qu'il peut recevoir (mais
pas leurs sources). Les sorties du mécanisme vont décrire les types
d'influences qu'il peut émettre (mais pas leurs destinations).
L'implémentation d'un mécanisme, c'est son fonctionnement interne. Un
mécanisme peut avoir plusieurs implémentations proposées.
L'implémentation d'un mécanisme va contenir la liste des différentes
interfaces de mécanismes qui la composent, et la façon dont elles
collaborent pour obtenir l'effet voulu. On branche les sorties des unes
aux entrées des autres. Et on doit aussi brancher certaines entrées de
certains mécanismes sur certaines entrées du mécanisme qui les contient,
et certaines sorties de certains mécanismes sur certaines sorties du
mécanisme qui les contient.
Interface [nom]
Description : [description du rôle du mécanisme]
Entrées : [description des types d'influences qu'il peut recevoir]
Sorties : [description des types d'influences qu'il peut émettre]
Implémentation [nom] pour l'Interface [nom]
Composition :
[liste des Interfaces utilisées, et pour chacune :
où sont branchées ses Entrées
où sont branchées ses Sorties]
Explication : [description du fonctionnement du mécanisme]
lundi 23 mai 2011
Voilà sur quoi on va jouer. L'Evénement "activité" peut tout à fait
pointer sur plusieurs Evénements représentant des Séquences de Canaux
Parallèles, ça veut dire qu'on veut que l'exécuteur fasse tout ça en
même temps. Mais si l'Evénement "activité" pointe sur plusieurs
Evénements représentant des Séquences du Canal Primaire, une seule sera
choisie : la plus attirante. On retrouve l'idée du 14 mai, l'idée d'un
canal ne pouvant avoir qu'une seule activité. Ca colle.
lundi 23 mai 2011
Mais on peut enrichir le Canal Primaire de petites choses instinctives
qui modifieront légèrement son fonctionnement par rapport aux autres
Canaux Parallèles. Déjà on peut y mettre l'envie d'avoir des Sujets qui
soient à jour, et qui puissent expliquer les choses qu'on perçoit,
l'envie de comprendre. C'est le système de satisfaction qu'il faut
mettre ici. Il est satisfaisant d'avoir des Sujets à jour. Il est
satisfaisant d'être félicité. Certaines choses provoquent la
satisfaction. De deux choses l'une, soit c'est la présence de Sujets qui
provoque la satifaction, soit c'est la présence d'Evénements. Je
pencherais plutôt pour la présence de Sujets dans le contexte réel.
C'est l'idée que quelque chose soit vrai qui est bonne, pas les preuves
qu'on en a. Encore que, c'est plutôt la perception de cette réalité,
plutôt que la réalité elle-même. Maman me lit une histoire, c'est cool :
c'est très primitif. Donc non, c'est les Evénements, et notamment ceux
qui signalent la présence de Sujets dans le contexte réel.
lundi 23 mai 2011
Jouer avec les Sujets dans des contextes, concevoir des explications en
créant ou modifiant des Agents, tout ça, c'est des activités, ce sera
donc fait par les Canaux Parallèles. Le Canal Primaire reste dédié à la
gestion du Canal Principal.
lundi 23 mai 2011
A propos de la surprise, je crois que je tiens quelque chose. Si on a
tout un tas d'Evénements qui débarquent par les Canaux Sensoriels, au
départ ils sont sans source. C'est au programme de leur attribuer des
sources, et de maintenir les Sujets en cohérence avec ce qui est
constaté par les sens. La surprise survient quand on ne peut pas
facilement attribuer de source à des Evénements, ou quand le
fonctionnement des sources ne permet pas d'expliquer ce qui a été
constaté. Quand ça arrive, ça veut dire qu'on a besoin de mettre à jour
le parc des Agents, ce qui demande un travail de conception d'une
explication. Tout un art.
lundi 23 mai 2011
Et si on partait sur une triplette fuir-figer-combattre, trois valeurs
numériques pour chaque élément de la carte. On aurait l'importance, la
surprise, et quitter-attendre-fouiller. Je crois que chaque Evénement
serait porteur d'une modification des trois valeurs actuellement
recherchées "quitter" "attendre" et "fouiller". Après en fonction de ces
trois valeurs recherchées, on choisit une ligne générale, c'est à dire
que quand on a le choix, on choisit plutôt des chemins dont les valeurs
se rapprochent des valeurs actuellement recherchées. Ou alors ça
pourrait correspondre à "passer à autre chose", "réfléchir là-dessus",
et "agir là-dessus", des indicateurs pour le Canal Principal. Maintenant
on peut aussi faire deux valeurs rester/quitter et agir/réfléchir.
Rester/quitter serait une jauge d'intérêt, partant peut-être sur la
valeur d'importance, et qui se viderait, jusqu'à ce qu'autre chose de
plus intéressant prenne le relais. Pour agir/réfléchir, on peut imaginer
que l'exécuteur donnerait plutôt la main à tel ou tel type d'activité
en termes de répartition de temps d'exécution, soit vers les Canaux
Principal et Subjectif, soit vers les Canaux Sensoriels et Moteurs.
Entre agir et réfléchir, si on veut faire du quantitatif sans se prendre
le cul, on peut donner une certaine quantité à chacun, et le reste à
celui qui est en tête. Possible que le Canal Principal soit toujours
alimenté de la même manière. Dès lors, ça se jouerait uniquement entre
Canal Subjectif et Canaux Sensoriels et Moteurs. Ou plutôt non, ce
serait entre des contextes imaginaires et un contexte réel.
lundi 23 mai 2011
On a quand même perdu l'importance et la surprise d'une nouvelle
activité. Ce que fait actuellement le Canal Primaire est peut-être fait
par un Canal Parallèle alors que le Canal Primaire ferait quelque chose
de plus instinctif. Peut-être aimer. Le Canal Primaire serait capable de
créer/détruire des Evénements. Pour activer une Séquence, il ferait un
peu comme les Canaux Parallèles, c'est à dire qu'il relierait un
Evénement représentant une Séquence à un Evénement "activité", mais
peut-être pas le même. Avec deux Evénement "activité volontaire" et
"activité instinctive", le programme pourrait déterminer l'origine de
ses activités et l'exécuteur pourrait gérer différemment ces deux types
d'activité.
lundi 23 mai 2011
Un Sujet source d'un Evénement "être humain", contenant deux Sujets
"prénom" et "nom de famille" sources de deux Evénements représentant un
prénom et un nom de famille.
dimanche 22 mai 2011
Les Sujets sont notés comme étant la source d'Evénements qu'on trouve
dans les Canaux Sensoriels Moteurs et Principal. Mais ils contiennent
aussi des Evénements qui leur servent de variables, et ils utilisent les
Evénements pour communiquer entre eux. Si leurs définitions sont faites
d'Evénements, la seule façon de prévoir l'avenir sera de faire des
simulations, en utilisant des contextes. Il me semble que c'est bien ce
qu'on fait, nous autres. On y reviendra.
dimanche 22 mai 2011
Les contextes se situent peut-être dans le monde des sujets.
dimanche 22 mai 2011
Reprenons les choses à la base. Un Sujet, ça sert avant tout à établir
la source d'un Evénement. Après ça sert aussi à sauvegarder le
fonctionnement de cette source. Les Canaux Parallèles sont les mains qui
tiennent les poupées, les Sujets sont les Poupées. Ce que font bien les
Séquences, c'est créer et faire disparaitre des Evénements. Les
définitions des Agents (appelons ça les mécanismes) pourraient être
faits d'Evénements. Un mécanisme aurait deux compartiments contenant
chacun un petit bout de situation : une à repérer et une à créer quand
la première est repérée. Les Séquences pourraient citer des Sujets dans
leur définition, pour attribuer un Evénement à un Sujet.
dimanche 22 mai 2011
Maintenant si je reprend l'exemple du chat qui va et vient, j'aime pas
trop cette proposition d'organisation. On voit que le "monde des sujets"
devrait être quelque chose à part, comme ça l'était au départ. Un Canal
Subjectif, à côté des Canaux Parallèles, Primaire et Principal. Ce qui
nous a lancé vers cette nouvelle organisation, c'est l'envie d'écrire la
définition des Agents avec des Séquences. Mais vu que l'Evénementiel
est inerte pour l'instant, ce n'est pas exagéré de créer un nouveau type
de définition pour les Agents. Quoique, il faut bien pouvoir les
modifier ces définitions. Mais c'est vrai que c'était intéressant de les
voir communiquer par Evénements. C'est le souk.
dimanche 22 mai 2011
Les Sujets pourraient être l'unique passerelle entre les Séquences et
les Evénements. A ce moment là, les modifications faites dans le Canal
Principal et les Canaux Sensoriels et Moteurs seraient faites par des
Sujets. L'avantage c'est que les Séquences seraient conçues
spécifiquement pour fonctionner avec les Sujets. A la place d'un Canal
Subjectif, chaque Canal Parallèle (y compris le Canal Primaire)
aboutirait à un Parc Subjectif chargé de faire le lien entre ce Canal
Parallèle et les Canaux Evénementiels (Principal Sensoriels ou Moteurs)
sur lesquels il travaille. Ou sinon, mieux. Etant donné que les Sujets
sont aussi des assemblages de Sujets, on peut faire un Canal Subjectif
avec un Sujet Primaire et des Sujets Parallèles. Ce Canal Subjectif fait
le lien entre les Canaux Séquentiels et Evénementiels.
vendredi 20 mai 2011
On cherchait un genre de réflexe pour le canal principal mais qui serait
différent du réflexe classique. Finalement, c'est ce canal subjectif
qui fait office de couche de réflexes. C'est même beaucoup mieux qu'une
couche de réflexes. Bon, Sujet c'est une Instance de Agent. Le Sujet est
un sac d'Evénements. Il est issu d'un Agent qui a une définition en
deux parties if-then pouvant citer des Sujets (dont un Sujet spécial
"moi"), des Evénements.
vendredi 20 mai 2011
Pour en revenir au chat, la question devient : est-ce que cet Evénement
est lié à tel ou tel Sujet. Une nouvelle action d'un sujet sera
caractérisée par les Evénements qu'elle produit, soit ce seront de
nouveaux Evénements, soit ils seront agencés différemment, ...etc. En
fait les Sujets, ce sont avant tout des sources d'Evénements. Ils lisent
des Evénements et écrivent des Evénements. On leur attribue des
Evénements. Mais ils devraient avoir des variables. En fait un Sujet est
un petit sac plein d'Evénements. Il a une entrée et une sortie, pour
recevoir des Evénements venant d'autres Sujets et transmettre des
Evénements à d'autres Sujets. Il a aussi du code fait de réactions. Une
réaction est en deux partie, si la première est vérifiée, la deuxième
est lancée. Dans sa définition, il y a des Sujets et des Evénements,
avec des "quel que soit". Les Sujets sont aussi des assemblages de
Sujets.
vendredi 20 mai 2011
Je suis pas sûr que ce soit juste une description de structure. Un Sujet
a peut-être plutôt une structure du même goût mais plus simple,
action-réaction, activité actuelle, capteur, acteur, type, peut-être
ressemblances. On parle d'activité, là. Les Sujets sont des pôles
d'activité réactive, décrits à la première personne du singulier,
pouvant se connecter à d'autres Sujets et à notre système perceptif.
Puisque le programme se considère lui-même comme un Sujet, on doit
pouvoir décrire raisonnablement bien son propre fonctionnement avec
cette structure simple. On va construire le monde des Sujets. Peut-être
un Canal Subjectif. Il faut que ce soit maitrisable par un Canal
Parallèle.
vendredi 20 mai 2011
En fait, il faudrait carrément que tous les sujets aient cette même
structure de Canal Primaire / Canal Principal / Canaux Parallèles. Mais
en virtuel, en émulé. Faut se méfier, c'est pas exactement la même
structure. La notre, c'est une vraie. Celle des Sujets, c'est peut-être
juste une description de cette structure. Ainsi on peut faire des
suppositions sur la structure d'un Sujet, et on peut s'observer soi-même
et former son égo, je suis comme-ci, je suis comme ça.
vendredi 20 mai 2011
C'est quoi un Sujet. C'est une centrale d'exécution, mais qui ne sera
jamais exécutée en direct comme le Canal Principal. Ce sera émulé, et
les effets de l'exécution seront étalés à plat sur un calendrier inerte
au lieu de devenir réels au moment où ils sont censés le devenir. Cela
dit, trois raisons me font penser que les sujets doivent tous disposer
de leur propre "canal principal". 1 La fonction qui permet de mettre à
plat sur un calendrier les effets de l'exécution devrait être utilisable
pour le programme lui-même, en l'appliquant au vrai Canal Principal,
pour que le prog puisse prévoir ses propres réactions par exemple. 2 Si
on veut pouvoir faire des rapprochements entre le comportement du
programme et le comportement d'un humain, ou d'ailleurs entre les
comportements de n'importe quel Sujets, il faut que tous fonctionnent de
la même manière, c'est à dire avec un canal principal. 3 Les Sujets ont
des activités.
vendredi 20 mai 2011
Un Sujet, c'est un truc qui peut lire et écrire son environnement. Le
programme se considère lui-même comme un Sujet. Ca peut aussi bien être
un humain, un chat, une moto qui passe, un feu rouge, un dé à six faces,
...etc. En fabriquant un espèce d'exécuteur virtuel pour un Sujet, on
va pouvoir garder en mémoire sa façon de fonctionner. Pour les Sujets
qui se ressemblent, on pourra supposer qu'ils fonctionnent parfois de la
même façon.
vendredi 20 mai 2011
Mais ça va beaucoup plus loin. Imaginons qu'on s'attende à revoir le
chat. On va avoir une Séquence en attente d'un Evénement. On pourrait
utiliser un objet intermédiaire, genre coupelle pour recevoir un
Evénement. Mais la coupelle représenterait ce qui se passe réellement
dans le monde. Bouge pas, c'est ici qu'on est censé retrouver le truc
avec Piaget du 18 août, sur la représentation des objets réels du monde.
Si le chat est sorti de mon champs de vision, je tourne la tête pour le
voir à nouveau, et il réapparait. Je crois que ça va se jouer avec les
Sujets.
vendredi 20 mai 2011
Voilà ma réponse pour le chat. L'apparition temporaire d'une Instance de
Concept à un moment donné est en soi un événement : c'est le fait qu'on
a vu un chat. Donc on va avoir une Séquence qui va décrire cette unique
apparition. C'est ce qui nous permet de garder une trace de cette
apparition momentanée. Ensuite on va voir apparaitre un deuxième
Evénement chat. La question est de savoir si on va l'enregistrer plus
loin dans la même Séquence, auquel cas on considère que c'est le même
événement qui se reproduit, ou si on l'enregistre dans une autre
Séquence, auquel cas on considère que c'est un autre événement du même
type que le premier. Les Séquences représentant des Evénements sont
spéciales, on pourrait appeler ça des Séquences images. On devrait avoir
une opération "mélanger" qui pourrait rassembler plusieurs Séquences
images en une seule, et une opération "couper" qui pourrait diviser une
Séquence image en plusieurs.
vendredi 20 mai 2011
Il y a une question concernant le lien entre une Séquence et plusieurs
Evénements. Imaginons un Evénement chat qui n'arrête pas d'apparaitre et
de disparaitre. Est-ce le même chat. En d'autres termes, est-ce que
tous ces Evénements (qui ne sont jamais présents en même temps) seront
représentés par une seule Séquence décrivant les différentes apparitions
et disparitions du même chat, ou seront-ils représentés par plusieurs
Séquences décrivant chacun une apparition et une disparition d'un chat
différent. Quand on voit deux fois un chat, on peut se demander si
c'était le même chat ou si c'était deux chats différents. Donc le
système doit pouvoir accéder à ce lien entre Evénements et Séquences.
vendredi 20 mai 2011
Ce qui doit être fait avec précision temporelle, c'est la création et la
destruction d'Instances de Concept, que ce soit dans le canal principal
ou dans les canaux sensoriels ou moteurs. On construit le calendrier de
l'exécuteur en fonction de la configuration actuelle du canal principal
et avec deux exigences : 1 ces choses doivent être faites au bon
moment, et 2 l'exécuteur doit toujours avoir quelque chose à faire.
C'est là-dessus qu'on doit fonder l'architecture des infos qui seront
dans le canal principal, c'est en fonction de ces exigences qu'on va
concevoir ce "panneau de commande de l'exécuteur" qu'est le canal
principal.
vendredi 20 mai 2011
Une Séquence fait principalement deux choses. 1 Elle peut faire
apparaitre ou disparaitre des Instances de Concept, ce qui permet
d'écrire/lire le canal principal, les canaux moteurs et sensoriels. 2
Une Séquence peut décrire des opérations faites sur d'autres Séquences,
opérations qui seront exécutées si cette Séquence est activée par le
canal principal. Ces opérations consistent toujours à modifier des
Séquences, mais comme on veut pouvoir tout faire dessus, on retrouve le
sixième sens à l'ancienne, avec des Séquences qui représentent des
liens, ...etc. Un canal parallèle dit "dérivé" décrit un autre canal
parallèle. Un canal parallèle dit "primitif" est décrit par un autre
canal parallèle.
vendredi 20 mai 2011
Dans ces notes papier, le vocabulaire est totalement bordélo-merdique. A
partir de maintenant, un concept produit des "événements", et un
automatisme produit des "séquences". "Instance" reste un terme générique
: un événement est une instance de concept, une séquence est une
instance d'automatisme. Un de ces quatre faudra qu'on se débarrasse du
mot "concept", notre vieil ami. Et vu qu'on utilise des mots très
courants comme Sujet ou événement, maintenant on mettra des majuscules
pour montrer qu'on parle de l'objet qui porte ce nom, et non de la
notion générale.
jeudi 19 mai 2011
Retranscription, notes papier.
Un lecteur multi-média qui lit un programme, c'est à dire une séquence
qui lit une séquence. Le canal principal qui lit un canal parallèle. Ou
un canal parallèle qui en lit un autre.
Les définitions de concept sont des if-then avec les situations des canaux parallèles.
Certains canaux parallèles décrivent ce qui se passe sur le canal principal.
Les if-then des définitions de concept parlent de la création et de la
destruction d'instances d'automatismes (d'événements), avec la
spécification de leurs dates de début et de fin événement.
Certains canaux parallèles parlent de ce qui se passe dans le canal
principal en termes d'activités actuellement menées. Le canal principal
fait cela. En fait ya deux infos : c'est certaines activités sur
certains sujets abordés.
Sans doute des instances pointantes et des élémdéfs "n'importe quel".
Les sujets abordés, c'est n'importe quelle activité de canal principal,
ou fil d'exécution.
Les deux s'alimentent l'un l'autre, ils se donnent de l'exécution.
Le canal primaire, c'est le canal parallèle qui décrit le canal principal et le dirige.
Dans le canal principal, les définitions de concept décrivent
l'exécution d'une situation d'un canal parallèle. Le choix de la
procédure exécutée ne dépend pas du parallèle sur lequel porte
l'exécution, il dépend du canal primaire, qui choisit (et décrit) ce qui
se passe dans le canal principal.
Quelque part dans le canal primaire, il y a le noeud central du
programme : le canal primaire décide de comment il est même exécuté. Le
canal principal exécute le canal primaire, selon ce qui est marqué dans
le ce canal primaire en termes d'activités. Ca forme des chemins.
Le canal primaire contient des événements représentant des activités du
canal principal. Le canal principal contient des instances représentant
des événements et ce qu'on leur fait, on représente les opérations
faites à ces séquences. Par exemple, une certaine instance pointante
signifie "lecture", et pointe sur l'instance qu'elle lit. L'instance lue
représente un fil d'exécution, avec les dates de début et de fin
événement. Il y a donc déjà deux automatismes de contrôle : une instance
"lecteur-exécuteur", et un concept "activité". Après, il faut une
architecture d'exécution, avec un événement "exécuteur" pointant sur les
instances "activité", et après d'autres instances de contrôle pour
gérer l'ordonnancement des activités. Les pauses, les switch, la gestion
des chronos, ...etc.
Les dates d'un événement d'automatismereprésente soit la date de
création/destruction d'une activité, soit la date d'une opération comme
"pause" avec comme élémdéf une instance "lecteur" en pause, "switch"
avec comme élémdéfs une activité "avant" une activité "après" et un
"lecteur-exécuteur". Une instance "en boucle" avec un élémdéf
"activité".
Ca c'est pour le primaire. Maintenant pour le principal, chaque instance
de concept représente un événement d'automatisme, elles apparaissent et
disparaissent au rythme des dates de début et fin-événement des
événements qu'elles représentent. Elles apparaissent et disparaissent au
sein d'une activité représentée par une événement "activité" dans le
canal primaire.
Les événements d'automatisme peuvent représenter une association
d'autres événements d'automatisme et des événements "activité". Chaque
canal parallèle gère un événement.
Un événement "activité" doit pouvoir pointer sur un événement "activité"
ou sur un événement "instance" qui représente une instance de concept.
Il peut y avoir plusieurs instances actives dans une activité.
Tous les canaux parallèles sont représentés par une instance
"lecteur-exécuteur". Ne sont exécutés par l'exécuteur que ceux dont
l'instance qui les représente est pointée par l'instance "exécuteur". Le
canal primaire est toujours en exécution.
instances : (exécuteur) -> (lecteur) -> (activité) -> (contrôle capteur/moteur ou événement)
événement : [boucle] [pause] [actif] -> [instance ou événement] [canal]
Après ya des instances virtuelles / de contrôle pour gérer les moteurs/capteurs.
Chaque instance a une valeur integer. Les événements qui représentent
ces instances en décrivant leurs absences et leurs présences peuvent
décrire l'évolution de cette valeur.
Certaines instances représentent des contextes, avec une racine.
La définition d'un concept est décrite par des événements.
Le canal principal ressemble aux canaux sensoriels et moteurs, sauf que
lui il est émulé à partir des événements (dans le canal primaire) qui le
représentent.
L'exécuteur y réagit. Il a son propre "langage machine", et on construit son calendrier en fonction du canal principal.
Le calendrier est construit de façon à ce que l'exécuteur ait toujours quelque chose à faire.
Le canal principal, c'est le panneau de commande de l'exécuteur. Le
canal primaire agit sur ce panneau de commande. L'exécuteur exécute des
automatismes dans les canaux parallèles.
Un événement a plusieurs dates de début et de fin. Ses élémséqs peuvent
pointer sur des choses différentes à différents moments. C'est écrit
dans sa déf.
En fait un événement, ça décrit une instance dans le temps.
Une définition de concept est en deux parties : réflexe et situation, c'est à dire if-then. Elle est décrite par un événement.
Il faut un double exécuteur, un "réflexe" et un "canal actif".
Un canal parallèle peut représenter le canal principal d'un autre être vivant.
Il y a donc une instance "moi" du concept "être vivant" ou "observateur"
ou "sujet". Les instances de "sujet" pointent sur des instances
"exécuteur".
lundi 16 mai 2011
A propos du sixième sens, version étoile. Ce sont les canaux parallèles
qui perçoivent ce qui se passe sur tous les canaux sensoriels, et ce
sont eux qui agissent sur tous les canaux moteurs. On sait qu'agir et
sentir sont une même chose, dans un sens et dans l'autre. On a donc une
étoile dont le centre est l'amas des canaux parallèles, dont les
branches sont les canaux sensoriels/moteurs, avec au bout des branches
les périphériques capteurs/acteurs. Le canal principal serait considéré
comme un périphérique capteur/acteur. A propos du sixième sens, version
pyramide. En haut le canal principal. Au milieu les canaux parallèles.
En bas les canaux sensoriels et moteurs. Le canal principal ne peut
modifier/sentir que les canaux parallèles. Les canaux parallèles peuvent
accéder aux canaux sensoriels, y compris les canaux sensoriels internes
qui captent ce qui se passe dans le canal principal. Les canaux
parallèles peuvent accéder aux canaux moteurs.
lundi 16 mai 2011
Une situation est un ensemble de situations. On tend vers un canal
principal n'ayant qu'une seule activité, qui se baladerait dans un arbre
de situations.
lundi 16 mai 2011
Imaginons. Le canal principal a plusieurs activité dont l'une est en exécution et les autres sont suspendues.
lundi 16 mai 2011
Imaginons. Le canal principal n'a qu'une activité. Les instances lèvent
la main. Dès qu'on se retrouve dans quelque chose de jamais vu, on créé
une nouvelle activité, en empilant la première en pause. Mais on ne sait
pas ce que ferait cette nouvelle activité. C'est pas ça.
lundi 16 mai 2011
Il y a une différence fondamentale entre les concepts et les
automatismes. Les automatismes parlent d'événements, ils ont donc des
dates de début et fin événement. Pour les concepts, c'est différent, on
est en prise directe. L'instance est elle-même l'événement qu'elle
signale. L'instance a une date, et c'est tout. Dans une définition de
concept, l'agencement est ordonné, les instances viennent dans un ordre
précis.
lundi 16 mai 2011
Un peu de vocabulaire. Dans chaque canal parallèle, on a une tâche qui
utilisent des automatismes qui fonctionnent soit par appel soit par
réflexe. Dans le canal principal, on a des activités qui utilisent des
concepts. On pourrait avoir envie de remplacer le mot "automatisme" par
le mot "séquence" ou par le mot "événement", parce que "automatisme"
décrit bien l'action mais mal la perception. Quoique, percevoir est un
acte, et l'interprétation se fait horizontalement.
lundi 16 mai 2011
Les réflexes à l'ancienne, je pense que ça va bien pour les
automatismes. Mais pour les concepts, il faut autre chose. Il faut que
des instances lèvent la main, pour voir si on connait la situation. En
top-down, on imagine assez bien des définitions de concepts stipulant
que telle instance doit lever la main à tel moment.
lundi 16 mai 2011
C'est comme si une activité était caractérisée par une séquence sans
concept. Juste des éléments comme ça, auxquels on porte notre attention
sans qu'ils soient liés a priori. En fait c'est une situation. Une
nouvelle activité, on aimerait que ce soit une situation. Soit on la
connait et c'est sans surprise, soit c'est du jamais vu. Donc on
aimerait que plusieurs instances lèvent la main. Les réflexes peuvent
faire ça, du moins un nouveau type de réflexe.
lundi 16 mai 2011
Revenons à nos moutons. On veut juste choisir l'activité actuelle du
canal principal. On a déterminé que c'était l'importance de l'activité
mixée avec la surprise provoquée. On a juste à trouver la calcul de la
surprise. C'est peut-être juste le taux de remplissage. Il manque plein
d'instances dans les séquences, il y a plein d'élémseqs reliés à rien :
la surprise est haute. Difficile à dire.
lundi 16 mai 2011
Et si la base de la pyramide était le moule à séquence. Je ne sais pas ce que serait le sommet. Une émotion particulière.
lundi 16 mai 2011
Je vois une pyramide, dont la base est constituée des différentes
activités du canal principal, et dont le sommet est une de ces
activités. Elle est faite de concepts primaires, qui prendraient le nom
de sentiments, par exemple. Ce serait un genre de prévenance.
lundi 16 mai 2011
Partons sur une idée sans raison d'être. Et si le canal primaire était
un moule à séquences. C'est à dire qu'il y aurait une place pour le
résumant et d'autres places pour les résumés. On pourrait affecter à ces
emplacements n'importe quelle instance disponible. De là, soit on
mémorise, soit on regarde si on maitrise. N'importe quoi. Ou sinon, non
pas un moule à séquence, mais plutôt une séquence "manuelle", une
séquence virtuelle, dont on pourrait changer les instances mais aussi
les concepts et l'agencement.
lundi 16 mai 2011
Arrêtons les conneries. Le canal primaire voit plusieurs activités dans
le canal principal, et son boulot c'est d'en choisir une.
lundi 16 mai 2011
La surprise, c'est surtout une non-maitrise. Quand une nouvelle activité
arrive, elle est forcément non-maitrisée. Au fur et à mesure qu'on
l'explore, la maitrise augmente, la surprise diminue. La maitrise, c'est
la richesse des infos qu'on a sur le truc. On maitrise quand on sait ce
qui va se passer. C'est le même système qui permet de choisir ce qu'on
va mémoriser et qui permet de vérifier qu'on maitrise la situation. Dans
les deux cas, on sélectionne un certain nombre d'éléments de la
situation, soit pour les mémoriser, soit pour voir si on a déjà un
concept qui les associe ce qui voudrait dire qu'on maitrise la
situation. Le canal primaire, s'il existe, serait donc le canal de la
mémorisation et de la surprise.
lundi 16 mai 2011
Il y aurait les concepts principaux, les concepts parallèles, et les
concepts primaires. Il peuvent être très différents les uns des autres,
jusqu'à mériter des noms différents. Les concepts parallèles font du
temps-réel, mais pas les concepts primaires, et sans doute pas les
concepts principaux. Les concepts principaux font de la réflexion, à la
volée. Ils garderaient le nom de concept. Les concepts parallèles
prendraient le nom d'automatismes.
lundi 16 mai 2011
J'aimerais reprendre le canal primaire, parce que c'est pas soit par
importance soit par réflexion, faut sans doute que ce soit un peu des
deux. Donc on reprend cette idée de canal primaire ne prenant qu'une
activité, c'est à dire une séquence et toutes celles qu'elle appelle,
mais pas de bottom-up en parallèle. Et essaye de mixer ça avec
l'importance et la surprise. Peut-être est-ce aussi le travail du canal
primaire d'évaluer les importances.
lundi 16 mai 2011
Pour faire le calcul, on prend pas seulement le concept de l'instance, mais aussi toute la séquence, on calcule en cascade.
lundi 16 mai 2011
Plutôt que de doter les concepts d'une valeur d'importance, ce qui ne me
plait guère, on pourrait les chainer dans un classement global des
concepts par importance. Comme ça on n'a pas de valeur numérique, et on
est sûr qu'il n'y a pas deux concepts ayant la même importance. Le
problème c'est qu'on ne pourrait plus comparer l'importance de deux
concepts en un clin d'oeil. On va rester sur des valeurs numériques.
lundi 16 mai 2011
Oublions le canal primaire pour l'instant. La vérité c'est que quand une
nouvelle activité se présente, on sait d'emblée si elle est importante.
Chaque concept serait doté d'une valeur d'importance, mais on pourrait
changer ces valeurs, et d'ailleurs c'est plutôt ici qu'on devrait parler
de vigilance. Bref, quand la nouvelle activité arrive, soit sa valeur
est plus grande que celle de l'activité actuelle, auquel cas elle prend
la main, soit sa valeur est moins grande auquel cas elle vient prendre
sa place dans le classement par valeur des activités en pause. En fait
la valeur retenue pour le calcul est un mix de deux valeurs :
l'importance actuelle du concept, et la surprise provoquée par cette
nouvelle activité.
lundi 16 mai 2011
Tout compte fait, je pense qu'une activité de choix raisonné d'activité
se fera dans le canal principal. Regardons le fait qu'il ne peut y avoir
qu'une seule séquence dans le canal primaire. Du coup c'est plus
vraiment une séquence, puisque dès qu'elle active une autre séquence,
elle disparait.
lundi 16 mai 2011
Souvent, le canal primaire se contente de passer la main à la nouvelle activité du canal principal.
samedi 14 mai 2011
Ca y est. En fait la troisième activité, elle n'est pas comme la
première ou la deuxième. La première activité et la deuxième qui est
arrivé par-dessus, elles sont susceptibles d'être interrompues
momentanément, c'est à dire qu'on peut toujours reprendre là où on en
était. La troisième activité, celle qui consiste à choisir laquelle des
deux première on va poursuivre en priorité, elle est différente. En
effet, elle aussi peut être interrompue, mais on ne pourra jamais
reprendre là où on en était, on devra repartir de zéro. A chaque fois
qu'on fait entrer une activité supplémentaire dans le canal principal,
on efface l'activité de choix d'activité s'il y en avait une, et on
lance une nouvelle activité de choix d'activité, qui prend immédiatement
la main. C'est un reset/restart. Donc on a effectivement besoin d'un
canal primaire. Il fonctionne différemment du canal principal : dans le
canal primaire, il ne peut y avoir qu'une seule séquence, donc dès qu'on
en met une autre, elle écrase la première. D'autre part comme on le
disait plus tôt, le canal primaire reçoit toutes les activités de choix
d'activité, et uniquement les activités de choix d'activité.
samedi 14 mai 2011
Sinon, on pourrait avoir un canal primaire identique dans son
fonctionnement au canal principal, à ceci près qu'il ne recevrait que
les activités-réflexes dûs aux conflits d'activité du canal principal,
les fameuses "troisièmes activités". Ou sinon, il faudrait faire en
sorte que le canal primaire, fait de tripes attirance/répulsion,
permette au canal principal de gérer seul ses troisièmes activités. Le
canal primaire, c'est pas tellement "qu'est-ce qui m'attire le plus",
c'est surtout "qu'est-ce que j'ai l'habitude de faire". Peut-être un
petit réseau neuronal de merde, avec apprentissage. Nan.
samedi 14 mai 2011
On peut imaginer un canal primaire, qui gèrerait le canal principal, qui
gèrerait les canaux parallèles. Le canal primaire n'aurait aucun
problème d'activités concurrentes, parce que sa seule activité serait de
gérer les différentes activités du canal principal. Le truc, c'est que
dès qu'il y a du bottom-up, il y a forcément de la concurrence. Donc les
réflexes primaires seraient écrits dans un autre langage, et
fonctionneraient différemment. D'ailleurs peut-être que les réflexes
principaux et parallèles seront eux aussi différents. On a besoin de
quelque chose de beaucoup plus primaire justement. C'est peut-être le
bon moment pour insérer une idée d'attirance/répulsion. Les tripes de la
bête. Mais non parce que quand même c'est pas simplement "qu'est-ce qui
m'attire le plus". Il faut pouvoir switcher d'une activité à l'autre
pour des raisons raisonnables conscientes.
samedi 14 mai 2011
Voilà ce qui me vient à l'esprit. C'est plus qu'une mise en pause. Quand
on a une première activité qui se déclare, puis une seconde par-dessus
la première, en fait on se retrouve dans une troisième activité capable
de gérer ces deux activités, en en choisissant une, en switchant,
...etc. Mais je remarque quand même que chez l'humain, quand la seconde
activité apparait, pendant un court instant on est uniquement dans cette
seconde activité, et après seulement on gère les deux. J'ai pensé à un
réflexe qui réagirait justement quand il y a une activité
supplémentaire. Le problème, c'est que le réflexe lui-même provoque une
activité supplémentaire, donc c'est sans fin. Non, ce qu'il faudrait,
c'est qu'on soit déjà dans la troisième activité, qu'on y soit toujours
en fait.
samedi 14 mai 2011
On voit qu'il n'est pas nécessaire que le canal principal soit toujours
occupé. Il peut tout à fait passer par des "périodes blanches", pendant
lesquelles il ne fait rien. Il n'y a alors que les canaux parallèles qui
fonctionnent. Puis on imagine qu'assez rapidement un réflexe de type
principal va s'activer, le temps de gérer un peu ce qui se passe. Si un
second réflexe s'active aussi, la première séquence activée se
retrouverait empilée en pause, le temps de gérer la seconde séquence. On
sent bien que le canal principal se gère lui-même, en plus de gérer les
canaux parallèles. Il y a quelque chose à faire ici. Le programme doit
pouvoir choisir s'il continue sur la seconde activité ou s'il revient à
la première.
samedi 14 mai 2011
C'est ça, c'est bon : les concepts sont de type principal ou parallèle.
Justement l'exemple de la conduite d'un véhicule est un très bon
exemple. Conduire c'est quelque chose de maitrisé, donc on le fait
forcément de façon automatique. Ce qu'on peut faire en revanche, c'est
en quelque sorte piloter le pilote automatique. C'est à dire qu'on
enrichit la conduite par une gestion consciente des automatismes qui la
constituent. Ca veut dire que la séquence qui tourne sur le canal
principal a toute autorité pour modifier le comportement des séquences
qui tournent sur les canaux secondaires. Le canal principal, c'est le
canal de l'improvisation perpétuelle, et c'est lui qui gère tous les
autres canaux. Evidemment, tout automatisme étant fait d'autres
automatismes plus petits, le canal principal a toute liberté de choisir
la granularité de son action, en manipulant soit de grands automatismes,
pour pouvoir faire autre chose en même temps, soit au contraire de
petits automatismes, pour avoir un meilleur contrôle sur ce qui est en
train de se faire. Cela dit, ici on n'est pas dans le massivement
parallèle, un ordinateur n'a qu'un seul processeur : le gain de temps
risque d'être faible.
samedi 14 mai 2011
Pour la vigilance, voilà un exemple de ce qu'on peut faire. Un concept
aurait un type, qui serait "principal" ou "parallèle". Quelle que soit
la façon dont une séquence est activée, elle est faite pour fonctionner
sur le canal principal ou sur un canal parallèle. Les pauses n'affectent
que le canal principal, les canaux parallèles continuent toujours de
fonctionner. Mis à part les événements temporellement précis, le
temps-machine restant est partagé à moitié pour le canal principal et à
moitié pour l'ensemble des canaux parallèles, qui en reçoivent chacun
une part égale. Si on fait ça, ça veut dire qu'on considère qu'une
activité principale et une activité parallèle sont deux choses
complètement différentes. Je ne suis pas sûr que ce soit le cas, on peut
être attentif à la conduite d'un véhicule ou conduire sans y penser, et
pourtant on a l'impression que c'est bien la même activité, a priori.
samedi 14 mai 2011
Il s'avère que les attentes n'existent pas ! En effet, une attente,
c'est jamais qu'un fil parallèle qui s'exécute pendant que le fil
appelant continue de s'exécuter, sauf que l'appelant n'a rien à faire
pendant ce temps-là. Dans la séquence appelante, pour la date de début
de la séquence appelée 2 qui suit la séquence appelée 1, on prend pour
référence la date de fin de la séquence appelée 1, tout simplement.
Après faut voir comment on s'en débrouille à l'exécution.
samedi 14 mai 2011
Bon, il n'y a pas de procédure, il n'y a que des séquences. Les pauses,
ce serait lié aux réflexes eux-même, c'est à dire on repère une
situation et crac on maintient la séquence en activité tant que la
situation est vraie et tant qu'il n'y a pas d'ambiguité. Les attentes et
les vigilances, ce serait une séquence active qui, par définition,
active une autre séquence, c'est à dire que la définition du concept
stipule que telle instance doit être active de tel moment à tel moment.
samedi 14 mai 2011
En pause ou en attente, finalement les deux reviennent un peu au même.
Et c'est ce système de pause qui permet de faire une procédure appelant
une procédure appelant une procédure appelant ...etc. Mais d'une manière
générale, on voit quand même deux grandes façons d'entrer dans le
présentoir. Soit on y est invité par quelqu'un qui y est déjà, en
top-down, c'est le cas de l'attente. Soit on y entre par soi-même, en
bottom-up, c'est le cas de la pause.
samedi 14 mai 2011
A quoi il ressemble, ce présentoir. Déjà, on a d'un côté les choses qui
ont besoin de précision temporelle, et de l'autre les choses qui n'en
n'ont pas besoin. Pour la précision temporelle, c'est simple. A chaque
tour, avant toute chose, on regarde si c'est pas l'heure de faire un
truc qui demande d'être fait maintenant. Si oui on fait, si non on
passe. Ensuite pour le reste. Ca se présente comme plusieurs fils
d'exécution. On est actuellement dans une procédure qui a été appelée
par une autre procédure qui a été appelée par une autre procédure
...etc. A côté de ça, il y a d'autres fils d'exécution qui sont en
attente, ou en pause. Soit ils sont en pause parce qu'on s'en fout pour
l'instant, soit ils sont en attente parce qu'on peut pas continuer avant
d'avoir fait autre chose. Tous ceux qui sont en pause sont empilés puis
dépilés, c'est à dire qu'on est en train de faire quelque chose, autre
chose attire notre attention, on règle cette autre chose, avant de
revenir où on en était. Eventuellement, on peut rajouter une petite
louche de multitâche, avec la vigilance qui s'apparenterait à des fils
parallèles d'exécution, mais sans possibilité d'empiler en pause comme
le fil principal.
samedi 14 mai 2011
La définition du réflexe décrit donc la place de la séquence dans le
présentoir, elle décrit comment cette séquence peut être utilisée par
d'autres séquences déjà en place dans le présentoir. Dans cette
définition de réflexe, les différentes séquences ne sont pas citées par
leur nom, mais par leur rôle dans le présentoir. Je suis pas très sûr de
ce paragraphe.
samedi 14 mai 2011
En fait les définitions de réflexes décrivent des situations du
présentoir d'ordonnancement. Selon son réflexe, une séquence n'est pas
seulement active ou inactive : elle vient trouver sa place dans le
présentoir d'ordonnancement.
samedi 14 mai 2011
On considère que c'est sur ce qu'il y a en tête de liste du présentoir
que porte l'attention du système. Au fur et à mesure que le temps passe,
de nouvelles séquences se retrouvent en tête de liste : l'attention se
déplace. Mais
on n'est pas toujours en train d'exécuter la première séquence de la
liste, ce n'est pas une file d'attente. D'ailleurs c'est pas exactement
une liste, c'est plutôt un petit réseau "mémoire courte" décrivant les
relations entre les diverses séquences actives.
samedi 14 mai 2011
Pour régler à la fois le problème de l'exécuteur et celui des mouvements
de l'attention, sans doute faut-il un ordonnancement, dans lequel
apparaissent toutes les séquences actives. C'est l'idée du présentoir.
Cet ordonnancement gère plusieurs choses. 1 La priorité des séquences
les unes par rapport aux autres, dans la mesure où certaines sont
considérées comme tâches principales et d'autres comme secondaires. 2 La
notion d'importance de la ponctualité, puisque parfois il est important
d'être ponctuel parce qu'on fait du temps-réel, et parfois ça n'importe
pas parce qu'on réfléchit. 3 Peut-être jusqu'à l'ordre des événements,
dont certains doivent nécessairement arriver avant d'autres, ce qu'on
pourrait appeler feux rouges / feux verts. Il va de soi que les réflexes
sont intimement liés au présentoir d'ordonnancement, puisque c'est
grâce à eux que les séquences sont actives ou pas. Donc tout ça doit se
retrouver dans les réflexes.
vendredi 13 mai 2011
On appellera ça des réflexes. Le concept contient la définition du
réflexe, et l'instance a un réflexe. C'est un réseau de prévenance. Dans
les réflexes, on peut tout à fait utiliser du AND OR XOR NOT.
vendredi 13 mai 2011
Ce serait bien qu'on ait des éléments yin et des éléments yang. Par
exemple : lundi yang, mardi yang, mercredi yin, jeudi yang, vendredi
yin, samedi yang, dimanche yin.
vendredi 13 mai 2011
Bon on reste sur l'idée d'une déf d'activation, mais il faut lui trouver
un autre nom. Quant à l'ambiguité, je vois qu'une solution. Si on ne
peut pas activer la séquence, on ne l'active pas. Pour que la séquence
soit active, il faut que la déf d'activation soit vraie et qu'il n'y ait
pas d'ambiguité.
vendredi 13 mai 2011
Le truc de l'ambiguité est un peu embêtant. Sinon, une façon simple de
faire, c'est de noter certaines éléments de définition comme activants.
Si tous ces éléments sont présents, la séquence est activée. Mais faut
toujours pas d'ambiguité.
jeudi 12 mai 2011
Dans un réflexe, il ne faut pas qu'il y ait d'ambiguité, sinon comment
pourrait-on activer la séquence. Là on ne peut faire aucun traitement
conscient, il faut que ça coule de source.
jeudi 12 mai 2011
La définition d'activation est une situation qui doit être vraie pour
que l'instance soit active. Tant qu'elle est vraie l'instance et ses
descendantes sont actives. Dès qu'elle devient fausse, elles deviennent
inactives.
jeudi 12 mai 2011
Si la séquence est active, le système provoque les événements. Mais un
événement, c'est pas seulement le signalement d'un événement, c'est
l'événement tout entier. Logiquement, une instance active devrait
activer toutes les instances qu'elle créé au moment où elle les créé. Ou
plutôt, toutes les instances créées par une instance active bénéficient
de son activité, parce que si on désactive la mère, toutes les autres
sont aussi inactives. C'est comme ça que sont activées les instances des
procédures appelées. Là on n'a aucun contrôle, à moins que ne soit
stipulé dans la déf d'activation qu'il faut qu'une instante pointante
extérieure soit impliquée, par exemple. Mais on s'en fout, c'est des
réflexes.
jeudi 12 mai 2011
Une la séquence d'une instance représente des événements. Si cette
séquence est active, ça veut dire que le système provoque ces
événements. Tant que la séquence est active la création et la
destruction des événements se fait. Tant que la séquence est inactive,
rien ne se fait.
jeudi 12 mai 2011
Une instance peut exister sans être active. Je pense qu'on ne devrait
peut-être pas indiquer l'activation des instances dans les définitions.
C'est un réseau parallèle. Imaginons un ensemble de procédures façon
langage impératif. La déf d'activation indique que la résumante doit
s'activer si l'instance de la procédure appelante est active. De là il
faut pouvoir activer les instances des procédures appelées.
jeudi 12 mai 2011
La déf d'activation d'une instance peut décrire une situation dont cette
instance fait partie. Elle peut aussi faire référence à une partie de
la séquence de l'instance, pour que l'instance s'active quand une partie
de sa séquence est remplie ou activée.
jeudi 12 mai 2011
Quand on active une séquence qui contient des instances de traduction,
les objets que représentent ces instances sont créés ou détruits aux
dates de début et fin événement de ces instances.
jeudi 12 mai 2011
D'une manière générale, on veut juste un système qui permette de choisir
des séquences à activer. Le plus souvent on va gérer une séquence par
les concepts de traduction qui la représente. Mais comme on peut
toujours décomposer une décomposition, tout ce dont on a besoin c'est de
réflexes, pour mettre un terme à la spirale. Une déf d'activation
permet de faire ça simplement, et d'une façon qui est tout à fait
naturelle pour un ordinateur.
jeudi 12 mai 2011
Quoique, il vaut mieux que ce soit fait de l'extérieur. Donc en fait,
plus simplement, une définition pourrait indiquer des instances à créer
et des instances à activer. Je sais pas s'il faut que ce soit fait de
l'extérieur.
jeudi 12 mai 2011
Imaginons qu'on revienne aux définition non divisées. On veut pouvoir
choisir des séquences à compléter, ou à activer. On pourrait le faire un
peu comme cette zone de vigilance dont on parlait. Si on utilise l'idée
à l'envers, on pourrait avoir un genre de définition d'activation.
L'instance serait activée si cette définition d'activation est remplie.
La déf d'activation est une définition qui contient une instance notée
"moi".
mercredi 11 mai 2011
Quand une instance apparait par le haut, sans que sa première moitié soit remplie...
mercredi 11 mai 2011
Une instance peut être créée par le bas ou par le haut. Si elle apparait
dans la seconde moitié d'une définition, elle sera créée par le haut
quand cette définition sera remplie. Maintenant si on attend qu'elle
apparaisse dans la première partie d'une définition, il faudra qu'elle
apparaisse par le bas, par le remplissage de sa propre première partie.
dimanche 8 mai 2011
On peut aussi considérer la première moitié de la définition comme un
contexte, comme avec la particule "la" du Toki Pona, comme le 15 mars.
En effet, ça permet de localiser les choses.
dimanche 8 mai 2011
Il y a deux choses qui peuvent arriver à une instance. 1 Elle peut être
crée de l'extérieur, par une séquence dont elle fait partie. Ou bien 2
la première moitié de sa définition peut être remplie. Maintenant, en
face de ça, il y a deux choses qu'on peut vouloir faire avec une
instance. 1 On peut vouloir la développer, c'est à dire faire apparaitre
les instances qui compose une des deux moitié de sa définition. Ou bien
2 On peut vouloir l'exécuter, c'est à dire exécuter la seconde moitié
de sa séquence.
vendredi 6 mai 2011
Les zones de vigilances sont sans doute à mixer avec les contextes.
vendredi 6 mai 2011
Non, c'est ça. Renvoyer à la fois vers une séquence et vers une zone de
vigilance, c'est ce qu'il y a de plus naturel pour un ordinateur. Cette
nouvelle zone de vigilance vient s'ajouter à la zone globale de
vigilance, par exemple. Donc une instance correspond à : une séquence à
obtenir, une séquence à donner, et une zone à surveiller.
vendredi 6 mai 2011
Ca pourrait ressembler à un truc du genre : à une définition remplie
correspond une zone mise à disposition. Une instance correspondrait à
deux moitiés de définitions, mais correspondrait aussi à une zone de
vigilance. Il y a peut-être un rapport entre la première moitié de déf
et la zone de mise à disposition. Sinon, c'est la seconde moitié qui
renvoie à la fois vers un bout de séquence et vers une zone de
vigilance. Mais je veux quelque chose de plus progressif.
vendredi 6 mai 2011
C'est progressif entre bottom-up et top-down. C'est une mise à
disposition, une zone soumise à vigilance. C'est forcément lié à la
gestion de la prévenance.
vendredi 6 mai 2011
Cette "mise à disposition", cet "entre-deux", il faudrait que ce soit
progressif. Il faudrait que ça agisse aussi bien dans l'exécution en
top-down que dans l'interprétation en bottom-up, en passant de l'un à
l'autre de façon progressive.
vendredi 6 mai 2011
Faut reconnaitre qu'avec ça, c'est facile de faire du bottom-up, et
c'est facile de faire du top-down. Difficile de faire un mélange des
deux. Il manque peut-être une notion de "mise à disposition". Ce serait
une zone soumise à vigilance.
mercredi 4 mai 2011
L'instance représente un lien de cause à effet entre les deux situations
décrites par les deux moitiés de définition, ou plutôt un développement
possible de la première vers la seconde situation : la seconde est là
parce que la première était là et parce qu'on a prit le chemin de cette
instance. Normalement il ne devrait jamais y avoir deux concepts ayant
la même première moitié de définition. Parce qu'une machine ne connait
pas le dilemme.
mercredi 4 mai 2011
Je pense qu'on peut tout faire en périodique. Le cycle a un début et un
fin. Il contient des périodes. On l'applique sur une période. Après on
devrait pouvoir mettre des dates spéciales, du genre "date inconnue",
pour pouvoir avoir des séquences qui ne tournent pas nécessairement en
boucle. Ou autre chose. Dans la pratique, on veut pouvoir faire les
deux, du cyclique et du non cyclique.
mercredi 4 mai 2011
Imaginons qu'on veuille faire du cyclique. Il devient facile de tout
synchroniser. Peut-être que l'instance résumée donne un cadre, ses dates
indiquent le début et la fin du cycle. Les deux moitiés de définitions
sont synchronisées facilement parce qu'elles sont décrites dans le même
référentiel temporel.
mercredi 4 mai 2011
Aujourd'hui j'ai moins de problèmes avec les définitions en deux
morceaux. La question de la progression ne se pose pas. D'une part on a
des dates d'événement. D'autre part la transformation se fait quand elle
est déclenchée. Ensuite une moitié de déf peut ne contenir qu'un seul
élément. En fait c'est très souple comme façon de faire.
lundi 2 mai 2011
Une définition en deux morceaux, c'est classe. Mais j'ai encore plus
classe, j'ai fonctionnel. Le problème avec une déf en deux parties,
c'est qu'on ne sait pas à quelle progression de l'une faire correspondre
l'autre. Faut-il attendre que l'une soit complète pour que l'autre
commence à se compléter ? Ca n'a aucun sens. Non, j'ai mieux. Je propose
d'avoir une partie toujours constituée d'un seul élément. Pour chaque
séquence, il y aurait donc un résumant, un composé, et des composants.
J'ai déjà vu ça, mais j'ai jamais réussi à l'accepter. Même pour moi
c'était trop bizarre. Non seulement l'aigle a deux têtes, mais en plus
il y en a une qui est plus petite que l'autre. Le plan est assez fou
pour marcher.
lundi 2 mai 2011
S'il y a deux parties à la définition, alors la bonne façon de nommer
les deux serait in-out et out-in, sous-entendu "en temps normal". Ou
alors déf-réel et réel-déf.
lundi 2 mai 2011
C'est un mode d'exécution où on attend que chaque composant soit fait
pour déclarer le composé fait. Il faut bien admettre qu'il y a une
différence de nature entre composé et composants. Si on coupe la
définition en deux, avec d'un côté la situation provoquant et de l'autre
la situation provoquée, on se retrouve face à l'idée (plus pure) d'une
séquence à compléter. Dans l'idée d'une séquence unie qu'il convient de
compléter, on a toujours d'un côté ce qu'il y a à l'origine et de
l'autre ce qu'il y a après transformation, mais dans cette idée la
séparation est placée à part, dans une autre séquence. Cette séparation
on doit la placer quelque part de toute façon. Rappelons que le concept
résumant tout cela représente justement la transformation. Peut-être
faut-il couper les séquences en deux. C'est ce qu'on faisait à l'époque
des bulles, mais merde on va pas repartir dans les bulles, on va
réinventer. Ok on peut jeter un oeil, mais on va tout réinventer. Ca me
semble aujourd'hui plus naturel de mettre cette séparation sur le lieu
même où on aura besoin d'elle, plutôt que dans une autre séquence qui
serait là pour gérer la première, en "devinant" sans indice où se trouve
la séparation.
lundi 2 mai 2011
Les interprétations et les actes sont enregistrés horizontalement. Le
composé et les composants font partie de la même séquence. Imaginons
qu'on soit dans l'exécution d'une procédure. Chaque élément de séquence
renvoie à une autre séquence. Chaque élément composant de la séquence
top est aussi l'élément composé d'une autre séquence, qu'il faudrait
exécuter entièrement avant de poursuivre l'exécution de la séquence top,
si on veut suivre le modèle "langage impératif". On voudra pas toujours
suivre ce modèle, mais on veut pouvoir le faire, même si c'est
indirectement. On voit clairement qu'il faut forcément quelque chose de
nouveau pour faire ça. Et ça passe sans doute par l'accompagnement de
l'exécution de la procédure par d'autres petites procédures parallèles.
Encore que, il faut bien pouvoir exécuter un réflexe, ce qui nous pousse
plutôt vers une solution liée au mode de fonctionnement, c'est à dire
aux tripes du système.
lundi 2 mai 2011
La première chose, c'est qu'on doit choisir ce qu'on fait maintenant. Il
y a un exécuteur, et il fait les choses les unes après les autres.
Ensuite, il faut à un moment donné pouvoir exécuter une séquence telle
qu'elle est décrite. On garde le 27 décembre.
dimanche 1 mai 2011
Si on ne connait pas l'avenir, on est dans le déterminisme. Mais si on
connait l'avenir, on peut le changer. Je vois l'avenir, je sais ce qui
va se passer, donc je peux changer l'avenir, et du coup je me retrouve
face à un nouvel avenir. Je vois l'avenir, je sais, je change l'avenir,
je vois le nouvel avenir, je sais, je change l'avenir, je vois le nouvel
avenir, je sais, je change l'avenir, ...etc. C'est peut-être cette
boucle infinie théorique qui fait de nous des "observateurs".
samedi 30 avril 2011
On restera sur du tout-ou-rien. Après tout c'est un ordinateur. Si on se
retrouve avec plusieurs séquences ayant le même début et des fins
différentes, ou quelque chose d'équivalent, ma foi on trouvera un moyen
de choisir. Un ordinateur ne connait pas le dilemme. Un ordinateur
connait des commandes précises et des réponses précises. Le "presque
identique" n'existe pas, la plus infime différence entre deux choses
semblables rend ces choses différentes.
samedi 30 avril 2011
Les OR on laisse tomber, parce qu'à l'exécution ça place un choix sans
soluce dans le bas-niveau, ce qui est inacceptable, à moins de choisir
au hasard mais ça on va éviter.
vendredi 29 avril 2011
Les tâches seraient sans doute senties par le sixième sens, et là il y a
quelque chose de très intéressant. C'est là que ça se passe. Une
séquence doit pouvoir décrire les tâches en cours, leurs priorités, et
peut-être même leur exécution.
vendredi 29 avril 2011
Autre chose. Dans cette façon de voir, puisque faire du bottom-up prend
du temps, la vigilance sur des sujets choisis est intéressante.
vendredi 29 avril 2011
Une séquence qui s'étend dans le temps, mais qui se voit instanciée en
un instant dans un contexte, pour imaginer ce qui pourrait se passer par
exemple, serait sans doute fabriquée par une tâche qui ne serait pas
liée à cette séquence, mais à une autre dont le travail serait justement
d'évaluer un développement hypothétique de la situation.
vendredi 29 avril 2011
Revenons à l'exécution. On doit toujours choisir des séquences à
compléter, ou plutôt à alimenter. Si on repense à l'idée des tâches,
précédant le deuxième du 15 avril, on pourrait imaginer que l'activité
principale du programme serait de lancer et d'éteindre des tâches en
gérant leurs priorités, soit des threads Linux soit des tâches
fait-main. Utiliser des threads Linux pourrait impliquer une pure grosse
perte de temps, du genre aller sur une tâche pour voir qu'il n'y a rien
à faire pour l'instant. Up 6 avril.
vendredi 29 avril 2011
On laisse tomber les définitions inversées. Par contre, on pourrait
peut-être garder une petit goutte de OR, la possibilité de mentionner
que plusieurs choses peuvent faire l'affaire, et du XOR, la possibilité
de mentionner une incompatibilité entre deux éléments de séquence. Pour
le NOT je sais pas trop, vu que l'absence d'une instance ne signifie pas
que la chose est fausse. Tout ça reste relativement complexe. On verra
plus tard.
vendredi 29 avril 2011
On restera sur du tout-ou-rien. Après tout c'est un ordinateur. Si on se
retrouve avec plusieurs séquences ayant le même début et des fins
différentes, ou quelque chose d'équivalent, ma foi on trouvera un moyen
de choisir. Un ordinateur ne connait pas le dilemme. Un ordinateur
connait des commandes précises et des réponses précises. Le "presque
identique" n'existe pas, la plus infime différence entre deux choses
semblables rend ces choses différentes, un point c'est tout. Non mais.
mercredi 27 avril 2011
Le truc de la nouveauté qui attire l'attention se retrouve même dans les
choses mémorisées. Dans une séquence, on mémorise plus difficilement ce
qui est ordinaire, ce qui n'étonne pas. C'est logique.
mardi 26 avril 2011
J'aimerais me recentrer sur l'éventail des options, et sur la notion de
choix. J'aimerais, autant que faire se peut, éviter de travailler vers
des solutions où le proc fait des calculs qui ne sont utiles que dans
80% ou 60% des cas. C'est mal dit, on parle de l'utilité d'un calcul, ce
qui est à associer avec la notion de bouche-trou. J'aimerais coller à
des mécanismes où "on fait les choses ou on ne les fait pas", comme dans
le premier du 20 avril.
mardi 26 avril 2011
Du point de vue de l'exécutant, l'incompatibilité serait peut-être plus
facile à gérer si elle était placée dans l'élément qui précède
chronologiquement les deux options. Mais quel sens cela a-t-il dans des
séquences qui peuvent avoir n'importe quelle forme, et être utilisées
dans n'importe quel sens. Au contraire, il faudra certainement une
méthode de calcul. Normalement, les deux seuls endroits où
l'incompatibilité devrait être mémorisée, c'est dans les deux associés
incompatibles.
mardi 26 avril 2011
On parlait de tout mémoriser. Non, certaines choses peuvent rester en
suspens, les instances peuvent continuer à exister un bon moment sans
qu'on aie besoin de traduire ça en le gravant dans le marbre des
définitions de concept.
mardi 26 avril 2011
Dans cette façon de voir il y a forcément des incompatibilités entre
certains associés. Parfois c'est soit l'un soit l'autre, matériellement.
Très malheureusement, l'incompatibilité peut être partielle. On peut
dire : "il est rare que les deux soient vrais en même temps". De même,
dans une séquence certains éléments peuvent être partiellement
nécessaires. Je vois dans tout ça une valeur de nécessité affectée à
chaque lien figurant dans un associé A vers un associé B.
mardi 26 avril 2011
Dans chaque associé, on a une liste de renvois vers d'autres associés,
classée soit par associé, soit par associant, soit les deux. On garde de
nombreuses choses dans cette liste, à commencer par l'agencement
temporel. Il peut être conservé de plusieurs façons, pour faire écho à
absolu/élastique/ordonné/libre, mais en plus il est conservé de façon
subjective, c'est à dire en même temps dans A vers B mais aussi dans B
vers A. Rappelons que cette nouvelle organisation a pour but de nous
permettre de gérer plus facilement l'éventail des options qui s'offre à
soi.
mardi 26 avril 2011
Je suppose qu'on doit nécessairement pouvoir aller de l'associant aux
associés. C'est pas sûr, peut-être qu'on n'accède à une séquence que
quand on en a un morceau sous la main. N'oublions pas que
l'interprétation se fait horizontalement depuis un petit moment déjà.
Mais si on doit pouvoir le faire, ce qui est probable, alors il faudra
avoir un petit carnet d'adresses dans l'associant, contenant au moins la
liste des associés. Mais c'est rien.
vendredi 22 avril 2011
Imaginons que la définition du concept ne soit pas centralisée, mais
répartie entre tous les éléments de la définition. Un élément d'une
définition serait lié à tous les autres. Chaque concept cité serait lié à
tous les autres concepts cités, par un lien faisant référence au
concept associant.
vendredi 22 avril 2011
Ce qu'on mémorise, c'est une liste d'événements qu'on associe les uns aux autres. Au sein d'une même association.
vendredi 22 avril 2011
Une définition de concept ne peut pas être découpée en petits morceaux.
Une séquence de huit éléments, c'est différent de sept séquences de deux
éléments. Ca n'a pas le même sens.
vendredi 22 avril 2011
Parenthèse. Il n'y a pas de dictionnaire. La définition d'un mot est
faite des utilisations qu'on peut en faire. Comme le mot room.
mercredi 20 avril 2011
Si on reprend l'idée d'une pyramide faite de ANDs, on peut voir que :
peu importe le moment du nouvel événement, il a été appris après. Une
façon d'insérer un nouvel élément dans une suite de AND serait de
considérer qu'il vient après ceux qui ont déjà été mémorisés.
Blablablabla+bla. On le mettrait après parce qu'il a été mémorisé après.
Et j'imagine que ça aurait une utilité de les classer comme ça.
mercredi 20 avril 2011
L'image de l'arbre est intéressante. Ca part du principe qu'il y a une
racine, un morceau de la définition qui est stable, mais peut-être qu'il
n'y en a pas ! Là on s'oriente vers le découpage extrème, avec des
concepts AND et des concepts OR de très petite taille. Deux points pour
le découpage total. Voir le 29 mai 2009. Si les concepts n'avaient que
deux ou trois éléments de définitions, on serait tout le temps en train
de modifier la hiérarchie, du coup ce serait peut-être plus simple. On
ne peut pas faire un choix si on n'a que deux éléments. Il faut un début
et au moins deux fins alternatives. Cela dit, on travaille avec des
choses qui représentent des choses. On pourrait avoir des AND qui
représentent une chose ET l'autre, et des OR qui représentent une chose
OU l'autre. Bah oui, dis comme ça... donc ce seraient des définitions à
deux éléments. Ou plusieurs. Damned. C'est à dire que le problème avec
des defs à deux éléments, c'est que quand on essaye d'ajouter un AND au
milieu de pleins de AND, on sait pas où le rajouter dans la pyramide.
Donc plutôt des défs à plusieurs éléments, mais de type donné, AND ou
OR. En plus ça coùte moins cher quand on l'instancie.
mercredi 20 avril 2011
Tu me diras, c'est que des arbres. Une déf devient un arbre. Pas de quoi
se réjouir. Sur des cas ambigus, il faut pouvoir choisir un arbre.
Peut-être que le choix se fait souvent par le contexte.
mercredi 20 avril 2011
Je me vois mal gérer la complexité de définitions faites de AND de OR et
de parenthèses. Là, j'opte plutôt pour le découpage. Mais on se
retrouve avec une même complexité. Des chemins parallèles, il y en a à
tous les niveaux, on se retrouverait avec des OR à ne plus savoir qu'en
faire. Le poing touche le mur.
mercredi 20 avril 2011
Ca me fait penser que ne pas mémoriser est quelque chose d'extrèmement
radical. L'événement disparait purement et simplement du continuum, de
la réalité. Il faudrait toujours mémoriser. Si j'arrive à quelque chose
du genre Sheldon Cooper, je peux m'estimer heureux.
mercredi 20 avril 2011
Une "situation extraordinaire" susceptible d'attirer l'attention
correspond sans doute au genre de situations dans lesquelles il convient
de créer une nouvelle option "OR" si on mémorise quelque chose.
mercredi 20 avril 2011
C'est la même raison qui fait qu'on a besoin de l'agencement temporel
flou et qui fait qu'on a besoin de quelque solution comme les concepts
OR. Et c'est la raison d'être de Solipsoth. Faire quelque chose qui
corresponde de façon pure à ce qu'est une machine d'aujourd'hui, au lieu
d'attendre le scan parfait du cerveau humain et la simulation qui va
avec. Ce serait cruel de fabriquer un esprit humain virtuel. Et même
s'il ne souffre pas, ce serait mal.
mercredi 20 avril 2011
Maintenant si on imagine des OR affublés de valeurs de probabilité, on
peut aussi imaginer des AND dotés d'une valeur. Cette valeur pourrait
représenter l'importance qu'a cet élément pour que la séquence soit
complète. Je parle de la précision de la définition, du fait que quand
on voit quelqu'un de loin on voit mal son visage, plus il s'approche,
plus on a de détail, au bout d'un moment on le reconnait avec certitude.
mercredi 20 avril 2011
Avoir plusieurs définitions avec le même début et des fins différentes,
ça ne devrait pas arriver. Si on découpe les définitions, on devrait
pouvoir isoler le lieu du choix. Le lieu du choix serait une définition à
n+1 éléments, un élément "début de séquence", et n éléments pour les
diverses options possibles. La signification de l'instance d'un tel
concept serait que les diverses options sont toutes vraies en même
temps, comme le fameux chat qui est à la fois mort et vivant. C'est
curieux, parce que c'est déjà la signification d'un concept classique.
La différence, c'est que là c'est pas censé arriver. Finalement, on est
en train de parler de concepts OR, si les concepts classiques sont des
concepts AND. Du coup, on peut aussi bien faire des définitions avec des
AND, des OR, et des parenthèses. J'aime pas la tournure que ça prend,
mais on peut pas laisser se développer d'énormes quantités de
définitions à peu près similaires, presque redondantes.
mercredi 20 avril 2011
On est en train de se faire bouffer par l'analogique. Il faut rester sur
des choses qu'on fait ou qu'on ne fait pas, et être capable de faire
tout ce qu'on veut pouvoir faire. Pouvoir suivre une procédure, mais
aussi pouvoir l'adapter en temps réel à la situation, par exemple en se
synchronisant ou en changeant légèrement de procédure en cours de route.
Pouvoir pauser, faire autre chose, et reprendre. Pouvoir être entrainé
temporairement par le bottom-up vers quelque chose d'inattendu ou
d'extraordinaire. Pouvoir appeler les pans dont on a besoin. Pouvoir
créer des choses imaginaires n'importe où dans le temps. Pouvoir passer
de l'acte imaginaire à l'acte réel. Pouvoir choisir.
vendredi 15 avril 2011
On dit que tout consiste à choisir la séquence à compléter. En fait il
s'agit plutôt de soumettre une instance et sa séquence à une volonté
d'exister. On alimente l'instance en énergie d'exécution, et cette
énergie c'est du temps-machine.
vendredi 15 avril 2011
Je suppose qu'une tâche serait en charge d'une séquence à exécuter, elle
serait affectée à une instance. Mais on laisse ça de côté pour
l'instant, ça ressemble plus à la fin qu'au moyen.
jeudi 14 avril 2011
Le mot "tâche" employé le 6 avril me fait penser que concrètement on
pourrait avoir plusieurs tâches, tout simplement. Un objet "tâche". Ce
serait bien si on pouvait utiliser des outils Linux existants. Avec une
tâche pour le bottom-up, la carte étant faite de fichiers accessibles à
tous, et en se servant de la mémoire vive pour manipuler rapidement les
pans utilisés par les opérations en cours. Sans doute une tâche
particulière pour le bottom-up, et à côté plein de petites tâches
fondées sur le même modèle pour l'activité courante. Peut-être une tâche
pour la mémorisation. Peut-être une tâche pour chaque canal sensoriel
externe. Ca ferait quatre types de tâche : bottom-up, activité courante,
mémoire et senseurs externes. La priorité de chaque tâche devrait être
choisie dynamiquement par le programme lui-même, a priori rien ne s'y
oppose. Il faut déterminer ce que fait une tâche "activité", et choisir
entre threads et processus.
vendredi 8 avril 2011
Attention à ne pas confondre l'importance actuelle d'une chose et le temps qu'elle prend au processeur.
vendredi 8 avril 2011
A un moment donné, une séquence est choisie, ses éléments prennent de la
valeur au bon moment. Le bottom-up fait qu'elle est choisie : elle est
actuellement mise en valeur.
vendredi 8 avril 2011
Quand on n'a appris qu'une seule version d'un comportement, on peut
l'exécuter comme si on mettait un magnétoscope en lecture. Mais quand on
a appris plusieurs comportements ayant le même début et des fins
différentes, on se retrouve à faire un choix. D'autre part, quand le
bottom-up intervient à propos d'une nouveauté ou de quelque chose
d'inattendu, une surprise, alors on se retrouve dans un autre
comportement, mais le comportement dans lequel on était reste en pause,
et on peut tout à fait reprendre là où on en était. Tout ça pour dire
qu'une séquence qui semble être exécutée en top-down devrait sans doute
être exécutée en bottom-up, par valorisation successive des différents
éléments de la séquence, idéalement en tout cas. J'ai peur que ça coûte
cher en temps-machine.
mercredi 6 avril 2011
J'aime bien le sixième du 15 mars. Je suis d'accord pour être en
monotâche, un seul comportement à la fois, à condition de pouvoir le
mettre en pause le temps de switcher sur un autre comportement avant de
reprendre là où on en était. Un comportement peut faire ça, en lancer
un, le mettre en pause pour switcher sur un autre, reprendre, jongler.
Mais le bottom-up doit pouvoir intervenir.
mercredi 30 mars 2011
Pas assez concret pour avancer. Il faut travailler sur le lien du
sixième sens entre des structures réelles et leurs représentations
fonctionnelles. Il faut que ce soit fait. Point d'entrée au dernier du
11 décembre. On veut avoir bien en main la liste des concepts de
traduction qu'on va utiliser, et surtout on veut savoir comment ça va se
passer au niveau de l'exécution. Qui est créé avant quoi, avant ou
après la fin du tour, ce genre de trucs.
mercredi 30 mars 2011
"Faire son chemin" pourrait vouloir dire "bouger un potar" pour choisir à quelle altitude-niveau on agit.
lundi 28 mars 2011
Bien sûr la nature de l'action est un réseau, où il y a souvent des
choix multiples. Peut-être que le choix de l'action est fait avant de
décider si on va agir ou pas. En quelque sorte, choisir fait partie de
"l'accélérateur", et une fois qu'on a choisi une action, quand on en n'a
plus qu'une en tête, on peut la faire ou l'imaginer. A peu près.
dimanche 27 mars 2011
Nous on peut faire les actions à mi-intensité, comme si on faisait
patiner l'embrayage, comme un chien qui bouge en rêvant. Il y a la
nature de l'action (l'accélérateur), et le fait d'y penser seulement ou
de le faire (l'embrayage).
mardi 22 mars 2011
Les projections sont des petits réseaux qui se chevauchent les uns les autres
samedi 19 mars 2011
En Toki Pona, on fabrique avec la particule "la" certaines expressions
comme "hier", ou "bientôt". Ce sont des constructions. Pour les
fabriquer on utilise des structures qui existent déjà.
mardi 15 mars 2011
Plutôt que de faire de grosses structures de contexte, on peut préférer
quelque chose de plus simple, un lien direct entre une racine et une
situation, vus comme de petits groupes d'instances. On s'inspire
directement de la particule "la" du Toki Pona.
mardi 15 mars 2011
Les macros-comportements, c'est des séquences top-down qui soit tournent
en boucle, soit se terminent par une boucle. Ils sont lancés par un
système d'excitation bottom-up. Ils restent "en ligne" jusqu'à ce qu'un
autre macro-comportement soit lancé par le bottom-up. Si c'est ça,
chaque macro-comportement contient la gestion de tout le background
bas-niveau dont il a besoin pour fonctionner, jusqu'au bottom-up qui
inventera les macro-comportements qui le suivront.
mardi 15 mars 2011
On est faits pour reconnaitre les choses vivantes, conscientes. On
reconnait les personnes. Ya une case pour ça, génétiquement. Cette idée
me gène.
mardi 15 mars 2011
Un nom est à l'origine un résumé de l'histoire de la personne, en deux ou trois phrases.
mardi 15 mars 2011
Le nom serait alors mal choisi. Excitation/inhibition, ce serait plutôt
contexte réel, contexte imaginaire. Mais c'est plus complexe que ça.
mardi 15 mars 2011
Il est curieux que notre propension à agir soit séparée du reste, et
puisse être influencée par des choses aussi simples que l'alcool.
Imaginer et faire sont vraiment jumeaux, c'est du très bas-niveau. C'est
pas curieux que ce soit apparu tôt dans l'évolution, on voit bien
l'intérêt d'imaginer ce qui va se passer avant de se lancer dans
l'action. Mais le fonctionnement est curieux. Imaginer et agir, les deux
comportements sont presque identiques. Seule différence : le contexte.
C'est du très bas-niveau et c'est là-dessus que jouent les émotions, ce
qu'on appelle inhibition/excitation décide de ce qui sera fait
réellement et de ce qui sera imaginé. La procédure sera quand même
lancée, la question est de savoir où.
mardi 15 mars 2011
On n'a pas inventé les langages impératifs au hasard. Cette façon de
descendre dans le corps d'une procédure appelée puis de remonter pour
suivre le cours de la procédure appelante, c'est le reflet de quelque
chose que notre esprit fait souvent et facilement.
lundi 14 mars 2011
C'est un mélange. Il y a peut-être un choix par somme des excitations,
mais les séquences peuvent représenter de vastes comportements complexes
sur plusieurs secondes. Je pense à Françoise en train de s'endormir,
elle attrappe ma main et me frotte le bout du doigt comme pour le
nettoyer, sans raison, et deux secondes après elle ne se souvient pas de
l'avoir fait. Je lui dis "bah alors ?" et on rigole comme des bossus.
C'est un comportement complexe, déclenché sans doute par un petit
morceau de rêve. Voilà le genre de comportement qu'on peut vouloir
déclencher, et qu'on enchaine les uns derrière les autres.
dimanche 13 mars 2011
On aurait envie d'un multi-exécuteur, passant de séquences à séquences.
C'est pour ça que l'idée est si séduisante. L'idée d'un choix, par somme
des excitations, des séquences qui doivent se compléter. Mais on ne
doit pas oublier qu'on travaille avec une machine de Turing, qui fait
les choses une par une, non pas avec un cerveau biologique massivement
parallèle. On doit accepter de faire quelque chose de différent. Quelque
chose d'efficace. On doit inventer. Sans tomber dans le piège du
tout-contrôle. Mais toujours dans la pureté d'une idée.
vendredi 11 mars 2011
Si l'exécuteur est toujours dans une séquence, soit cette séquence
permet de redescendre dans tout le système, soit il faut pouvoir passer
d'une séquence à une autre.
vendredi 11 mars 2011
Ca ressemble à du top-down sur une petite zone se déplaçant, avec du
bottom-up sur une zone large plus ou moins choisie par le top-down. Mais
c'est sans doute pas ça.
vendredi 11 mars 2011
On a envie d'une zone d'activité qui se déplace. Peut-être que l'exécuteur est toujours dans une séquence.
vendredi 11 mars 2011
Les deux derniers paragraphes sont plutôt faux.
mercredi 9 mars 2011
Le coup du positif/négatif dans le contexte zéro, c'est à voir, parce
qu'on peut être triste pour une histoire qu'on sait fausse, une histoire
racontée par exemple. Ca a à voir avec les pans. Ca a à voir avec un
centre de réalité.
mercredi 9 mars 2011
Par positif et négatif, on entend : choses que l'on veut obtenir ou
éviter (de sentir comme vraies dans le contexte zéro). Par excitation et
inhibition, on entend : choses dont on veut tenir compte ou qu'on veut
ignorer.
mercredi 9 mars 2011
Maintenant on doit s'occuper de l'agencement émotionnel, du temps, et de l'exécuteur.
mercredi 9 mars 2011
Les définitions multi-séquentielles, c'est de la grosse connerie.
Qu'est-ce qui fait la séparation entre deux séquences, rien. Donc faut
rester sur les causes communes d'existence à l'ancienne.
mardi 8 mars 2011
Le truc des équations, c'est coquin. Il y a deux choses. D'abord on peut
avoir plusieurs définitions utilisant les mêmes instances, ce qu'on
peut faire soit avec les causes communes d'existence à l'ancienne, en
développant les définitions des concepts qu'on cite dans une définition,
soit en autorisant des concepts à définitions multi-séquentielles, ce
qui me semble plus simple à faire, mais peut-être un poil moins riche,
parce qu'on n'a pas accès à chaque séquence individuellement, mais
uniquement à la multi-séquence toute entière, en bloc. Ensuite, il y a
la notion d'inconnue, avec les instances pointantes, et là on a des
définitions qui permettent de gérer des instances sans s'occuper de leur
type ou de leur position dans la situation actuelle, en les identifiant
par le fait qu'elles sont pointées par des instances identifiées.
mardi 8 mars 2011
On laisse tomber les structures, les grilles, les filets, les agencement
décrits par des définitions. Si on a des yeux mobiles, c'est justement
parce qu'on ne peut pas reconnaitre un visage n'importe où dans une
bitmap. On peut faire des yeux mobiles software, dans le pré-traitement
de l'image. Maintenant la question des structures, c'est est-ce qu'on
aura besoin d'en inventer de nouvelles, puisque de toute façon il y aura
toujours une couche morte, faisant partie du système. Comme cet esprit
n'a pas vocation à passer de corps en corps, je dirais plutôt non, pas
besoin d'en inventer de nouvelles en cours de route.
lundi 28 février 2011
Système d'équations. Un concept a plusieurs définitions, utilisant parfois les mêmes instances. 6 février.
lundi 28 février 2011
Valeur émotionnelle. Du positif, du négatif, de l'excitation, de l'inhibition, et point-barre. Agencement émotionnel.
mercredi 23 février 2011
Les instances sont d'un certain type, une instance est l'instance d'un
concept. Maintenant, un concept pourrait être d'un certain type, c'est à
dire que sa définition serait écrite dans un format particulier,
déterminé par son type, lui-même décrit soit par un autre concept, soit
par un objet d'un nouveau genre.
mardi 22 février 2011
On peut penser à une structure parallèle à ce qu'on a fait jusqu'à
présent. Chaque noeud est fait de renvois vers d'autres noeuds. Le noeud
est décrit par un concept.
dimanche 20 février 2011
Si on veut faire un filet, il faut déjà pouvoir faire un noeud. De
chaque cellule, on doit pouvoir aller vers les cellules voisines, par un
chemin qui est toujours le même. Les groupes de concepts décrivent les
différents chemins. C'est bien ce qui se passe dans l'agencement
temporel, on utilise toujours les mêmes types de chemin. Tout l'intérêt
de cette façon de faire réside dans la possibilité de créer de nouveaux
types de chemins. On doit donc réfléchir à leur mémorisation.
dimanche 20 février 2011
Reconnaitre un visage n'importe où dans une bitmap se ferait par des instances pointantes.
dimanche 20 février 2011
Il y a un air de famille avec une idée qui rôde dans le coin de temps en
temps, à propos des moyens d'agencement qui seraient eux-mêmes faits de
groupes de concepts, comme dans les deux derniers paragraphes du 26
janvier. Si ces groupes de concepts pouvaient parler de ce que fait
l'exécuteur, quand on fait de l'agencement temporel, ce serait parfait.
samedi 19 février 2011
On a toujours cette envie de pouvoir reconnaitre un visage n'importe où
dans une bitmap. On veut pouvoir placer les concepts dans des structures
qui les situent les uns par rapport aux autres, structure géographique,
structure de tonalités musicales, ...etc, pour pouvoir écrire des
définitions sans nommer spécifiquement les concepts qu'on utilise mais
plutôt en citant des concepts anonymes et situés les uns par rapport aux
autres dans le cadre d'une structure. Mais en fait, les concepts
eux-mêmes sont des petites structures.
vendredi 18 février 2011
On aimerait retrouver l'idée du 25 mars 2010, les concepts seraient
localisables les uns par rapport aux autres grâce à la trace d'une
utilisation qu'on en a fait dans un autre branchement. Celle du 6 mai
2010, pour mémoriser on ne se contente pas de choisir un groupe
d'événements à résumer.
vendredi 18 février 2011
On vire les groupes bulles, on fera ça avec les pointantes. Les
contextes feront partie intégrante du système, ainsi que les pans de
personnalité, qu'on va essayer d'utiliser pour le chargement en mémoire
vive des choses actuellement utiles. D'ailleurs, il faut arrêter
d'appeler ça des "pans de personnalité", faut juste appeler ça des
"pans", parce que ça va sans doute servir pour le 28 mars 2010.
vendredi 18 février 2011
A propos de la notion de cycle. On pourrait vouloir décrire l'apparition
aléatoire d'événements pendant une période. Je pense à des éclairs
électriques. Dire "il y a de l'orage", c'est dire "de temps en temps la
foudre tombe". La fréquence est irrégulière, mais on peut quand même
apprécier l'intensité de l'orage. Avec un cycle et une date
indéterminée, on peut sans doute utiliser la valeur vitesse pour rendre
cette intensité. Si on prend un orage léger et qu'on le passe en
accéléré, on obtient un orage plus intense. Ca fait penser qu'il faut
pouvoir choisir si on veut transmettre ou non la valeur vitesse du
résumant aux résumés.
vendredi 18 février 2011
Les dates début et fin-événement sont relatives, elles citent d'autres
dates de toute façon. Elles sont bien décrites le 4 décembre 2009. Entre
parenthèses, le 18 août 2010, les liens pointant-pointé ont aussi des
dates.
jeudi 17 février 2011
Je veux bien qu'on fasse rôle-acteur avec des instances pointantes, mais
reste l'idée du 1er février selon laquelle "les instances rôles ne sont
pas des instances comme les autres. Elles empruntent leurs dates de
début et fin-événement aux instances acteurs auxquelles elles sont
appliquées". On peut faire des dates "NC", mais pour faire ce choix il
faut sentir pourquoi ou comment.
jeudi 10 février 2011
Contre "faire réduire la sauce" : contexte zéro dont la racine contient
toutes les choses dont on suppose vraiment qu'elles sont vraies.
jeudi 10 février 2011
On le fait volontairement, mais quelque chose peut nous donner l'idée de le faire.
mercredi 9 février 2011
Un oeil reste un oeil. Il est reconnaissable même s'il est seul. Et
c'est bien lui qui fait partie de la composition d'un visage. La
définition de "visage" cite donc bien "oeil", et "oeil" décrit bien ce
qu'est un oeil. Mais dans une projection de visage on peut manifestement
brancher les élémseqs "oeil" sur des instances "phare" et l'élémseq
"bouche" sur une instance "calandre".
mercredi 9 février 2011
Autre sujet. Deux phares et une calandre peuvent facilement être
interprétés comme deux yeux et une bouche. La vérité, c'est que tout
peut être interprété comme étant n'importe quoi.
mardi 8 février 2011
D'un prévenant, on partirait vers le haut pour voir à partir d'où on
peut redescendre vers les prévenus. On peut voir qu'il y a un lien avec
les pans de personnalité qui ne sont pas prévenus. Il faut qu'il y ait
un buteur, un signe pour stopper la "montée", pour reconnaitre les
endroits où se passent les choix sur ce sujet de la prévenance.
mardi 8 février 2011
On peut reconstruire la structure du principe de contexte : une instance
"contexte" ayant deux résumés, l'un pointant sur les composants de la
racine, un autre pointant sur les différents éléments de l'évolution de
la situation. Ce qui reste, c'est la capacité d'ignorer certaines
choses. On parle de prévenances qui ne se font pas à cause de la
structure de la situation. C'est vrai que la prévenance, c'est du
bas-niveau, mais en même temps il y a bien un exécuteur qui fait tout
ça, et on peut imaginer un exécuteur pour chaque contexte, idée
renforcée par le fait que souvent les scènes imaginaires arrivent d'un
coup, elles sont disponibles en un instant, c'est pas le même genre
d'exécuteur qui fait ça. Tiens c'est marrant ça, comme si l'exécuteur
faisait les prévenances. Des prévenances qui se font ou ne se font pas
par rapport à des liens. Ca pourrait vouloir dire : un chemin de la
prévenance, à suivre pour vérifier que la prévenance est légale.
mardi 8 février 2011
Maintenant avant de figer cette partie du mécanisme, j'ai une envie de
faire réduire la sauce. Les objets "contexte" peuvent peut-être
disparaitre, si on utilise des instances pointantes. Idem pour les
groupes bulles, et même peut-être pour les pans de personnalité, selon
comment se passe la mémorisation (encore que, on a vu le 23 décembre
qu'il y aurait forcément une version "en dur"). En effet, le système ne
me semble pas assez homogène en ce moment.
mardi 8 février 2011
Ya pas besoin d'appeler ça des rôles-acteurs, le simple fait que les
instances puissent pointer sur des instances permet de mettre en place
une poignée de marqueurs, à l'envie. Dans une définition, on ne dit pas
sur quel type d'instance on pointe, ça reste libre, ça peut pointer sur
n'importe quoi. Le sens primitif de tout ça, c'est qu'il faut le prendre
comme c'est. Un morceau de description, décrivant des rôles en
intéraction, qui pointent sur des acteurs. Il faudra tester
l'introduction d'une théorie (la construction d'une structure de rôles)
et sa mise en pratique.
dimanche 6 février 2011
Une fois pour toutes. Une définition peut contenir plusieurs séquences
ayant des instances communes. Ces instances communes sont les variables,
sont les inconnues, ...etc. Les définitions peuvent fonctionner comme
des équations.
jeudi 3 février 2011
Rôle-acteur est à rapprocher des équations du 29 juillet 2010, et des
inconnues. C'est la même volonté, une réponse au même besoin. Ca n'a
rien à voir avec le sixième sens.
mercredi 2 février 2011
Attention, rôle-acteur vient à l'origine du 20 janvier.
mardi 1 février 2011
Que ce soit avec rôle-acteur ou les instances de plusieurs concepts,
dans tous les cas, on se retrouve avec des concepts sans définition,
pour des instances sans composants. Le concept existerait alors pour ce
qu'on peut en faire, et notamment pour son utilisation dans des
définitions. C'est peut-être ça la théorie : l'absence de composants.
mardi 1 février 2011
Ca se tient, mais c'est énorme. Par exemple, une instance ne
participerait plus à une séquence uniquement par elle-même, mais en tant
qu'instance de tel ou tel concept. Un élémseq ne ferait donc plus
référence à une instance, mais plutôt à un lien instance-concept.
C'était déjà un peu le cas, mais là c'est plus franc.
mardi 1 février 2011
A la place, une instance pourrait être l'instance de plusieurs concepts.
mardi 1 février 2011
Rôle-acteur est intéressant, mais il faut bien avouer que les instances
rôles ne sont pas des instances comme les autres. Elles empruntent leurs
dates de début et fin-événement aux instances acteurs auxquelles elles
sont appliquées. En fait, elles fonctionnent plutôt comme des ombres,
des textures, ou des vêtements.
mardi 1 février 2011
Pour l'instant, on oublie ce truc des définitions avec rôles.
mercredi 26 janvier 2011
Une définition serait une séquence.
mercredi 26 janvier 2011
Même les séquences de base, agençant différents éléments, pourraient
fonctionner selon ce système rôle-acteur. Ca fait longtemps que j'en
avais envie.
mercredi 26 janvier 2011
Par contre, fabriquer ces structures de rôles va nécessiter une façon de faire particulière. C'est de la mémorisation de rôles.
mercredi 26 janvier 2011
Pour en revenir à la gestion de ressources avec rôle-acteur, on aurait
une structure de rôles contenant des ressources et des "choses qu'on
peut faire".
mercredi 26 janvier 2011
Par contre, on peut vouloir avoir plusieurs façon "d'appliquer" un
événement à un autre. Sans définir précisément les différents types
d'application, on peut vouloir avoir plusieurs "emplacements", comme les
arguments d'une fonction. C'est là que rôle-acteur peut reprendre du
poil de la bête. Dans rôle-acteur, on a une structure parallèle à ce
qu'on gère, qui décrit le rôle des différents intervenants. Chaque
intervenant est lié à son rôle par rôle-acteur. On peut tout faire.
mercredi 26 janvier 2011
Rôle-acteur, les généralisations, les choses qui font des choses... On
sent bien que c'est pas la bonne direction. Cette envie de
spécialisation nous fait retourner vers cycorp, l'inflation du
bas-niveau, le contrôle de tout. En revoyant le truc du 18 août sur
Piaget, je sais qu'on doit revenir vers quelque chose de plus simple :
appliquer un événement à un autre. Ca n'a pas de "sens" à proprement
parler, ça ne veut rien dire, mais justement c'est comme ça. C'est du
bas-niveau, ça n'a pas de sens. Ou plutôt, ça a un sens primitif, qu'il
faut réussir à retrouver et à sentir.
mercredi 26 janvier 2011
C'est de la gestion de ressources. On n'a que deux mains, faut faire
avec. On n'a qu'un processeur. Ca demande d'avoir une représentation de
ces ressources. Ces ressources sont des éléments du monde, une main
c'est comme un esclave ou un four micro-onde, on peut le mettre au
travail. La main gauche tient le clou, pendant ce temps on fait autre
chose. Ca veut dire qu'on a la représentation de quelque chose en train
de faire des choses.
mercredi 26 janvier 2011
Il y a tout un mécanisme de fabrication du karma. On pioche dans "ce
qu'on peut faire" et on fabrique le calendrier des actions effectivement
exécutées.
jeudi 20 janvier 2011
Va falloir mijoter un truc avec les chronos.
jeudi 20 janvier 2011
On peut peut-être spécialiser cette fonction de pointage des instances.
Au lieu d'avoir un seul type de pointage, on en aurait plusieurs, selon
les fonctions. Rôle-acteur, bulle-contenu, peut-être généralisations
pour les concepts. CORE3
jeudi 20 janvier 2011
Faudrait avoir une poignée de marqueurs pointant sur certains éléments
de la situation. Ce sont des marqueurs de syntaxe, genre sujet verbe
complément. Ca se fait avec des instances pointant sur des instances.
Chaque poignée de marqueurs est une façon de voir que l'on colle à une
situation, un aspect de la situation. Ca peut être un lien
"rôle-acteur". Tel mot joue le rôle du sujet, tel mot joue le rôle du
verbe, ...etc. Telle personne joue le rôle du conférencier, telle
personne joue le rôle d'un auditeur, ...etc.
jeudi 20 janvier 2011
La même architecture de lecture doit pouvoir être appliquée à divers
endroits de la carte. Un endroit de la carte doit pouvoir être lu par
plusieurs architectures de lecture. C'est le cas, puisque les instances
de traduction sont utilisées dans plusieurs définitions de concepts, qui
sont autant de façons de voir les choses.
vendredi 31 décembre 2010
Faudra quand même penser à faire des probabilités pour les hypothèses.
Puisque ce sont des valeurs numériques, elles seront certainement gérées
comme le temps, par des manipulations indirectes. Par contre, on a déjà
une valeur date ou durée, une valeur vitesse, il faudra sans doute une
valeur probabilité.
mercredi 29 décembre 2010
CORE2, reprise du 24
décembre. On n'a pas besoin d'avoir une valeur numérique dans une
instance représentant un lien d'agencement, puisqu'on va manipuler les
dates durées et vitesses indirectement. Les valeurs sont contenues dans
le lien d'agencement lui-même.
mercredi 29 décembre 2010
J'ai besoin d'un nouveau support. Je vais ouvrir la section "core", mais
il me faudra une page pour chaque nouvelle version, comme des feuilles
de brouillon où on peut schématiser un morceau de système. Il faudra
garder toutes ces pages. Un peu dans ce genre là : CORE1, avec C pour Core.
mercredi 29 décembre 2010
Quand on fait de l'interprétation, je vois bien comment ça peut se
passer si on sait ce qu'on cherche. On a l'instance de ce qu'on cherche,
et on essaye de localiser ses élémseqs, et éventuellement on peut
construire les cibles de ses élémseqs pour essayer de chercher leurs
élémseqs, en pyramide. Par contre quand on ne sait pas ce qu'on cherche,
on doit avoir un mécanisme capable de faire surgir spontanément un
résumant, un mécanisme tout à fait similaire à l'ancien système
d'interprétation à base de prévenance. Sauf que ce mécanisme dont on a
besoin doit pouvoir faire surgir quelque chose bien avant que la
séquence de cette chose soit complète. Et il faut que ça marche de façon
automatique, mais je pense qu'on peut aussi faire la demande, on peut
vouloir que ça marche. Alors voilà comment je vois les choses. Chaque
concept est prévenu quand les matières premières dont il a besoin
apparaissent, et au besoin, on peut lancer une annonce demandant aux
concepts les plus prévenus de pondre une instance, éventuellement en
sélectionnant des prévenants. Quand il n'y a pas d'ambiguité, les
élémseqs de cette instance sont pré-localisés. S'il y a ambiguité, on
les laisse libres et on décrit l'ambiguité au niveau supérieur, pour
traitement conscient.
mercredi 29 décembre 2010
Donc on garde les valeurs de durée et de vitesse de lecture en interne,
dans les instances et les concepts, et on les manipule avec des
commandes indirectes.
lundi 27 décembre 2010
On veut du chiffre, mais sans chiffre. C'est à dire qu'on veut pouvoir
manipuler des valeurs numériques de durée, mais sans y toucher
directement. En fait ce sont des chronomètres, qu'on peut lancer,
pauser, réinitialiser, dont on peut prendre les valeurs pour les
affecter à d'autres chronos, dont on peut mémoriser les valeurs dans des
définitions de concept (et qu'on peut peut-être aussi utiliser avec des
multiplicateurs cumulables x2 et x3 pour avoir une gestion du rythme,
mais j'en doute). A aucun moment on ne manipule directement un chrono en
lui donnant consciemment une valeur donnée, comme une seconde et demi
par exemple. On peut mesurer et synchroniser, c'est tout.
vendredi 24 décembre 2010
Maintenant se pose la question des liens d'agencements.
vendredi 24 décembre 2010
Un concept "concept", un concept "instance". Une instance pour chaque
concept, une instance pour chaque instance. Une instance pour chaque
élémseq, une instance pour chaque élémdef. Un concept élémseq, un
concept élémdef. Un concept "lien de correspondance ee" ayant pour
définition un élémseq et un élémdef. Une instance "lien de
correspondance ee" pour chaque couple élémseq-élémdef. Une instance
"lien de correspondance ci" pour chaque couple concept-instance, et un
concept "lien de correspondance ci". Concepts et instances "lien
d'appartenance ie" et 'lien d'appartenance ce", pour relier les concepts
à leurs élémdefs et les instances à leurs élémseqs. Concept "lien de
localisation" et instances pour relier un élémseq à l'instance sur
laquelle il pointe. Concept "lien de pointage" et instances pour relier
une instance à l'instance sur laquelle elle pointe.
jeudi 23 décembre 2010
On peut se demander s'il y a vraiment besoin d'une version "en dur",
quand tout est déjà décrit à l'aide d'instances et de concepts de
traduction. La réponse : oui et non. C'est pas un besoin, au premier
niveau. On pourrait imaginer de s'en passer. Mais au second niveau, il y
aura de toute façon des situations à traduire, il y aura forcément des
projections qu'on voudra manipuler et qu'il faudra donc traduire. Alors
oui, il y aura une version "en dur".
mardi 21 décembre 2010
Tout tourne autour du 1er décembre. C'est comme ça qu'on fabrique des
outils de description. Avec ces outils on doit fabriquer une structure,
et c'est seulement après qu'on fabrique la version "en dur".
lundi 13 décembre 2010
La musique transporte des émotions, principalement parce qu'elle ne transporte rien d'autre.
samedi 11 décembre 2010
Une autre façon de faire, peut-être plus simple, serait de créer
réellement des instances ayant un statut spécial, disons "instances de
traduction", dont la seule fonction serait de décrire des descriptions.
Ces concepts et ces instances de traduction seraient exemptés de
certains devoirs, mais existeraient pour faciliter certaines choses. Ils
seraient automatiquement créés dès que ce qu'ils décrivent existe.
Nageons sans crainte dans l'océan du devenir.
samedi 11 décembre 2010
L'astuce de la prévenance, c'est qu'on doit avoir une liste des concepts
à prévenir. Ca veut dire qu'on aura un certain nombre de listes "en
dur", sur lesquels les concepts pourront venir s'inscrire s'ils parlent
de ce à quoi on pense, et qu'on pourra utiliser quand on manipulera des
descriptions, créations d'instances, localisations, ...etc, pour
prévenir ces concepts qui doivent l'être.
samedi 11 décembre 2010
A priori, aucun des éléments de cette première couche ne peut être
prévenu de quoi que ce soit, puisque c'est du pur sensoriel. Par contre,
les concepts virtuels émulés dans le cadre de cette première couche
doivent faire le travail de n'importe quel concept classique, ils
doivent prévenir. Evidemment, c'est quand on traitera la description
décrite qu'on fera ces prévenances. On est dans la version "zoom", sans
lien de regard.
samedi 11 décembre 2010
Il faut distinguer deux choses dans le sixième sens. Il y a la première
couche, la couche "collée", qui décrit directement une description. Et
puis il y a tout le reste, tout ce qu'on peut penser à propos du fait de
penser. La première couche peut et doit sans doute être émulée. Une
instance représentant un élémseq est considérée comme existant depuis
que l'élémseq existe. Cette première couche est juste une traduction
virtuellement immédiate de la description qu'elle décrit.
mercredi 8 décembre 2010
On va peut-être avoir besoin de ce qu'on pourrait appeler un lien de
regard, entre une description et la description qu'elle décrit. Ca
concerne une instance et ses élémseqs. Peut-être qu'on doit pouvoir
relier un élémseq à l'instance qui le représente, et même sûrement,
puisqu'on doit pouvoir savoir précisément de quel élémseq on parle. Il y
a deux façons de voir la chose, et les deux sont complémentaires. Il y a
la version "zoom", fractale, dans laquelle chaque morceau de situation
peut être regardé à la loupe, ce qui fait apparaitre une situation
décrivant la description de situation, et si on zoome encore, on fera
apparaitre une description de la description de la decription, c'est
infini. Dans cette version, on a l'impression que la description de la
description est contenue dans l'instance décrite. Et puis il y a l'autre
version, la version "capteur sensoriel". Là on considère que les
descriptions sont au même niveau que les descriptions de description. On
utilise les liens de regard entre les descriptions de description et
les descriptions qu'elles décrivent.
mercredi 1 décembre 2010
On oublie le truc du 20 novembre, c'est inutile. Puisque les instances
pointent sur quelque chose, on peut imaginer une projection faisant
office de lien. Un concept "pointant", un concept "pointé", et on pourra
utiliser ces concepts dans la définition de concepts comme "lien de
correspondance", "lien d'agencement", "lien de pointage", "lien de
localisation"... "lien de contexte", ou que sais-je encore.
dimanche 28 novembre 2010
Un contexte, c'est un endroit dans lequel certaines choses sont vraies.
dimanche 28 novembre 2010
On veut gérer la disjection elle-même, on veut contrôler la création de
deux hypothèses. On veut gérer les contextes. A un moment donné, une
même définition doit pouvoir parler des différences entres deux
hypothèses.
dimanche 28 novembre 2010
Si on veut pouvoir décrire une description, c'est avant tout parce qu'on
veut pouvoir choisir quelle instance on va brancher sur quel élémseq,
on veut gérer la localisation consciemment. Par exemple, on doit pouvoir
avoir une définition qui décrit une association faite entre un élémseq
et une instance, puis une modification de cette association, vers une
autre instance, pour une raison. Pour une raison R, un élémseq E qui
pointait sur une instance I1 se mettrait à pointer sur une instance I2.
C'est aussi à cet endroit qu'on gère les différentes hypothèses, une où E
pointe sur I1, une où E pointe sur I2. Une définition doit aussi
pouvoir naturellement décrire une disjection en plusieurs hypothèses.
lundi 22 novembre 2010
Sinon on peut imaginer une instance avec un élémseq pour le lien et deux élémseq pour chaque extrémité du lien.
samedi 20 novembre 2010
Maintenant les instances auraient deux ports orientés, comme si chaque
instance était un lien. Sans oublier la valeur numérique. Ca rajoute une
cinquième famille de liens, et peut-être même une sixième.
samedi 20 novembre 2010
Ca mijote depuis plusieurs jours, je suis bien obligé de le sortir comme
ça vient. Je vois deux ports orientés et une valeur numérique pour
chaque chose. Partons là-dessus pour voir s'il y a une boucle infinie.
Après on verra ce qu'on fait.
mercredi 17 novembre 2010
La différence entre un lecteur temps-réel et un remplissage instantané,
c'est que le lecteur temps-réel fonctionne dans le niveau actuel, alors
que le remplissage instantané se fait un niveau plus bas, au niveau
primitif, au niveau qu'on est en train de manipuler.
vendredi 12 novembre 2010
On va jouer avec plusieurs objets, liés entre eux de diverses façons. Il
y a les instances. Il y a les élémseqs. Il y a les concepts. Il y a les
élémdefs. Une projection est un objet composé d'une instance et de ses
élémseqs, c'est une projection d'un concept et de sa définition. Mais on
va pas manipuler directement des objets composés, parce qu'on veut
accéder précisément à chaque élémseq. Instances, concepts, élémseqs,
élémdefs, chaque objet sera indépendant, et ils seront liés entre eux
par différents types de liens. Je vois quatre familles de liens : les
liens de correspondance entre concept et instance ou entre élémdef et
élémseq, les liens d'agencement de définition, il y a aussi les liens de
pointage, puisqu'une instance pointe sur quelque chose, et les liens de
localisation entre un élémseq et l'instance qu'il localise.
vendredi 12 novembre 2010
On doit pouvoir décrire une description en train de se transformer.
vendredi 12 novembre 2010
Les instances pointeraient sur ce qu'elles décrivent.
dimanche 7 novembre 2010
Le décor est planté. La bataille commence.
dimanche 7 novembre 2010
Il y a sûrement un concept qui veut dire "tout est interprété, tout semble juste, tout va bien, ça colle".
dimanche 7 novembre 2010
On peut avoir envie de répondre à la question par un grand nombre de
concepts émulés divers et variés. Mais ça me semble pas très élégant. Il
faut quelque chose de structuré. Et quand c'est structuré, ça prend
moins de place.
dimanche 7 novembre 2010
Mentionner la présence des élémseqs. Il y aurait un concept pour chaque
élémseq, ou peut-être une instance pour chaque élémseq. Une instance
pour chaque, ça fait penser qu'il sont tous de même nature. Un concept
pour chaque, ça fait penser que chacun a un rôle particulier dans la
séquence. La réponse c'est un peu des deux.
dimanche 7 novembre 2010
(...sachant que les descriptions de plusieurs séquences doivent
peut-être pouvoir travailler ensemble). Je pense qu'on doit commencer
par mentionner la présence des choses. Après on fabriquera des liens
entre ces choses. Mentionner la présence des choses, et avant tout
mentionner la présence des élémseqs. Ce qui fout la chtouille, c'est
qu'on va devoir décrire des agencements. Peut-être qu'on devra lacher
les chevaux et enrichir les définitions de nouveaux outils, permettant
aux descriptions de décrire des descriptions. Mais pas forcément, après
tout une séquence peut se décrire avec des phrases, des concepts
simples. A condition de pouvoir utiliser des mots comme "dont", "qui",
ou "que". Ajoutons qu'on sera peut-être obligé de garder la notion de
valeur numérique. Bien sûr le tout se fait dans l'évolution du temps.
dimanche 7 novembre 2010
On doit maintenant inventer les différents concepts émulés dont on va se servir pour décrire l'état d'une séquence...
dimanche 7 novembre 2010
On passe en mode pointage au lieu des bulles. On décrit des choses
concernant une séquence. J'imagine que toutes les instances participant à
cette description devraient pointer sur la résumante de cette séquence.
Maintenant à côté de ça on peut décrire une autre séquence, et on peut
vouloir travailler sur les deux séquences en même temps. Donc on doit
pouvoir avoir des définitions qui parlent d'instances pointant sur des
instances. On le savait déjà, mais voilà. Les définitions indiquent
aussi sur quoi pointent les instances, en perception et en action.
dimanche 7 novembre 2010
On pourrait se dire qu'avec cet emboitement, une situation décrivant une
situation décrivant une situation, c'est sans fin. En fait puisque tout
fonctionne aussi bien en action qu'en perception, on peut se placer à
n'importe quel niveau et remplir la séquence qu'on veut. A un moment
donné, on agit forcément par réflexe, à un niveau ou à un autre. On a
tendance à appeler ça "réflexe" quand on remplit une séquence dans le
bas-niveau, et "action réfléchie" quand on remplit dans le haut-niveau,
mais au final, techniquement c'est toujours du réflexe. Il faut bien
qu'une séquence puisse se remplir spontanément. Je pense à un réseau
parallèle transmettant l'excitation. Une séquence incomplète
suffisamment excitée va se remplir. Peut-être qu'elle aura besoin d'être
plus excitée si elle est plus difficile à remplir. L'excitation
viendrait de la situation bien sûr, de la présence de certaines
instances, ou de la nouveauté, de l'extraordinaire. C'est le retour de
l'attention. Emotions, plaisir. On garde aussi les forêts de concept des
personnalités multiples intégrées, 20 août.
dimanche 7 novembre 2010
On doit pouvoir pointer la résumante d'une telle séquence et décrire la
situation dans laquelle se trouve cette séquence. On a donc une
situation qui parle d'une instance. On utilise l'émulation, des concepts
qui n'existent pas, des instances qui n'existent pas. On a des concepts
qui s'appuient sur des concepts qui n'existent pas. Ca veut dire qu'on
va avoir des prévenances qui seront faites lors d'une modification de la
carte, par exemple quand on localise un élémseq. Donc on doit avoir
quelque part une liste des concepts qui dans leur définition s'appuient
sur des concepts émulés. Ou plutôt, une liste pour chaque type
d'événement, pour chaque concept émulé.
samedi 6 novembre 2010
Les instances n'ont plus de liens de parenté à l'ancienne, on ne peut
plus parler de familles pyramidales. Les instances sont créées dans le
cadre d'une séquence (au moins une), par remplissage. Un élémseq ne peut
être lié qu'à une instance, mais une instance peut être liée à
plusieurs élémseqs, puisqu'elle peut faire partie de plusieurs
séquences.
lundi 1 novembre 2010
Les opdefs fonctionnent en in/out. C'est nécessaire, ya pas à tortiller,
et ça concerne tous les opdefs. Chaque opdef doit avoir une
signification qui lui permet d'être utilisé pour modifier la carte ou
pour sentir une modification ou un état de la carte. Si ça peut sentir,
c'est que ça doit être prévenu. Ce qu'il faut prévenir, a priori, c'est
le concept contenant l'opdef. Et ce qui doit pouvoir prévenir, c'est
tout mécanisme de modification de la carte. Rappelons qu'à l'origine,
les opdefs ne servent qu'à faire des calculs sur les bulles, et à rendre
compte de ces calculs. Mais je pense qu'ils vont pas tarder à
disparaitre, car ce qu'on peut faire avec des opdefs, normalement on
doit pouvoir le faire avec des situations émulées.
lundi 1 novembre 2010
Localiser est une action. Ca se fait dans le réflexe ou dans le travail
conscient, mais dans les deux cas c'est le même processus. Quand il n'y a
qu'une seule instance du type de l'élémseq qu'on cherche à relier (à
localiser), on va souvent choisir cette instance, ce qui fait que ça
deviendra inévitablement un réflexe. Mais on peut se tromper en faisant
ce lien, peut-être que c'est à une autre instance qu'on devrait lier cet
élémseq, une autre que la seule qui est là maintenant. Donc on doit
pouvoir revenir en arrière. On doit pouvoir décomposer toute cette
procédure de localisation, se poser des questions, faire tout ça
consciemment. Il y a donc forcément un opdef qui sert à lier un élémseq à
une instance. Encore que, on a les situations émulées du 22 août, et si
elles peuvent marcher pour sentir, elles peuvent marcher pour modifier.
lundi 1 novembre 2010
Terminer une séquence incomplète, c'est avant tout créer cette séquence,
et donc créer l'instance qui représente cette séquence. La séquence est
partiellement complète, c'est à dire que certains élémseqs de cette
séquence sont déjà reliés à des instances. Mais d'autres élémseqs ne
sont reliés à rien. A ce moment-là, soit ils se retrouvent liés d'emblée
à une instance qui se trouve là, parce que c'est la seule instance de
même type qu'on a sous la main. Soit on travaille consciemment à la
localisation, en se demandant à quelle instance on va relier l'élémseq
libre. Soit on va fabriquer une instance hypothétique, en partant du
principe qu'il y a forcément une instance au bout de cet élémseq mais en
admettant qu'on ne connait pas encore cette instance.
lundi 1 novembre 2010
On garde plusieurs choses. A chaque fois on se retrouve en train de
terminer une séquence incomplète, qu'on soit dans l'action, dans
l'interprétation, ou quoi que ce soit. On garde aussi la capacité de
localiser quelque chose, c'est à dire de trouver une correspondance
entre un élémseq et une instance. Et bien sûr on garde les opdefs qui
décrivent des modifs dans la carte, en in/out.
dimanche 31 octobre 2010
Octobre fut un mois d'explorations. Tout cela est bien trop complexe, revenons aux bases.
dimanche 31 octobre 2010
Finalement, les différents éléments de la séquence sont agencés en
fonction du "lecteur" de la séquence. Là c'est coquin. J'évoque la
possibilité d'inventer pendant l'exécution de nouveaux types de
lecteurs, et les marqueurs qui vont avec. Ici, un lecteur est un outil
de manipulation de zones, et un marqueur est un élément qui vient se
placer sur un élémdef pour baliser la définition afin qu'elle puisse
être manipulée par le lecteur. Un lecteur est un opdef fait d'opdefs.
Une séquence est faite pour être lue par certains types de lecteurs. Du
coup on peut parler de types de concept, ou disons de formats. Qui dit
lecteur dit enregistreur, la mémorisation est aussi concernée. Un format
est composé d'un lecteur, d'un enregistreur, et de marqueurs. On
pourrait s'inspirer de la façon de gérer les types de variable qu'on
trouve dans les langages impératifs classiques, avec des types de base
et des façons d'associer ces types de base pour en créer de nouveaux. Il
faudrait trouver les éléments de base de ces formats.
dimanche 31 octobre 2010
Bon c'est un peu gland le truc d'hier. Une instance n'est pas forcément
en fonctionnement. L'événement qu'elle décrit se déroule si elle est
soumise à une impulsion de fonctionnement, si elle est contenue dans une
bulle soumise à une volonté de fonctionnement. Le fonctionnement se
fait dans un tempo positif ou négatif, éventuellement infini. En parlant
de tempo, les séquences sont souvent uniquement temporellement
ordonnées.
samedi 30 octobre 2010
Faut prendre de la hauteur.
samedi 30 octobre 2010
En revanche l'idée des trois dimensions reste là. On a bien une
résumante pour le sixième sens, et des résumées qui sont interprétantes
ou interprétées, composantes ou composées, détail de procédure ou nom de
procédure, pour ainsi dire. Ca fait trois. Je vois principalement deux
types d'objets, qui sont tous les deux composés de deux parties. On a la
définition à l'ancienne, avec le résumant d'un côté et les résumés de
l'autre, utilisée pour décrire un lien d'interprétation ou d'action. Et
puis on a le sixième sens, avec le primitif d'un côté et le dérivé de
l'autre. Ca peut pas être le même type d'objet. On a les opdefs. Bon
dans le cas d'une interprétation ou d'une action, le moteur et les
données peuvent être dans la même définition. C'est à dire que la
définition va contenir les différents éléments interprétés, l'élément
interprétant, et les opdefs qui permettent de fabriquer l'interprétant
quand les interprétés sont là. Dans ce cas pour que ça marche il faut
soumettre le résumant a une simple impulsion d'existence, ou de
fonctionnement, comme on veut. Si l'interprétation se propage, c'est que
cette impulsion se propage. C'est la propagation de cette impulsion qui
pose question, puisque dans le cas d'un réflexe, la propagation serait
inscrite dans la définition elle-même (ce qui est nouveau), alors que
dans le cas d'un choix, l'impulsion viendrait d'ailleurs. Ca sent bon.
J'aime bien parce que dans cette façon de voir les choses, cette
impulsion est de type unique, et c'est la seule chose "extérieure" qui
existe. En plus l'inhibition vient prendre sa place assez facilement.
Enfin, ça colle bien avec mon ressenti, mon expérience de la conscience.
Mais il faudrait une impulsion reverse, pour pouvoir faire sortir le
nom d'une procédure, ou les composants d'un interprétant. Pour l'instant
je pense qu'une instance ne peut pas exister sans fonctionner.
L'instance existerait dans le cadre d'un événement prograde ou
rétrograde. Pourtant on aimerait que l'instance puisse rester inerte,
pour qu'on puisse rechercher ses élémseqs par exemple, et d'une manière
générale, la manipuler.
samedi 30 octobre 2010
Le terme d'instance fait penser à un objet atomique. Le terme de
projection évoque plutôt un objet composé, comme un tout petit réseau
composé d'élémseqs. Mais on parle bien sûr de la même chose. Simplement,
quand on parle de projections et qu'on pense aux définitions, on se
retrouve avec des définitions composées de compositions. Ca manque un
peu d'intérêt. Une grosse dépense d'énergie sur un changement de
vocabulaire, pour un résultat qui me semble aujourd'hui cher payé. Mais
on se la garde sous le coude, comme une paire de lunettes qu'on mettra
de temps en temps, un filtre ou un prisme pour voir les choses
différemment.
samedi 23 octobre 2010
Projections à la place de instances. Par exemple, la projection d'une séquence. Il manque les bulles.
jeudi 21 octobre 2010
Pour la musique qui veut pas s'en aller, on peut obtenir la paix par un
contrôle plus puissant de l'attention, en dirigeant notre attention sur
nos sens. Le silence ne se reçoit pas, il se créé, il a son propre
résumant, l'absence existe. La musique persistante, le lecteur "temps
réel" détraqué, en fait c'est un port d'attente enclenché, on s'attend à
entendre cette musique, on est prêt à l'entendre, à la repérer, c'est
un module de localisation actif. L'énergie émane du port lui-même, il
est difficile de changer le lieu de la source, même si on peut la placer
temporairement sur un lieu proche. Mais laisser la source à se place
nous permet de réfléchir plus facilement, dans ce monde/contexte qui est
le nôtre. Ecouter le silence demande un effort conscient de
concentration de l'attention, de placement de l'attention. On peut
changer le lieu de la source si on trouve un nouveau lieu qui nous
plait. Il y aurait un lieu-source variable, un méta- port d'attente.
jeudi 21 octobre 2010
Les synonymes exacts, ça n'existe pas.
mardi 19 octobre 2010
Si je veux trois types pour les trois dimensions, la première dimension
pourrait être un descendant adapté du MIDI. Juste une séquence, sans
résumant, sans rien. Le MIDI pur, ça correspond au temporellement
absolu. N'oublions pas qu'on a aussi les notions d'élasticité, et
d'ordre. Le tempo n'est pas nécessairement précisé dans la définition.
Parfois on n'indique que l'ordre entre deux événements. Il peut y avoir
des boucles, et plusieurs pistes.
mardi 19 octobre 2010
Le mode de datation devrait permettre une modification facile des
définitions, même si pour l'instant on n'a pas encore abordé ce sujet
des modifications. J'ai pensé à des datations uniquement sur pulsations,
mais c'est très moyen de ce point de vue. Cela dit, on peut quand même
s'intéresser au MIDI, histoire de faire un peu de tourisme. L'idée du
rythme est sexy.
dimanche 17 octobre 2010
On va tout passer en périodique.
samedi 16 octobre 2010
Les infos de première dimension donnent un calendrier des événements.
Les infos de deuxième dimension donnent des correspondances de sens et
de temps. Les infos de troisième dimension sont des infos de
manipulation ou de changement.
samedi 16 octobre 2010
On peut peut-être faire trois types de concept, pour les trois
dimensions. Ou peut-être que ces trois types sont faits d'une même
matière.
samedi 16 octobre 2010
Cette façon de voir les choses met en évidence l'idée d'une troisième
dimension contenant plusieurs "étages" constitués des deux autres
dimensions. C'est une drôle d'idée.
samedi 16 octobre 2010
Première dimension, l'association. Deuxième dimension, la signification.
Troisième dimension, l'exécution. La première dimension, on la connait,
c'est celle qu'on manipule sans arrêt depuis le début, c'est les
séquences. La deuxième dimension, c'est la dimension des synonymes,
c'est plusieurs façons de penser une même chose, c'est ce qu'on appelait
résumant-résumé au début. La troisième dimension, c'est celle du
sixième sens, et de la gestion de ce que l'on fait.
samedi 16 octobre 2010
Je viens de penser à un sablier : une bulle, soumise à une volonté de
sabliérisation, qui contient des instances qui vont migrer dans une
autre bulle connue quand leur heure est venue. Attention, avec cette
idée d'une volonté de sabliérisation, on n'est pas dans le
temporellement ponctuel, mais dans le périodique.
mardi 12 octobre 2010
La musique est la matière même des émotions. L'écart entre deux notes,
par rapport à tout ce qui s'est passé avant, ou pendant, et en fonction
de l'instrument qui joue.
mardi 12 octobre 2010
Parfois on envisage les séquences comme des cycles. Mais c'est pas
forcément un bête cycle tout rond. Dans une chanson, t'as une intro, des
couplets, un refrain, des breaks. Pour les cycliques, on pourrait
peut-être se contenter de mettre un faux élémseq indiquant un retour en
début de séquence. A ce moment-là, la chanson pourrait être notée avec
des pistes parallèles, contenant des séquences répétées un certain
nombre de fois, suivies d'autres séquences, ...etc.
lundi 11 octobre 2010
Quand on passe une musique dans sa tête, on doit faire attention à jouer
chaque note bien en rythme. Si on fait pas gaffe, on saute des
passages, ou plutôt on joue des passages en très accéléré, à la vitesse
de la pensée, c'est à dire à la vitesse des sauts d'un point de mémoire à
un autre, tel truc me fait penser à tel truc, qui me fait penser à tel
truc, qui me fait penser à tel truc, ...etc.. On peut aussi jouer
plusieurs voix en même temps, mais ça c'est une autre histoire. Donc
tout ça pour dire que jouer selon la partition est un exercice
particulier. On peut pas dire que ça demande un effort conscient,
puisque parfois on a une musique qui nous tourne dans la tête, sans
qu'on le veuille, et on peut même avoir du mal à s'en débarrasser. Bon
ben cette musique, elle se joue à la bonne vitesse. D'ailleurs c'est ce
dérèglement qui nous gène, le fait qu'une séquence soit jouée à la bonne
vitesse indépendemment de notre volonté. Personnellement quand je veux
m'en débarrasser, je me met à jouer volontairement une autre musique
bien connue et indestructible, du genre James Brown. Tout se passe comme
si on avait un lecteur "bonne vitesse" détraqué, qu'on ne pourrait pas
arrêter, et qu'on devait nourir d'une musique ou d'une autre. Un lecteur
temps-réel.
dimanche 10 octobre 2010
Il me vient à l'esprit que chaque séquence est comme un mini-présentoir.
Du coup exécuter une séquence revient à mixer un présentoir avec un
autre.
samedi 9 octobre 2010
On n'a jamais besoin de manipuler les chiffres pour utiliser
l'élastique. Il suffit de raccorder certains éléments de la séquence
qu'on veut temporiser à des éléments déjà temporisés. Ou alors utiliser
le rapport tel quel.
samedi 9 octobre 2010
Par rapport à l'exécution dans le temps, qu'on décide de faire des
tours, comme 25 tours par seconde, ou qu'on décide de laisser les
opérations se faire en vrac, dans les deux cas on a des palliers
temporels. Seulement dans le cas du vrac, on ne met qu'une opération par
pallier, alors que dans le cas des tours on en met plusieurs. En
utilisant des tours et en distinguant les opérations nécessaires des
opérations superflues qu'on fait pour boucher les trous, on arrive à
faire coller les palliers temporels au temps réel. Mais ce n'est pas une
bonne façon de faire, parce qu'on ne sait pas ce qu'est une opération
superflue. De façon floue, ce serait plutôt des interprétations non
demandées, qui enrichiraient un peu la description de la situation. J'ai
envie de faire du vrac, mais le problème du vrac c'est que les
différentes opérations faisables ne prennent pas le même temps réel. On
peut calculer de façon dynamique ce qu'on va faire au moment où on va le
faire. Les choses à faire sont datées par des contraintes. Certaines
doivent obligatoirement se faire après ou avant certaines autres, dans
un certain ordre. Certaines doivent se faire à un instant précis.
Certaines doivent se faire quelque part sur une plage horaire. Certaines
n'ont pas de contrainte particulière. Ca ressemble aux définitions
temporellement absolues, élastiques, ordonnées, et libres, qu'on
utilisait jadis. On revient vers l'idée du présentoir du 25 septembre.
La chose curieuse, c'est que ce même présentoir serait peut-être utilisé
pour sentir ce qui se passe. Deux opérations qui n'avaient pas de
contraintes d'ordre entre elles vont forcément s'exécuter l'une après
l'autre, et donc dans la sensation de ce qui a été fait, il y aura un
ordre entre elles. En fait en sensation, des infos peuvent être prises
dans les 4 dimensions temporelles, si ça nous intéresse. Après
l'exécution, dans la lignée du présentoir, on pourrait avoir une seconde
structure qui garderait quelques instants en mémoire ce qui s'est
passé, pour qu'on puisse travailler dessus et prendre justement ces
infos disponibles dans les 4 dimensions temporelles, vraiment dans la
lignée du présentoir. Disons plutôt les 3, car "libre" ne compte pas.
Attention, "plage horaire" et "élastique" sont différents ! "Plage
horaire" est la version étendue du "temporellement absolu". L'élastique,
c'est une question de rythme qui reste le même quelque soit le tempo
auquel il est exécuté. Mais même l'absolu est élastique, à ceci près
qu'on se souvient du tempo d'origine. L'exécuteur qui vient se servir
dans le présentoir peut avoir des paramètres de fonctionnement, sur
lesquels on peut agir, et qu'on peut sentir. D'ailleurs on peut aussi
sentir ce qu'il y a sur le présentoir, ça fait partie intégrante de la
situation actuelle, et on peut prendre des décisions en fonction de ça.
samedi 9 octobre 2010
Fractales.
mercredi 6 octobre 2010
Capacité de localiser une chose à laquelle on s'attend. On reçoit du
courrier, on attend un chèque, et de toutes les enveloppes on en choisit
une, dont on suppose qu'elle contient le chèque. On attend un coup de
fil de quelqu'un, le téléphone sonne, on suppose que c'est la personne
en question. Ici pour nous, on relie un événement à une cause dans le
cadre d'une hypothèse.
lundi 4 octobre 2010
Qui dit recherche d'enchainement dit but. Qui dit but dit désir. Qui dit
désir dit plaisir. On peut penser à coller une valeur de plaisir à
chaque instance. Dans ce cas, quand on fait des opérations, on peut
modifier ces valeurs, et aussi trier les instances en fonction de ces
valeurs. Maintenant pour les recherches d'enchainement, il y a une
opération qui permet de retrouver les situations qui pourraient mener à
une situation donnée.
samedi 2 octobre 2010
Si les procédures sont issues d'une recherche d'enchainement, certaines
se font dans la nouveauté, quand d'autres se font par habitude. Puisque
les opdefs servent en action mais aussi en perception, une recherche
d'enchainement appliquée à une perception correspond à la recherche d'un
"comment". A ajouter au "pourquoi" qu'on avait trouvé le 20 août. Les
deux se ressemblent : "comment" donne une réponse composée, "pourquoi"
donne une réponse atomique supérieure.
samedi 2 octobre 2010
Si on définit des zones de travail indépendantes, avec les bulles, après
on tombe dans la juridiction des enchainements façon goal-based agent,
"résolution de problème par recherche d'enchainement". Si à partir d'un
moment deux zones doivent commencer à travailler ensemble, ou sur la
même chose, on les réunit au sein d'une même zone. Je veux pas de mutex
ou de trucs de ce genre. La solution, c'est de ne jamais considérer que
deux entités différentes travaillent ensemble. Si deux zones travaillent
ensemble, alors ce ne sont pas deux zones, mais une seule. Ensuite pour
des zones indépendantes, on utilise facilement le temporel élastique
pour obtenir des vitesses d'exécution différentes, mais je doute que
cela arrive souvent. Et je perçois déjà les contours de la structure
pyramidale des zones de travail, utilisant la mémoire instantanée pour
"se mettre sur l'oreille" quelque résultat dont on aura besoin dans pas
longtemps, ailleurs dans la pyramide. Et on la fumera plus tard. On aura
peut-être besoin d'un truc qui remonte l'info que deux choses se
préparent à bosser sur la même chose.
mercredi 29 septembre 2010
On va pas faire en fonction de ce qui était vrai juste avant le début du
tour, parce que c'est casse-couille, ça a toujours été casse-couille,
et ce sera toujours casse-couille. Mais chaque tour est à prendre
individuellement. On construit un tour, et quand les opdefs viennent s'y
insérer, ils s'y insèrent en fonction de ceux qui y sont déjà. Samedi 9
octobre 2010. Contrairement à ce qu'on disait le 29 septembre, c'est
pas forcément casse-couille de faire en fonction de ce qui était vrai
avant le début du tour, parce que dans notre cas, tous les liens sont
datés. Il suffirait de ne pas tenir compte de ceux qui sont datés de
maintenant. Mais pour les déplacements d'instances, la question se pose.
Si deux déplacements se font en même temps, s'ils concernent les mêmes
instances ou les mêmes lieux, on ne sait pas gérer la chose. A moins de
le prendre en compte dans la définition même des opérations. On peut
aussi penser à des palliers de taille variable, si on fait de
l'exécution parallèle.
lundi 27 septembre 2010
Mais ça ne pourrait fonctionner que si tous les opdefs sont toujours
appliqués dans le même ordre. Chaque opdef de la carte devrait avoir un
numéro. Et encore, les différents opseqs tirés d'un opdef devraient
toujours agir dans le même ordre, ce qui pourrait être le cas après
tout, si on traite les instances dans l'ordre de leur création. Mais ça
me plait pas trop, ça fait beaucoup de peut-être. Sinon, on peut tout
faire en fonction de ce qui était vrai juste avant le début de ce tour.
dimanche 26 septembre 2010
Les opdefs ne sont pas forcément temporellement ponctuels. Ils peuvent
s'étendre sur une période, ou peut-être fonctionner tout le temps de
l'existence de l'instance qui les porte. Ca pourrait régler la question
de l'ordre dans lequel on fait les choses, puisqu'on aurait plutôt des
flux continus faisant support pour des événements en cascade.
samedi 25 septembre 2010
On m'a mis le nez dans le truc d'Eisenhower, avec l'importance et
l'urgence. Ce qui est important et urgent doit être fait par soi
immédiatement. Ce qui est important et non urgent est à plannifier et à
faire soi-même plus tard. Ce qui est urgent et non important est à
déléguer. Ce qui est non important et non urgent est à oublier, ou à
utiliser pour boucher les trous. Dans la foulée, j'ai aussi jeté un oeil
sur le GTD de Allen. J'en retiens que la priorité n'est pas forcément
un attribut de la tâche, elle peut être calculée dynamiquement, au
moment où on fait le choix de ce qu'on va faire maintenant. Dans notre
cas, les tâches prennent si peu de temps que je ne sais pas s'il serait
rentable de calculer leurs priorités à la volée. Mais on peut penser à
une structure dans laquelle viendraient se présenter les tâches, un
présentoir auquel l'exécuteur viendrait se servir, comme on va se servir
dans un resto en self-service. Mais ne pas oublier que c'est I/O.
samedi 18 septembre 2010
Il serait intéressant que notre système puisse gérer l'ordonnancement
des processus de Linux à la place de Linux. On respecterait les
ordonnancements FIFO et RR selon posix.1b, et on ferait nous-même
l'ordonnancement OTHER, peut-être en restant compatible avec l'idée de
"gentillesse" des processus Linux, notamment pour tenir compte des
demandes des processus, mais en gardant quand même le contrôle
volontaire de ce qu'on fait à ce propos. Pour ce qu'on a à faire, on se
placerait en-dessous de FIFO et RR, et au-dessus de OTHER.
vendredi 17 septembre 2010
On avait du temporel élastique dans la perception. Puisque le même
élément peut agir et sentir, on peut agir en choisissant le tempo.
Appliqué aux opdefs, ça donne un mécanisme qui permet d'avoir des zones
de l'esprit qui fonctionnent plus vite que d'autres. Mais nous on est
dans l'exécution là. Ce qu'on veut contrôler, c'est plutôt l'ordre dans
lequel se font les choses, dans le sens où l'exécuteur va faire les
choses une par une. C'est comme un ordonnanceur qui donne la main à des
processus. Les opdefs viennent s'insérer dans la todo-list de
l'exécuteur. Dans l'agir mais aussi dans le sentir !
jeudi 16 septembre 2010
A propos de l'exécution, on a des contraintes. Les relevés d'info
capteurs doivent être pris à intervalles réguliers, à moins qu'on fasse
les datations en temps réels. Mais je suis pas fan des datations temps
réel, je préfèrerais que le système soit en prise directe. Les ordres
moteurs doivent être donnés à intervalles réguliers. D'autres processus
dans l'OS doivent pouvoir s'exécuter. Enfin, il y a dans l'esprit une
part incompressible de choses à faire immédiatement.
mardi 14 septembre 2010
Les instances peuvent représenter des fichiers et les opdefs peuvent
représenter des exécutables. Ce serait l'idée de bidouiller avec le
kernel linux, probablement en faisant un module. Pour l'instant c'est
au-delà de mes compétences.
vendredi 10 septembre 2010
Faudrait penser à une représentation graphique de la carte.
jeudi 2 septembre 2010
Ce qui est chiant, c'est qu'on en revient toujours à un opdef d'action
et un opdef d'interprétation. Il faut pouvoir décomposer. Par exemple
l'interprétation qu'on pourrait qualifier d'automatique serait en fait
composée de réflexes simples, mais aurait basiquement la même structure
que l'interprétation dirigée, où l'on se demande à quoi correspond quoi,
où on fait des hypothèses, ...etc. Même après une interprétation
automatique, on est capable de dire "j'ai supposé que...", c'est à dire
qu'on est capable de considérer comme une supposition un lien qu'on a
fait entre un élémseq et une instance qui trainait par là, et on peut
même expliquer pourquoi on a fait cette supposition. L'interprétation
apparait alors comme un processus parallèle qui consiste à trouver, dans
un groupe d'instances, une correspondance pour chaque élémseq de la
résumante. Jusque-là ça va, mais on a besoin de tripoter le noyau à
partir du moment où on veut que les résumées puissent susciter
elles-même leur résumante. Et n'oublions pas que cela se fait
horizontalement. Cela nous pousse vers l'idée d'une procédure qui
consisterait à compléter les séquences presque complètes d'instances
inexistantes.
mercredi 1 septembre 2010
Chaque instance peut être en forme de cycle. Un opdef va commander ou
sentir une modification. Il peut fonctionner en mode action ou
perception. Mais agir et percevoir correspondent à la même chose :
terminer une séquence.
mardi 31 août 2010
Il faut inventer les opdefs en fonction de l'exécuteur. Il faut inventer
l'exécuteur en fonction des opdefs. L'exécuteur et les opdefs sont un
seul et même mécanisme.
lundi 30 août 2010
Pour mettre en place la structure exécutante, on ne doit pas partir de la carte mais plutôt de l'exécuteur.
vendredi 27 août 2010
On a besoin de pouvoir tracer de grands ensembles dans la carte, comme
des quartiers. Un quartier est actif quand on est dans une situation où
le contenu de ce quartier est utile. C'est souvent automatique, et on
peut même avoir du mal à sortir d'un quartier activé par la situation
actuelle. Pour nous, ça a un intérêt simple, qui est que, l'ordinateur
ayant une puissance de calcul limitée, si on peut débrancher les
quartiers inutiles, c'est toujours ça de pris. Mais à la base, je crois
que la raison d'être de ces quartiers est surtout de pouvoir choisir une
stratégie et une seule, parmi plusieurs stratégies qui ne pourraient
pas être utilisées en même temps, même si elles ont le même but. Par
exemple, si le but est de se faire bien voir par la personne en face, on
peut adopter une stratégie plutôt adaptée aux potes ou plutôt adaptée
aux employeurs. Il faut faire un choix, si on mélange les deux
stratégies, ce sera un échec face à l'employeur et face aux potes. On a
donc deux quartiers différents, chacun avec ses réflexes, ses façons de
voir les choses, ses interprétations, ses opinions, et même ses
souvenirs. Si on voit quelqu'un bien s'en sortir dans une situation
donnée, on peut imiter la personne et accumuler le savoir ainsi obtenu
dans un quartier associé à cette situation. Au final, quand on mémorise
un concept, on le fait dans un quartier, c'est à dire par rapport à une
situation. Quand cette situation sera présente, le concept sera activé,
il deviendra utilisable. Quand on mémorise un concept, on choisit la
situation dans laquelle ce concept est pertinent. On peut aussi imaginer
l'inverse, c'est à dire une situation qui inhibe un quartier. On aurait
une première couche positive qui essaye d'activer certains quartiers,
et une seconde couche négative qui interdit l'activation de certains
quartiers.
vendredi 27 août 2010
Une personnalité peut avoir l'impression de "laisser faire". Elle peut
se détendre et laisser se révéler son monde intérieur. Et quand ce monde
intérieur se révèle, il parle avec une voix différente. Les
personnalités ont des opinions différentes, des apparences physiques
différentes. Etre en-dedans, c'est peut-être un peu comme dormir.
Apparemment, les personnalités sont parfois là pour plaire efficacement.
Pour Joan, ça commence par plusieurs façons simultanées de réagir à une
situation importante, la main écrasée par un talon aiguille. Conflit
intérieur, une partie de moi a envie de faire ci, une partie de moi a
envie de faire ça. Dans tous les cas, une personnalité est là pour
réussir à faire quelque chose. Une personnalité peut être une copie de
quelqu'un. Mais ça peut aussi être une façon de réagir pour plaire à
quelqu'un. Un mélange des deux. Il est utile ou efficace de se priver
d'une partie de soi.
jeudi 26 août 2010
C'est une religion.
jeudi 26 août 2010
On est obligé d'avoir des dates de début-événement et de fin-événement.
Ou alors simplement un centre temporel de l'instance. Chaque élémseq
serait daté par rapport à ce centre, en nombre de pulsations. Ou alors
chaque élémdef est daté par rapport aux autres. Une autre idée, ce
serait d'être toujours dans le temps réel. La contrainte, c'est qu'on
doit pouvoir agir à un moment précis, très facilement. On doit pouvoir
se synchroniser. Quand on met en place une instance et ses élémseqs, on
peut accorder ses dates sur d'autres dates, en allant les chercher très
loin. Encore faut-il que la main soit donnée au bon endroit au bon
moment. Ce qui doit arriver au bon moment, c'est une modification de la
carte. On doit admettre que la date où apparait une instance doit
exister, ne serait-ce que pour sentir l'existence de cette instance.
Cela dit, la date d'apparition de l'instance n'a rien à voir avec les
dates de ses élémseqs. La gestion du temps est directement liée à la
volonté. Ce qu'on dirige, c'est l'exécution. La gestion temporelle doit
être adaptée à ce qu'est un ordinateur, et à ce qu'est ce système. On ne
veut pas de perte. Ca nous oriente vers une solution où l'information
de base est l'ordre dans lequel les choses se font, et où on utilise des
activités annexes pour boucher les trous. Il y aurait deux grades de
priorité temporelle : les événements qui doivent arriver à un moment
précis, et ceux qui peuvent être utilisés comme bouche-trou. Mais sinon,
l'ordre dans lequel les choses se font pourrait être inscrit et utilisé
dans les définitions. Le problème, c'est qu'on ne peut pas prévoir le
temps que prendra un calcul. Une solution, c'est de fixer le temps du
calcul, et une fois le temps écoulé, le résultat est définitif et
point-barre. On laisse un certain temps au calcul, s'il a le temps de
s'exécuter tant mieux, sinon tant pis. On prend le résultat au moment où
on avait prévu de le prendre. Si le résultat était déjà prêt, tant
mieux. Sinon on peut aussi attendre que le résultat soit complet et
définitif. La gestion du temps, c'est la gestion de là où on va. Les
définitions doivent mentionner ce qui doit être fait avant quoi. Du coup
elles doivent aussi mentionner ce que "être fait" signifie au niveau
temporel. Et cela doit être fait dans une grille où plusieurs activités
existent parallèlement. Mais il n'y a qu'une ligne d'exécution. Les
définitions sont mémorisées par leur ordre. Il y a des processus en
activité, et des processus en sommeil, c'est à dire en attente d'un
événement extérieur. Il y a des zones où la prévenance doit avoir des
conséquences immédiates.
dimanche 22 août 2010
Bouge pas. On est dans une définition, et on veux accéder aux élémseqs
d'une instance. On va cibler une instance, et se poser des questions sur
cette instance. Ces questions, ce sont des descriptions appliquées à
cette instance. Seulement ces descriptions, elles ne peuvent pas exister
sur toutes les instances, parce que ce serait infini. Donc en fait on
va émuler ces descriptions. On va inventer des concepts de contrôle pour
pouvoir se poser des questions sur les instances et leurs élémseqs, et
pour pouvoir modifier ces instances et leurs élémseqs. Quand ces
concepts de contrôle sont utilisés dans une définition, le système ne
vérifie pas l'existence d'une instance correspondante, mais considère
qu'il y a une instance si la situation (de l'instance ciblée) présente
certaines caractéristiques. On utilisera aussi les concepts de contrôle
pour mémoriser les choses, et faire d'autres choses. C'est le sixième
sens. On va pouvoir diriger l'interprétation !
dimanche 22 août 2010
Plus besoin de variables/paramètres puisque tout se fait
horizontalement. Par contre on va avoir besoin de sentir et de manipuler
les élémseqs des instances. Donc on va avoir besoin d'un truc genre
comdef pour pouvoir accéder aux élémseqs d'une instance dans une
définition. Sauf que le nom doit être différent, parce qu'il ne s'agit
plus de communication.
samedi 21 août 2010
Si une interprétation se fait horizontalement, alors les variables doivent être gérées horizontalement.
samedi 21 août 2010
Les élémdefs inconnus font office de variable. Dans une instance, on
peut brancher les élémseqs sur des instances. Un élémseq classique, on
ne peut le brancher que sur les instances produites par un concept
donné. Un élémseq variable, on peut le brancher sur n'importe quelle
instance. Ou alors on part sur l'idée de brancher un élémseq variable
sur un autre élémseq, c'est à dire qu'on va faire des liens orientés
entre deux élémdefs, soit entre un élémdef de la résumante et un élémdef
d'une résumée (in-in ou out-out) soit entre deux élémdefs de résumées
(in-out ou out-in). Non ça va pas, à propos des élémdefs de la
résumante. Ou sinon on fait des comdefs, destinés à se brancher non pas
sur une instance, non pas sur un déplacement ou un changement, mais sur
un élémseq.
vendredi 20 août 2010
L'instance qui est produite peut être liée aux modifications qu'elle
représente. D'ailleurs la question de ce lien se pose quand on se
demande "pourquoi...?". Pour ça, il faudrait que l'instance garde un
souvenir de pourquoi elle est arrivée là. En fait ce qu'il lui faut,
c'est un historique de ce que lui est arrivé et de par qui c'est arrivé.
Quant à l'instance représentant l'événement, elle a des renvois,
classés par opdef, vers toutes les instances sur lesquelles elle a eu
une influence.
vendredi 20 août 2010
Parenthèse. Une personnalité multiple intégrée, c'est un système dans
lequel toutes les personnalités se souviennent de tout ce que les autres
font, et arrivent à prendre la parole en même temps pour parler d'une
même voix. On suppose qu'à ce niveau personne n'est parfaitement
intégré. Il faut pouvoir se mettre en mode soirée ou en mode entretien
d'embauche. Les mecs qui sortent de l'épreuve philo du bac, ils arrivent
même pas à se souvenir du sujet. Une nouvelle personnalité, ça commence
par un événement, soit un événement ponctuel, soit un événement qui
dure dans le temps. On se met à bouger en fonction d'un type de
situation. On mémorise en fonction d'un type de situation. Ensuite comme
tout le reste, ça peut être déclenché par réflexe et/ou volontairement.
Une personnalité c'est une forêt, une façon d'interpréter les choses,
une façon d'agir. C'est une forêt de concepts.
jeudi 19 août 2010
Attention, un élémdef ne parle plus de l'existence d'une instance, enfin
des dates de début et de fin de l'événement qu'elle représente. Un
élémdef parle de la séquence d'une instance.
jeudi 19 août 2010
Il y a des opérations qui permettent de manipuler et de sentir les
élémseqs et les opseqs. Par exemple, on peut synthétiser une instance au
bout d'un élémseq. On peut brancher un élémseq sur une instance, pour
voir ce qui se passe.
jeudi 19 août 2010
On peut penser à un agencement spatio-temporel des élémdefs et des opdefs.
jeudi 19 août 2010
Avant, les séquences initiées étaient contenues dans les concepts.
Maintenant, une instance n'a plus seulement une date de début-événement
et de fin-événement, elle trimbale toute sa séquence avec elle, dans son
état actuel, et avec le calendrier. Faire apparaitre une instance est
un choix, généralement sa séquence apparait partiellement vide, ou
complètement vide si c'est une instance imaginaire. Si la séquence est
complète, ca veut dire que tout est déjà arrivé. On peut faire des
opérations pour valider des élémdefs ou des opdefs placés sur une
certaine zone temporelle.
jeudi 19 août 2010
On part sur un réflexe. Il a des élémdefs classiques, des élémdefs
inconnus, des opdefs, et des élémdefs de communication qui fonctionnent
comme des variables et qu'on utilise comme des entrées/sorties pour
connecter les élémdefs les uns aux autres. Le début de la séquence sert à
faire surgir la fin, parce que le concept est activé en cours de route
depuis l'extérieur. La définition n'est pas en deux parties. On se
contente de terminer une séquence incomplète de temps en temps, comme le
18 juin. Les opérations portent sur les contenus des bulles, on fait
les déplacements de bulle à bulle, on soumet un parc à une impulsion de
production, ...etc. Ces opérations sont mentionnées dans la définition,
comme des opdefs. Les opdefs sont temporellement agencés avec les
élémdefs. Le même opdef doit pouvoir être utilisé pour agir ou pour
sentir. Par exemple, un opdef qui en action fait copie+ajout, et qui en
perception est validé si toutes les bulles contenues dans telle bulle se
retrouvent copiées et ajoutées à telle autre bulle. Mauvais exemple,
mais bon. L'instance de ce concept représente cet événement. Une
interprétation se fait de gauche à droite.
mercredi 18 août 2010
Une sphère peut être utilisée (entre autres) dans les deux sens, en
produisant les résumées à partir de la résumante, ou en produisant une
résumante à partir des résumées. Mais les sphères de base ne peuvent
fonctionner que dans un sens. Ca fait pas propre.
mercredi 18 août 2010
Imaginons un concept de base qui produit une instance et qui fait des
modifications dans le parc d'instances qui a validé sa définition.
mercredi 18 août 2010
Ou alors sinon, on peut s'orienter vers des bulles se contenant les unes
les autres, fonctionnant comme des dossiers. Imaginons un réflexe. Il a
sa définition, mais il a aussi un type. Selon son type, il a des
connexions "opérandes" branchées sur certains élémdefs. Le résultat est
contenu dans la bulle qu'il produit.
mercredi 18 août 2010
A une époque, au 5 avril en fait, on voulait fabriquer des bulles à
chaque tour. Imaginons un réflexe. Il a sa définition, mais il a aussi
un type. Selon son type, il a des connexions "opérandes" branchées sur
certains élémdefs. Le résultat est pointé par l'instance qu'il produit.
mercredi 18 août 2010
Imaginons qu'on est dans l'action. Tant que l'instance résumante existe,
l'action se poursuit, selon le calendrier établit dans la définition.
L'action, C'EST la création d'instances. Les opérations de base peuvent
être ponctuelles et orchestrées temporellement.
mercredi 18 août 2010
Ou sinon on pourrait mixer les réflexes avec : [ La définition contient
toujours une liste d'elemdefs agencés temporellement les uns par rapport
aux autres. Mais déjà, il n'y a plus seulement des élémdefs faisant
référence à des concepts cités, il y a aussi des élémdefs "inconnus",
qui ne font pas référence à un concept en particulier. Ensuite, la
définition contient aussi des liens pointant-pointé allant soit d'un
résumé à un autre, soit du résumant à un résumé, soit d'un résumé au
résumant. ] Ce serait une autre façon d'envisager l'action. La
définition contiendrait aussi des liens résumant-résumé entre des
élémdefs.
mercredi 18 août 2010
Je repense aux définitions à précision variable.
mercredi 18 août 2010
Non je pense qu'il faut coller à MI. On revient à : Désormais, les
instances peuvent s'appliquer à d'autres instances, grâce à des liens
pointant - pointé. Conséquence, les définitions de concept ont changé.
La définition contient toujours une liste d'elemdefs agencés
temporellement les uns par rapport aux autres. Mais déjà, il n'y a plus
seulement des élémdefs faisant référence à des concepts cités, il y a
aussi des élémdefs "inconnus", qui ne font pas référence à un concept en
particulier. Ensuite, la définition contient aussi des ports pointants
et des ports pointés, correspondant aux départs et aux arrivées des
liens pointant-pointé des instances. Dans la définition du concept
résumant, chaque port de pointage de chaque résumé va être relié soit à
un port de pointage d'un autre résumé (pôle opposé), soit à un port de
pointage du concept résumant (même pôle).
mercredi 18 août 2010
On peut imaginer un concept de base faisant une opération
d'interprétation qui agit sur toutes les instances pointées, et qui fait
fabriquer à ce groupe des générations de résumantes. Tant qu'on est
dans l'interval début-événement fin-événement de l'instance de cette
opération, à chaque tour une génération est créée. Les nouvelles sont
immédiatement pointées par l'instance de cette opération. De même, une
opération d'exécution créant des générations de résumées. Non j'aime pas
trop, ça se contrôle mal. Pourtant les instances ne peuvent pas être
ponctuelles.
mercredi 18 août 2010
Opérations de base. De toute façon, nous ce qu'on veut, c'est créer des
instances, effacer des instances, créer des liens, effacer des liens,
gérer des dates.
mercredi 18 août 2010
Les liens pointant-pointé doivent aussi être agencés temporellement. Ils
ont des dates de début-événement et de fin-événement. C'était pas le
cas avec les bulles.
mercredi 18 août 2010
Avant l'opération, l'instance pointe sur les opérandes, après l'opération, elle pointe sur les résultats.
mercredi 18 août 2010
Le problème c'est qu'il faut faire les actions à la main. Imaginons une
pyramide. A sa base, il y a des concepts atomiques, des concepts de base
faisant des opérations de base. Ce qui lance l'action, c'est le
réflexe.
mercredi 18 août 2010
Les bulles sont redevenues des instances. Les sphères sont redevenues
des concepts. Désormais, les instances peuvent s'appliquer à d'autres
instances, grâce à des liens pointant - pointé. Conséquence, les
définitions de concept ont changé. La définition contient toujours une
liste d'elemdefs agencés temporellement les uns par rapport aux autres.
Mais déjà, il n'y a plus seulement des élémdefs faisant référence à des
concepts cités, il y a aussi des élémdefs "inconnus", qui ne font pas
référence à un concept en particulier. Ensuite, la définition contient
aussi des liens pointant-pointé allant soit d'un résumé à un autre, soit
du résumant à un résumé, soit d'un résumé au résumant.
mercredi 18 août 2010
Les bulles sont redevenues des instances. Les sphères sont redevenues
des concepts. Désormais, les instances peuvent s'appliquer à d'autres
instances, grâce à des liens pointant - pointé. Conséquence, les
définitions de concept ont changé. La définition contient toujours une
liste d'elemdefs agencés temporellement les uns par rapport aux autres.
Mais déjà, il n'y a plus seulement des élémdefs faisant référence à des
concepts cités, il y a aussi des élémdefs "inconnus", qui ne font pas
référence à un concept en particulier. Ensuite, la définition contient
aussi des ports pointants et des ports pointés, correspondant aux
départs et aux arrivées des liens pointant-pointé des instances. Dans la
définition du concept résumant, chaque port de pointage de chaque
résumé va être relié soit à un port de pointage d'un autre résumé (pôle
opposé), soit à un port de pointage du concept résumant (même pôle).
mercredi 18 août 2010
Soit on fait des bulles qui se contiennent les unes les autres, auquel
cas ça fait penser à une architecture en dossiers. Soit on fait des
instances qui s'appliquent les unes aux autres, avec des liens libres
pointant-pointé.
mercredi 18 août 2010
Pour activer une sphère, il faut qu'une de ses bulles se retrouve dans un champs d'activation.
mercredi 18 août 2010
A propos de Jean Piaget (wikipedia) :
Au début l'intelligence est essentiellement pratique. Elle se
construit en fonction des sens et de la motricité de l'enfant. Elle lui
permet d'organiser le réel selon un ensemble de structures
spatio-temporelles et causales.
A ce stade, l'enfant ne possédant ni langage ni fonction symbolique,
ces constructions s'effectuent en s'appuyant exclusivement sur des
perceptions et des mouvements, autrement dit, par une coordination
sensori-motrice des actions sans intervention de la représentation ou de
la pensée.
L'un des apprentissages essentiels au cours de cette période concerne
la compréhension de la permanence de l'objet. Ce que Piaget entend par
permanence c’est le fait qu’une personne accorde une existence aux
choses « extérieures au moi, persévérant dans l’être lorsqu’elles
n’affectent pas directement la perception » (cf Piaget, 1937). Comment
le bébé se représente-t-il les objets qu’il ne voit plus ? Pour Jean
Piaget l’enfant se rend compte de la permanence des objets par stades
successifs :
* 1er stade (de 0 à 1 mois) : L'enfant développe l'exercise des
réflexes. L’enfant n’a aucune réaction suite à la disparition d’un
objet.
* 2e stade (de 1 à 4 mois) : Les premières adaptations acquises et les
réactions circulaires primaires, l'enfant est centré sur son corps.
L’enfant a une réaction émotionnelle (pleurs, cris, etc.) à la
disparition de l’objet mais n’entreprend aucune recherche.
* 3e stade (de 4 à 8 mois) : Les réactions circulaires secondaires et
les procédés destinés à faire durer les spectacles intéressants. Il
acquiert la permanence pratique, il revient au jouet qu’il a laissé. Par
contre si on pose un linge dessus il ne le cherche pas sauf si c’est
lui qui l’a mis dessous (ou s’il voit une partie de l’objet, qui fait
sens pour lui, dépasser)
* 4e stade (de 8 à 12 mois) : Coordination intentionnelle des réactions
circulaires secondaires et leur application aux situations nouvelles.
L’enfant recherche systématiquement l’objet. Cependant sa représentation
de l’objet n’est pas encore parfaite, il commet l’erreur dite du «
stade IV » (ou erreur A non B) : lors du déplacement visible de l'objet
il le recherche là où il l’a précédemment trouvé et non pas
nécessairement là où il a disparu.
* 5e stade (de 12 à 18 mois) : Réactions circulaires tertiaires et la
découverte des moyens nouveaux par expérimentation active. L’enfant
résout le problème du stade précédent tant que les déplacements de
l’objet sont visibles. S’ils sont invisibles (par exemple on met l’objet
dans une main et on le met, sans que l’enfant ne le voie, sous un
coussin), l’enfant recherche l’objet dans la main et ne cherche pas
ailleurs.
* 6e stade (de 18 mois à 24 mois) : L'invention des moyens nouveaux par
combinaison mentale des schèmes. L’enfant est capable de retrouver
l’objet même si les déplacements sont invisibles.
L'enfant perçoit alors la conservation de l'objet, cette conservation
étant "solidaire de toute l'organisation spatio-temporelle de l'univers
pratique, ainsi, naturellement, que sa structuration causale".
La fin de cette première période est marquée par l'accès à la
fonction symbolique. Lorsqu'il acquiert la fonction symbolique, le bébé
est capable de se représenter des objets et situations non directement
perceptibles à l'aide de signes (mots) ou de symboles (dessins). La
fonction symbolique est tenue pour acquise lorsqu'on observe chez le
bébé cinq types de conduites : l'imitation différée, le jeu symbolique,
le dessin, l'image mentale et le langage.
mercredi 18 août 2010
(forum)
Ce que nous appelons "objet" je crois que c'est souvent un "objet
perceptif". C'est à dire que notre "objet" ne représente pas une
réalité du monde ou un objet concret, comme une moto, mais plutôt une
partie de tout ce que l'on perçoit. Un objet, chez nous, c'est souvent
l'image d'une moto, ou le son d'une moto, ou le mélange des deux. Enfin
je peux pas parler pour tout le monde, mais personnellement quand je
parlais d'un concept de voiture qui produisait une instance de voiture,
l'instance ne représentait pas la voiture elle-même mais plutôt la
vision que j'en ai.
Et ça correspond effectivement aux deux premiers stades décrits ici.
La représentation de l'image/son et la représentation de la moto
elle-même ne font qu'un. Si la moto s'éloigne et sort de notre champs
sensoriel, elle n'existe plus, tout simplement. On ne la voit plus, on
ne l'entend plus, donc effectivement elle n'existe plus.
Ensuite que se passe-t-il. Par l'expérience, on se rend compte que en
gros si on revient au même endroit, on retrouve le même objet
perceptif. Ca veut dire que cet objet perceptif (qui est déjà un
assemblage d'images de sons ...etc) se retrouve enrichi d'une méthode,
d'une procédure simple, qui nous permet de le retrouver. S'il sort de
mon champs de vision par la droite, je vais tourner la tête à droite
pour qu'il réapparaisse. Déjà là on n'est plus dans l'inné. C'est les
stades 3 et 4, et on comprend bien "l'erreur A non B" : la procédure
étant très simple, le sujet se dit "le premier coup je l'ai trouvé en
regardant à tel endroit, normalement ça devrait remarcher, ou alors
c'est vraiment un monde de merde".
Le stade 5, je le comprend comme le début de l'utilisation des
inconnues. Avant, on enregistrait l'expérience avec des constantes, en
disant "la dernière fois, j'ai réussi à trouver l'objet en regardant à
TEL endroit, donc si je reregarde à TEL endroit je devrais le
retrouver". Mais maintenant c'est plus subtil, on mémorise l'expérience
en disant "la dernière fois, j'ai réussi à trouver l'objet en regardant à
l'endroit OU il était quand il a disparu, donc si je regarde à
l'endroit OU il était quand il a disparu, je devrais le retrouver". Là
on utilise une inconnue (on associe deux affirmations : je l'ai retrouvé
en regardant à l'endroit X, quand il a disparu il était à l'endroit X,
on sait pas où est X mais on sait que ces deux affirmations sont vraies
en même temps), du coup pour chercher l'objet, faut déjà savoir où il
était quand il a disparu. Ca explique bien pourquoi il cherche l'objet
dans la main.
Le stade 6, c'est l'utilisation de l'imagination. La moto est
hors-de-vue, peut-être même qu'on en a juste entendu parler, mais on est
capable de synthétiser volontairement un objet perceptif "moto vue et
entendue" et de le manipuler selon nos besoins, en le faisant évoluer
comme-ci ou comme-ça, en imaginant que le type accélère très fort, ou
qu'il se gare. Là on utilise tout notre savoir sur cet objet perceptif,
comment il évolue, comment il interagit avec d'autres objets perceptifs,
...etc. On peut donc refabriquer le monde, enfin un ptit bout, en
utilisant les différents objets perceptifs qu'on connait et dont on peut
avoir besoin. Comme si on jouait à la poupée ou aux GI Joe. Les GI Joe,
ce sont des objets perceptifs, et on se raconte une histoire, on les
fait évoluer les uns par rapport aux autres.
Donc on arrive au bout du chemin, mais vous voyez qu'à aucun moment
on n'a utilisé un objet qui représenterait la moto elle-même, on utilise
toujours des objets perceptifs. Mais au fur et à mesure de notre
évolution, ces objets perceptifs deviennent si riches, si tentaculaires,
qu'ils donnent l'impression, au moment où on les utilise, qu'on
manipule des objets représentant le monde.
Je crois qu'on n'aura jamais un objet représentant un morceau de
monde. On n'aura que d'énormes objets perceptifs, représentant d'abord
une image et un son (et caetera), enrichis ensuite de méthodes
permettant de les retrouver ou de les modifier, définis en utilisant des
inconnues, dans leurs rapports avec d'autres objets perceptifs, et
susceptibles d'être utilisés dans des expériences d'imagination.
Ensuite, si on veut prolonger l'idée et aller jusqu'au langage, on
peut le faire toujours dans le même esprit, sans jamais utiliser d'objet
symbolique représentant un morceau du monde, mais en utilisant
uniquement les objets perceptifs et leurs tentacules.
Les tentacules de ces objets perceptifs sont des renvois par action,
en quelque sorte. L'exemple typique, c'est "qu'est-ce qui se passe si
j'arrose TELLE chose". On peut appliquer ça à l'objet perceptif "moto
vue et entendue", à l'objet perceptif "papa vu et entendu", à l'objet
perceptif "vision de radiateur", ...etc. Et voir ce qui se passe. C'est
une même action qu'on applique à différents objets perceptifs, ce qui va
nous renvoyer vers d'autres objets perceptifs, du genre vision de moto
mouillée, vision de papa bougon, ou vision de radiateur en feu.
Si on prend un objet perceptif en particulier, il y a tout un tas
d'actions qu'on peut lui appliquer, et d'ailleurs c'est pas forcément
des actions physiques, c'est aussi très souvent des actions mentales
destinées à faire surgir certaines caractéristiques de l'objet, comme
par exemple se demander "quel age il a", ou bien "où était-il l'instant
d'avant". En appliquant ces actions à certains objets perceptifs, on va
modifier la population actuelle d'objets perceptifs.
Bien. Mais il y a une action qui est particulièrement intéressante,
c'est l'action "dire". C'est comme l'arrosage, c'est l'action "qu'est-ce
qui se passe si je dis TELLE chose". On peut appliquer ça à l'objet
"moto vue et entendue", à l'objet perceptif "papa vu et entendu", à
l'objet perceptif "radiateur vu et entendu", ...etc. Cette action,
l'enfant apprend à la reconnaitre quand les parents commencent à lui
apprendre des mots. C'est toujours un peu le même rituel, on montre
l'objet à l'enfant (on attire son attention sur l'objet) on regarde
l'enfant dans les yeux et on lui dit le mot correspondant. Et c'est ce
petit rituel qui est important.
Assez rapidement, l'enfant va pouvoir appliquer cette action à tous
les objets perceptifs qu'il manipule, en se demandant "qu'est-ce qui se
passerait si maman faisait ce petit rituel en attirant mon attention sur
TELLE chose". Quand il applique cette action à l'objet perceptif "moto
vue et entendue", il fait surgir (par synthèse volontaire) l'objet
perceptif "son du mot 'moto' prononcé par maman" (si sa mère lui a
appris ce mot bien sûr). Quand il applique cette action à l'objet
perceptif "papa vu et entendu", il fait surgir l'objet perceptif "son du
mot 'papa' prononcé par maman".
Ensuite il est capable de rebrousser le chemin : à partir de l'objet
perceptif "son du mot 'radiateur' prononcé par maman", il est capable de
synthétiser un objet perceptif "vision de radiateur". Et pourtant il
n'a pas vu de radiateur. C'est ce qui donne cette impression de
manipuler des objets symboliques, alors que non, on est toujours dans le
perceptif, on ne manipule et on ne synthétise que des objets
représentant des perceptions, un bruit, une image, ...etc.
Le plus intéressant, c'est que l'enfant est capable de demander
l'information, s'il ne l'a pas. Ou disons plutôt capable de faire ce
qu'il faut pour obtenir l'information. Imaginons que sur l'objet
perceptif "vision de la lune", il a la tentacule "dire" qui ne va nulle
part. Par exemple sa mère ne lui a pas encore appris le mot lune. Donc
il fait l'expérience pour voir ce qui va se passer. Il montre la lune
(ou plus précisément il fait comprendre à sa mère que son attention est
fixée sur la lune) puis il regarde sa mère en attendant la suite. La
mère généralement comprend bien ce qui se passe, et typiquement elle va
reprendre le rituel du début : elle montre la lune, et elle dit "lune"
en regardant son enfant bien dans les yeux. Du coup le gosse est capable
de brancher la tentacule au bon endroit, sur l'objet perceptif "son du
mot 'lune' prononcé par maman".
Bon, c'est juste le début du langage, mais c'est déjà un bon début.
(Petite parenthèse : ici j'ai utilisé le mot "action" mais c'est pas
le mot exact, en fait c'est plutôt un événement appliqué à quelque
chose. Le petit rituel est un événement appliqué à la chose qu'on veut
nommer. Mais les objets perceptifs, comme la vision d'un radiateur, sont
aussi des événements. Donc finalement, ce que j'appelais "action" ou
"méthode" mériterait de s'appeler "objet perceptif appliqué à ...")
(c'est toute la nouveauté du truc : maintenant les instances sont
devenues des bulles, on peut donc avoir des bulles qui contiennent des
bulles, c'est à dire des instances qui s'appliquent à d'autres instances
!!!)
mercredi 18 août 2010
(forum)
Je pense qu'au départ, il faut un embryon d'égo. Enfin c'est pas
encore l'égo, mais c'est la structure sur laquelle l'égo va se
développer. Comme le grain de sable autour duquel l'huitre fabrique sa
perle. Ô huitre...
Ce serait un savoir de base qui concerne le fonctionnement interne de
l'esprit du prog. Des trucs simples, du genre "si je mémorise quelque
chose, après parfois je m'en souviens", ou encore "pour mémoriser, il
faut faire ceci-cela", ou encore "je peux affiner la précision d'une
description de situation si je m'y intéresse". Enfin les trois trucs que
je viens de citer sont faux, c'est juste pour donner une idée. C'est
trop primaire pour être dicible.
En gros ce serait un ensemble de réflexes mentaux de base (un
réflexe, c'est l'association d'une situation à reconnaitre et d'une
action à engager automatiquement), et de savoirs de type "ceci entraine
généralement cela" concernant le fonctionnement interne, c'est à dire
des réflexes et des savoirs basés sur les infos perçues grâce au sixième
sens (aïe), comme si l'esprit nouveau-né avait déjà une petite
expérience de son propre fonctionnement (savoirs) et une chtite
personnalité (réflexes).
lundi 16 août 2010
Une interprétation, ça devrait se propager automatiquement jusqu'à
rencontrer un dillemme, comme les formes qui se déplacent dans le jeu de
la vie jusqu'à rencontrer des cases blanches. A chaque fois on fait un
calcul qui consiste en une interprétation et un réarmement du calcul sur
une nouvelle position, avec une condition permettant de sortir de la
boucle pour aller vers une gestion consciente de l'interprétation.
lundi 16 août 2010
Peut-être qu'une bulle ne doit jamais être considérée comme l'instance
d'une sphère. La vérité, c'est que les sphères brassent des bulles avec
lesquelles elles n'ont aucun lien.
dimanche 15 août 2010
Sur un cycle, il faudrait faire d'abord les exécutions programmées, et
ensuite les réflexes jusqu'à ce que mort s'en suive. Faudrait pour ça
que les réflexes aient une valeur d'importance.
dimanche 15 août 2010
Si on revient vers MI, l'activation d'une sphère peut se contenter de
"brancher" certains réflexes. Des réflexes au sein d'une sphère.
samedi 14 août 2010
Concernant l'organisation temporelle d'une définition, on pense que les
contraintes de temps doivent s'appliquer soit sur les bulles connues
contenantes, soit sur les bulles inconnues contenues, mais pas sur les
deux.
samedi 14 août 2010
Une définition est une liste d'élémdefs. Chaque élémdef représente une
bulle de la situation à reconnaitre. On connait les sphères dont ces
bulles sont issues. Les élémdefs sont peut-être organisés temporellement
les uns par rapport aux autres. La nouveauté, c'est que la définition
contient une liste de relations entre les élémdefs, concernant ce que
les bulles doivent contenir pour qu'une séquence soit valide. Telle
bulle est-elle vide. Telle bulle contient-elle une bulle et une seule.
Telle bulle contient-elle une ou plusieurs bulles. Une des bulles
contenues dans telle bulle est-elle aussi contenue dans telle bulle.
Toutes les bulles contenues dans telle bulle sont-elles aussi contenues
dans telle bulle. Telle bulle et telle bulle contiennent-elles
exactement les mêmes bulles.
vendredi 13 août 2010
Pour l'action hiérarchique façon MI, va falloir transmettre un ordre de
mission, quelque chose comme ça. Un ordre de mission. Je t'en foutrai
moi des ordres de mission.
vendredi 13 août 2010
On a donc plusieurs types de sphère, caractérisés par leur effet sur
leur environnement. Du coup on a sûrement une sphère capable de créer
des sphères. Une pour tout type, ou une pour chaque type. Pour fabriquer
une nouvelle sphère, il y a tout un réseau spécifique, et puis il y a
la question du nombre de paramètres, donc on va opter pour une sphère
pour chaque type de sphère. Ces sphères de fabrication de sphère sont
uniques, il n'y en a qu'une de chaque, et on peut pas en créer de
nouvelles.
vendredi 13 août 2010
On va opter pour la version "opérations de base de haut-niveau". Il est
temps d'oublier un peu la pureté et de bifurquer vers le concret.
L'autre version, où l'on décompose à max, serait plus complexe, lente,
et le seul gain serait une chance théorique de voir le bignou modifier
un jour son propre fonctionnement en direct. Mais on ne veut pas
fabriquer un dieu, ce serait comme poser une bille sur une boule de
bowling, il tomberait forcément d'un côté ou de l'autre. Il faut serrer
le corset pour qu'il puisse s'intéresser au monde. On a l'égo à
fabriquer. Tout n'est pas conscience.
jeudi 12 août 2010
Si on pouvait écrire ces définitions actives/sensitives en utilisant des bulles, ce serait excellent.
jeudi 12 août 2010
On peut avoir une opération d'éjection par exemple, tout ce qu'il y a
dans une bulle 1 ne sera plus inclus dans la bulle 2. La définition
active contient des connexions qu'il faut brancher sur certains élémdefs
de la définition sensitive. Au final on a un certain nombre
d'opérations de base, et voilà tout. Mais il faut que ces opérations
permettent de faire directement toutes les choses utiles, genre
opération de base certes mais de haut-niveau. D'ailleurs on devrait les
inventer au fur et à mesure, en fonction de nos besoins, en commençant
par l'interprétation et l'action en hiérarchie. Ou sinon l'autre chemin,
c'est de décomposer à max, en donnant la possibilité de faire tout ce
qu'il est possible de faire avec des bulles, mais à ce moment-là faut
des actions composées.
jeudi 12 août 2010
Une sphère interprétative, c'est une sphère qui a une situation a
reconnaitre dans sa partie sensitive, et dans sa partie active : créer
une bulle instance de la sphère "ici". Ca pose la question des liens de
parenté. Quand on s'intéresse à une bulle, la sphère qui l'a créé n'est
pas forcément la sphère dont elle est une instance. Quand on en créé
une, on doit tout spécifier, la sphère dont c'est une instance, les
dates de début-événement et fin événement, ...etc.
jeudi 12 août 2010
Il faut peut-être penser aux inhibitions, et à leur équivalent sensitif,
l'absence. Dans la définition sensitive, on peut utiliser des
négations. Il faut que telle chose soit vraie et que telle chose soit
fausse pour que ça marche.
jeudi 12 août 2010
Ce qu'on vient de décrire, c'est des réflexes. Un lien réactif faisant
référence à une équation et une action, liant les opérandes et les
résultats de l'action à certain éléments de définition de l'équation.
C'est la réponse au 19 juillet quand on disait que ça manquait de
bottom-up. Là au moins ya pas de main(). On peut se demander si on peut
faire toute action par réflexe, en décomposant chaque procédure en
plusieurs réflexes. Ca aurait l'avantage de nous laisser avec un seul
type d'objet. Ca dépend de ce que fait l'action. Si elle peut faire une
simple interprétation, c'est bon. En fait elle ne ferait que des
opérations de base, puisque tout serait décomposé. Ca semble pas mal.
L'interprétation n'est qu'une opération parmi d'autres. Tout ce qui
concerne la création et le déplacement de bulles dépend de ces
opérations de base. Par contre il faut que toute la hiérarchie de
l'action se retrouve dans un maillage de bulles.
lundi 9 août 2010
Autre forme. Chaque sphère a un hémisphère équation et un hémisphère
action. L'hémisphère équation sert à repérer une situation, et à fournir
à l'hémisphère action ses opérandes et ses résultats. C'est ce qu'on a
de mieux pour l'instant. Pour le système de repérage, faudrait utiliser
des prévenances, à l'ancienne, mais version méga-chiadée. Les instances,
donc les bulles, n'existent que dans les bulles qui les contiennent,
dans le sens où on ne peut faire des repérages qu'au sein d'une bulle.
lundi 9 août 2010
Autre forme. Une sphère action a deux hémisphères, contenant deux
définitions différentes pour les mêmes opérandes/résultats, qui forment
deux versions du mécanisme. La sphère a une zone condition pour diriger
vers un hémisphère ou l'autre. Donc il y a un hémisphère then, un
hémisphère else, et une équation pour faire le choix.
lundi 9 août 2010
On a deux types de sphère : d'action, et de description. Peut-être que
les sphères sont citées dans un agencement spatio-temporel. Une sphère
d'action a une définition faite de citations de sphères d'action, mais
chaque citation est associé à une équation. Une sphère de description a
une définition faite de citations de sphères de description, mais chaque
citation est associé à une action.
lundi 9 août 2010
La sphère peut avoir une racine, c'est à dire un domaine de validité. Il
faut que telle ou telle chose soit vraie pour que la sphère soit
active. C'est un modèle à deux hémisphères, avec une condition dans
l'hémisphère sensitif. Non. En fait c'est pas une question de concept,
c'est une question d'instance. On parle de contexte actuel. Les
instances seraient liées à un bouquet de validation, un contexte. Mais
normalement un contexte devrait être fait d'instances.
lundi 9 août 2010
Pour l'instant, telquel, comme ça à vue de nez, on a trois types :
action, équation, sélection. Je sens qu'il faut que les trois ne fassent
qu'un, je sens qu'il faut se servir de sélection pour distribuer vers
action et équation. On doit aussi un peu repenser aux contextes pour les
intégrer à tout ça. Ils sont déjà dedans, on veut juste être sûrs de
savoir comment, notamment à propos des racines. Il y aurait peut-être
une racine pour chaque sphère. Il faut se servir de sélection si on veut
instinctif bottom-up. Pourtant normalement ça devrait être équation.
lundi 9 août 2010
Pour imiter, on commence par vivre l'action d'un autre comme la sienne, pendant qu'on la voit.
samedi 7 août 2010
Pas d'hémisphère. Je ne crois pas que les calculs de base, atomiques,
soient réversibles. On en a pour agir et on en a pour sentir.
samedi 7 août 2010
Quand on a plusieurs bulles sous la main, parce qu'elles sont produites
par la même sphère ou parce qu'elles sont contenues dans une bulle par
exemple, il faut qu'on puisse dire des trucs du genre : parmi ces bulles
celle qui contient telle bulle. On peut faire de la sélection grâce à
des descriptions : la bulle qu'on cherche contient telle et telle
bulles, elle est contenue dans telle et telle bulles, elle est produite
par telle sphère, ...etc.
vendredi 6 août 2010
Le 7 juin on pensait que la même pyramide devait pouvoir être utilisée
pour sentir et pour agir. On va partir dans cette direction. Ca
correspond au MI, et c'est utilisable. Il n'y a donc plus d'hémisphère
pour l'instant. On a juste une sphère contenant un agencement d'autres
sphères dont les sorties des unes sont reliées aux entrées des autres,
affublée d'entrées reliées à certaines entrées de sphères citées et de
sorties reliées à certaines sorties de sphères citées. C'est ce qu'on a
de plus naturel en stock. Et c'est déjà bien assez compliqué comme ça.
Enfin par contre à côté des sphères il faut qu'on ait des réflexes,
reliant le sommet de l'une, en équation, au sommet de l'autre, en
action. Une sphère, des bulles. Doit y avoir moyen d'utiliser une même
sphère au sein d'un truc mi-action mi-perception pigougné aux ptits
oignons. Par contre on peut se demander si au sein d'une même définition
on peut ou non utiliser les pyramides dans un sens et dans l'autre,
pour mettre, comme on le pensait le 29 juillet, des équations dans les
calculs et des calculs dans les équations. Je pense qu'il faut pouvoir
le faire. De toute façon, on les prend toujours par le résumant. La
question est de savoir s'ils suivent un if ou s'ils suivent ou do, et
quelle différence cela fait. On voit que les mêmes éléments vont être
utilisés dans plusieurs citations : des if vont reprendre des éléments
qui ont déjà été utilisés dans des do. Du coup on se retrouve avec une
zone do et une zone if. C'est peut-être le retour de nos hémisphères.
Chaque do aurait son if. Et avec un peu de chance, chaque if aurait son
do. Une sphère serait un couple if-do. Du coup peut-être bien qu'ya
besoin d'entrées sorties pour chaque hémisphère, parce que quand on
utilise cette sphère dans une définition, on peut vouloir relier les
éléments du if à d'autres choses que les opérandes et résultats du do,
mais ça reste à voir.
vendredi 6 août 2010
Les liens faits au sein d'un même hémisphère se font toujours d'un pôle
de sortie à un pôle d'entrée, ça c'est évident. Il semble aussi que les
liens faits d'un hémisphère à l'autre se fassent de pôle à pôle
équivalent, d'entrée à entrée, de sortie à sortie. On peut se demander
si tous les liens faits d'un hémisphère à l'autre méritent d'être des
entrées sorties de la sphère citante. A priori on dirait oui, même si
certains contenus devront du coup rester parfois indéfinis. Là où ça
colle pas, c'est quand on a qu'un seul élément d'un côté ou de l'autre.
Soit la définition se contient elle-même, soit elle contient quelque
chose qu'on doit définir, par une définition qui contiendra quelque
chose qu'on doit définir, par une définition qui contiendra quelque
chose qu'on doit définir, ...etc. L'idée de réflexe par elle-même nous
pousserait vers l'idée d'un lien d'un hémisphère mono-truc vers un autre
hémisphère mono-truc, c'est à dire d'une interprétation terminée vers
une action à terminer, les I/O de l'un branchées aux I/O de l'autre. Du
coup ça nous pousse vers deux types de sphère, une pour l'action et une
pour la perception, avec au centre un petit boui-boui pour lier parfois
l'un à l'autre. Ca me plait pas du tout. Ca fait trois types d'objets là
où on aimerait n'en avoir qu'un. Ce qui joue pour ce nouvel
arrangement, c'est qu'on n'a jamais pu trouver un cas où il serait utile
d'avoir plusieurs sphères dans les deux moitiés d'une même sphère.
D'autre part, réduire le réflexe à l'état de boui-boui présente
l'avantage de pouvoir utiliser dans cet objet des valeurs numériques,
pour faire des choix de priorité difficiles, en fonction de je ne sais
quelles sommes d'importances. Mais quand même ya pas à chier, ça me
plait pas du tout. Faut bien admettre que n'importe quelle sphère ayant
plusieurs sphères dans ses deux hémisphères peut être résumée par un
boui-boui, à moins que des pôles de sphères contenues dans le nord ne
s'adressent directement à des pôles de sphères contenues dans le sud, de
façon parallèle. Mais si c'est parallèle, on peut avoir envie de
décortiquer, donc voilà. Reste un truc de base : ya pas deux types de
neuronnes dans le cerveau, et je doute qu'il y ait deux types
d'organisation, sinon par sélection naturelle il y aurait deux types de
neuronnes. Ya pas deux types d'organisation. Encore que, le coup de la
sélection naturelle, c'est fumeux. Mais quand même.
vendredi 6 août 2010
Maintenant on veut établir la forme exacte d'une sphère, et plus
précisément on veut savoir comment faire les liens entre les sphères
citées dans un hémisphère, dans l'autre, de l'un à l'autre, et comment
on connecte les entrées sorties.
vendredi 6 août 2010
Quand on veut sentir l'action, on va aussi s'intéresser aux paramètres
de l'action et à ses résultats. Donc il n'y aura pas des entrées et des
sorties pour chaque hémisphère, mais pour chaque sphère. Dans une
tentative de percevoir ce qui se passe, de percevoir ce qu'on fait, on
va mettre côte à côte plusieurs calculs d'action, et voir si on peut y
reconnaitre quelque chose, ou si on veut mémoriser cet assemblage. Pour
le faire, il faut qu'il y ait des opérandes/résultats en commun. Une
instance d'action peut donc être utilisée comme une instance de
perception.
vendredi 6 août 2010
Une équation c'est pas une interprétation. Une interprétation c'est un
acte, une équation c'est un état, une description, c'est inerte. On
fabriquera des équations par des actions, réflexes la plupart du temps,
volontaires parfois. Généralement on part de ce qu'on a dans le nord
pour fabriquer ce qu'il y aura dans le sud : dans l'action on fabrique
les composants d'une procédure, et dans l'interprétation on fabrique un
résumant.
lundi 2 août 2010
La feuille pliée. La zone nord et la zone sud sont dans le bas-niveau.
Le nord dans l'interprétation de bas-niveau, le sud dans l'action de
bas-niveau.
dimanche 1 août 2010
Une sphère. Des bulles. Cette nouvelle structure c'est quoi. Une sphère.
Une sphère est une définition. Examinons la sphère A. Elle a deux
hémisphères, nord et sud, ainsi nommés à cause du top-down et du
bottom-up. Chaque hémisphère a des entrées et des sorties. Dans
l'action, on entre par le nord et on travaille dans le sud avant de
ressortir par le nord. Dans l'interprétation on entre par le sud et on
travaille dans le nord avant de ressortir par le sud. L'idée de faire
les deux dans une même bulle, c'est de sentir l'action. La sphère A est
une définition, et cette définition consiste à citer d'autres sphères B
dans un agencement temporel, et à instaurer des liens entre les entrées
et les sorties de ces sphères B. Les sphères B sont citées dans l'un des
deux hémisphères de A. On fabrique des bulles correspondant aux sphères
citées dans l'un des deux hémisphères en travaillant par rapport aux
sphères citées dans l'autre.
samedi 31 juillet 2010
La structure est sur trois couches qu'on va appeler A B et C. On dira
qu'un concept appartenant à la couche A est un concept A, qu'un concept
appartenant à la couche B est un concept B, et qu'un concept appartenant
à la couche C est un concept C. La couche supérieure A contient un
unique concept A. La définition de ce concept A décrit les deux parties
de la couche médiane B, parties dont les proportions vont varier selon
que la structure est une équation un calcul ou un réflexe. Ces deux
parties de définition sont deux listes de concepts B temporellement
agencées. Chacun de ces concept B a lui-même une définition en deux
parties, représentant opérandes et résultats, qui sont des listes de
concepts C appartenant à la couche inférieure C. Alors attention les
chaussures. La définition du concept A va non seulement citer les
concepts B, mais aussi citer des liens entre les concepts C. Les fameux
liens de parenté. Chaque concept C est lié à un ou plusieurs concepts C.
Mais ces liens ne se font pas n'importe comment. D'abord, on ne fait
jamais de lien entre deux concepts C cités dans la définition d'un même
concept B, il faut que les deux concepts C qu'on lie soient cités dans
les définitions de deux concepts B différents. Ensuite, il y a deux cas
de figure : les liens internes et les liens param/return. Chaque concept
C est cité dans la définition d'un concept B qui est cité dans la
première ou la seconde partie de la définition du concept A. On appelle
"lien interne" un lien entre deux concepts C cités dans les définitions
de concepts B cités dans la même partie de la définition du concept A.
Dans ce cas, il faut qu'un des deux concepts C soit cité dans la
première partie de la définition du concept B dans lequel il est cité,
et que l'autre concept C soit cité dans la seconde partie de la
définition du concept B dans lequel il est cité. Et on appelle "lien
param/return" un lien entre deux concepts C cités dans les définitions
de concepts B cités l'un dans la première partie et l'autre dans la
seconde partie de la définition du concept A. Dans ce cas, si l'un des
concepts C est cité dans la première partie de la définition du concept B
qui le cite, alors l'autre concept C doit être cité dans la première
partie de la définition du concept B qui le cite, et si l'un des
concepts C est cité dans la seconde partie de la définition du concept B
qui le cite, alors l'autre concept C doit être cité dans la seconde
partie de la définition du concept B qui le cite. Si tu vomis, vomis
là-dedans.
vendredi 30 juillet 2010
On a peut-être un petit problème de vocabulaire, faudra voir. Pour
l'instant en tout cas, les mots calcul action équation et interprétation
font tous référence à la même structure, celle qui est décrite le 16
juillet. Une interprétation, c'est comme une équation dans laquelle on
ne s'occupe que de l'existence des bulles opérandes, sans s'occuper de
ce qu'elles peuvent contenir, puisque une instance représente toujours
une bulle. On se rend compte que les liens de parenté vont sans doute
permettre de représenter des liens entre les instances interprétées, des
liens entre les événements, tout comme les causes communes d'existence
en leur temps.
jeudi 29 juillet 2010
Je regarde un film. Selon ma façon de regarder le film, je peux décider
de voir du sang ou du jus de tomate, je peux voir un acteur ou un
personnage.
jeudi 29 juillet 2010
On pense immédiatement à la possibilité de mettre des équations dans les
calculs et même des calculs dans les équations. Des équations dans les
calculs, ce serait du if-then-else archaïque, vu que c'est séquentiel ça
devrait aller. Du calcul dans les équations, ce serait par exemple
tourner les yeux pour regarder quelque chose, le simple fait de prendre
l'info provoque le mouvement des yeux. Quand on aura fait tout ça, on
verra les réflexes.
jeudi 29 juillet 2010
On va utiliser "équation" à la place de "truc". J'arrive pas encore à
comprendre que c'est des équations, mais j'ai besoin d'un mot. Après
tout, X=2 c'est une équation. C'est une façon de décrire des relations
entre des choses inconnues. Oui c'est des équations. Une bulle c'est
comme une inconnue, le contenu de la bulle c'est sa valeur actuelle. On
regarde si l'équation est vraie avec ses valeurs actuelles, et ça nous
permet de savoir si oui ou non la situation testée présente telle ou
telle caractéristique. On la tient notre entrée relative pour sortie
variable. Par contre faudra qu'on puisse utiliser des constantes dans
ces équations. D'ailleurs on aura aussi besoin de pouvoir utiliser des
constantes dans les calculs.
jeudi 29 juillet 2010
On a une assymétrie là, parce que quand on est dans l'action on brasse
des bulles sans se soucier de ce qu'il y a dedans, alors que dans
l'interprétation on brasse des instances. Si on reprend le 16 juillet on
qu'on essaye de le faire à l'envers, qu'est-ce qu'on obtient. C'est
plus des actions sur les bulles, c'est des interprétations sur les
bulles. C'est plus un calcul, c'est un truc. Les différents concepts
qu'on place à gauche représentent la composition du truc. Le concept
qu'on place à droite représente le truc. Voilà pour les résumés. Quant
au résumant, il représente le lien qu'il y a entre le truc et sa
composition, ou le fait de schtroumpfer ce truc. Déjà on sait que ce
truc c'est pas une recherche d'enchainement, puisqu'une recherche
d'enchainement c'est un calcul. En fait ce truc c'est un genre
d'interprétation en mode relatif, par rapport aux relations que les
choses ont entre elles. C'est un putain d'ovni. Quand on est dans
l'action, dans le calcul, d'accord le calcul s'applique sur une bulle
sans se soucier de ce qu'il y a dedans, mais au final les calculs de
base, indivisibles, s'appliquent effectivement aux instances contenues
dans les bulles. On les déplace, on les créé, ...etc. Bon ben là c'est
pareil : les briques de base prennent l'info dans les instances
contenues dans les bulles. C'est les instances qui donnent l'info. Telle
bulle est-elle vide, une des instances contenues dans telle bulle
est-elle aussi contenue dans telle autre, ce genre de trucs.
jeudi 29 juillet 2010
Faut déjà voir si on peut définir un réflexe à l'aide d'une définition
classique, en utilisant les liens de parenté. On est de retour au 17
juillet, faut d'abord travailler sur les liens de parenté. Pour le
réflexe, on voudrait une définition avec dans une partie le type de
situation à repérer et dans l'autre le calcul à lancer. Les liens de
parenté servent à choisir les opérandes en fonction de la situation qui a
effectivement été repérée. Comme pour l'interprétation, on ne veut pas
repérer une situation mais un type de situation, on veut de l'entrée
relative pour sortie variable. J'allais dire "sinon choisir les
opérandes n'a aucun sens" mais en fait non, ça a un peu de sens quand
même puisqu'on choisit les instances sur lesquelles ça porte, même si
pour un emplacement donné on n'a pour l'instant le choix qu'entre des
instances d'un même concept. Mais c'est vrai qu'on aimerait bien faire
de l'entrée relative.
jeudi 29 juillet 2010
Peut-être faut-il faire des réflexes permettant de passer des
interprétations du 15 juillet, où l'on commence à séparer les
definitions en deux, aux calculs du 16 juillet, où l'on commence à
encapsuler les calculs de gauche à droite. En fait, les calculs
encapsulés prennent des opérandes, mais du coup le calcul qui est en
haut d'une pyramide prend lui aussi des opérandes. La définition d'un
réflexe contiendrait une situation à reconnaitre, le calcul à effectuer
et les opérandes à fournir à ce calcul. Mais pour que ça marche il
faudrait bien sûr que le réflexe fonctionne en dehors de tout calcul,
selon un système qui ressemble plus aux interprétations à l'ancienne,
avec prévenance. On retrouve alors la vigilance par la création de
réflexes temporaires. Attention, ça n'a rien à voir avec les calculs
conditionnels qu'on peut imaginer. On parle d'une vraie source de
bottom-up, d'un système réflexe indépendant, automatique et alimenté par
les prévenances de chaque création d'instance. Notre grande chance à ce
stade, c'est de ne pas encore avoir défini le comment de l'exécution de
tous ces calculs d'action et d'interprétation. Ce qu'on sait en tout
cas, c'est qu'on a une sorte de liste de réflexes, qu'on aurait envie
d'utiliser de façon automatique.
jeudi 29 juillet 2010
C'est pas tant que je demande à être attiré à quelque chose, c'est
plutôt que je ne me concentre pas volontairement sur quelque chose.
L'effet "flaneur", ce serait ce qui se passe quand on ne se dirige pas
ou quand on essaye de disparaitre, ce serait un milieu, un bruit de fond
duquel des activités peuvent surgir. Il faut qu'il y aie une activité,
s'il n'y en a pas le bruit de fond en fabrique une : il est presque
impossible de ne penser à rien.
mardi 27 juillet 2010
Personnalité multiple.
lundi 26 juillet 2010
Si on doit être attiré par quelque chose, ce sera certainement par une des séquences les plus complètes.
jeudi 22 juillet 2010
On peut s'en remettre au hasard. Si on marche dans la rue, si on est
assis quelque part, on peut choisir d'être attentif aux choses qui
attirent notre attention. On peut faire une demande : qu'est-ce qui
m'attire le plus maintenant, et hop on se retrouve sur quelque chose.
C'est tout sauf du hasard bien sûr, mais le truc c'est qu'on peut en
faire la demande. C'est comme une catégorie de choses qu'on pourrait
choisir. Je demande à être attiré par quelque chose, j'ouvre mon esprit,
je suis réceptif. Je demande du bottom-up.
mercredi 21 juillet 2010
La raison d'être de la vigilance, c'est le gain de temps, et la
possibilité de réagir à des choses auxquelles on ne réagirait peut-être
pas en temps normal.
mercredi 21 juillet 2010
Un cadeau ça doit être caché, comme la cuillère offerte dans un bout de
chiffon. C'est peut-être ça la nature du bottom-up. Il s'est développé
comme n'importe quel autre élément, mais on l'a pas vu. Et comme on se
rend compte de sa présence de façon soudaine, on a l'impression qu'il
sort de nulle part, qu'il apparait de lui-même. C'est l'idée de
processus parallèles inconscients, qui ne feraient pas partie de
l'Histoire, et qui soudain rejoindraient le mainstream. Si c'est ça, je
ne vois aujourd'hui aucun intérêt à reproduire volontairement ce
mécanisme. Il faut que ce soit autre chose, parce qu'on veut un être
libre. A moins qu'on n'y trouve un gain de temps-machine. On veut
retrouver les choses qui s'imposent à soi, on veut un monde qui
s'invite.
mercredi 21 juillet 2010
La nature profonde du bottom-up, c'est de se réaliser alors qu'on lui a
rien demandé, et d'ainsi changer le cours normal des choses.
mercredi 21 juillet 2010
Du bottom-up dans ce système fait de calculs, ça passerait par des
calculs spontanés. A un moment donné, on a une partie gauche complète et
crac le calcul va se déclencher de lui-même. C'est presque toujours
comme ça en interprétation. D'ailleurs en action aussi, j'entre dans une
pièce, j'allume la lumière sans y penser. Dans les deux cas, c'est la
même chose, il n'y a que le haut du panier qui se fait pas à pas. Le
bas, c'est à dire le départ de l'interprétation ou les détails de
l'action, semble se faire automatiquement. Comme on l'a dit, ça manque
de bottom-up parce qu'on ne veut pas être toujours dans la même
procédure. Merde c'est tout en bordel. On doit pouvoir imaginer des
calculs permanents.
mardi 20 juillet 2010
Si des débuts d'événements réels viennent sans cesse prendre la place
d'événements hypothétiques auxquels on s'attendait, c'est parce que des
calculs font ce travail. Un calcul d'interprétation va prendre une
situation non encore interprétée et un nuage d'hypothèses, et va
proposer un interprétation à partir de ces deux éléments. C'est plus une
vérification ou une confirmation qu'une interprétation, finalement.
Mais du coup ya pas de bottom-up là-dedans.
mardi 20 juillet 2010
Prévoir, ça devrait être une activité bouche-trou. Sur un cycle, on
commence par faire les choses nécessaires, et puis une fois qu'on a
fini, on attend la fin du cycle en fabriquant le tissus d'hypothéses de
ce qui pourrait bientôt se passer.
lundi 19 juillet 2010
Dans cette nouvelle façon de voir les choses, que veut dire prévoir ? Si
on fabrique l'hypothèse que quelque chose va arriver, c'est qu'on a
déjà un début réel, qui nous permet de fonder cette hypothèse.
lundi 19 juillet 2010
Parenthèse. On peut choisir les éléments qu'on mémorise ensemble. On peut les choisir pour n'importe quelle raison.
lundi 19 juillet 2010
On doit partir du principe que la plupart des choses qui nous arrivent
sont plus ou moins prévues, ce qui veut dire que des débuts d'événements
réels viennent sans cesse prendre la place d'événements hypothétiques
auxquels on s'attendait. La différence entre l'inattendu et le cas
habituel, c'est que l'habituel trouve sa place assez facilement, par
ressemblance avec une hypothèse, alors que l'inattendu ne ressemble à
rien de ce qu'on avait imaginé, ou alors ressemble à quelque chose qui
était très peu probable ou très flou. On va peut-être avoir besoin d'un
outil permettant de mesurer la ressemblance. J'imagine qu'on devra
automatiser cette faculté de remplacer une hypothèse par un début
d'événement réel. Encore que, on spéculer sur la question, on peut se
demander si tel début d'événement correspond plutôt à telle ou telle
hypothèse. Toujours le même truc, on a une première réaction qui donne
un résultat instinctif, et après on peut choisir de réfléchir à la
question. Ca veut dire qu'on doit pouvoir revenir en arrière, en disant :
je croyais que tel début d'événement correspondait à telle hypothèse,
mais non ça correspond à telle autre. C'est vraiment pas rien.
lundi 19 juillet 2010
Ca manque de bottom-up parce qu'on ne veut pas être toujours dans la
même procédure. Au sein d'une même procédure, on sait bien comment on va
passer automatiquement d'une activité à une autre. Mais si on veut
éliminer l'idée d'une procédure main() qui ferait tourner la boutique,
on a forcément besoin de bottom-up, les activités doivent se lancer
d'elles-même. On a deux choses. La vigilance, c'est un bottom-up
contrôlé, qui permet d'être alerté quand quelque chose arrive. On savait
que ce quelque chose pouvait arriver, on voulait pas le rater mais on
avait d'autres chats à fouetter. Et puis il y a l'inattendu, ça c'est un
mécanisme complètement différent. Quelque chose devient important parce
que c'était pas prévu. Puisqu'on s'y attendait pas, ça veut dire que
notre conception du monde n'est pas tout à fait bonne, et c'est pour ça
que c'est important, parce qu'on a des choses à apprendre de cet
événement. Il me semble qu'on doit d'abord s'intéresser à l'inattendu,
parce que ça pourrait nous servir pour la vigilance. Mais il est fort
possible que ces deux phénomènes soient issus d'un même mécanisme, parce
qu'il parait qu'on a du mal à voir quelque chose qui n'a rien à faire
là, comme nous le montre l'expérience du film avec le gorille au milieu
d'un match de basket.
dimanche 18 juillet 2010
Si on veut créer un nouveau concept, on aura sûrement besoin de le
décrire à l'aide d'instances. Or une des choses qu'on va vouloir
décrire, c'est sa définition, qui cite d'autres concepts. Donc il faudra
que chaque concept soit représenté par une instance. Rhalala.
dimanche 18 juillet 2010
Une instance représente toujours une bulle. Par défaut, et la plupart du
temps, ces bulles sont vides. On peut presque dire que chaque instance
est une bulle.
dimanche 18 juillet 2010
Une autre voie, à propos de cette impression d'être bloqué sur trois
couches, c'est de dire que certes il y a trois couches, mais que les
calculs qu'on peut faire grâce à ces trois couches peuvent s'appliquer à
n'importe quelle instance, quelle que soit la couche à laquelle elle
appartient. Les bulles qu'on manipule peuvent envelopper n'importe
quelle instance. Les trois couches peuvent donc travailler sur n'importe
laquelle des trois couches.
dimanche 18 juillet 2010
On peut avoir l'impression d'être bloqué sur trois couches, soit deux
couples résumant-résumé. Mais imaginons qu'on prenne la couche du haut,
contenant des concepts représentant le fait de reconnaitre un visage, ou
le lien entre une procédure et ses composants, ou le fait d'exécuter
une procédure. Si on prend ces concepts et qu'on les cite dans une
définition de concept d'une couche supérieure, on voit que le sens de ce
concept supérieur est différent, sa signification est différente. De
toute façon, les sens des concepts des trois couches sont déjà
différents, la façon de les manipuler est différente. Par exemple la
couche inférieure de concepts va produire des instances destinées à
représenter des bulles. En fait ce qui vient de se passer, c'est que le
concept a perdu son sens. Ce n'est plus qu'un objet qui a une certaine
forme, et avec lequel on peut faire certaines choses. Selon la couche
sur laquelle on travaille, on va faire des opérations différentes. C'est
une voie dangereuse.
dimanche 18 juillet 2010
Ca manque de bottom-up. On doit pouvoir faire de la vigilance, et il
faut que la nouveauté et l'inattendu attirent l'attention du système. Le
bottom-up c'est un truc de bas-niveau.
samedi 17 juillet 2010
D'abord on doit travailler sur les liens de parenté, pour savoir
précisément comment on les note dans une définition. Il faut qu'on
puisse relier n'importe quel ElemDef à n'importe quel autre. Ensuite, on
commencera à créer les premiers types de calcul de base, en insistant
sur le côté temporel de la chose. Après j'imagine qu'on ira vers la
mémorisation.
samedi 17 juillet 2010
Mais la ressemblance s'arrête là. Ici, les liens de parenté servent à
manipuler des bulles. Les résultats d'un calcul vont devenir les
opérandes d'un autre calcul. Dans un calcul de base, il y a création
d'instances. Typiquement, c'est le cas dans une interprétation ou une
exécution. L'idée de base des bulles, selon le 5 avril, c'était de
fabriquer des instances à chaque tour. Mais on sait qu'on a aussi envie
de manipuler les ensembles, unions, intersections, ...etc. Pour
l'instant, on va partir là-dessus. Pour chaque calcul on va créer de
nouvelles bulles-résultats. On remplira ces bulles soit avec des
instances déjà existantes, soit avec de nouvelles instances créées pour
l'occasion. J'aime pas trop, je préfèrerais que ça se passe toujours de
la même façon, ce qui voudrait dire qu'on fabriquerait des
instances-répliques, pour représenter des choses qui sont déjà
représentées par des instances existant dans d'autres bulles. On avait
déjà évoqué l'idée d'un même événement représenté par plusieurs
instances dans des bulles différentes. Mais bon, parfois on voudra juste
faire une sélection, ou peut-être supprimer certaines instances. Il
faut pouvoir tout faire.
vendredi 16 juillet 2010
Si on veut encapsuler les calculs les uns dans les autres, on ne le fait
plus en passant des résumantes aux résumées. On le fait de gauche à
droite dans une même définition, en mettant dans la première partie la
procédure et dans la deuxième ses composantes. Le concept qu'on place à
gauche représente le calcul. Les différents concepts qu'on place à
droite représentent la composition de ce calcul. Voilà pour les résumés.
Quant au résumant, il représente le lien qu'il y a entre le calcul et
sa composition, ou le fait d'exécuter ce calcul. Maintenant
intéressons-nous au concept qu'on a placé dans la partie gauche de la
définition, celui qui représente le calcul. Il a lui-même une
définition. Les deux parties de cette définition vont être les opérandes
et les résultats du calcul. De même, les concepts composant le calcul,
qu'on a placé à droite, ont eux-même des définitions. Comme on le disait
le 11 juillet, on devra brancher les sorties des uns aux entrées des
autres, sans doute en utilisant les liens de parenté dont on parlait
hier. C'est très exactement le schéma de Mécanismes & Influences.
jeudi 15 juillet 2010
On a toujours besoin d'une notion d'adressage.
jeudi 15 juillet 2010
Pour mettre le couvert ou se faire un sandwich, on peut partir de la
première partie pour fabriquer la seconde ou partir de la seconde pour
fabriquer la première, selon qu'on voit quelqu'un le faire ou qu'on le
fait soi-même. Du coup j'ai du mal à nommer ces deux parties, et
pourtant il va bien falloir ! Non seulement faut nommer les parties,
mais en plus faut nommer les instances. Si ça se trouve, les parties
sont interchangeables.
jeudi 15 juillet 2010
Les causes communes d'existence changent de nom, et méritent de
s'appeler liens de parenté : il ne s'agit plus seulement de savoir à
quelle résumante correspond quelle résumée, il faut aussi tenir compte
de quelle instance était dans la première partie quand telle autre était
dans la seconde, enfin quelque chose comme ça.
jeudi 15 juillet 2010
Une idée pourrait être de séparer les définitions en deux parties, pour
coller à cette envie d'avoir d'un côté les opérandes et de l'autre les
résultats. Prenons par exemple la reconnaissance d'un visage. On aurait
dans la première partie deux yeux un nez une bouche, et dans la deuxième
partie un visage. Dans ce cas la résumante représenterait le fait de
reconnaitre un visage. La résumante aurait un pied dans le sixième sens.
Ca devient assez sympa. On pourrait imaginer des résultats à plusieurs
instances, et des causes communes jouant sur les deux parties.
Interpréter et exécuter seraient de même nature, ce serait juste
compléter une séquence. Dans l'interprétation, la première partie est
grosse, et la deuxième partie est petite. Dans l'exécution, la première
partie est petite, et la deuxième partie est grosse.
jeudi 15 juillet 2010
Ne pas oublier la résolution de problème par recherche d'enchainements : ça doit être facile et naturel.
mardi 13 juillet 2010
Sécurité routière. 1 Percevoir, interpréter les sensations. 2 Analyser :
qu'est-ce que je peux faire. 3 Décider, choix d'une option. 4 Agir,
mise en oeuvre.
lundi 12 juillet 2010
Parenthèse. On a quand même d'un côté les concepts, et de l'autre côté
les instances et les bulles. Deux choses. Quand tout sera fini, on
pourrait avoir envie de tout mettre à plat, comme un brainfuck ou un
matrix screensaver. D'autre part, on aimerait avoir la main sur les
concepts, leurs définitions, les séquences engagées. Conclusion, on
constate qu'il serait bien pratique de pouvoir décrire un concept par un
groupe d'instances, contenues dans une bulle par exemple.
dimanche 11 juillet 2010
Ou alors, on pourrait le faire à l'envers. On fait tout en top-down, un
calcul qui provoque une interprétation ou une exécution ou autre chose.
Mais si ça venait du bas ? Tout en bottom-up, une situation évolue, et
ça provoque l'évolution de sa dérivée. Ca ressemble + à du sixième sens.
On a perdu l'action en route, mais ça sent bon quand même. Ce qu'on
faisait principalement, c'était créer des bulles, donc on doit se
demander comment créer des bulles en bottom-up. Encore que, percevoir
est un acte. Doit certainement y avoir un peu des deux, un peu de
top-down, un peu de bottom-up, mais on pourrait être victimes d'une
illusion à ce sujet, ça pourrait venir du bas.
dimanche 11 juillet 2010
Depuis plusieurs jours, je sens sans vouloir me l'avouer que le langage
Mécanismes & Influences devrait être source d'inspiration pour ce
que je cherche à faire maintenant. J'ai fait une fausse route. Un
mécanisme contient d'autres mécanismes qui s'influencent les uns les
autres. On branche les sorties des uns aux entrées des autres. Et
parfois on branche des entrées de mécanismes contenus sur des entrées du
mécanisme contenant, ou des sorties de mécanismes contenus sur des
sorties du mécanisme contenant. Remplacez les influences par des bulles,
vous obtenez à peu près ce qu'on cherche à faire. Mais ce qui est
génant, c'est que pour mettre en place de tels automatismes, on devrait
d'abord pouvoir faire les calculs "à la main", avant de les mémoriser
pour qu'ils deviennent automatiques. C'est une reformulation de calculs
indépendants, souvent utilisés ensemble et qu'on a décidé de résumer en
un seul calcul.
mercredi 7 juillet 2010
Ca voudrait dire qu'une pyramide, et donc une définition, pourrait
décrire comment les résultats d'un calcul deviennent les opérandes
d'autres calculs. C'est un peu du genre causes communes. Comment les
résultats d'une résumée peuvent devenir les opérandes d'une autre
résumée. D'autre part, l'opération globale doit prendre des opérandes et
renvoyer des résultats. Ca compterait dans la perception. Finalement
chaque définition aurait des entrées et des sorties.
jeudi 1 juillet 2010
On a d'un côté cette façon de faire une opération de base, avec des
séquences contenant à la fois les opérandes et les résultats, et de
l'autre on a l'idée de pyramides d'action, décomposant chaque acte en
plusieurs actes.
vendredi 25 juin 2010
A un moment donné, les bulles-résultats d'un calcul doivent devenir les bulles-opérandes d'un autre calcul.
jeudi 24 juin 2010
Interpréter, exécuter, compléter, joindre. On aurait dans une même
séquence des instances représentant des bulles-opérandes et des
instances représentant des bulles-résultats. L'instance résumante
représenterait peut-être une bulle contenant tout ce que contiennent ces
bulles.
jeudi 24 juin 2010
La plupart du temps, on serait dans l'exécution d'une procédure. On
aurait d'un côté la perception, et de l'autre les différentes pyramides
d'action qui dirigent cette perception. Si les infos doivent remonter
vers la dérivée, elles doivent remonter toute la pyramide, jusqu'à
l'endroit où se fait le choix d'une séquence à compléter volontairement.
En fait, c'est même plus exactement des pyramides, c'est pas des
pyramides à plat. La perception est encapsulée dans l'action.
vendredi 18 juin 2010
Quand je vois "une séquence résumée par une entité, une entité résumant
une séquence" et "un moyen de passer de la perception à l'action", je me
dis qu'on se contente peut-être de terminer une séquence incomplète de
temps en temps. Ici on retrouve l'idée du 6 avril : le même langage est
utilisé pour provoquer les calculs et pour en rendre compte, le résultat
du calcul est inscrit dans la lignée de ce qui l'a provoqué, ainsi le
résultat contribue à provoquer le calcul suivant. Ca explique aussi
pourquoi cette idée de terminer volontairement une séquence incomplète
revient si souvent ces derniers temps.
vendredi 18 juin 2010
On ne retrouvera pas les réflexes en utilisant des définitions
conditionnelles, parce que le réflexe est justement un moyen de passer
de la perception à l'action, alors que les définitions conditionnelles
sont prévues pour fonctionner quand on est déjà dans l'action. Mais ça
donne l'idée de définitions contenant des inhibitions, ce qui n'est pas
forcément une mauvaise chose. Revenons au 5 juin, une séquence résumée
par une entité, une entité résumant une séquence.
mardi 15 juin 2010
Si on veut retrouver les réflexes, on peut imaginer des définitions
conditionnelles. En exécution, ça ressemblerait à des if-then. En
interprétation, ...
samedi 12 juin 2010
On a nos deux calculs de base, interprétation et exécution. On pourrait
avoir par exemple un troisième calcul de base qui, à partir d'un début
de séquence A B C, serait capable de sortir une fin de séquence D E F G.
Bon c'est une connerie, mais l'idée, c'est que c'est comme les AND OR
NOT, on a un petit groupe de calculs de base, et en les assemblant on
peut créer de nouveaux types de calcul. Si des instances représentent la
façon dont des bulles ont été obtenues, les concepts produisant ces
instances peuvent avoir dans leur définition la description d'un
assemblage de calcul. Les différents concepts cités dans la définition
représentent les différents calculs effectués l'un après l'autre sur une
même bulle.
mercredi 9 juin 2010
Je dis à quelqu'un que j'espère qu'il n'y aura pas de canicule, je dis :
j'espère que ça fera pas comme je sais plus quelle année. Au moment où
je dis ça, j'ai une réponse en tête, 2003, mais cette réponse apparait
seule, sans être liée à quoi que ce soit. 2003 se met à exister, tout
simplement, et c'est à moi de la capturer, si je le souhaite. Le seul
indice que j'ai, c'est le type. Je sais qu'il me manque quelque chose de
type année, et j'ai cette instance de type année qui apparait. Mais je
ne sais pas si la réponse que je cherche est cette instance qui vient
d'apparaitre, tout ce que je sais, c'est que les deux sont de même type.
Par expérience, je sais que c'est sûrement la réponse que je cherche.
Ca va parce qu'il n'y a qu'une case à remplir, mais quand il y en a
plusieurs ? Ainsi nous faisons des erreurs. Si la sélection naturelle
n'a pas fait disparaitre cela, c'est peut-être parce qu'il est
mathématiquement impossible de faire autrement. C'est peut-être aussi
une question d'économie.
mercredi 9 juin 2010
Voir les causes communes d'existence sous l'angle de l'action, ça veut
dire voir que parfois un même acte entre dans la composition de
plusieurs actes composant l'acte qu'on est en train de faire ou
d'envisager. Maintenant, quand on dit qu'il faut trouver un équivalent
qui marche dans l'autre sens, on entend par là qu'il faut trouver un
moyen de lier plusieurs instances dans l'action. Mais ça peut pas être
basé sur les ancêtres, puisque la pyramide est ouvrante. Il y a deux
choses qu'on pourrait vouloir associer à un acte. Le sujet qui agit, et
l'objet auquel s'applique l'acte. Et il faut penser dans les deux sens.
lundi 7 juin 2010
Il faut bannir immédiatement les termes "d'ancêtre" et de "causes
communes d'existence" si on veut mettre en place une façon de penser
"dans les deux sens". Et il faut trouver un mécanisme équivalent aux
causes communes d'existence, mais qui marche dans l'autre sens. Qui sont
les ancêtres quand on est dans l'action ? On doit regarder les
définitions avec causes communes d'existence sous l'angle de l'action.
lundi 7 juin 2010
La même pyramide de concepts devrait pouvoir être utilisée pour
reconnaitre l'action que quelqu'un est en train de faire et pour faire
soi-même cette action.
samedi 5 juin 2010
On a envie de virer le côté verbe, et de ne garder que les concepts à
l'ancienne et les bulles. On peut tout à fait faire des calculs sur les
bulles en n'utilisant que les concepts. Chaque calcul ne donnera qu'un
résultat, c'est même plus naturel. On peut aussi faire de l'entrée en
mode relatif pour sortie variable. La sortie sera toujours une instance
du même concept, mais ce sera une sortie variable parce que l'instance
aura des ancêtres différents en fonction de l'entrée. Enfin, il n'y a
pas un mais deux types de calcul de base, des résumées aux résumantes,
ou des résumantes aux résumées : la perception est une activité
fermante, et l'action est une activité ouvrante.
dimanche 23 mai 2010
Je rêve. Je me réveille par morceaux. D'abord le centre de décision se
réveille, si bien que je peux choisir de retenir mon geste le temps de
réveiller le lieu où je me trouve, mon lit.
vendredi 21 mai 2010
Bad boy Bubby. Il ne sait rien, mais il est capable d'imiter. Il peut
refaire ce qu'il a déjà vu faire. Il peut redire une phrase sur le même
ton, avec les mêmes gestes. Il ne comprend pas le sens de la phrase,
mais il a vu ce qui s'est passé quand la personne l'a dit. S'il veut
obtenir le même effet, il va sortir la même phrase.
mercredi 19 mai 2010
Le ciblage d'instance doit sûrement se faire souvent par appartenance à
plusieurs bulles qu'on connait. C'est cette instance parce qu'elle
appartient à la fois à telle et telle et telle bulle.
mardi 18 mai 2010
L'instance représente une bulle, mais pas ce qu'elle contient. Une bulle
contient une situation. Une situation peut être résumée par une
instance de façon classique. Maintenant, si on imagine une bulle ne
contenant qu'une seule instance, on se rend compte que la bulle est
comme une membrane qui enveloppe l'instance, le tout formant un objet
pouvant être manipulé de plusieurs façons.
samedi 15 mai 2010
La carte des lieux d'un rêve. Les lieux sont des contextes.
lundi 11 mai 2010
Cette chaine d'instances, représentant une chaine interprétative de
bulles, serait peut-être créée par une tête en déplacement dans la
troisième couche.
dimanche 10 mai 2010
On a une bulle, à laquelle on applique une interprétation. On obtient
une autre bulle, à laquelle on applique une interprétation, et ainsi de
suite. Ces interprétations successives forment une chaine de bulles. A
cette chaine de bulles correspond une chaine d'instances dont chacune
créé la suivante par réflexe. Parfois on obtient plusieurs bulles,
plusieurs interprétations possibles, plusieurs instances.
dimanche 10 mai 2010
Avant, avec les branchements, les résumées représentaient les bulles
opérandes d'un calcul, et les résumantes représentaient les bulles
résultats du calcul. Mais maintenant on a en plus la production d'une
instance locale.
vendredi 7 mai 2010
Le propos du 2 mai est une erreur. Si, les instances peuvent apparaitre
d'un coup. Mais elles indiqueront peut-être des dates d'événements à
venir.
jeudi 6 mai 2010
On ne veut plus généraliser un concept. On veut carrément généraliser
une définition d'entrée. De plusieurs définitions d'entrées utilisant
des constantes, on veut tirer une généralisation. On voit qu'on peut le
faire si lors des mémorisations on savait qu'on était en train de
mémoriser la même chose. Ca marche pour frêre jacques par exemple, quand
on le joue en partant de chaque note, si on sait qu'à chaque fois c'est
frêre jacques qu'on joue. Imaginons un clavier dont les touches ne
porteraient aucune inscription. On veut savoir à quelle lettre
correspond chaque touche. J'appuie sur une touche je trouve A. J'appuie
sur celle qui est à droite de A, je trouve Z. J'utilise cette même
procédure encore et encore, et j'apprend qu'à droite de Z se trouve E,
qu'à droite de E se trouve R, ...etc. Je peux fabriquer une structure
parce qu'à chaque fois j'utilise la même procédure. La solution se
trouverait dans le background de la mémorisation. Pour mémoriser, on ne
se contente pas de choisir un groupe d'événements à résumer.
mercredi 5 mai 2010
Pour l'entrée en mode relatif, on aurait envie d'utiliser l'idée du 25
mars et d'aller vers la fabrication d'une structure comme "pixel
central, pixel du haut, pixel du bas, pixel de gauche, pixel de droite",
une structure qu'on pourra utiliser dans les définitions pour éviter
d'avoir à utiliser des constantes.
mercredi 5 mai 2010
Sorties variables pour entrées en mode "relatif".
mardi 4 mai 2010
Ca peut paraitre curieux d'ordonner à un faisceau qui a des entrées de
produire une instance, mais en fait ça pourrait nous servir à créer des
instances imaginaires. Et une fois qu'on a une instance imaginaire créée
de cette manière, on pourrait même vouloir essayer de lui retrouver ses
causes d'existences réelles.
mardi 4 mai 2010
Un faisceau ressemble beaucoup à un branchement. Première différence, la
production locale d'une instance. Seconde différence, le faisceau
s'adresse à d'autres faisceaux.
mardi 4 mai 2010
Sus aux branchements, remettons le concept au centre. L'idée c'est de
mixer le concept à l'ancienne et le verbe, pour créer un nouveau type
d'objet qui sera à la fois un concept et un verbe. D'ailleurs il faudra
lui trouver un nom, pour l'instant ce sera "faisceau". Il a une
définition d'entrée, et une définition de sortie. En entrée, le faisceau
fonctionne comme un concept : d'autres faisceaux le préviennent, il
fabrique des séquences, et quand une séquence est validée, il produit
une instance. En sortie, le faisceau fonctionne comme un verbe : quand
il produit une instance, il ordonne à d'autres faisceaux d'en produire
une. Un faisceau sans entrée est un faisceau d'action. Un faisceau sans
sortie est un faisceau de perception. Un faisceau ayant entrées et
sorties est un réflexe.
dimanche 2 mai 2010
Des bulles, d'accord. Mais on ne doit pas oublier le temps, l'agencement
temporel d'une séquence. Imaginons une couche primitive contenant une
séquence d'action en train de se dérouler. Les instances vont pas
apparaitre comme ça d'un coup. Le calcul va créer une bulle qui recevra
les instances qui seront créées à la date prévue dans la séquence, ou
les diriger vers une bulle.
vendredi 30 avril 2010
Juste une image. Le fichier qui décrit cette image est agencé de sorte
que le début du fichier ne décrit l'image que de façon très floue. Et
plus on avance dans le fichier, plus la description devient précise, et
donc plus l'image devient nette. Ce genre de formats est utilisé sur le
net, et quand on a un débit très bas, on a le temps de voir l'image
devenir de plus en plus nette, à mesure que le fichier est téléchargé.
Il me semble que l'image devient plus nette par blocs, ce sont des
carrés juxtaposés qui l'un après l'autre deviennent plus nets. Donc il
suffirait de sauter certaines parties du fichier pour laisser certains
blocs dans le flou. Après on applique ça à une vidéo. Et puis faut
réfléchir à la taille des blocs.
mardi 27 avril 2010
On peut imaginer une bulle contenant des instances appartenant à une
couche primitive et des instances appartenant à une couche dérivée.
Peut-être serait-il utile de pouvoir indiquer dans les définitions ce
type de lien entre deux instances : l'une appartenant à une bulle
représentée par l'autre.
lundi 19 avril 2010
Je suis gêné par les branchements. On devrait revenir à un schéma où le
concept est au centre, selon la façon de voir du 1er février. On
contrôle déjà les entrées, il nous faudrait contrôler aussi les sorties,
les prévenances.
lundi 19 avril 2010
On peut vouloir mémoriser les instances contenues dans une bulle et
créer un concept pour les représenter. C'est pratique. Mais on doit
pouvoir mémoriser les calculs.
lundi 19 avril 2010
Le genre de calcul qu'on peut vouloir faire, c'est par exemple de partir
d'une séquence incomplète pour créer une bulle contenant la fin de la
séquence. Mais on ne peut faire ça que si on connait la destination, le
résumant. Ce serait un calcul qui prendrait une bulle départ et une
bulle arrivée, et qui donnerait en résultat une ou plusieurs bulles
indiquant des "chemins" pour aller de l'une à l'autre.
jeudi 15 avril 2010
Si on a plusieurs interprétations possibles d'une même situation, par
exemple en switchant des résumées qui peuvent aller dans plusieurs
emplacements d'une définition, alors on peut avoir plusieurs
bulles-résultat contenant des instances qui représentent les mêmes
événements, ou plutôt plusieurs versions de la réalité perçue.
dimanche 11 avril 2010
Les concepts du sixième sens ne représentent pas les différents types de
calcul, mais les différentes réponses des différents types de calculs.
En effet si un calcul donne plusieurs bulles-résultats, on aura au moins
un concept pour chacune d'entre elles, puisque chaque instance
représentant une bulle-résultat sera issue d'un concept différent. Un
calcul est donc représenté par un branchement, et non par un concept.
Cela dit, on a toujours deux schémas.
samedi 10 avril 2010
En fait on a deux schémas. Dans le premier, le concept représentant le
calcul ne tient pas compte des calculs précédents. Il ne fait que
représenter un type de calcul. Dans ce cas, on doit choisir manuellement
d'appliquer un calcul à une situation. Dans le second schéma, le
concept représentant le calcul tient compte des calculs précédents,
c'est à dire que la définition est très en profondeur, avec de
nombreuses causes communes d'existence. Dans ce cas si on interprête une
situation, le choix du calcul se fait tout seul. Mais ça veut dire
qu'on a toute une foultitude de concepts pour représenter un même type
de calcul. Peut-être des généralisations.
samedi 10 avril 2010
On pourrait ne garder que les bulles. On oublierait le choix des
branchements à appliquer, ils seraient tous toujours applicables. On
ferait des calculs sur les bulles. Unions, intersections,
interprétations/exécutions... mais tout ça c'est que des choix de
direction. Si chaque bulle est représentée par une instance, est-ce que
ce sont toujours des instances d'un concept "bulle" ? Ce sont peut-être
plutôt des instances de divers concepts qui représentent la manière dont
ces bulles ont été créées. Un concept pour chaque type de calcul. Les
résumées sont donc les opérandes du calcul, et les résumantes sont les
résultats. Imaginons une situation en attente d'interprétation. On n'a
que les futures résumées. On interprête cette situation, et ce faisant,
on provoque le calcul correspondant, et les bulles-résultats sont liées
aux instances résumantes qui les représentent. Très bien, mais on a
besoin des conditions, il faut un moyen de faire remonter l'information
de la primitive vers la dérivée.
mardi 6 avril 2010
C'est à dire que la création d'instances par un branchement doit dans sa
primitive provoquer un calcul correspondant. Et le format est
certainement le même quand il s'agit d'agir et de percevoir. Le même
langage est utilisé pour provoquer les calculs et pour en rendre compte.
Le résultat du calcul est inscrit dans la lignée de ce qui l'a
provoqué. Ainsi, le résultat contribuera à provoquer le calcul suivant.
mardi 6 avril 2010
Quand on fait un calcul, on doit choisir les bulles impliquées, les
branchements impliqués, le mode de chaque port de chaque branchement,
mais aussi à quelles instances on va connecter les ports, parce qu'on
veut garder la possibilité de faire des métaphores, l'oreille relative
et la capacité de voir un visage n'importe où dans une bitmap. Encore
que. Est-ce que c'est pas plutôt dans la façon de reconnaitre, parce que
le visage, il doit sauter aux yeux. On doit pouvoir choper toute une
zone et laisser le visage émerger de lui-même. Mais en même temps, on
veut pouvoir connecter un branchement aux instances qu'on choisit, pour
voir si une métaphore convient par exemple. Le truc c'est qu'on doit
garder une certaine inertie dans le système, le côté on/off : on branche
quelque chose et on laisse faire. Il y a quelque chose d'automatique
dans la perception. Le réflexe de percevoir.
mardi 6 avril 2010
Ce que contiendra la page MIND finalement, ce sera tout ce qui concerne
la gestion du système par lui-même. Ce qu'on sait, ce qu'on ne sait pas,
pourquoi on explore telle piste, ...etc. Ce sera des plans de l'esprit,
sur les parties concernant la gestion de ses réflexions.
lundi 5 avril 2010
Manifestement dans la façon de conduire les calculs, il y a des
conditions, comme quand on teste si une bulle est vide. Or ces
conditions, on peut les faire avec des branchements. C'est justement
leur raison d'être. C'est à dire que la création d'instances par un
branchement doit dans sa primitive provoquer un calcul correspondant.
C'est comme ça qu'on gère ce qu'on fait de notre tête. Mais par-dessus
tout ça, on garde à l'esprit que pour l'instant la dérivée de quelque
chose reste la primitive d'autre chose. Contre ça, on a quand même une
façon "normale" de réagir.
lundi 5 avril 2010
Par rapport au sixième sens. Une bulle peut peut-être contenir la
description d'un calcul. Les bulles, les branchements, les ports, et les
divers opérateurs sont représentés par des instances. Ou alors ce
serait peut-être un branchement qui représenterait un calcul. On doit
retrouver le schéma "situation / réaction à cette situation". La
réaction, c'est toujours de faire un calcul. Il faut voir comment on
choisit ces calculs. Ce qui se passe dans la primitive est fonction de
la logique de ce qui se passe dans la dérivée. Et vice-versa. Il y a une
notion de variable : ce calcul on pourrait le faire ailleurs. La
situation qui provoque la réaction, c'est une description des calculs
qui ont été faits et des résultats obtenus. Globalement le genre de
résultats qu'on obtient, c'est par exemple la propagation dirigée pour
la perception.
lundi 5 avril 2010
Par rapport aux branchements. Ils sont peut-être orientés, ils ont
peut-être un haut et un bas, un groupe "résumantes" et un groupe
"résumées". La notion de propagation dirigée pour la perception semble
indiquer que les branchements ont effectivement des pôles, comme les
aimants. Ca n'empêche pas que lors d'un calcul, on choisit pour chaque
port s'il est utilisé en entrée, en sortie, ou inerte.
lundi 5 avril 2010
En fait on prend les branchements, et on dit qu'il n'ont plus ni entrées
ni sorties, ils n'ont que des ports, et c'est dynamiquement qu'on va
choisir quel port va être utilisé en entrée et quel port en sortie. A
chaque tour, on fabrique des ensembles d'instances, qu'on appelle des
bulles. Et on produit ces bulles en faisant des calculs sur les bulles
déjà existantes. On peut faire des calculs du genre union ou
intersection, et après on peut partir des instances contenues dans ces
bulles et passer par un branchement en choisissant quel port en entrée
et quel port en sortie, pour créer une autre bulle. La façon de choisir
quel port est en entrée et quel port est en sortie est inscrite dans la
gestion de ces bulles par le sixième sens, tout comme le choix des
bulles et des branchements. Lors de l'utilisation d'un branchement dans
un calcul, chaque port peut être entrée, sortie, ou inerte. Bien sûr les
instances produites dans la bulle résultat contiennent des dates de
début-événement et fin-événement calculées en fonction de ce qu'il y
avait dans les bulles d'origine. Parfois on peut se rendre compte que
deux instances dans des bulles différentes représentent en fait le même
événement, ou alors on peut se demander si c'est le cas. On peut se
demander si une bulle est vide. On peut se demander si l'intersection de
telle bulle et de telle bulle est vide. On peut se demander si la date
de début-événement ou de fin-événement de telle instance est antérieure
ou postérieure à telle autre date. Dans un même calcul, on peut passer
par plusieurs branchements en même temps.
lundi 5 avril 2010
Ce qu'il faut, c'est un lisp aménagé dans le temps. Faudrait voir lisp,
parce que c'est des listes, de choses qui sont reliées les unes aux
autres d'une façon ou d'une autre. Une séquence c'est comme une liste,
avec le calendrier en plus.
vendredi 2 avril 2010
Pour les branchements. Qu'on puisse faire ou reconnaitre une même
mélodie en partant de n'importe quelle note, d'accord. Une note c'est
une note. Ce qui est plus curieux, c'est la faculté qu'on a d'appliquer
un chemin à quelque chose qui n'a rien à voir, comme quand on fait des
métaphores. On pourrait penser à un carnet d'adresses numérotées, mais
en même temps il y a la notion de sens qui entre en jeu. Les différents
emplacements du schéma ont des caractéristiques, des relations, qu'on va
appliquer à quelque chose de différent. On doit pouvoir chercher des
points communs ou des ressemblances entre les caractéristiques ou
relations des différents emplacements du branchement et celles de la
chose à laquelle on l'applique. Et il faut que ça marche aussi pour les
notes et les pixels.
lundi 29 mars 2010
Les mondes seraient peut-être montés les uns sur les autres, comme
l'arbre des contextes, avec à la base les choses les plus communes,
qu'on retrouve dans tous les films, et vers le haut les choses plus
spécifiques. Ca veut dire que le contexte zéro était une illusion, ou
plutôt qu'il était lui-même constitué de strates ou en tout cas
d'ensembles distincts. Les contextes deviennent des ensembles de
concepts et de contextes, ils s'englobent les uns les autres. On
mémorise dans le cadre d'un contexte, dans le sens où le concept créé
n'existe que dans le contexte dans lequel il a été créé. Mais ça c'est
inerte, et on voudrait plutôt du dynamique. On peut imaginer des
contextes indépendants, et un concept appartient à plusieurs contextes,
avec héritage lors de la mémorisation.
dimanche 28 mars 2010
Il y a pas que le salon qui disparait. Quand on regarde un film
américain, c'est la france toute entière qui disparait. Et si on regarde
Star Wars, c'est carrément la planète. Sacré tour de magie. Il s'agit
de la faculté d'ignorer les choses, pas parce qu'on n'y prête pas
attention, mais parce qu'on décide qu'elles n'existent pas. Ce serait
comme débrancher des pans entiers du système. Ca nous pousse vers l'idée
d'une organisation du système en mondes. Par exemple, le monde de la
politique française réelle est toujours débranché dans un film, même un
film français. Le monde de la france est débranché dans un film
américain.
samedi 27 mars 2010
A propos des contextes. Sur le contexte zéro, on peut construire un
contexte A : "s'il y avait le feu ici". Sur ce contexte A on peut
construire un contexte B : "si j'avais une jambe dans le platre". Dans
A, il est vrai que je me barre en courant. Mais c'est faux dans B,
puisque j'ai une jambe dans le plâtre. Résultat : goodbye l'arbre des
contextes. On n'a plus qu'une couche. Le contexte zéro, et puis des
contextes qu'on créé comme ça. Du coup on va avoir besoin d'un système
de copie/augmentation des contextes. On doit pouvoir copier le contexte A
en y ajoutant la jambe dans le plâtre pour créer le contexte B. Bon, on
peut éventuellement garder la notion d'arbre, parce que quand le
sixième sens devra décrire les contextes, ce serait bien de garder une
trace de... quel contexte a été créé à partir de quel autre. Mais ce qui
est vrai dans un contexte n'est plus vrai dans les contextes qu'il
porte. Jusqu'à nouvel ordre. En même temps, quand on regarde un film, on
créé une zone dans laquelle le salon n'existe pas. Comme si la racine
d'un contexte était capable de spécifier que certaines choses sont
vraies mais aussi que certaines autres ne le sont pas.
jeudi 25 mars 2010
Ca marche aussi pour l'oreille relative. On voit bien qu'une séquence ne
s'applique pas sur des constantes, elle n'informe que sur les relations
entre les notes, et sur le temps. Une façon de décrire les relations
entre les concepts, ce serait justement d'utiliser les branchements qui
peuvent les relier. Par exemple, après avoir joué "au clair de la lune"
douze fois, en partant de chaque note de l'octave, toutes les notes ont
ce point commun d'avoir été utilisées par le branchement représentant
cette mélodie. Dans une définition de branchement, les concepts seraient
localisables les uns par rapport aux autres grâce à la trace d'une
utilisation qu'on en a fait dans un autre branchement. Dans le même
exemple dans la définition de "frêre jacques", on dirait "ce qu'il y a
entre la 1ère et la 2ème note de frêre jacques, c'est ce qu'il y avait
entre la 3ème et la 4ème note d'au clair de la lune".
mercredi 24 mars 2010
Plutôt que de vouloir des branchements à entrées variables, est-ce que
ça aurait pas plutôt à voir avec la faculté de voir un visage n'importe
où dans une bitmap ? Si on a un réseau de concepts pour faire entrer une
image point par point, reconnaitre une situation devrait pouvoir se
faire dans plusieurs zones de ce réseau. Ce qui compterait, ce ne serait
pas les concepts cités dans la définition du concept résumant ou à
l'entrée du branchement, mais les relations entre les concepts résumés,
en disant "tel pixel, puis le pixel qui est juste au-dessus, ...etc".
lundi 22 mars 2010
Avec les causes communes d'existence en entrée et les branchements, on
est obligé de se poser la question des causes communes en sortie.
lundi 22 mars 2010
Dans un branchement typique de perception, l'unique concept de sortie
est une constante. Nous on veut aussi des variables. Les lieux des
sorties variables vont dépendre d'un calcul sur ce qu'on a en entrée.
Les entrées sont peut-être elles aussi variables, c'est à dire qu'on
pourrait placer une entrée sur un concept ou un autre, mais en faisant
ça on touche à la notion de capteur interne directionnel. Et si on fait
des entrées variables, il faudra un mécanisme de ciblage relatif
adaptable à plusieurs concepts d'entrée. On a aussi pensé à un
branchement avec une zone d'entrée, une zone de sortie, et une zone de
paramètres.
lundi 22 mars 2010
Après une longue réflexion sur la perception en 2D enrichie d'une
profondeur, on va retourner à nos moutons. On y reviendra. L'idée de
mettre des coordonnées dans les instances est une mauvaise idée. Et
cette idée de plaque n'est pas mauvaise, mais elle s'est transformée en
grillage sur lequel on pourrait placer les instances, l'équivalent d'une
surface bitmap sur laquelle on place les éléments par un pointeur, en
indiquant d'une façon ou d'une autre la résolution de la surface pour
chaque objet. Cette surface serait sphérique et aurait certaines
propriétés. Et puis ce grillage s'est transformé en réseau de concepts.
Certainement le fils naturel des capteurs visuels. L'image en 2D
enrichie n'est pas une image 2D monolithique. Chaque élément de l'image
peut bouger de façon indépendante, et quand je lance l'objet observé
dans une rotation, je sais que les éléments d'image qui bougent plus
vite sont plus proches de moi que les éléments d'image qui bougent moins
vite.
dimanche 7 mars 2010
On doit inventer un nouveau type d'objet. Une plaque est une entité
qu'on peut utiliser aussi bien pour recevoir les infos visuelles,
visualiser une feuille A4, garder en tête la carte du lieu où on se
trouve.
lundi 1 mars 2010
Il faut qu'on s'intéresse aux formats de compression vidéo.
samedi 27 février 2010
Une définition de concept, ça a toujours été un agencement spatial des
choses résumées, comme deux yeux un nez une bouche. Si les instances ont
des centres, les coordonnées du centre de la résumante sont les
moyennes des coordonnées des résumées. Mais si les résumées ne sont pas
toutes là en même temps, si elles apparaissent et disparaissent dans le
temps, que fait le centre de la résumante ? Logiquement, il devrait
bouger en fonction des résumées actuellement présentes. C'est bien beau
tout ça, mais on peut pas se taper tout l'arbre, des capteurs jusqu'à
l'interprétation, en calculant toutes les coordonnées à chaque voyage.
Si c'est notre piste, on devra calculer uniquement les coordonnées dont
on a besoin, à la demande.
dimanche 14 février 2010
Quand on regarde un film, l'image est en 2D. En ce moment. Et pourtant
on arrive à recréer mentalement un univers en 3D. On fait ça en
utilisant notre capacité à supposer remplies des définitions
incomplètes.
lundi 8 février 2010
On imagine les événements comme des volumes juxtaposés. Parfois les
volumes des événements résumés sont contenus dans le volume de
l'événement résumant. Mais on ne peut pas envisager un mouvement comme
un changement de forme ou d'emplacement d'un événement, donc il faut
trouver autre chose.
vendredi 5 février 2010
Si on peut organiser temporellement nos actions, on peut aussi les organiser spatialement.
jeudi 4 février 2010
On a parlé de la localisation spatio-temporelle des événements, en 4D.
Et c'est vrai qu'on a une localisation temporelle, mais pas de
localisation spatiale. Temporellement, on peut avoir "depuis toujours,
pour toujours", donc spatialement on peut aussi avoir "partout". Ca doit
être faisable. Mais on doit pouvoir associer les événements sensoriels
situés au même endroit. Les sens fournissent une information
géographique de l'événement. La localisation devient une question
distincte. La définition d'un concept décrit les relations spatiales et
temporelles entre les différents événements résumés. Une instance
contient une localisation spatio-temporelle de l'événement qu'elle
représente.
lundi 1 février 2010
On a trois types d'utilisation d'un branchement. Plusieurs entrées vers
une sortie, pour la perception. Un nombre égal d'entrées et de sorties,
branchées en parallèle, avec sortie variable. Une entrée vers plusieurs
sorties, pour l'action. Une autre façon de voir la chose, c'est de
placer le concept au centre. On a alors la définition de concept formant
une entrée agencée pour la production d'une instance locale, et ce
qu'on pourrait appeler un effecteur, formant une sortie agencée
demandant à d'autres concepts de produire des instances selon un agenda.
On peut réfléchir à connecter les sorties des uns aux entrées des
autres. Et on voudrait pouvoir appliquer une instance à une autre. Et on
n'oublie pas qu'une instance n'est que le support d'un événement.
samedi 30 janvier 2010
Mise en ligne !
mercredi 27 janvier 2010
C'est pas un simple on/off. S'il y a une instance qui active le
branchement, il y a un concept qui produit l'instance. Mais s'il y a un
concept, alors il peut produire plusieurs instances. Or un branchement
ne va pas produire une sortie immuable, puisque l'interprétation peut
varier : quelle prévenante dans quelle séquence ? Donc là on va plutôt
vers l'idée d'un panneau de contrôle du branchement, à la fois pour
contrôler l'interprétation et en rendre compte. Mais on perd pas de vue
que dans l'interprétation, on choisit une cible et on essaye de
l'atteindre. Donc les panneaux de contrôle des branchements seraient
reliés entre eux.
dimanche 24 janvier 2010
On a envie de préférer l'option entrées multiples / sorties multiples,
parce que ça permet de faire des choses comme par exemple une sortie non
complète en fonction de l'entrée, ou une sortie temporellement agencée
en fonction de l'agencement temporel de l'entrée, élastique ou autre, ou
encore sur l'identité même des instances produites par le branchement,
par ciblage relatif.
samedi 23 janvier 2010
Il faut pouvoir allumer ou éteindre un branchement. On peut imaginer une
instance dont la présence active le branchement. Après, peut-être que
le fonctionnement d'un branchement est plus compliqué qu'un simple
on/off. D'ailleurs, à la base, le lieu de sortie d'un branchement est
censé être temporaire et modifiable, ce qui a peut-être un rapport avec
le fait que les actes prenaient des instances comme argument en
utilisant le ciblage relatif.
vendredi 22 janvier 2010
Par contre attention : les actes prenaient des instances comme argument,
on appliquait un acte à une instance en utilisant les ciblages
relatifs, est-ce qu'on peut appliquer une instance à une autre instance ?
Pour l'instant, non. Il manque encore l'attention. Il manque le sixième
sens. Il manque cette notion de retour sur soi. Après, on voit comme un
acte peut provoquer le déplacement d'une attention sur une zone, et
comme la présence d'une attention sur une zone peut être décrite par une
instance. Il faut faire du in/out sur l'attention, l'attention
correspondant à une instance. Mais tout ça est encore très flou.
vendredi 22 janvier 2010
Deux façons de faire : soit on fait un seul type de branchement, avec
plusieurs entrées et plusieurs sorties, soit on fait deux types de
branchement, un avec plusieurs entrées pour une sortie, et un autre avec
une entrée pour plusieurs sorties. Dans le premier cas, la mémorisation
devient à la fois la mémorisation de ce qui se passe et la fabrication
de comment on réagit. Dans le second cas, on a la mémorisation de ce qui
se passe pour le premier type de branchement, et la fabrication de
comment on réagit pour le deuxième type de branchement. On ne devra
choisir la première option que si elle permet de faire des choses qu'on
ne peut pas faire avec la seconde option.
vendredi 22 janvier 2010
Les branchements héritent donc de toute la "façon de bouger" des actes
et des verbes, et notamment de la faculté de retarder la création d'une
instance, ou disons plutôt de tout ce qui concerne l'agenda des choses
qui vont arriver parce qu'une action été déclenchée. Dans la même
lignée, on peut considérer que le fonctionnement classique des instances
est lui-même un résultat de branchement, mais un branchement dans
lequel plusieurs entrées mènent vers une seule sortie, contrairement à
ce qui se passe pour les actes, où une seule entrée mène vers plusieurs
sorties. Au final, peut-être qu'on se retrouvera avec des concepts et
des instances inertes, la seule source de mouvement étant les
branchements, pouvant prendre plusieurs entrées temporellement agencées,
et/ou mener vers plusieurs sorties elles aussi temporellement agencées.
vendredi 22 janvier 2010
Si on mixe la fusion du 21 janvier et les branchements du 13 janvier, on
obtient l'idée que la fusion, c'est les branchements. Un réflexe, c'est
un point de contact, une situation reconnue provoquant une action. Une
action provoque l'allumage de différents actes, et par là même
l'apparition des instances qui leur sont associées. Donc au final, c'est
l'apparition d'une instance au point de contact qui allume une instance
associée à un acte, une instance qui allume une instance, c'est à dire
un branchement. C'est très pur. Mais il faut pouvoir construire les
chemins de l'action, peut-être par l'anticipation, en visualisant une
action qu'on va mémoriser pour en construire le chemin.
jeudi 21 janvier 2010
Il faut qu'il y ait une zone qui dise "je suis en train de faire ci, je
suis en train de faire ça". Ca ressemble aux actes et aux verbes. Etant
donné qu'il y aura surement un réseau parallèle d'instances et de
concepts, avec une instance qui s'allume pour chaque acte entamé, on
peut penser à une fusion des deux. D'autant plus que le point de départ
des actions sont les réflexes, qui sont eux-mêmes des points de contact.
mercredi 20 janvier 2010
Ce dont on a surtout besoin, c'est d'un mécanisme de ciblage relatif,
mais fonctionnant sur le sens des choses. Par exemple, pour atteindre
"le fils du frêre du mari de quelqu'un". Ca passe par les liens à causes
communes d'existence.
mercredi 13 janvier 2010
On doit forcément passer par les réflexes. Couplés avec les capteurs
internes directionnels, on devrait pouvoir faire le boulot. Mais on doit
aussi utiliser la notion de plaisir. A propos des capteurs internes
directionnels, ça a à voir avec les règles de trois, et les symboles,
parce que la même zone peut être décrite par plusieurs zones, elle peut
être vue et traitée de plusieurs façons. Donc à un moment donné, c'est
une zone qu'on branche sur une autre. Il faudrait peut être travailler
sur cette notion de branchement. Je crois que c'était ça, l'idée du
miroir. Un branchement. Donc ça pourrait être quoi. On pourrait prendre
une liste d'instances ou de concepts, et on les branche sur une autre
liste d'instances ou de concepts, en prise directe, parallèle. Si on
branche de concept à concept, la création d'une instance par un concept
provoque la création d'une instance symbolique par le concept auquel il
est branché. Mais ça nous éloigne de l'idée qu'on a habituellement du
sixième sens, telle qu'on la décrit le 4 décembre. D'ailleurs le même
jour, on parlait de l'idée d'un sixième sens "intégré", qui fournirait
ses informations non pas dans une seconde couche, séparée de la couche
décrite, mais dans la même couche, au moyen de grappes autour des
concepts.
vendredi 8 janvier 2010
Imaginons une couche A décrite par une couche B. L'attention dans la
couche B se déplace par bottom-up. Mais quand on demande plus d'info sur
B, on provoque le déplacement d'une attention sur A, un déplacement
qui, vu de l'extérieur, ressemble à du top-down.
jeudi 7 janvier 2010
Il faut que l'attention qui se trouve dans un endroit puisse se déplacer
en fonction de la description qui est faite de cet endroit par le
sixième sens.
mercredi 6 janvier 2010
L'activation d'un lieu provoquerait automatiquement le désir d'un autre
lieu. L'apparition de telle instance provoquerait un désir de voir
apparaitre telle autre instance dans le même contexte. Il est peut-être
temps de faire entrer en scène la notion de plaisir. L'apparition d'une
instance provoquerait une décharge positive ou négative.
vendredi 1 janvier 2010
Deux tendances font le mouvement de l'attention. Le bottom-up, le
stimulus qui attire l'attention. Le top-down, qui correspond à une
action motivée par un but. Mais dans le bottom-up, l'attention ne
peut-être attirée que par des choses couvertes par une vigilance plus ou
moins grande. Donc on peut supposer que le top-down consiste à modifier
les niveaux de vigilance. Il y a plusieurs pôles, ou taches, sept.
Quand l'attention est attirée, un nouveau pôle est créé, prioritaire. Le
bottom-up active le contrôle, puis le contrôle active le top-down.
mardi 29 décembre 2009
On doit pas appeler ça des actes et des verbes, parce que ça nous fout
dedans. Il faut appeler ça l'attention-ceci, l'attention-cela.
lundi 21 décembre 2009
On veut des objets pour représenter directement le monde, par exemple,
un objet représentant la voiture de Robert, un autre objet représentant
le mariage, ou la liberté. Mais on ne veut pas de système de
représentation à base de liens classiques. En fait, c'est la fonction
qui nous indique la forme. La forme, c'est comme des répertoires à
l'envers. Un répertoire contient plusieurs répertoires. Ben là, c'est
l'inverse, plusieurs objets mènent vers un objet. Ou plusieurs. C'est
des atomes et des faisceaux. Un atome peut tout représenter.
mercredi 16 décembre 2009
Pour l'instant, les événements représentés par les instances ne
représentent pas des réalités du monde, ce ne sont que des choses
senties. Ce sont des événements sensoriels.
mardi 15 décembre 2009
L'approche SMA est intéressante. On voit bien une population d'agents
manipuler les concepts et les instances. Et ces agents pourraient être
composés de concepts et d'instances.
mardi 15 décembre 2009
Quand un concept est prévenu de l'apparition d'une instance, son
séquenceur ne doit pas immédiatement utiliser cette information. On se
contente de mettre en place un lien entre l'instance prévenante et le
concept prévenu, pour garder l'info au chaud. C'est la décision
d'interpréter qui provoquera l'utilisation de cette info.
lundi 14 décembre 2009
Il faut utiliser les généralisations, dans le sixième sens. Mais il faut
avoir une vision d'ensemble, une vision globale, vue du ciel.
dimanche 13 décembre 2009
Il y a une différence entre décrire une description et décrire ce qui se
passe. Par exemple, au lieu de décrire une séquence engagée, on peut
dire simplement "il y a une séquence engagée, il en manque un bout", et
coupler ça avec une action permettant de cibler le bout qui manque. On
peut décrire de cette façon un ensemble définition / séquences engagées.
vendredi 11 décembre 2009
Dans la définition d'un concept, on cite d'autres concepts, on va donc sûrement utiliser les instances qui les représentent.
jeudi 10 décembre 2009
Il est évident que chaque concept est représenté par une instance, une
instance permanente produite par le concept "concept". De la même
manière, la définition d'un concept est décrite par des instances qui
existent de façon permanente.
vendredi 4 décembre 2009
Le sixième sens n'est pas là pour redire ce qui a déjà été dit. Tout ce
qui découle de l'interprétation des infos fournies par les capteurs
externes est déjà senti, le sixième sens ne doit pas essayer de répéter
cela. Ce qui est du domaine du sixième sens, c'est tout le reste. La
création, l'existence, et l'oubli d'un concept. La définition d'un
concept. La modification de la définition d'un concept. La composition
d'une séquence. Les différentes séquences engagées par un concept. Tout
ça, ce sont des infos qui ne doivent sortir qui si on veut les faire
sortir. Il faut certainement intégrer le sixième sens, considérer que
toutes ces choses sont des événements, qui vont être représentés par des
instances. Chaque concept va être garni d'une grappe de capteurs
internes.
vendredi 4 décembre 2009
Dans une instance, les dates de départ-événement et de fin-événement
peuvent être notées de façon très précise ou très floue. Ces dates
peuvent même être notées comme inconnues. Elles peuvent aussi être
notées comme infinies, ce qui veut dire "depuis toujours" ou "pour
toujours". Elles sont notées relativement à d'autres événements. Une
date peut être définie par sa relation avec plusieurs autres dates, en
disant par exemple "après ceci, avant cela, ...etc.". Une relation peut
être juste l'ordre dans lequel les choses arrivent, ou indiquer de façon
plus ou moins précise le temps entre les deux dates. On ne peut pas
utiliser la date "maintenant", parce qu'elle bouge tout le temps, donc
on peut avoir des situations comme "jusqu'à demain, depuis je ne sais
quand", du coup on est obligés d'indiquer une information complémentaire
: l'événement est-il actuellement en cours, oui, non, nsp.
jeudi 3 décembre 2009
Ce qui est curieux, c'est ce qui se passe quand on applique la
visualisation au sixième sens. C'est peut-être la visualisation la clef
de tout. Il faudrait que les visualisations se déclenchent de façon
automatique, et après on aurait qu'à cliquer dessus pour les rendre
réelles par rétro-action. Le clic devrait lui aussi être automatique.
C'est la même chose qui dirige l'interprétation et la visualisation. En
utilisant les définitions de concept à précision variable. Il faut voir
comment le sixième sens peut décrire les contextes et l'interprétation.
mardi 1 décembre 2009
Il faut peut-être d'une certaine façon mixer les deux, mixer les
capteurs sensoriels internes directionnels et le système des actes.
samedi 28 novembre 2009
Une action ne peut se dérouler que dans le cadre d'une interprétation.
Prenons un verre d'eau. On peut passer du verre d'eau au verre, on peut
passer du verre d'eau à l'eau, mais on peut pas passer du verre à l'eau
si on n'est pas sûr qu'ils sont résumés par le verre d'eau. Donc les
actes issus de la décomposition d'un acte A ne peuvent s'appliquer qu'à
l'instance à laquelle s'applique A ou à des instances résumées par
l'instance à laquelle s'applique A. En d'autres termes, un point de
contact est toujours au sommet de la pyramide dans laquelle va sa
dérouler l'action qu'il initie. Par contre, ce qui peut être
intéressant, c'est d'attacher le point de contact à un concept
généralisant.
vendredi 27 novembre 2009
On pourrait imaginer autre chose, comme système de mouvement. En partant
du principe que quand on croit que c'est vrai, ça devient vrai. On
pourrait faire un système de rétro-action, qui ferait que si on imagine
une situation interne, cette situation devient vraie. Ce que j'appelle
une situation interne, c'est une description de ce qui se passe à
l'intérieur. Bon. On fabrique un contexte, contenant la description
d'une situation interne qui pourrait être vraie, et en se concentrant
dessus, crak, ça devient vrai.
jeudi 26 novembre 2009
Par symétrie, comme on dirige l'interprétation, on peut aussi diriger la décomposition. Appelons ça l'exécution.
mardi 24 novembre 2009
Dans ce schéma, un Acte n'est pas à proprement parler un acte. C'est
juste une façon de mettre en place une "activité" qui va se déplacer
vers tel ou tel endroit de la carte, selon une certaine logique, une
logique qui ne dépend pas du lieu de cette activité, mais de la cause de
cette activité. Autre chose. L'idée des "points de contact", c'est
l'idée d'une situation qui déclencherait automatiquement la production
d'un ou plusieurs actes. C'est ni plus ni moins qu'un if-then, un
réflexe. Jusque-là, je ne suis pas trop gêné par l'absence de taux, qui
permettraient de quantifier l'intérêt d'un acte par rapport à un autre,
pour faire un choix entre deux actes mutuellement exclusifs. Mais par
contre je garde à l'esprit qu'il n'y a qu'un seul plan de travail. Nous
les humains, on peut pas faire 36 choses à la fois, et sans vouloir
reproduire les défauts des humains, je considère que sur ce point, il y a
une bonne raison pour que les choses soient ce qu'elles sont. Un seul
plan de travail. Autre chose. Un acte peut peut-être s'appliquer à
plusieurs instances, comme une fonction qui aurait plusieurs arguments.
Autre chose. Il faut pouvoir définir un chemin relatif. En partant d'une
instance A, on peut aller dans plusieurs directions. On peut aller vers
une résumée. On peut aller vers une résumante. On pourrait avoir l'idée
de choisir par exemple la plus ancienne des résumées. Mais si on est
sur voiture au lieu d'être sur lapin, ça n'a plus aucun sens. On doit
pouvoir passer d'une instance à une autre, mais c'est pas une question
de temps, c'est une question de sens, de signification. Et peut-être
qu'on doit pouvoir passer d'une instance à une instance qui est à
l'autre bout de la carte.
dimanche 22 novembre 2009
On peut envisager la création de nouveaux verbes par un processus d'imitation.
lundi 16 novembre 2009
Les actes vont être appliqués à des instances. Dans la définition d'un
verbe A, il y a des chemins relatifs, du genre "le fils du frêre du mari
de machin" pour retrouver, à partir de l'instance à laquelle on
applique l'acte A, les différentes instances auxquelles vont s'appliquer
les actes issus de la décomposition de l'acte A. Remarque, les chemins
peuvent aussi utiliser des actes.
mercredi 11 novembre 2009
Instances et actes "collés". Des points de contact de production. Instances utilisées comme variables des actes.
mardi 10 novembre 2009
Percevoir est un acte. J'ai une moitié qui n'est que sensation. Il me
faut une autre moitié qui ne soit qu'action, verbe. A la place des
concepts, des verbes. A la place des instances, des actes. A la place de
l'interprétation, la décomposition. A la place de la mémorisation, ...
lundi 9 novembre 2009
Symbole. Miroir, un peu comme un contexte. Miroir contenant des instances non pas imaginaires, mais symboliques.
dimanche 8 novembre 2009
Récapitulons ce qu'on sait. Il y a un seul plan de travail. Le sixième
sens est un sens comme les autres, décrivant ce qui se passe dedans.
Chaque objet doit contenir des infos sur les mouvements de l'attention.
Il y a un centre et plusieurs emplacements, chacun ayant son rôle.
"Quand le centre de l'attention est sur moi, sachant que tel emplacement
est sur telle chose, ..." Selon la description de ce qui se passe, tu
vas porter ton attention sur tel ou tel objet de la description. Les
emplacements, ce sont les capteurs directionnels.
samedi 7 novembre 2009
C'est pas une description de description. C'est une description de ce
qui se passe. Autre chose, l'attention ne peut pointer que sur des infos
fournies par des capteurs sensoriels, parce qu'on ne peut porter notre
attention que sur des choses qu'on sent. Autre chose. Si la description
de ce qui se passe dedans, fournie par le sixième sens, provoque par
elle-même les mouvements de l'attention, alors il en va de même pour les
descriptions de ce qui se passe dehors, fournies par les autres sens.
mardi 3 novembre 2009
Pour le plan de travail, il y a un centre, un sujet. Il y a plusieurs
emplacements. Chaque emplacement a son rôle. Ce miroir a peut-être aussi
un verbe et un complément d'objet.
samedi 31 octobre 2009
On veut pouvoir gérer la précision d'une description. Entre parenthèses,
c'est aussi en rapport avec la généralisation, et ça peut aussi être
bon pour la traduction numérique. Normalement, porter son attention sur
une partie de la description de la situation va enrichir cette partie de
la description, et la rendre plus précise. C'est l'histoire de l'homme
qui avance vers la caméra, on distingue de plus en plus de détails, mais
on sait depuis longtemps que c'est un homme. Ca ne peut se passer que
dans la définition d'un concept. Il y a la base de la définition, qui
doit forcément être remplie pour qu'une instance soit créée, et il y a
les détails. Les détails sont des éléments de définition additionnels.
Chaque détail a un grade.
vendredi 30 octobre 2009
J'ai eu l'idée d'un miroir, un peu comme un contexte. La base de ce plan
de travail, c'est le mouvement, le vecteur. Le fait de regarder un
endroit de la carte, puis un autre. Le mouvement, c'est la raison d'être
de ce plan de travail.
mercredi 28 octobre 2009
Je commence à croire qu'il n'y a pas d'attention. A la place, c'est
cette histoire de plan de travail. Seulement à un moment donné, il faut
que le même groupe de travail puisse travailler sur différentes parties
de la situation. Quand on disait que la description d'une description
devait être liée à la description qu'elle décrit, oui c'est vrai, mais
ce lien est temporaire. La description A peut décrire la description B,
puis l'instant d'après décrire la description C. Peut-être que certains
capteurs sensoriels internes sont dirigeables, directionnels, comme un
oeil qui peut tourner. Et du coup certains actionneurs internes aussi.
mardi 27 octobre 2009
Sur les causes communes d'existence. On n'est pas obligé de s'en tenir
au premier degrès. Dans la définition de concept, on doit citer les
résumées, mais on peut aussi s'amuser à citer les résumées de chaque
résumée, et ainsi de suite, en reconstruisant tout un arbre. Si dans le
lot, certaines instances sont utilisées à plusieurs endroits, c'est
stipulé.
dimanche 25 octobre 2009
Ca me fait penser qu'on aura sûrement besoin de gérer des infos bruts et
complexes, comme des images, des vidéos ou des sons par exemple. Ce
sera extérieur au noyau bien sûr. Il y aura une sorte de bureau pour
manipuler ces données, les traiter, et en retirer des sensations.
vendredi 16 octobre 2009
On a vraiment besoin des réflexes, parce qu'interpréter un tableau de
bord d'interprétation, c'est un escargot. Maintenant, il ressemblerait à
quoi, ce tableau de bord. C'est un tableau de bord représentant une ou
plusieurs définitions de concepts. Intéressons-nous à une définition. Un
concept pour représenter la définition. Un concept pour représenter la
présence d'une instance. Trois concepts pour chaque type de relation
temporelle entre deux instances, homme+laisse, laisse+chien, sachant
qu'on parle de la même laisse. Trois concepts pour relier la présence
d'une instance à la définition dans laquelle elle apparait. Un concept
pour le lien entre une instance et une définition. C'est une putain.
jeudi 15 octobre 2009
Il faut faire un tableau de bord permettant au prog de manipuler
lui-même sa grille interprétative. Avec le temps, ces manipulations se
feront certainement par réflexes. Ca pose la question des réflexes,
d'ailleurs. Ce qui se fera le plus souvent, c'est de se demander si un
cas particulier correspond plutôt à tel ou tel cas plus général, et si
on doit modifier une définition pour l'étendre, et comment. Des
considérations théoriques peuvent entrer en jeu, ce qui montre bien que
ce sont des choix conscients qui se font là. On est de retour au 16
août.
mardi 13 octobre 2009
Les définitions par propositions, c'est bien. Une proposition peut
mentionner la présence d'une instance, une cause commune d'existence de
plusieurs instances, ou la relation temporelle entre deux instances. Ca
doit aussi gérer l'éventuel côté élastique de la chose, qui peut
s'appliquer à certaines relations temporelles sans s'appliquer à
d'autres. Manipuler une définition est un acte. Par exemple on peut dire
"ah bon, il faut juste que D soit après A ? je croyais qu'il fallait
que A B C et D soient consécutifs". Une relation temporelle indique soit
un ordre, soit une distance relative, soit une distance absolue.
vendredi 9 octobre 2009
Une définition de concept peut se faire par un ensemble de propositions.
Autre chose : une définition pourrait être constituée de strates de
précision. Plus l'homme marche vers la caméra, plus on distingue les
détails de son visage. Mais ces détails existent même si on ne les
perçoit pas. Un homme est un homme, quelque soit la précision de sa
description.
jeudi 8 octobre 2009
Une façon de faire, c'est de partir d'un cas particulier de situation,
mémorisé par une définition à champ minimal, comme celles qu'on appelait
"temporellement absolues". On peut modifier cette définition en la
mixant avec de nouveaux cas particuliers, ce qui élargira son champ pour
couvrir ces cas. On peut la manipuler en la divisant en deux
définitions aux champs complémentaires. C'est la gestion d'une ou
plusieurs descriptions par rapport à un parc de descriptions comprenant
des cas particuliers mémorisés. Donc on reprend du début. Ce qu'on
mémorise ce sont des cas particuliers. Après, tout se joue dans la
manipulation des définitions de concept, qu'on peut mixer, diviser,
cumuler, et manipuler de diverses façons pour modifier la grille
interprétative. Le côté séduisant, c'est qu'on n'a qu'un seul type de
conceptualisation, mais paramétrable. Ne pas oublier qu'on peut
fabriquer des situations imaginaires dans le but de modifier la grille.
Par contre il y aura une grande quantité de cas particuliers, donc il
faudra bien gérer l'oubli des concepts.
mercredi 7 octobre 2009
S'il doit y avoir plusieurs types de conceptualisation, ce qu'on ne peut
pas exclure, un des types serait la présence simultanée de toutes les
instances résumées, un autre serait la présence d'une ou plusieurs des
instances résumées, un autre serait la présence d'une seule des
instances résumées, un autre serait l'absence d'une instance.
jeudi 1 octobre 2009
On aimerait mélanger l'idée des séquences à trois résumées avec l'idée de reconnaissance de cycles.
dimanche 27 septembre 2009
On peut distinguer deux dates de naissance pour chaque instance. D'abord
la date de mise en service de l'instance, qui indique le moment de la
création de l'instance. Et ensuite la date de départ de l'événement
représenté par cette instance. Elles peuvent être différentes à cause du
temps d'interprétation, en quelque sorte à cause du temps que le
programme met à comprendre ce qui vient de lui arriver. Elles peuvent
aussi être différentes quand l'instance représente un événement
imaginaire ayant lieu dans le passé ou l'avenir. Si on distingue date de
mise en service de l'instance et date de départ de l'événement
représenté, on voit que la date de mise en service est d'une précision
absolue et exprimée par rapport au moment où le programme a démarré,
alors que la date de départ-événement peut être plus floue, et exprimée
par rapport à une autre date. Le seul endroit de l'esprit où dates de
mise en service et dates de départ-événement se confondent toujours,
c'est à la lisière, à l'entrée : les concepts sensoriels externes ou
internes ne peuvent produire que des instances dont date de mise en
service et date de départ-événement sont égales, parce que le seul
événement que représente une instance sensorielle, c'est sa propre
existence.
dimanche 20 septembre 2009
On pourrait aussi dater les instances par rapport à la date de création
du contexte dans lequel elles existent. Ou alors relier chaque instance à
un moment, et dater les moments les uns par rapport aux autres.
lundi 14 septembre 2009
L'interprétation se fait d'un coup, sur le passé récent.
samedi 12 septembre 2009
Quand on veut vérifier qu'une définition est remplie, puisque les dates
sont relatives, on part des instances à vérifier et on remonte par leurs
instances-origines jusqu'à trouver une même origine, permettant de
dater les instances à vérifier les unes par rapport aux autres. Les
instances à vérifier doivent être toutes présentes si on veut trouver
une même origine pour les dater. Cela rend impossible l'interprétation à
la volée. On est obligé de revenir vers l'idée d'une interprétation
guidée par l'attention.
mercredi 9 septembre 2009
A mesure que le temps passe, la précision ne peut que diminuer, puisque
la précision des dates d'une nouvelle instance est forcément inférieure
ou égale à celle de l'instance origine à partir de laquelle elle est
datée. La solution, c'est d'utiliser régulièrement comme origine
l'événement zéro, le moment ou le programme a démarré. Peut-être les
concepts sensoriels devraient-ils l'utiliser.
mardi 8 septembre 2009
On aimerait que la date zéro représente maintenant et que les dates
positives représentent le passé. Mais c'est impossible parce qu'il
faudrait changer les dates de chaque instance à chaque tour, ce qui
serait trop long. Avec un compteur à quatre octets qu'on incrémente dix
fois par seconde, on peut compter jusqu'à treize ans, donc c'est
suffisant. Il y a deux cas de figure. Quand on travaille sur une
situation en rapport avec la réalité, anticipation ou supposition sur ce
qui vient de se passer, les dates des instances imaginaires sont
exprimées dans le même repère temporel que les instances réelles. Par
contre pour une histoire racontée sans donner d'indication sur le moment
auquel se déroule l'histoire, on ne peut pas utiliser le repère du
temps réel. Cela met en évidence le fait que chaque date doit être
relative à une autre. Je raconte une histoire se déroulant au moyen-age.
Je ne sais pas exactement quand ça s'est passé, mais je sais que la
princesse a été sauvée exactement trois jours après son enlèvement. Dans
les définitions de concept, le temps est relatif, mais il doit aussi
l'être dans les descriptions de situation. On peut dater un événement en
donnant une origine et un déplacement, comme un vecteur. Pour dater un
événement, on cite un autre événement et on donne une indication plus ou
moins précise sur le temps écoulé entre les deux événements. Cela
signifie que lors de l'apparition d'une instance, on doit choisir une
instance origine pour dater la nouvelle instance. Logiquement, on
devrait choisir l'origine la plus précise. Dans quel contexte doit-on
choisir l'instance origine ?
lundi 7 septembre 2009
Nouveau look pour le site. Il s'agit de la relation entre deux types
d'info : d'une part les rubans temporels, qui décrivent des situations,
et d'autre part les définitions de concept, qui reconnaissent des
fragments de situation. Chacun de ces deux types d'info doit répondre à
des besoins spécifiques. Les définitions de concept doivent pouvoir
reconnaitre des situations avec plusieurs niveaux de précision. Les
rubans temporels doivent pouvoir décrire aussi bien des situations en
train de se dérouler que des situations figées, avec plusieurs niveaux
de précision. Un ruban correspond à un contexte.
vendredi 4 septembre 2009
Je suis peut-être trop proche de l'homme, trop dans la copie et pas
assez dans la création. Dans une situation comprenant des événements A B
et C, on peut savoir que B et C sont après A sans savoir si B est avant
C ou non. Donc deux solutions, soit chaque événement est lié à d'autres
par un lien temporellement ordonnant, soit chaque événement est lié à
une unité temporelle qu'on pourrait appeler un moment.
samedi 29 août 2009
Avant de faire les I/O internes, on doit terminer la gestion temporelle
des contextes, avec cette idée de ruban temporel. Chaque instance aurait
un bloc de datation, contenant soit des dates précises, soit des
suiv-prec, soit rien. Mais il faudrait peut-être oublier les dates
précises. Ca colle bien avec l'idée des concepts à trois résumées. J'en
ai marre des cyniques et des égoïstes, je veux une femme qui y croit.
dimanche 16 août 2009
Un seul plan de travail. Prenons la description de la création d'un
contexte. Il y a un seul concept représentant la création d'un contexte,
concept produisant une instance pour chaque contexte créé.
samedi 15 août 2009
Il n'y a qu'un seul plan de travail.
lundi 13 juillet 2009
Pour éviter d'avoir à inventer de nouveaux types de séquences, on
pourrait peut-être créer une instance pour chaque événement qu'on veut
inclure dans les descriptions. Mais on ne sait pas si ce sera suffisant
pour décrire convenablement les choses. Et même plutôt, on sait que ce
ne sera pas suffisant. Une dérivée ça se construit. Ne serait-ce que
pour décrire l'utilisation d'un contexte, ça fait du monde...
dimanche 12 juillet 2009
Je pense que pour faire l'attention, il faut déjà faire le système
d'entrée/sortie interne, permettant de décrire des descriptions. On ne
s'occupe pas de la nature des instances et des concepts impliqués, mais
on s'occupe de leurs implications simultanées dans différentes
descriptions. On s'occupe des contextes. On s'occupe du temps. On
s'occupe de la création de nouveaux concepts. C'est comme une fonction
dérivée. La description d'une description doit être liée à la
description qu'elle décrit. Toute description est composée d'instances,
donc en toute logique, les séquences sources devraient pouvoir inclure
des événements tels que la création d'un nouveau contexte ou d'un
nouveau concept, l'utilisation d'une même instance dans plusieurs
descriptions, ...etc.
samedi 11 juillet 2009
Il faut toujours faire apparaitre le réseau des choses que l'on peut
faire maintenant, par rapport à la situation dans laquelle on se trouve.
lundi 15 juin 2009
Les manipulations qu'on fait par le biais de l'attention sont des actes.
Ces actes sont des actes comme les autres, donc ils sont provoqués
comme n'importe quel acte, par le biais d'une attention placée au bon
endroit, sur la possibilité d'un acte.
dimanche 14 juin 2009
A partir d'un ensemble d'instances, on doit pouvoir localiser les
concepts dont ces instances peuvent être des résumées. D'autre part, on
doit pouvoir créer des instances imaginaires. Ces deux points semblent
indiquer que l'attention devrait pouvoir pointer sur des concepts.
Peut-être faut-il revenir vers l'idée que les concepts sont eux-mêmes
des instances, comme on le voyait au 20 juillet. Si on a chien comme
généralisation de pitbull et caniche, les concepts de pitbull et de
caniche seraient des instances du concept de race, résumant la présence
simultanée de différentes instances représentant des critères. C'est à
mixer avec le 9 décembre. A partir de homme+caniche et de homme+pitbull,
on peut créer homme+chien.
jeudi 11 juin 2009
Au lieu d'imaginer une Attention interprêtative qui autoriserait les
Instances à prévenir leurs résumants, on peut imaginer une Attention
inhibitrice qui bloquerait la prévenance, qui serait automatique.
Ensuite peut-être faut-il oublier les types d'Attention, et ainsi
séparer les traitements des ensembles traités, parce qu'on aurait envie
d'utiliser le résultat d'un traitement comme sujet d'un autre
traitement, et d'utiliser les intersections et les réunions d'ensembles.
Ensuite, on peut créer les différents types d'Attention ou de
traitement en se basant sur les différentes choses qu'on veut pouvoir
faire. On veut pouvoir maîtriser l'interprêtation. On veut pouvoir créer
des contextes en choisissant des instances imaginaires formant des
racines. On veut pouvoir mémoriser des situations. Entre autres.
mercredi 10 juin 2009
On pourrait faire en sorte qu'une Instance ne prévienne ses Concepts
résumants que si elle est couverte par l'Attention. Si c'est une
Attention interprêtative, elle va se déplacer vers les résumantes de
cette Instance, ou en tout cas créer une Attention sur ces résumantes.
On va vers un modèle à plusieurs types d'Attention.
lundi 1 juin 2009
Ce sont des règles de trois. XAB signifie que si on passe A au filtre de X, on obtient B.
samedi 30 mai 2009
Dans une séquence, les trois résumées n'auraient pas le même rôle : il y
aurait celle d'ambiance et les deux soeurs : celle de départ et celle
d'arrivée. Typiquement, pour des événements A, B, C, et D se déroulant
pendant que X, on mémoriserait XAB, XBC, et XCD. Et le tempo pourrait
venir de X. C'est un schéma à quatre instances : la résumante, la
résumée d'ambiance, et les deux résumées soeurs. Et l'Attention
coulerait dans ces canaux. L'Attention c'est un ensemble de Familles. Au
moment de la mémorisation, une famille pointe sur trois instances.
vendredi 29 mai 2009
Depuis longtemps, j'ai une idée qui me revient en tête régulièrement, et
qui consisterait à faire uniquement des séquences de deux ou trois
résumées. Plutôt trois, mais je ne sais pas pourquoi. L'intérêt serait
déjà de pouvoir extraire d'une séquence fixe une résumée volante.
samedi 16 mai 2009
Je n'aime pas la gestion du temps dans les conceptualisations. D'abord,
le fait d'avoir plusieurs types de conceptualisations ne m'a jamais plu,
parce que c'est pas pur. En plus ça fait de la redondance. Ensuite, et
c'est plus grave, les conceptualisations absolue et élastique
fonctionneront sûrement difficilement, parce que pour être reconnue, une
situation doit présenter les résumées exactement au bon moment, ce qui
peut être valable pour des infos internes, mais on sait que ça arrivera
rarement pour des infos du monde extérieur. Ca fait encore plus de
redondance. C'est pas bon. Tout est parti de l'idée du 12 août, qui
n'était pas mauvaise, selon laquelle une anticipation pouvait être vue
comme la supposition qu'une définition partiellement remplie allait
l'être complètement. Ca semblait smart, mais ça nous a emmené vers une
solution qui ne l'est pas. Bref, le principal problème, c'est la
précision, le flou. Et le fait qu'on voudrait un seul type de
conceptualisation.
mercredi 15 avril 2009
Juste pour le fun, je réfléchis à une version simplissime. On vire les
dates, on vire les différents types de conceptualisation, on vire tout.
On garde les concepts et les instances en mode flash.
jeudi 9 avril 2009
Dans un rêve, j'ai pensé à un arbre pour chaque chose à représenter,
parce que chaque chose est représentable de plusieurs façon en même
temps. Me demande pas ce que ça veut dire.
dimanche 5 avril 2009
Il faut que l'interprétation et la visualisation se rejoignent pour former un pont, parce qu'interpréter est un acte.
jeudi 26 mars 2009
C'est quoi un cycle. On commence par mettre à jour les entrées externes
et internes. On construit les interprétations. On rafraichit l'attention
du système. On termine par la mise à jour des sorties internes et
externes.
mardi 24 mars 2009
Je regardais quelqu'un jouer à un jeu vidéo, et sa jambe bougeait, à
cause de l'excitation. De l'ordre de dix battements seconde. Ca m'a fait
penser aux cycles du cerveau. J'avais l'impression que sa situation
actuelle était rafraichie à chaque battement de jambe. C'est de la
musique.
samedi 21 mars 2009
La situation actuelle est aussi un ruban temporel.
samedi 14 mars 2009
Madame Jackman. Un peu comme pour les concepts, on a plusieurs façon de
contextualiser. Trois types de contextualisation. Une contextualisation
absolue, dans laquelle les instances ont des dates précises de naissance
et de mort. Une contextualisation ordonnée, dans laquelle on ne connait
que l'ordre des événements. Une contextualisation libre, dans laquelle
les dates n'importent pas. C'est pas la bonne idée mais ça nous place
dans la bonne direction. Chaque instance a un bloc de datation. Le bloc
contient soit des dates précises, soit une place par suiv-prec, soit
rien.
jeudi 12 mars 2009
Il faut que je redécouvre le code, en l'expliquant dans un texte pour la
page "PROG". Point par point, toutes les entités, tous les mécanismes.
lundi 12 janvier 2009
Checkpoint. Le principe selon lequel il faut utiliser plusieurs types de
conceptualisation temporelle est un bon principe. Par contre il faudra
peut-être réfléchir à ajouter d'autres types que les quatre de base
qu'on a pour l'instant, comme par exemple un abso un peu plus flou.
Sinon, on est bon sur plein de choses. Concepts, instances, c'est bon.
Les liens ça semble bon, et les généralisations aussi, avec un petit
bémol, liens et généralisations ne font pas bon ménage, puisque la
recherche d'ancêtres communs est parasitée quand on utilise des concepts
généralisants. Sur les contextes on est plutôt bien partis, il reste du
travail de conception sur cette idée d'un ruban temporel. Mais
maintenant qu'on a le temps, on va pouvoir se permettre de finir le
travail de conception avant d'implémenter. Je veux avoir une bonne
vision de ce que sera l'attention du système avant d'aller plus loin.
Refaire l'implémentation from scratch donnera un résultat plus clean.
vendredi 9 janvier 2009
Comme on l'a dit, c'est un ruban temporel. Ce ruban pourrait être
constitué de moments. Chaque événement - naissance, mort, ou flash -
serait rattaché à un moment. Les moments peuvent être datés ou non. Il
faut construire un ruban.
mardi 6 janvier 2009
Pour les contextes, on va faire séparément un mécanisme de création de
nouveau contexte, sans racine préalable, en spécifiant simplement un
contexte soutenant, et séparément un mécanisme d'ajout d'instances
imaginaires pour créer ou étoffer la racine d'un contexte. Maintenant à
propos de la création d'instances imaginaires, il faut gérer le temps.
On ne peut pas choisir directement des dates d'apparition et de
disparition. Dans le cas d'une séquence absolue, on peut choisir une
date en fonction du début de la séquence. Dans le cas d'une séquence
élastique, il faut que le rapport soit déjà connu. Dans le cas d'une
séquence ordonnée, on ne peut pas choisir de date, ni pour les séquences
libres. Un contexte ne contient pas la description d'une situation à un
instant t, mais plutôt un ruban temporel décrivant le déroulement des
événements. Mais peut-être n'a-t-on pas besoin de choisir une date. On
pourrait imaginer un autre type d'instances, qui au lieu de dates
précises contiendraient des dates floues, ou des indications plus
vagues.
dimanche 4 janvier 2009
Qui dit contexte dit contexte temporel. Le temps imaginaire est toujours figé.
vendredi 2 janvier 2009
Donc à partir d'un ensemble d'instances, on doit pouvoir localiser les
concepts dont ces instances peuvent être des résumées. Si à partir de
cet ensemble d'instances on ne localise qu'un seul concept, même si la
définition de ce concept n'est pas complète, alors on peut supposer que
les autres résumées de ce concept sont cachées.
jeudi 1 janvier 2009
Pour pouvoir accéder à un souvenir, on va forcément avoir besoin d'un
mécanisme permettant de visualiser l'ensemble des résumées d'un concept
dont seulement quelques unes existent déjà.
vendredi 26 décembre 2008
On aurait envie de pouvoir créer automatiquement toutes les résumantes
d'une instance donnée, mais je pense que c'est plutôt une activité
consciente, ce qui voudrait dire que les définitions de concepts
devraient être accessibles à la conscience pour traitement. Ca reste
embêtant, parce que quand on se souvient, quand on visualise une scène
vécue, on a accès aux différents éléments constituant le souvenir, et
pas simplement à la résumante. Or on n'a pas envie de faire ça
consciemment, ça semble plutôt automatique.
jeudi 25 décembre 2008
On va utiliser un système de contextes. A la base de l'arbre, il y a le
contexte zéro, c'est à dire le niveau de la réalité, regroupant les
choses vraiment vraies. Ensuite sur chaque contexte, on peut construire
un nouveau contexte en choisissant sa racine. La racine d'un contexte
est un ensemble d'instances imaginaires, formant un pré-supposé. Pour la
reconnaissance, pour remplir des définitions, on peut utiliser des
instances appartenant au même contexte X ou appartenant à des contextes
soutenant le contexte X, y compris toutes les instances imaginaires
formant les racines de ces contextes. On peut rajouter des instances
imaginaires à un contexte déjà existant, c'est ce qu'on fait à chaque
phrase quand on raconte une histoire.
lundi 22 décembre 2008
Quand on se souvient d'une scène, on se souvient de sa réalité, on sait
si elle était réelle ou imaginaire. On aurait envie de mettre un membre
"réalité" dans les ElemDefs, pour inclure dans la définition d'un
concept la réalité des différentes instances impliquées. Mais ça ne
servirait à rien, ni dans la reconnaissance, ni dans la visualisation.
Je pense à un arbre des réalités. Par exemple, on peut se souvenir
d'avoir construit une anticipation. Imaginons deux hypothèses, on ne
peut pas reconnaitre une situation impliquant des instances de ces deux
hypothèses. Par contre on peut reconnaitre la même situation dans les
deux hypothèses. Une hypothèse, c'est quoi : des suppositions basées sur
un ensemble de pré-supposés. S'il y avait le feu, alors je sortirais en
courant. Un souvenir c'est quoi : une hypothèse dont le pré-supposé est
une date. Si on était à telle date, telle et telle choses seraient
vraies. Quand je dis une date, c'est une date ou autre chose, n'importe
quelle racine qui permet de situer le souvenir. Ce qui caractérise une
hypothèse, c'est sa racine. Quand on remplit une séquence, on le fait
dans le cadre d'une réalité, et toutes les instances impliquées dans
cette séquence font partie de cette même réalité, réalité dont la
résumante héritera. Peut-être que la résumante a un indicateur de
réalité de plus que les résumées.
mardi 9 décembre 2008
On s'intéresse aux entrées-sorties du cerveau. On a un groupe de
concepts d'entrée et un groupe de concepts de sortie. Depuis
l'extérieur, on peut stimuler les concepts d'entrée pour qu'ils
produisent une instance. Depuis l'extérieur, on peut aussi créer de
nouveaux concepts d'entrée ou de sortie, ou effacer des concepts
d'entrée ou de sortie. On passe aux généralisations. Si j'ai homme et
chat, je vais aussi activer le concept résumant homme et animal. Donc
quand une instance est créée, elle doit prévenir non seulement les
APrevenir de son concept, mais aussi ceux des généralisations de son
concept. Maintenant, comment créer une généralisation. Quand je mémorise
un nouveau concept, je dois trouver tous les concepts qui ont des
généralisations d'ElemDef correspondant à des généralisations d'ElemDef
du nouveau concept, et je mémoriserai le plus bas niveau de
généralisation. Comment faire ça. On va allumer les généralisations
d'ElemDef du nouveau concept comme un sapin de noël. Et à chaque fois
qu'on allumera une de ces loupiotes, on préviendra les concepts dont un
des ElemDef est une spécialisation de cette loupiote. Ensuite on pourra
récupérer les concepts entièrement prévenus.
mardi 2 décembre 2008
L'attention est un ensemble de couples base-vecteur. La base pointe sur
l'instance à laquelle on est attentif. Le concept de cet instance
contient le micro-comportement. Le vecteur pointe sur une autre
instance, qu'on peut considérer un peu comme une variable. Pour la
vigilance, c'est un booléen dans un concept qui indique que chaque
instance créée par ce concept sera naturellement placée sous le feu de
l'attention du système. Les humains ne peuvent être attentifs qu'à une
seule chose à la fois, à peu près.
vendredi 28 novembre 2008
Au sujet de l'attention du système. Puisqu'il faut mémoriser un chemin, aaargh. J'ai zappé.
mercredi 26 novembre 2008
L'implémentation a commencé. Au sujet des liens par causes communes
d'existence, on utilise des CommunDef, par lesquels on va lier les deux
éléments de définition ayant une cause commune d'existence et les deux
représentations de cette cause commune dans les définitions des concepts
pointés par ces deux éléments de définition ayant une cause commune
d'existence. Elem1 et Elem2 poitent sur deux éléments de la définition
du concept qu'on est en train de définir. ElemCommun1 pointe sur un des
éléments de la définition du concept pointé par Elem1. ElemCommun2
pointe sur un des éléments de la définition du concept pointé par Elem2.
Les éléments sur lesquels pointent ElemCommun1 et ElemCommun2 pointent
le même concept, le fameux concept en commun.
mardi 25 novembre 2008
On aurait du mal à utiliser le vérifieur sur les concepts élastiques et
d'ordre. Donc voilà ce qu'on va faire. On aura quatre types de
conceptualisation. Une conceptualisation temporellement absolue, avec un
vérifieur qui maintient en vie la résumante tout au long de la
séquence. Une conceptualisation temporellement élastique, qui produira
une résumante ponctuelle à la fin de la séquence. Une conceptualisation
temporellement ordonnée, qui produira une résumante ponctuelle à la fin
de la séquence. Une conceptualisation temporellement libre, qui
maintient en vie la résumante tant que toutes les résumées sont en vie
simultanément. La différence entre une instance imaginaire et une
instance visualisée, c'est qu'une instance imaginaire ne résume rien,
elle existe par elle-même, tandis qu'une instance visualisée résume des
instances réelles, visualisées, ou imaginaires.
lundi 24 novembre 2008
Parenthèse : un souvenir est un concept qu'on peut activer par
visualisation, fin de parenthèse. Une instance ponctuelle n'est jamais
qu'une instance de période dont les dates d'apparition et de disparition
sont égales. Il n'y a donc que des instances de période. On parlera
d'instance vivante entre l'apparition et la disparition, et d'instance
morte entre la disparition et l'effacement. Les instances mortes restent
disponibles pour les reconnaissances. Une instance n'est pas effacée
tant qu'on y est attentif. On peut avoir une instance maintenue en vie
par la présence simultanée de plusieurs instances vivantes. Mais on peut
garder les séquences temporelles absolues, élastiques et d'ordre, en
créant à partir de l'apparition de la deuxième instance résumée une
résumante signifiant que la séquence est en cours. Ca c'est la version
"pendant", et on peut avoir à côté la version "à la fin", qui indique
que la séquence a eu lieu jusqu'au bout. On va mettre en place un
vérifieur. On donnera aux instances des rendez-vous avec ce vérifieur,
qui sera chargé de vérifier que la définition a été remplie jusqu'à
présent. Avant d'être vivantes, les instances ont une première phase de
gestation, pendant laquelle elles ne sont pas disponibles pour la
reconnaissance.
dimanche 23 novembre 2008
Si on repart sur l'idée de concepts ponctuels et de concepts de période,
on pourrait avoir une instance de période entretenue par l'apparition
régulièrement périodique d'une instance ponctuelle. On pourrait avoir
une instance de période entretenue par la présence simultanée de
plusieurs instances de période. On pourrait avoir une instance
ponctuelle créée par l'apparition ou la disparition d'une instance de
période. Une instance ponctuelle aurait une période de latence, pendant
laquelle elle resterait disponible pour les reconnaissances, et qui
signifierait "telle chose a eu lieu".
samedi 22 novembre 2008
On veut voir l'attention comme une fonction, un prisme, ou un vecteur.
Qu'est-ce qui est fixe : les instances auxquelles le système est
attentif. Qu'est-ce qui est variable : la situation. Quel est le
résultat : une destination pour l'attention. Que peut faire l'attention :
créer des suppositions, déclencher des actions, bloquer la
reconnaissance là où elle n'est pas nécessaire, trouver le chemin entre
un groupe qu'on veut résumer et une cible qu'on veut résumante.
vendredi 21 novembre 2008
Quelle que soit cette aptitude, elle concerne un réagencement a
posteriori des interprétations, donc une interprétation naturelle est de
toute façon à prévoir. A propos des instances visualisées, elles seront
traitées comme les instances réelles, à la différence que leur
caractère "visualisé" se transmettra à leur résumantes. Si on utilise
une visualisée dans une définition, alors la résumante sera aussi
visualisée.
lundi 17 novembre 2008
Pour résoudre ce problème de l'interprétation, peut-être manque-t-il une
aptitude, la capacité de trouver et de voir un visage dans la pleine
lune. On a tout un groupe d'instances qu'on se propose de résumer, et on
a une cible, c'est à dire une instance qu'on voudrait résumante, et
cette aptitude consisterait à pouvoir établir le chemin entre le groupe à
résumer et l'instance qu'on veut résumante.
jeudi 13 novembre 2008
Quand on voit quelqu'un de loin, on ne perçoit pas grand-chose : une
tête, un tronc, deux bras deux jambes, quelques couleurs... et cette
définition minimale de ce qu'est un être humain restera la base de la
définition, une base qui peut s'étoffer d'informations sur les yeux, la
couleur des yeux, ...etc. A part ça, le truc du 11 novembre est faux,
parce que si on a A B C A B C, on voit bien qu'il y a deux fois A B C,
et non huit combinaisons de A B C. Si ce truc était vrai, ça permettrait
de faire des boucles infinies, avec A B C créant un D, et D E F créant
un A. Le problème c'est qu'il va falloir choisir ce qu'on veut résumer.
Si on a A B C C, quel C choisit-on. Normalement on doit pouvoir choisir
volontairement. Déjà, choisir, ça veut dire qu'on a conscience de ce
choix, on connait les différentes options. On peut faire ce choix pour
des raisons conscientes diverses. Le sujet construit lui-même
volontairement sa représentation du monde. Ca voudrait dire que dans le
cas de A B C C on pourrait créer deux suppositions, donc deux
visualisations des deux options, et qu'après on pourrait choisir
volontairement d'en considérer une comme vraie. Ou peut-être choisir un
des deux C arbitrairement, mais ensuite garder la possibilité de
modifier ce choix. C'est toute la question de l'interprétation.
mercredi 12 novembre 2008
Si tous les concepts sont liés dans une liste chainée, on peut modifier
leur position à chaque utilisation, ce qui permet de choisir les moins
utilisées pour l'oubli, quand on a besoin de mémoire.
mardi 11 novembre 2008
On est obligé de laisser la possibilité d'utiliser la même instance
plusieurs fois dans la définition du même concept, parce que sinon on
est obligé de choisir ce qu'on va résumer, et ça on ne sait pas le
faire.
lundi 10 novembre 2008
Une instance est forcément utilisée dans plusieurs définitions, au moins
quatre, puisqu'il y a quatre niveaux de précision temporelle, mais
peut-être plus de quatre avec les généralisations. Par contre, une
instance ne doit pas pouvoir être utilisée deux fois dans la définition
du même concept.
jeudi 6 novembre 2008
Un concept dont la définition est complète n'est pas obligé de produire
une instance résumante, car produire une résumante, c'est décider de
voir les choses d'une certaine façon. Une instance peut être utilisée
pour remplir une définition ou une autre.
jeudi 6 novembre 2008
Une généralisation se fait à partir d'autres généralisations. Donc en
entrée, les concepts doivent être organisés en pyramide
généralisationnelle. On peut avoir un concept "information", qui se
spécialise en deux concepts "venant de l'intérieur" et "venant de
l'extérieur", qui eux-même se spécialisent encore, jusqu'à arriver aux
concepts d'entrée eux-mêmes.
vendredi 31 octobre 2008
On devrait avoir plusieurs types de concepts. Pour une seule et même
situation à mémoriser, on devrait créer un petit réseau de concepts
résumants. D'abord un concept à definition temporelle absolue, avec un
calendrier décrit en nombre de battements. Ensuite un concept à
définition temporelle élastique, avec un calendrier décrit sur une
échelle de 0 à 1. Ensuite un concept décrivant l'ordre des moments
d'apparition et de disparition. Enfin un concept sans notion de temps,
juste avec les instances impliquées.
jeudi 30 octobre 2008
En apparence, certaines choses sont cycliques, d'autres ne le sont pas.
Mais en vérité, toutes sont cycliques. Seulement, certaines ont des
périodes variables et plus ou moins imprévisibles.
mercredi 29 octobre 2008
Les définitions de concept doivent décrire des cycles. Ca nous pousse à
envisager la mémorisation non pas comme une action ponctuelle, mais
plutôt comme quelque chose de continu, à la manière d'un magnétoscope.
Maintenant, on peut imaginer une mémoire instantanée continuellement en
apprentissage, et une mémoire à long terme, dans laquelle on peut
charger des éléments de mémoire instantanée pour les sauvegarder.
lundi 27 octobre 2008
Quand on souhaite mémoriser une situation, si cette situation ne
correspond à aucune définition de concept alors on créé un nouveau
concept, mais si cette situation correspond à une définition, alors on
modifie cette définition. Une définition contient un indice de précision
et un écart maximum. On additionne les écarts entre les dates de la
définition et les dates constatées, et si le total est inférieur à
l'indice de précision, la définition peut correspondre. Si aucun écart
n'est supérieur à l'écart maximum, la définition peut correspondre.
samedi 11 octobre 2008
Quand on s'arrête au feu rouge, on sait que ça va passer au vert, mais
on ne sait pas quand. Ca peut aussi bien être dans deux secondes que
dans deux minutes. Donc ce qu'il faut mémoriser, c'est peut-être plus un
changement de situation qu'un réel calendrier des événements. Un
changement de situation, c'est plus facile à faire avec des éléments
ponctuels. On peut prendre les dates d'apparition et de disparition.
L'idée c'est de ne noter que l'ordre dans lequel les choses arrivent.
vendredi 10 octobre 2008
Déjà, une chose ne reste pas vraie simplement parce qu'on y reste
attentif, donc on ne doit pas tenir compte de la résonnance soutenue par
l'attention, ni du retard du coupeur de tête. D'autre part, les
premières instances résumées peuvent avoir déjà disparues quand
apparaissent les dernières, donc au lieu de dire que l'instance
résumante existe tant que toutes les instances résumées existent, on
devrait plutôt dire que l'instance résumante existe tant qu'une des
instances résumées existe encore. Par contre on est obligé de spécifier
aussi les dates de disparitions. Récapitulons. L'instance résumante
commence à exister quand on a la confirmation que la définition est
remplie, c'est à dire quand l'instance résumée la plus tardive commence à
exister. A partir de là, l'instance résumante cesse d'exister dès qu'on
sort de la définition du concept, c'est à dire dès qu'une instance
résumée censée continuer d'exister disparait, ou alors quand toutes les
instances résumées sont censées avoir disparu.
mercredi 8 octobre 2008
On a beau retourner la chose dans tous les sens, on va toujours vers le
même mécanisme. On ne s'intéresse qu'aux dates d'apparition, et
l'instance résumante existe tant que toutes les instances résumées
existent, ou plutôt tant que les instances résumées sont disponibles
pour les reconnaissances, c'est à dire en tenant compte du retard du
coupeur de tête, et de la résonnance soutenue par l'attention.
dimanche 28 septembre 2008
Quand on est attentif à une instance, celle-ci reste disponible pour les reconnaissances.
jeudi 25 septembre 2008
Un truc très con vient de m'arriver. Super simple, pourtant. On parle
sans cesse des dates d'apparition et de disparition. Mais si on s'occupe
de ces instances, c'est parce qu'elles sont présentes, donc on ne sait
rien de leur dates de disparition. Sauf bien sûr pour celles qui ont
disparu dans la seconde écoulée. Pour des séquences très rapides, ça
peut effectivement avoir du sens de s'intéresser aux dates de
disparition. Maintenant, autre chose à prendre en compte, c'est qu'on
est pas seulement en train de choisir la date d'apparition de l'instance
résumante, mais aussi et surtout sa période d'existence. Et l'absence
d'une instance peut aussi avoir son importance. Une chose qu'on peut
remarquer aussi, c'est qu'une séquence répétée produit une instance
permanente, comme les rythmes musicaux. Tout cela nous pousse vers un
modèle à deux têtes, avec des concepts ponctuels et des concepts de
périodes.
dimanche 21 septembre 2008
La question qu'on se pose est de savoir comment doit être gérée la
précision temporelle dans les définitions de concepts. Certains concepts
ont des définitions très précises des moments d'apparition et de
disparition des instances impliquées, d'autres ont des définitions dans
lesquelles la synchronisation n'importe pas. Ce qui est sûr, c'est qu'on
est conscient du niveau de précision temporelle d'une définition de
concept.
mercredi 17 septembre 2008
On peut envisager de ne pas gérer le temps, d'oublier les dates
d'apparition et de disparition des instances, en pensant que ce sera
géré au niveau supérieur. Mais si on veut gérer des temps au battement
près, il faudrait alors mémoriser des concepts similaires à chaque
battement, or c'est difficilement acceptable. Le système du coupeur de
tête permet de tenir compte d'instances qui ont disparu dans la dernière
seconde écoulée, créant ainsi un effet "liant".
vendredi 12 septembre 2008
Pour la mémoire instantanée. Considérant qu'une instance donnée ne peut
apparaitre qu'une fois et disparaitre qu'une fois, on pourrait
simplement avoir une date d'apparition et une date de disparition. Au
lieu d'effacer une instance, on renseigne sa date de disparition et on
la branche sur un coupeur de tête qui l'effacera dans dix battements.
Pendant ce temps elle peut encore servir dans les reconnaissances. Le
coupeur de tête a dix portes, et à chaque battement, il efface toutes
les instances branchées sur une de ces portes. Maintenant pour la
reconnaissance, une solution pourrait être d'avoir différents types de
concepts. Par exemple, un type qui noterait exactement les dates
d'apparition et de disparition des instances concernées, un autre type
qui ne noterait que les dates d'apparition ou que les dates de
disparition, ou encore un type qui ne noterait que l'ordre d'apparition
des instances, ou l'ordre de disparition, ou un type qui noterait les
chevauchements de présences d'instances, ...etc.
jeudi 11 septembre 2008
On transformera les floats en entiers codés une dizaine de bits, chaque
bit étant représenté par trois concepts, deux pour vrai et faux,
spécialisations d'un troisième concept vraioufaux. Définitions de
concept sur une seconde. Maintenant petite parenthèse pour les
souvenirs. On accède à un souvenir par une partie de ce souvenir. Un
souvenir, c'est comme une hypothèse, c'est une scène visualisée. Chaque
morceau de situation est rattachée à une racine, qui indique si cette
situation est réelle ou imaginée, et dans quel cadre. On peut imaginer
un mécanisme de statut des instances, certaines représentant une
réalité, un souvenir, une hypothèse, ...etc., et ce statut se
répercuterait en cascade lors des reconnaissances de situations. Si on
évalue deux hypothèses, on est capable de dire à quelle hypothèse
appartient un élément de situation, et on voit que ces deux hypothèses
sont reliées à une condition, ou un énoncé. Cet énoncé est la partie
réelle d'un concept, et les instances "visualisées" sont reliées à ce
concept. C'est là leur racine. Les instances visualisées sont non
seulement reliées au concept qui vaut leur présence, mais elles sont
aussi reliées à la partie "réelle" du concept, ou disons plutôt la
partie énoncée du concept, puisque cette partie énoncée peut être réelle
ou visualisée dans le cadre d'une autre hypothèse. Donc au final, c'est
pas au concept qu'elles sont reliées, mais à son instance. Bon on remet
tout dans l'ordre. On a deux ou trois instances qui font partie de la
définition d'un concept coincoin. On décide de visualiser l'ensemble de
la situation décrite par ce concept coincoin. On créé une instance
"imaginaire" de coincoin, et des instances visualisées correspondant à
la définition de coincoin. Et on relie le tout, on relie l'instance
imaginaire coincoin à l'énoncé, c'est à dire les deux ou trois instances
qu'on avait au départ, et on relie l'instance imaginaire coincoin à
toutes les instances visualisées correspondant à sa définition. Putain
de merde.
lundi 1 septembre 2008
Le masque de bits, c'est pas très pur, il faudra revoir ça. Mais pour
l'instant je pense à autre chose : l'attention du système. Je pense à la
notion de vecteur, ou de prisme, ou de fonction.
vendredi 22 août 2008
Non, une généralisation "temporelle", ça sentait bon, mais ça se
goupille mal. On pourrait plutôt faire un genre de masque de bits
indiquant les périodes d'existence des différentes instances impliquées
dans la définition d'un concept. Le masque s'étendrait sur un temps
d'environ une à deux secondes, ce qui me semble être le temps maximal
maîtrisable par le cerveau humain. On peut maîtriser des temps plus
longs bien sûr, mais seulement en utilisant un rythme interne, pour
démultiplier les battements en quelque sorte. Maintenant imaginons qu'on
entre dans une séquence correspondant à la définition d'un concept. Au
fur et à mesure que le temps passe, les différentes instances impliquées
apparaissent et disparaissent, et la définition du concept se complète
petit à petit.
jeudi 21 août 2008
Je pense à une généralisation "temporelle".
mardi 12 août 2008
A la base, un cerveau, ça sert surtout à anticiper. On repère des
situations, ce qui permet de prévoir l'évolution des évènements. Si on
part du principe que les instances résumées font aussi bien partie du
passé et du futur que du présent, alors on voit que la capacité à
anticiper est en fait une capacité de supposer le reste d'une définition
incomplètement remplie : on a un concept avec sa définition, on voit
que seule une partie de cette définition est actuellement remplie, on
décide de supposer qu'elle l'est entièrement, ou qu'elle le sera
entièrement. Si la définition inclut des évènements à venir, ce qu'on
fait s'appelle une anticipation.
mercredi 6 août 2008
Je pense qu'il faut oublier l'idée d'un concept transversal. C'est un
faux-ami de plus. En fait, c'est le système de conscience qui créé cet
effet de réflexion sur des concepts. On ne réfléchit pas au concept de
chien lui-même, on réfléchit au fait qu'on réfléchit à des chiens. A
voir.
mardi 22 juillet 2008
Caniche résumerait la présence simultanée de chien et de
caractéristiques spécifiques aux caniches, comme la petite taille, les
poils frisés, le choix limité de coloris. On parle ici de chien en tant
qu'instance, on parle du concept de chien. A vrai dire, il nous faut un
exemple plus parlant. En IA, il n'y a que de mauvais exemples, mais
quand même, l'exemple du chien est particulièrement naze. Par exemple,
je vois "chantons", je créé un concept pour résumer cet assemblage de
lettres. Ensuite je vois "chantez", je créé un second concept pour
résumer ce nouvel assemblage, puis un troisième concept, qu'on pourrait
appeler "verbe chanter", généralisation de ces deux premiers concepts.
Ensuite je créé un quatrième concept que nous appellerons "conjugaison
de chanter", et dont "chantons" et "chantez" seront des instances. En
plus de la généralisation "verbe chanter", il faudrait peut-être créer
quelque chose comme "terminaison". Il y a peut-être une symétrie.
dimanche 20 juillet 2008
Les causes de l'existence du concept de pitbull existent toujours,
puisque le concept de pitbull existe toujours. J'ai mammifère, qui se
spécialise en chien, qui se spécialise en caniche et en pitbull. Ces
deux concepts donneront des instances qui seront des chiens. Mais on
veut que ces concepts de caniche et de pitbull soient eux-mêmes des
instances, pour qu'on puisse en parler. Ce sont des instances du
concept de race. Ce concept de race est un concept résumant la présence
simultanée de plusieurs instances. Ces instances présentes simultanément
seraient des critères : à chaque fois qu'on voit ces critères présents
ensembles, on sait qu'on peut créer une nouvelle race. Le concept de
race est relié aux concepts dont les instances seront résumées par
caniche ou pitbull. Les causes de l'existence du concept de pitbull
existent de façon permanente, or quelles instances existent de façon
permanente : des concepts. Plutôt qu'à un réseau transversal, ça ferait
plus penser à un réseau parallèle. Les instances résumées sont des
concepts, ce sont les fameuses parties variables. Si on a créé caniche
et pitbull, c'est bien parce qu'il y avait des parties variables.
vendredi 18 juillet 2008
On cherche un lien entre les choses. Mais ce lien est peut-être
simplement le lien entre un élément de description et les causes de son
existence. Imaginons qu'on aie deux groupes d'instances, résumés par
deux instances. Si ces deux groupes d'instances ont des instances en
commun, ça créé un lien entre les deux instances résumantes. Donc pour
créer un concept résumant, il faut noter la présence simultanée de
plusieurs instances, mais aussi les causes communes de présence
d'instances : quand plusieurs instances ont des causes d'existence en
commun, il faut le noter. Ca fait partie de la définition du concept. Du
genre, un homme qui tient une laisse, une laisse qui tient un chien,
sachant qu'on parle de la même laisse.
vendredi 11 juillet 2008
Je trouve une situation, donc je créé un concept pour signaler la
présence simultanée des différentes instances qui caractérisent cette
situation. Ensuite je trouve une seconde situation, proche de la
première. C'est à dire qu'il y a une partie exactement égale, avec les
instances directes des mêmes concepts, et une partie légèrement
différente, avec des instances de concepts différents mais spécialisés à
partir des mêmes concepts. Par exemple, on a un homme et un chien, on
créé un concept pour signaler ça. Ensuite on a un homme et un chat. La
seconde situation est légèrement différente : il y a un homme et quelque
chose qui n'est pas un chien. Mais les deux situations ont ceci de
commun que chien et chat sont deux spécialisations de animal. Dans les
deux cas on a donc homme et animal. C'est pas une instance directe de
animal, mais c'est à chaque fois une instance d'un concept qui est une
spécialisation de animal. Donc on va créer un deuxième concept pour
signaler "homme et chat" plus un troisième concept, généralisation des
deux premiers, pour signaler "homme et animal". Enfin un va créer un
quatrième concept, qu'on pourrait qualifier de transversal, pour
différencier les deux situations, un concept dont les deux premiers
concepts seront des instances. Il y a peut-être une hiérarchie
transversale.
mercredi 9 juillet 2008
Admettons qu'on ne puisse décrire une situation qu'à l'aide d'instances.
C'est vrai, qu'est-ce qu'un concept viendrait faire dans une
description ? On aurait donc un ensemble d'instances, reliées entre
elles par les variables qu'elles contiennent. Pour différencier la
partie fixe des parties variables, on fait la distinction entre les
instances directes de certains concepts, et les instances indirectes,
c'est à dire les instances de concepts qui sont eux-mêmes des
spécialisations de concepts donnés. Imaginons qu'on présente au sujet
plusieurs cubes de diverses couleurs. La partie fixe, c'est la forme,
c'est toujours une instance directe du concept de cube. La partie
variable, c'est la couleur, un coup c'est rouge, un coup c'est bleu,
...etc, ça varie d'un objet à l'autre, on se retrouve avec des instances
du concept de rouge, du concept de bleu, mais il y a un point commun : à
chaque fois on se retrouve avec l'instance d'un concept qui est une
spécialisation du concept de couleur. C'est là qu'on va utiliser une
variable. Mais on a peut-être une opportunité d'éliminer les variables :
les instances A et B ne seraient pas reliées par une variable, mais par
une troisième instance, qui serait l'instance d'un concept
d'association des concepts dont A et B sont des instances. Par exemple,
on aurait la fille, la robe, et l'association de la fille et de la robe.
Si on pousse le raisonnement jusqu'au bout, ça voudrait dire qu'il y
aurait une instance qui résumerait la situation tout entière, puisque
tous les éléments de cette situation sont liés entre eux d'une manière
ou d'une autre. L'instance d'un super-concept d'association d'autres
concepts d'association. Pour en revenir à nos pitbulls et à nos cubes
rouges, le truc c'est qu'on commence toujours par faire la connaissance
d'un cas particulier. On connait le concept de pitbull avant de
connaitre le concept de chien, et non l'inverse. Ensuite on va voir un
autre chien, d'une autre race. Il y a une partie fixe avec des instance
directes, quatre pattes, un museau, une queue qui remue, et il y a une
partie variable, taille, couleur, avec des instances indirectes, on
parle de taille sans la préciser, on parle de couleur sans la préciser. A
partir de là on peut créer le concept de chien par généralisation, puis
le concept de race. Retour sur les variables. Si on veut les éliminer,
il faut qu'il n'y ait qu'un concept par instance, sinon comment savoir
quelle fille porte quelle robe ? C'est pas forcément un problème d'avoir
un concept pour chaque instance, ça semble même plutôt logique : chaque
cas particulier est un concept en soi.
vendredi 4 juillet 2008
On a au moins deux façons de créer de nouveaux concepts : par
association et par précision. Quand on créé par association, on créé un
nouveau concept pour signifier la présence simultanée de plusieurs
choses. Quand on créé par précision, on prend un concept déjà existant
et on fabrique des spécialisations de ce concept, en reprenant sa
définition pour la rendre plus précise.
jeudi 3 juillet 2008
On a vu qu'on créait un nouveau concept par la spécialisation d'un
concept déjà existant. Maintenant, faire du nouveau concept une instance
permet de parler de ce concept. Par exemple, si on connait le concept
de chien, on peut créer le concept de pitbull par spécialisation du
concept de chien. Mais on peut aussi faire du concept de pitbull une
instance du concept de race. Pour spécialiser le concept de chien, on
utilisera toujours les mêmes types de variables, mais avec des valeurs
différentes. Par exemple, la taille du chien, la couleur ou le type de
poil peuvent être des critères de catégorisation, et d'une race à
l'autre, les valeurs de ces critères changent. Le concept de race
contient donc l'information des critères utilisés pour distinguer chaque
race.
lundi 30 juin 2008
Si on se penche sur le problème du repérage des enchainements
d'évènements, on peut imaginer un modèle avec d'une part la description
actuelle et d'autre part la description des derniers instants. Comme ça
on a une dynamique, on peut repérer les évolutions. Ou alors une seule
description, mais dans laquelle chaque élément de description contient
une valeur "temps", qui date sa présence. On pourrait même avoir des
éléments avec une valeur temps négative, pour les situer dans un futur
hypothétique. On fabrique alors des points de descriptions en résumant
en un seul élément la présence simultanée de plusieurs éléments de
description dans le halo contextuel. Il y a quand même un fossé entre ce
modèle et le modèle concept/instance auquel on voudrait aboutir.
Admettons qu'on fabrique un nouveau concept par la spécialisation d'un
concept déjà existant, en rajoutant des détails. Au moment où on résume
la situation, ce concept pré-existant a déjà fourni une instance qui est
utilisée dans la description. Pour définir le nouveau concept, on va
dans un premier temps relever toutes les instances contenues dans le
halo contextuel. On note leur présence en tant que "instance de quelque
chose". Dans un second temps, on note les liens entre ces instances,
tels qu'ils sont décrits par leurs variables.
vendredi 27 juin 2008
J'essaye de mixer l'ancien modèle avec le nouveau, pour garder le
meilleur des deux. Ce qu'il faut absolument garder, c'est la réactivité
de la base de données en quelque sorte, c'est à dire que chaque élément
de description doit être relié aux causes de son existence, et quand les
causes disparaissent, la description doit disparaitre aussi
automatiquement. Actuellement, on est sur un schéma qui consiste à avoir
une couche de savoir inerte, une couche de procédures, et l'Attention
avec son halo contextuel. C'est le souk.
samedi 17 mai 2008
Point de lutte, seulement des clefs.
mercredi 14 mai 2008
Je viens de passer je sais pas combien de temps à essayer de choisir la
meilleur façon de réprésenter les implications, les OR et tout ça. Mais
en fait je viens de me rendre compte que je faisais erreur. Après tout,
si le cerveau humain est capable de faire des calculs logiques, il ne
passe pas sa vie à ça. Ce n'est pas à la base du fonctionnement. On est
obligé d'apporter une attention consciente au calcul, ça ne
se fait pas tout seul. Donc en fait, la représentation simple que
j'avais choisi hier
était la bonne. L'implication est naturelle, mais c'est tout. Dire que
telle chose
implique telle autre, c'est naturel. Au delà de ça, tous ces calculs
savants ne sont
pas à la base de notre esprit. Finalement, c'était un piège. Nous, ce
qu'on veut
avoir à la base du fonctionnement, c'est le mouvement de l'Attention, et
non la
logique.
mardi 13 mai 2008
Ca a pas mal avancé ce weekend. Faut dire, j'ai un peu fait le forcing,
une
quinzaine d'heures par jour devant l'écran. Bon, à mon rythme, avec
bière et zic à fond, mais quand même. J'ai un début de structure, avec
les notions fondamentales, et aussi une représentation des données en
mémoire, dans une forme qui me semble efficace pour faire du travail de
proximité. Je ne sais toujours pas ce que je vais faire du disque dur,
il faudrait peut-être que je commence à y réfléchir. A part ça, la
prochaine étape c'est une réflexion sur la forme des procédures à
exécuter en cas d'activation d'une instance. Il faut du haut niveau,
mais je sais pas exactement comment ça va se goupiller. Je crois que je
vais travailler sur l'exemple de l'implication logique pour mettre ça au
point. Ah oui, les données contextuelles vont devoir changer de nom,
misère à corne et couille de bouc. Parce que la notion de contexte est
déjà utilisée dans les structures de l'esprit. Mais je remet le choix du
nouveau nom à plus tard, il faut déjà que ces données
(ex-)contextuelles soient nécessaires, et pour l'instant elles ne le
sont pas. Tout va se jouer dans le choix de la forme des procédures. Et
dans l'utilisation du disque dur. Non, je suis stupide, je ne peux pas
travailler sur l'implication logique pour mettre au point la forme des
procédures, puisque l'implication logique en elle-même n'est pas une
modification des données. Les procédures sont faites pour amener des
changements. Création de nouvelles Choses ou de nouvelles Affirmations,
modification d'Affirmations, suppression d'Affirmations, suppression de
Choses, sans compter les mouvements de l'Attention.
vendredi 9 mai 2008
Je connaissais l'existence de Cycorp depuis longtemps, mais en fait je
n'avais jamais étudié leur système. Je l'ai fait, et j'en garde au moins
une chose. Instance,
généralisation/spécialisation. Cela répond plus ou moins à mes
interrogations quant
au choix d'un système de représentation. C'est une bonne idée. La
nouveauté, par
rapport à ce que j'avais en tête, c'est l'héritage. Le côté
généralisation/spécialisation, donc. L'instance d'une collection est
aussi une
instance des collections dont cette collection est une spécialisation.
Si Indy est un
homme, alors Indy est aussi un mammifère. Tout ce qui s'applique aux
mammifères
s'applique aussi aux hommes, et donc à Indy. Ca donne envie de reprendre
les
études, quand même. C'est si simple, j'avais tellement la tête ailleurs
que je n'y
avais pas pensé. Maintenant, on a une base de savoir, dont on va
souligner
certaines parties, les parties qu'on a à l'esprit. C'est une autre
organisation que
celle que j'avais en tête. Naturellement, là, on aurait envie d'avoir
cette base de
savoir sur le disque dur, et les choses qu'on a à l'esprit en mémoire
vive. (Petite
parenthèse : on a aussi envie d'un système de mélange de deux bases pour
n'en
former qu'une, qui aurait le savoir des deux.) Mais ce n'est pas
forcément une
bonne organisation, parce que les échanges entre le disque dur et la
mémoire vive
sont lents, alors que la liste des choses qu'on a à l'esprit évolue
constamment. On
imagine une séparation en blocs du savoir, un bloc par domaine. Bon, de
toute
façon on en est pas là. La base du système est l'Attention. Ce qu'on
veut
maintenant savoir, c'est quelle structure pour l'Attention ? On a une
couche inactive,
formant le socle de connaissances. Ce socle est inerte. Ensuite, un
ensemble de
données "soulignées", qui sont "à l'esprit" du système. Enfin, les
données auxquelles
le système est attentif à un instant t. Tout le mouvement du système est
donné par
le mouvement de l'Attention du système. D'un instant à l'instant
suivant, l'Attention
se déplace depuis les données sur lesquelles elle pointe vers certaines
données
parmi celles qui sont "à l'esprit" du système. Le choix des données sur
lesquelles
l'Attention va pointer se fait en fonction des données soulignées,
justement celles
qui sont "à l'esprit" du système. On a besoin de créer du vocabulaire.
Ce sont trois
couches de données. Ou plutôt non, il n'y a qu'une seule couche, mais
parmi ces
données on fait une sélection, et dans cette sélection on fait une
seconde sélection.
Données inertes, données actives, et... non données inertes, données
passives et
données actives. Non ça va pas. Inertes et passives, ça se ressemble
trop. Eteintes,
allumées, actives ? Inconscientes, conscientes, actives ? trop freudien.
Ca colle pas.
Inertes et actives, ça colle bien. Il manque celles du milieu.
Contextuelles ? Données
inertes, données contextuelles, données actives. Il y a un problème avec
le verbe.
"Contextualiser" des données, ça ne veut pas dire les "souligner". Mais
"soulignées",
c'est trop vague, pas assez pro. Merde, faut faire pro, quand même. En
même
temps, ça colle bien, parce que si le choix des mouvements de
l'Attention se fait
uniquement en fonction des données contextuelles, alors elles méritent
ce nom, si
on considère que c'est un contexte subjectif. Allez vendu. On se réserve
le droit de
changer ces noms. Données inertes, contextuelles, actives. Les données
actives
sont celles auxquelles on est attentif, celles qu'on pense actuellement.
Les données
contextuelles sont celles qu'on a à l'esprit, et qui dirigent notre
pensée. Les données
inertes sont toutes celles qu'on sait mais qui ne jouent aucun rôle dans
notre
réflexion actuelle. Ces "données" dont on parle sont l'équivalent des
"assertions" de
Cyc, de petits morceaux de savoir, en somme. L'idée, c'est que chaque
donnée
activée va agir, soit en soulignant certaines données inertes (pour en
faire des
données contextuelles), soit en activant certaines données contextuelles
(pour en
faire des données actives), soit en faisant les deux. Pourquoi on passe
d'une pensée
à l'autre, ça a l'air d'un mystère. J'ai tendance à dire : parce que
c'est comme ça.
Certaines choses font penser à d'autres choses. Je pense à l'imitation.
On voit le
déroulement d'un raisonnement, et on le reproduit. On voit une voiture
de gangster
passer à vive allure, suivie par une bagnole de flics, on se dit "bon".
Plus tard, on
voit passer une voiture de gangster, à vive allure, et du coup on
s'attend à voir
passer une voiture de flic. Imitation. Jusqu'à présent j'ai imaginé un
script rattaché
à chaque donnée, mais on peut aussi imaginer pour chaque donnée un
ensemble de
valeurs associées à d'autres données, et qui viendraient s'ajouter pour
activer
certaines de ces autres données. Ca me semble plus artificiel, mais en
même
temps, plus simple à générer automatiquement que des scripts. Peut-être
un
mélange des deux ?
dimanche 4 mai 2008
Je viens de regarder l'éthymologie de ce nom curieux. Solipsisme et féminin hébreu
? Démon du nord ? Finalement peu importe. Le nom m'a plu, et il avait l'avantage de
ne sortir aucune entrée sur Google. Passons. La première étape consiste à choisir
un système de représentation des connaissances. J'hésitais entre deux options, une
avec des objets et des liens, et l'autre avec seulement des objets contenant eux-
même des liens vers d'autres objets. En fin de compte, je crois que je vais opter
pour "objets et liens", parce qu'on a parfois des objets terminaux, sans
caractéristique. Un nombre est un assemblage de chiffres, mais un chiffre n'est
qu'un chiffre, c'est une notion atomique. Encore que, cet exemple pousse plutôt
vers l'autre option, en fait. Justement, un nombre EST un assemblage de chiffres.
Pas encore tranché. Ensuite, ce qu'on veut, c'est créer automatiquement de
nouvelles façons de représenter les choses. Pour les objets, on voit bien l'idée d'un
nouveau type d'objet créé pour représenter la présence simultanée de plusieurs
objets ou liens. Typiquement, si ça a deux yeux, un nez, une bouche, et si ça parle
de politique, c'est un humain. Très bien. Mais comment créer un nouveau type de
lien ? Quelle est l'utilité d'un lien ? Un lien renvoie vers une partie variable d'une
entité. Encore la version "objets contenant les liens" ! Quelle est la différence entre
une partie fixe et une partie variable ? La partie fixe, c'est une classe, et la partie
variable, c'est une classe aussi, c'est chiant. Ca dépend juste de la fréquence
d'apparition. On a une partie A considérée comme fixe parce qu'elle apparait tout le
temps dans la même forme, et une partie B dite "variable" parce qu'elle est toujours
là en même temps que A, mais sous des formes différentes. C'est peut-être ce qui
permet de passer de classe à objet. La partie fixe représenterait la forme
constituée de différentes classes, la partie variable représenterait la valeur de la
forme, constituée d'objets. Dans certains cas.
mardi 29 avril 2008
Solipsoth est le nom d'un esprit qu'un bon ami a rencontré alors qu'il naviguait, une
nuit, sur une plage déserte. "Solipsoth est enchanté de pouvoir greffer son être sur
ton programme de conscience artificielle", m'a-t-il assuré. "Il me dit qu'il va tenter
d'utiliser ton programme comme véhicule, à la manière dont nous humains utilisons
notre corps. Je te préviens... c'est un jeune démonet, un satyre turbulent et
imprévisible... je ne garantis pas une grande stabilité à ton programme !" Et c'est
très bien, lui répondrai-je demain, car je veux que mon programme préfère la
liberté à la sécurité. Ainsi, ayant reçu hier l'autorisation d'utiliser ce nom, j'ai fait
ce site, aujourd'hui même, et j'écris ce premier paragraphe alors que le site n'est
pas encore en ligne. Free ne reconnaissait pas mon identifiant tout à l'heure, on
réessaiera demain. Cette page "days" sera une sorte de journal, comme un blog
mais sans les commentaires. La page "core" décrira le fonctionnement du noyau du
programme et son utilisation. La page "prog" présentera les codes sources. La page
"mind" décrira le fonctionnement de l'esprit du programme. La page "tool" sera
consacrée aux outils, et notamment à un environnement de développement adapté
qu'il faudra développer. La page "load" sera la page des téléchargements. La page
"link" contiendra quelques liens vers d'autres sites, en rapport ou non avec la
conscience numérique. Je suis content du look du site. Tenir sur la page "days" un
tel journal va être un peu étrange au début, mais il se pourrait que j'y prenne goût.
On verra.
